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Saint-Frégant

Saint-FrĂ©gant [sɛ̃fʁegɑ̃] (en breton : Sant-Fregan) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Saint-Frégant
Saint-Frégant
Le chùteau de Penmarc'h en Saint-Frégant.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté Lesneven CÎte des Légendes
Maire
Mandat
CĂ©cile Galliou
2020-2026
Code postal 29260
Code commune 29248
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Fréganais, Saint Fréganaises
Population
municipale
851 hab. (2020 en augmentation de 10,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 101 hab./km2
Population
agglomération
25 712 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 36â€Č nord, 4° 23â€Č ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 76 m
Superficie 8,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lesneven
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Frégant
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    GĂ©ographie

    Présentation

    Saint-Frégant est une commune du Léon située à une dizaine de kilomÚtres à peine du littoral de la Manche et au nord-ouest de la ville de Lesneven. Le finage communal forme grosso modo un rectangle dont la longueur est selon l'axe nord-sud (deux ruisseaux affluents de rive gauche du Quillimadec[1], petit fleuve cÎtier, servent de limites communales tant à l'est qu'à l'ouest), le bourg de Saint-Frégant étant légÚrement excentré dans la partie nord et le chùteau, ainsi que le moulin, de Penmarc'h étant situés à sa limite sud, à proximité de la D 32, ancienne voie romaine, dont le tracé correspond à la limite communale avec Kernilis.

    Le bourg de Saint-FrĂ©gant est Ă  42 mĂštres d'altitude, les altitudes variant de 76 mĂštres (Ă  Croas-ar-Justiçou, Ă  la limite sud de la commune) Ă  9 mĂštres (dans la vallĂ©e du Quillimadec, dans l'angle nord-est du territoire communal). L'habitat rural est dispersĂ©, les principaux hameaux Ă©tant ceux de Kervolant, KerfrĂ©oc, Rucaradec, KĂ©rĂ©obret dans la partie nord de la commune, de Keravezan, Penhoat, Lesvern, Keradennec dans sa partie sud.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    De petites carriÚres d'amphibolite (qui affleurent dans un synclinal gneissique) ont été par le passé exploitées à Saint-Frégant, notamment une située prÚs du chùteau de Penmarc'h[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 942 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de PlounĂ©our-Brignogan-plages, mise en service en 1982[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Frégant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (95,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (44,9 %), terres arables (36 %), prairies (13,6 %), zones urbanisĂ©es (5,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Frogan en 1447, Saint Fregon en 1442, Sainct Fregan en 1481, en 1534 et en 1554[21].

    Saint-Frégant vient de saint Fragan, cousin du roi breton Catovius, pÚre de saint Guénolé et époux de sainte Gwenn[21]. De son oncle Conan Meriadec, Fragan (ou Fracan) aurait reçu le gouvernement des comtés de Léon et de Cornouaille, et il se serait illustré à Guissény dans une bataille contre les pirates[22].

    Histoire

    Préhistoire

    Des preuves d'occupation humaine dÚs la Préhistoire ont été trouvées : plusieurs tombeaux maçonnés en pierres sÚches datent de l'ùge du bronze et une monnaie gauloise prouve une occupation celtique[23].

    Antiquité

    La borne milliaire de Kerscao (Musée départemental breton de Quimper).
    Transcription de la borne milliaire de Kerscao trouvée à la limite de Saint-Frégant et Kernilis.

    Une voie romaine (son tracé correspond à l'actuelle D 32) venant de Vorgium, via Vorganium en Plounéventer et Le Folgoët, passait ensuite prÚs du chùteau de Penmarc'h en Saint-Frégant et de Kerscao en Kernilis en direction de Plouguerneau et Tolente.

    Une villa gallo-romaine, une habitation luxueuse, centre probable d'un vaste domaine agricole a été redécouverte en 1967, les fouilles se poursuivant en 1968 et 1969, à Keradennec (en limite est du territoire communal), dans un terrain occupé par un taillis dénommé Coat-ar-Mogueriou. Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet, vers 1833, avait le premier découvert le site, quatre hectares de pierres et de tuiles, qu'il assimila à tort à la ville gallo-romaine de Tolente dont l'emplacement réel reste incertain, mais que les historiens actuels pensent plutÎt se trouver à Landéda, Plouguerneau ou du cÎté de l'Aber-Wrac'h[24] - [25]. Arthur de la Borderie, dans son "Histoire de Bretagne", mentionne la présence à cet endroit de plus de 600 fragments de poteries et de nombreuses monnaies romaines d'or, d'argent et de bronze s'échelonnant depuis l'empereur Auguste jusqu'à Honorius[26].

