Le Drennec
Le Drennec [lÉ dÊÉnÉk] (en breton : An Dreneg) est une commune française du dĂ©partement du FinistĂšre, en rĂ©gion Bretagne.
Le Drennec | |||||
L'Ă©glise du Drennec. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Abers | ||||
Maire Mandat |
Monique Loaëc 2020-2026 |
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Code postal | 29860 | ||||
Code commune | 29047 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Drennécois | ||||
Population municipale |
1 904 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 200 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
37 226 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 32âČ 09âł nord, 4° 22âČ 11âł ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 85 m |
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Superficie | 9,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lesneven (banlieue) |
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Aire d'attraction | Brest (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lesneven | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | site de la commune | ||||
GĂ©ographie
Le Drennec est situé sur le plateau granitique du Léon et fait partie traditionnellement du pays de Léon. La commune, d'une superficie de 950 ha, s'étend majoritairement entre Plabennec et Ploudaniel. Le Drennec bénéficie d'une situation géographique intéressante, proche des principaux centres urbains : à 5 km de Lesneven, à 15 km de Landerneau, à 5 km de Plabennec, à 18 km de Brest.
Le Drennec présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé entre de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie est du finage communal. La commune se voit traversée par l'axe de communication principal du secteur, la RD 788 (ancienne Route nationale 788 déclassée en route départementale) qui relie Lesneven à Brest.
Le relief général de la commune est peu varié, l'altitude maximale atteint 82 m dans le secteur de Lestanet et décline légÚrement vers l'Aber-Wrac'h au Nord et l'Aber-Benoßt à l'Est. Le niveau le plus bas se situe dans le secteur du Mingant (28 m).
Les rives boisĂ©es des deux abers permettent dâagrĂ©ables promenades Ă pied, particuliĂšrement le vallon du Coat et le sentier de randonnĂ©e dans la vallĂ©e de lâAber-Wrac'h, le site de Lok MazĂ© et le bois du Leuhan.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982[7] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 164,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et Ă 12 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 11,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 0,7 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Drennec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lesneven, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 13 020 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (84,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,7 %), zones urbanisĂ©es (13 %), prairies (5 %), forĂȘts (3,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Spinetum en 1291, Le Dreanneuc en 1428, Spineto en 1516, Audernec en 1630, Audernac lege an Dernac en 1654[24].
Le Drennec procĂšde du breton Drein (« buissons dâĂ©pines »).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
SituĂ©e entre deux abers, lâAber-Wrac'h et lâAber-BenoĂźt, la commune du Drennec tĂ©moigne dâune occupation humaine dĂšs le NĂ©olithique. Sous l'occupation romaine, une voie romaine dans lâaxe nord-sud fut tracĂ©e pour rejoindre Landerneau au port de lâAber-Wrac'h.
Moyen Ăge
Sous lâAncien rĂ©gime, la paroisse du Drennec, qui dĂ©pendait de l'archidiaconĂ© d'Ac'h, se composait de deux paroisses et dâune trĂšve : la trĂšve de Landouzen (ou Landouzan), la paroisse de BrĂ©ventec (ancien prieurĂ© de lâabbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre qui, pour le temporel, dĂ©pendait de la seigneurie de Coatelez)[25], et celle du Drennec. Les seigneurs du Drennec habitaient le Coat. Ils disparurent lors de la RĂ©volution française.
Ăpoque moderne
La paroisse de Le Drennec possĂ©dait quatre familles nobles comme lâindiquent les armoiries figurant sur le blason dont celles de la famille Le Ny de Coatelez (du chĂąteau de Coatelez construit au XVIe siĂšcle ne subsiste qu'un portail voĂ»tĂ© de style Louis XIII)[26]. La famille Le Ny est reprĂ©sentĂ©e aux rĂ©formations et montres entre 1429 et 1534 ; son membre le plus connu fut Salomon Le Ny, chambellan du duc de Bretagne Jean IV en 1380[25].