    ÉrigĂ©e sur les fondations d'une demeure plus modeste du Ier s. apr. J.-C, la villa romaine de Keradennec supporte une occupation aristocratique du IIe au IIIe siĂšcle apr. J.-C. ; elle est composĂ©e de quatre corps de bĂątiments qui s'organisent autour d'une cour rectangulaire, avec un probable espace de rĂ©ception au nord et une zone thermale Ă  l'est, prĂ©sentant encore une Ă©lĂ©vation d'un mĂštre cinquante, par endroits. La construction disposait d'une luxueuse dĂ©coration constituĂ©e de revĂȘtements en stuc et d'enduits peints dont certains sont assimilables Ă  des styles pompĂ©iens. Au dĂ©but du IVe siĂšcle apr. J.-C., la partie thermale est sommairement rĂ©investie par des "squatteurs", dĂ©ployant un mode d'habitation plus rustique. Ces nouveaux occupants installent Ă©galement un atelier dans la partie nord de la villa. Il s'agissait, au moment de sa fouille, de la villa gallo-romaine la mieux conservĂ©e d'Armorique[27].

    • CratĂšre en terre cuite provenant de la villa gallo-romaine de Keradennec en Saint-FrĂ©gant (MusĂ©e du LĂ©on de Lesneven).
      CratÚre en terre cuite provenant de la villa gallo-romaine de Keradennec en Saint-Frégant (Musée du Léon de Lesneven).
    • Fragments d'enduits peints trouvĂ©s dans la villa gallo-romaine de Keradennec en Saint-FrĂ©gant (IIIe siĂšcle aprĂšs J.-C., musĂ©e du LĂ©on de Lesneven).
      Fragments d'enduits peints trouvés dans la villa gallo-romaine de Keradennec en Saint-Frégant (IIIe siÚcle aprÚs J.-C., musée du Léon de Lesneven).

    Au sud du finage communal de Saint-Frégant, la limite communale avec Kernilis est formée par l'ancienne voie romaine (actuelle D 32) allant de Vorgium (Carhaix) et Vorganium (Kerilien en Plounéventer) à Plouguerneau (Tolente ?) dont l'ancienneté est attestée par la borne milliaire de Kerscao.

    La famille de Penmarc'h

    La famille de Penmarc'h, prĂ©sente aux montres de 1426 Ă  1534, Ă©tait « des plus nobles et des plus anciennes de l'Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on, et, par lettres patentes de la reine Anne, de l'an 1502, elle fut Ă©rigĂ©e en seigneurie de banniĂšre (chevalier banneret) avec Ă©loge, scavoir, qu'elle Ă©toit l'une des plus nobles et anciennes chevaleries de l'Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on..., lui confĂ©rant droit de haute justice avec patibulaires Ă  4 pĂŽts [poteaux] »[21]. L'auditoire de justice fut d'abord Ă  Goulven, puis transfĂ©rĂ© en 1602 Ă  Keradennec (une Croaz ar Justiciou ["Croix des justices"] existe toujours Ă  cet endroit), puis, au XVIIIe siĂšcle Ă  Lesneven. La juridiction de Penmarc'h s'Ă©tendait sur les paroisses de GuissĂ©ny, Plouguerneau, Kernilis, Guicquelleau et leurs trĂšves, notamment Saint-FrĂ©gant.