En 1597, alors que la peste ravageait le LĂ©on, la paroisse du Drennec fut la seule Ă n'avoir aucun mort Ă dĂ©plorer. En reconnaissance Ă Notre-Dame, les habitants firent le vĆu de venir processionnellement chaque annĂ©e, le premier dimanche d'aoĂ»t, au sanctuaire du FolgoĂ«t. Le journal La Croix indique qu'en 1927 « malgrĂ© le temps et le vent soufflant en tempĂȘte, les enfants du Drennec ont tenu cette annĂ©e, une fois de plus, la promesse faite par leurs pĂšres il y a plus de trois cents ans, et Ă laquelle il ne fut, d'ailleurs, jamais manquĂ© »[27].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse du Drenec [Drennec] de fournir 3 hommes et de payer 19 livres et sa trÚve de Landouzan fournir 4 hommes et payer 26 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[28].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Drennec en 1778 :
« Le Drenec ; Ă 6 lieues et demie au sud-sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă 43 lieues et demie de Rennes ; et Ă une lieue et demie de Lesneven, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 700 communiants[29], y compris ceux de Landouzan, autrefois sa trĂšve, qui ne forme maintenant, avec celle du Drenec, qu'une seule paroisse, dont la cure est prĂ©sentĂ©e par l'ĂvĂȘque. Le Drenec est trĂšs ancien : il avait titre de paroisse du temps de saint Pol, premier Ă©vĂȘque de ce diocĂšse, qui y allait trĂšs souvent. Elle renferme les maisons nobles de Bon-Yvon, Kerbue, Launay-Pontreff, et la maison de Coatelez qui est fort ancienne. On n'y voit plus maintenant qu'un village, qui est sur la route de Brest Ă Lesneven. Ce territoire, coupĂ© de plusieurs petits ruisseaux, renferme des terres bien cultivĂ©es et fertiles en grains et lin, de bons pĂąturages et peu de landes ; on y voit beaucoup de bois comme presque partout ailleurs[30]. »
La cure de Bréventec était en 1786 l'une des plus pauvres du diocÚse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date[31].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Drennec en 1843 :
« Le Drenec (sous l'invocation de saint Derien, chevalier breton) : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : KerĂ©vet, KerdĂ©ozen, KeroulĂ©, Kerzulgar, Kervaziou, Lestandet. Maisons remarquables : manoirs de Landouzen, Coat-Elez et CrĂ©ac'h. Superficie totale : 880 hectares, dont (...) terres labourables 480 ha, prĂ©s et pĂątures 45 ha, vergers et jardins 7 ha, bois 25 ha, landes et incultes 271 ha (...). Moulins : 3 ( Goueziou, Coat, LocmazĂ©). (...). GĂ©ologie : granite au bourg ; gneiss au nord. On parle le français[32]. »
En 1844 six communes du FinistÚre (Rumengol, Guipronvel, Lanneuffret, Le Drennec, Loc-Eguiner et Tréouergat) refusÚrent d'ouvrir une école, refusant d'appliquer la loi Guizot de 1833[33].
En , le Conseil municipal vote l'acquisition d'une maison destinée à devenir l'école des filles au Drennec, mais demande une subvention au Conseil général car « depuis plusieurs années, les habitants du Drennec n'ont reculé devant aucun sacrifice, les riches ont donné leur argent, les autres leurs bras et leurs charrettes derniÚrement encore pour la construction d'un presbytÚre »[34].
La Belle Ăpoque
Le Drennec fut desservi par une gare située sur la ligne ferroviaire à voie métrique des chemins de fer départementaux du FinistÚre allant de Brest à Saint-Pol-de-Léon, mise en service au tout début du XXe siÚcle et qui ferma en 1946.
Jean-Louis Jestin, maire du Drennec, fit partie des onze maires du canton de Plabennec qui adressÚrent en une protestation au préfet du FinistÚre à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[35].
Les mesures de laĂŻcisation dĂ©cidĂ©es par le gouvernement provoquent des rĂ©actions au Drennec : l'inventaire des biens d'Ă©glise se passe difficilement si l'on en croit cet article du journal L'Ouest-Ăclair en date du :
« MM. Agier, commissaire de police et Robier, sous-inspecteur de l'enregistrement, se sont rendus au Drennec avec la mĂȘme escorte que la veille. La porte de l'Ă©glise a dĂ» ĂȘtre enfoncĂ©e. Au dĂ©part des troupes, des paysans ont assailli la voiture oĂč se trouvaient les serruriers et en ont brisĂ© les carreaux Ă coups de bĂątons et Ă coups de pierres. La cavalerie a dĂ» dĂ©blayer le terrain[36]. »
Le journal Le Petit Parisien ajoute que des procÚs-verbaux ont été dressés contre la femme et la fille du maire, M. Jestin, pour outrages à la gendarmerie[37].
L'interdiction des crucifix dans les salles de classe des écoles laïques suscite aussi l'indignation de la population locale : le , « sur les instructions de l'autorité académique, M. Rungoat, instituteur du Drennec, avait (...) enlevé le crucifix de sa classe. Le , le maire, accompagné de son conseil municipal et d'environ 20 personnes, est venu replacer le crucifix. Sur de nouvelles instructions de l'inspecteur, cet emblÚme fut de nouveau enlevé, mais le maire, assisté de trois personnes, le replaça pour la deuxiÚme fois et défendit formellement à l'instituteur d'y toucher. Le , le crucifix fut également enlevé de l'école des filles, et le , il y fut replacé. Pour ces motifs, l'administration préfectorale vient de suspendre de ses fonctions M. Louis Jestin, maire du Drennec »[38].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts du Drennec porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux, un au moins (François Rozec) est mort en Belgique lors des combats de Maissin dÚs 1914, un (Adrien Le Guen) en Serbie en 1917 dans le cadre de l'expédition de Salonique, un (Adrien Refloc'h) est un marin mort accidentellement en mer, un (Goulven Habasque) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[39].
L'Entre-deux-guerres
- Le bourg du Drennec vers le milieu du XXe siĂšcle ou avant.
- Le Drennec : femmes autour du lavoir (milieu du XXe siĂšcle ou avant).
Politique et administration
Liste des maires
Monuments
- La Chapelle de Landouzen : le site est, selon la tradition, le lieu de rencontre de Hoarvian et de Riwanon, les parents de saint HervĂ© ; en tout cas il est occupĂ© depuis fort longtemps comme l'atteste la prĂ©sence de stĂšles datant de l'Ăge du fer. La chapelle trĂ©viale, construite en 1526, elle fut remise en Ă©tat et le clocher terminĂ© vers 1780. Du calvaire de Landouzen datĂ© de 1597, ne restent que la porte monumentale et le fĂ»t. Il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© au bourg du Drennec lors de la mission de 1884. La cuve baptismale trĂšs curieuse correspond peut-ĂȘtre Ă la rĂ©utilisation dâune cuve gallo-romaine. Ă lâextĂ©rieur de la chapelle, on note plusieurs pierres antiques dont une stĂšle hexagonale profondĂ©ment entaillĂ©e. Sous lâimpulsion des « Mignoned Landouzan », la chapelle fermĂ©e au culte depuis 1952 et en ruine, reprenait vie en 1969.
La stÚle située prÚs du porche possÚde une entaille qui, selon la légende, aurait été creusée par la chaßne avec laquelle un saint par ailleurs inconnu, saint Ursin[alpha 14], dit aussi saint Thouzan (la chapelle est consacrée à ce saint et le nom de Landouzen en provient), aurait attaché le dragon qui terrorisait la région. Ensuite le saint aurait noyé le monstre dans le marais voisin.
- Chapelle de Landouzen : porte monumentale et calvaire.
- Chapelle de Landouzen : vue d'ensemble.
- Chapelle de Landouzen : façade sud.
- Chapelle de Landouzen : stĂšle de l'Ăge du fer et son entaille.
- La paroisse de BrĂ©ventec possĂ©dait une trĂšs petite Ă©glise (dĂ©diĂ©e Ă Santez Ventroc, invoquĂ©e contre les maux de ventre) disparue depuis longtemps, sur lâemplacement de la place publique (cadastre de 1830). Lâancien missel de BrĂ©ventec, livre manuscrit rĂ©alisĂ© par les moines de lâabbaye de « San VazĂ© de Fine de Terre » au XIe ou XIIe siĂšcle se trouve Ă la bibliothĂšque Mazarine Ă Paris.
- La Chapelle de Loc-Mazé (Locmazé) est un ancien prieuré construit au XVIIe siÚcle sur un promontoire rocheux au bord de l'Aber-Benoßt, sur la paroisse de Bréventec. Elle dépendait de l'abbaye de « San Vazé de Fine de Terre ». Cette chapelle servit d'église à la paroisse de Bréventec aprÚs la disparition de l'église de Bréventec et jusqu'en 1792, date du rattachement de Bréventec à la paroisse du Drennec. Son clocher imposant, frappé par la foudre en 1842, fut reconstruit plus modestement. Tombée en ruine au début du XXe siÚcle, la chapelle a été restaurée à partir de 1979, par les jeunes de la MLC de Plabennec puis par l'association "Buhez Ha Plijadur e Lok Maze". Son pardon est célébré le dernier dimanche du mois d'août[42].
- L'Aber-Benoßt prÚs de la chapelle de Loc-Mazé.
- Le calvaire et la chapelle de Loc-Mazé.
- La chapelle de Loc-Mazé : vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle de Loc-Mazé : statue de sainte Anne et de la Vierge Marie.
- Chapelle de Loc-Mazé : statue de saint Mathieu.
- L'église Saint-Drien : cette église paroissiale est dédiée à saint Drien, plus connu sous le nom de saint Derien; l'église actuelle a été construite entre 1844 et 1849 et possÚde notamment des statues de saint Derrien et de Notre-Dame du Roncier, ainsi que les retables de l'ancienne église, en particulier l'autel du Rosaire, qui date du début du XVIIIe siÚcle[25]. Un calvaire, souvenir de la mission de 1884, se trouve à proximité[43].