    • La famille de Penmarc'h remonte au moins Ă  Alain I de Penmarc'h, dĂ©cĂ©dĂ© en 1350, seigneur de Penmarc'h et Ă©poux de Constance de CoĂ«tivy. C'est la raison pour laquelle le cardinal Alain IV de CoĂ«tivy rĂ©sidait au chĂąteau de Penmarc'h quand il venait dans la rĂ©gion[28].
      • Leur fils Alain II de Penmarc'h, Ă©poux de Guihederch du Juch, dĂ©cĂ©da vers 1375
        • Leur fils Henri I de Penmarc'h, nĂ© en 1360, dĂ©cĂ©da en 1424
          • Son fils Alain III de Penmarc'h, nĂ© en 1385, dĂ©cĂ©da en 1422. Il Ă©tait l'Ă©poux d'Aliette de Lanroz.
            • Leur fils Henri II de Penmarc'h, 1er baron de Penmarc'h, nĂ© vers 1414, dĂ©cĂ©da en 1465. Il Ă©tait l'Ă©poux d'Alix de CoĂ«tivy. Un de leurs fils cadets, Christophe de Penmarc'h fut Ă©vĂȘque de Dol, puis Ă©vĂȘque de Saint-Brieuc.
              • Leur fils Alain IV de Penmarc'h, 2e baron de Penmarc'h, nĂ© en 1440, dĂ©cĂ©dĂ© en 1498, Ă©tait l'Ă©poux d'Anne du Juch. Il fut chambellan du duc de Bretagne François II, puis d'Anne de Bretagne.
                • Leur fils Henri III de Penmarc'h, 3e baron de Penmarc'h, nĂ© en 1484, asssinĂ© en 1527 par Jehan Marec'h , fut gentilhomme de la reine Anne. Il Ă©tait mariĂ© en secondes noces avec Guillemette de Kerloaguen.
                  • Leur fils Alain V de Penmarc'h, 4e baron de Penmarc'h, nĂ© en 1523, dĂ©cĂ©da en 1562. Il Ă©tait l'Ă©poux de Françoise du Parc-Locmaria.
                    • Leur fils Claude de Penmarc'h, 5e baron de Penmarc'h, seigneur du Colombier et de CoetlestrĂ©meur[29], nĂ© en 1543, dĂ©cĂ©dĂ© en 1585, mariĂ© vers 1563 avec Marie de Tromelin, dame de Lanarnuz, laquelle se remaria le avec Anne de Sanzay de la Magnane, un sanglant chef ligueur), dĂ©cĂ©dĂ©e avant 1619). Claude de Penmarc'h fut gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et commissaire du ban et de l'arriĂšre-ban du LĂ©on.
                      • Leur fils RenĂ© Ier de Penmarc'h, 6e baron de Penmarc'h, nĂ© en 1584, dĂ©cĂ©dĂ© en 1632, Ă©poux de Jeanne de Sanzay (sƓur du chef ligueur Anne de Sanzay de la Magnane, fut aussi gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi.
                        • Leur fils Vincent de Penmarc'h, 7e baron de Penmarc'h, nĂ© en 1611, dĂ©cĂ©dĂ© le , Ă©poux d'Anne Gilette de Rivoalen.
                          • Leur fils Vincent Gabriel de Penmarc'h, 8e baron de Penmarc'h, nĂ© le Ă  Saint-FrĂ©gant, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Saint-FrĂ©gant, Ă©poux d'Anne de Kermenguy. Il possĂ©dait, ainsi que son pĂšre, des droits, notamment de foire, Ă  Goulven ainsi qu'en la chapelle Saint-Gildas en GuissĂ©ny.
    Le chĂąteau de Penmarc'h vers 1920 (carte postale Villard).

    Cette famille s'est éteinte avec le décÚs du fils des précédents, Louis François de Penmarc'h, 10e et dernier baron de Penmarc'h, né le à Saint-Frégant, marié trois fois et mort sans enfant, le à Saint-Frégant.

    « Toutes les terres du village de Keradennec appartenaient jusqu'à la Révolution française à la famille de Penmarc'h, dont le chùteau (...) se trouve à 600 m à l'ouest. On a déjà souligné que celui-ci avait dû prendre la suite de l'établissement romain de Keradennec. (...). Ceci montre d'ailleurs une permanence remarquable de l'habitat seigneurial à travers les vicissitudes de l'histoire[24]. »

    L'emplacement de la croix antique de Croas ar Justiçou, dont le nom indique l'endroit oĂč les seigneurs de Penmarc'h rendaient la justice, correspond Ă  un ancien carrefour antique : vers l'est, un trĂšs ancien chemin qui se dirige en ligne droite vers Lesneven et qui porte dans la tradition locale nom de « voie romaine » et qui passe par d'anciens centres paroissiaux (Guicquelleau, Lannuchen, Élestrec) mĂȘme si ceux-ci sont dĂ©sormais dĂ©laissĂ©s ; vers l'Ouest, une ligne continue de talus dĂ©bouche, dans la commune de Kernilis, sur une voie dĂ©nommĂ©e en breton Streat Hir (« Chemin long ») et mĂšne jusqu'Ă  l'Ă©tablissement gallo-romain de Kerbrat-Huella, dans la commune de Kernilis ; un troisiĂšme chemin, vers le nord-ouest, va en direction du chĂąteau de Penmarc'h. D'autres traces actuelles de l'ancienne cadastration antique existent ; des traces toponymiques aussi : par exemple de nombreux champs portent le nom de An Nemeur, dĂ©formation du breton An Hent Meur (« La Grand Route »)[24].

    Le chùteau de Penmarc'h fut en partie dévasté par un incendie qui, dans la nuit du 13 au , ruina toute l'aile gauche du chùteau, détruisant une partie des archives et amenant le pillage du reste. Les bùtiments subsistants du chùteau de Penmarc'h laissent imaginer la grandeur de l'ancien chùteau[30]. Vincent Gabriel de Penmarc'h put toutefois en restaurer une grande partie.

    Le manoir de Penhoat

    Dessin du manoir de Penhoat en Saint-Frégant (disparu de nos jours).