ĂvĂ©nements
Gouel Lok MazĂ©. Une fĂȘte se dĂ©roule Ă la chapelle de Lok MazĂ© (paroisse de BrĂ©ventec) tous les Ă©tĂ©s, l'avant-dernier dimanche du mois d'aoĂ»t, organisĂ© par « Buhez Ha Plijadur e Lok Maze ». Des jeux bretons dont un tournoi de rugby strobet y sont pratiquĂ©s.
HĂ©raldique
Le poisson représente les seigneurs du Drennec, qui habitaient le Coat ; la famille disparut aprÚs la Révolution, le chùteau et le moulin furent acquis par les familles Jestin et Huguen.
La tĂȘte de liĂšvre avec les quintefeuilles reprĂ©sente la famille Le Ny de CoatĂ©les. AprĂšs la RĂ©volution, le chĂąteau fut la propriĂ©tĂ© de la famille Bigot dâEngente.
Lâarbre reprĂ©sente la famille de CoatĂ©ozen ou de Boisyvon, qui sâest fondue dans la famille de Kerouartz de Lannilis. En 1783, Jacques Louis de Kerouartz et son Ă©pouse Charlotte furent parrain et marraine de la grande cloche de Landouzen.
Les deux faces et le lambel sont des Barbier de Landouzen, branche cadette des Barbier de Kerjean et des Barbier de Lescoat.
Terre d'Hortensias
L'un des 7 jardins de « Terre d'Hortensias » se situe sur la commune du Drennec à l'aire de jeux de Kerfeunteun.
Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit en France que depuis le XVIIIe siÚcle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de « La Boudeuse », partie de Brest en 1766.
Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-CÎte des Légendes dans le projet « Terre d'Hortensias ».
Plus que de simples fleurissements, « Terre d'Hortensias » présente en 7 jardins une découverte thématique de 50 variétés d'hortensias.
Les autres jardins de « Terre d'Hortensias » : la chapelle de Guicquelleau au FolgoĂ«t, la chapelle Notre-Dame de la ClartĂ© Ă KernouĂ«s, la salle des fĂȘtes Ă Lanarvily, le sĂ©maphore Ă LandĂ©da, le dolmen de Lilia Ă Plouguerneau, la salle multifonctions Ă Saint-MĂ©en. L'entrĂ©e dans les jardins est libre.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[45].
En 2020, la commune comptait 1 904 habitants[Note 7], en augmentation de 5,6 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
LĂ©gende
Le chùteau de Coat-Elez (« Bois des Anges ») se rattache à une légende : « On dit que, fuyant un époux irrité qui la croyait adultÚre, une femme, nouvelle GeneviÚve, chercha un asile dans ce bois. Un seigneur des environs l'y rencontra, et voulait assouvir sur elle sa passion, quand deux anges la protégÚrent, et ordonnÚrent à Even de reconduite cette femme à son mari, le comte Siffroi, et de les réconcilier, car elle était innocente »[32].
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Ursin Kerouanton, né le au Drennec, décédé le à Ploudaniel.
- Yves Le Roux, né le à Plouvien, décédé le au Drennec.
- René Le Goff, né le à Traon Riou en Guissény, décédé le au manoir de Landouzan en Le Drennec.
- François Anton, né le à Guicquelleau, décédé le au Drennec.
- Ătienne Anton, nĂ© le au Drennec, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Ploudaniel.
- Pierre Louis Marie Le Gall, né le à Kervasiou en Le Drennec, décédé le à Coatelez en Le Drennec.
- Goulven Jacopin, né le au Drennec, décédé le à Lestanet en Le Drennec.
- François Jestin, né le au Drennec, décédé le à Coat Elez en Le Drennec.
- Jean-Louis Jestin, né le au Drennec, décédé le au Drennec.
- Gabriel Gélébart, né le à Milizac ; demeurait au bourg du Drennec ; tué dans un accident d'automobile survenu le au carrefour des Trois-Curés en Milizac.
- François-Marie Kerboul, né le au Drennec, décédé le au Drennec.
- Louis Abhervé, né le à Lamarzant en Ploudaniel, décédé le au Drennec.
- Hervé Coz, né le , décédé en septembre 2009 au Drennec, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/plabennec/ledrennec/necrologie-herve-coz-ancien-maire-23-09-2009-563893.php
- Saint Ursin serait un Ă©vĂȘque (du moins sa statue situĂ©e dans la chapelle le reprĂ©sente comme tel) dont le nom devait ĂȘtre primitivement Eude, Eudon, Eozen, ou Yvon ; le manoir voisin Ă©tait celui des seigneurs de Coeteozen ou de Boisyvon, qui avaient fondĂ© une chapellenie Ă Landouzan, voir http://www.infobretagne.com/drennec.htm
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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Bibliographie
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