    Le manoir de Penhoat[31] se trouvait Ă  Saint-FrĂ©gant. Le nom de Penhoat ("la lisiĂšre du bois" en français) est trĂšs frĂ©quent en Bretagne : il ne faut par exemple pas confondre de manoir de Penhoat avec le chĂąteau de PenhoĂ«t, situĂ© dans la commune voisine de Saint-ThĂ©gonnec et qui Ă©tait le fief de la famille de PenhoĂ«t. Mais l'homonymie laisse supposer que le manoir de Penhoat Ă©tait peut-ĂȘtre une dĂ©pendance du chĂąteau de PenhoĂ«t. Il fut habitĂ© par la branche de Penhoat de la famille de Kersauzon.

    • Guillaume de Kersauson, fils d'HervĂ© I de Kersauson, est Ă  l'origine de la branche des Kersauson de Penhoat, Ă©pouse vers 1447 Gilonne du Chastel, fille d'Olivier du Chastel et de Jeanne de Malestroit. C'est lui qui achĂšte en 1440 le manoir de Penhoat en Saint-FrĂ©gant, manoir que ses descendants habiteront jusqu'en 1563. DĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs 1483. il fut sĂ©nĂ©chal de Landerneau en 1472.
      • GuĂ©nolĂ© de Kersauson, sieur de Penhoat, mariĂ© avec Anne-Catherine de Langoueznou, originaire de Plouvien. Il reprĂ©sente son pĂšre aux montres de 1481 et 1483.
        • Guillaume II de Kersauson, sieur de Penhoat, Ă©pouse le Catherine de LescoĂ«t.
          • Guillaume III de Kersauson, sieur de Penhoat, Ă©pouse le Claude de Cornouaille, du manoir de Lossulien, paroisse de Guipavas (commune du Relecq-Kerhuon dĂ©sormais).
            • François de Kersauson, sieur de Penhoat, Ă©poux de Marie de Kergadiou, dĂ©cĂ©dĂ© le au manoir de PenhoĂ«t en Saint-FrĂ©gant.
              • Vincent-Gabriel de Kersauson, sieur de Penhoat, Ă©poux de Marie du Drenec, mais tous leurs enfants moururent en bas Ăąge.
              • Anne de Kersauson, mariĂ©e le avec Olivier II de CoĂ«tlosquet.
              • Guillaume IV de Kersauson, frĂšre des prĂ©cĂ©dents, Ă  l'origine de la sous-branche des Kersauson de Penendreff.

    Lors de la RĂ©volution française, le manoir de Penhoat Ă©tait possĂ©dĂ© par l'amiral Jean-HonorĂ© de Trogoff qui avait combattu lors de la Guerre d'indĂ©pendance des États-Unis, mais qui livra Toulon aux Anglais en 1793. C'est lui qui aurait fait construire un nouveau manoir ganri de lucarnes Ă  fronton triangulaire et avec de hautes cheminĂ©es, accolĂ© au vieux manoir du XVe siĂšcle de style gothique. Les restes de ce manoir ont Ă©tĂ© rasĂ©s en 1980[32].

    Les autres manoirs

    La seigneurie de Kergoff fut depuis le XVe siÚcle aux mains de la famille Duplessis, le manoir actuel de Kergoff datant du XVIe siÚcle ; le manoir de Lesguern date du XVe siÚcle et fut la propriété successivement des familles Lesguern[Note 7] (Michel Le Nobletz, alors enfant, y séjourna chez Hervé Le Nobletz[Note 8] et Françoise de Lesguern[Note 9], ses grands-parents maternels[33]), du Beaudiez, Huon de Kerézellec[Note 10] et Crésolles[21]. En 1761 René du Plessis[Note 11] était seigneur du Plessis ; trois de ses descendants furent maires de Saint-Frégant dans le courant du XIXe siÚcle, mais cette famille est désormais éteinte[34].

    La famille de Lesguern fut présente à toutes les réformations et montres entre 1447 et 1534 pour la trÚve de Saint-Frégant et prouva son ancienne extraction noble depuis neuf générations lors de la réformation de la noblesse de 1669[35]. En 1411 l'héritiÚre du manoir épousa Prigent de Coëtmenech, mais leurs descendants reprirent le nom de Lesguern.

    Sous l'Ancien Régime, Saint-Frégant était une simple trÚve de la paroisse de Guissény.

    Époque moderne

    L'Ă©glise paroissiale Saint-FrĂ©gant est construite en 1730 (c'Ă©tait alors une Ă©glise trĂ©viale) ; elle contenait un buste reliquaire datant du XVe siĂšcle, classĂ© monument historique, qui se trouve dĂ©sormais exposĂ© au musĂ©e de l'abbaye de LandĂ©vennec. Ce buste, haut de 19 cm, est en argent et vermeil ; il repose sur un socle ovale Ă  dĂ©cor perlĂ©. Le crĂąne tonsurĂ© prĂ©sente en son sommet une lunette ronde ouvrant sur la relique[22]. Ce buste reliquaire pouvait ĂȘtre, Ă  l'origine (comme celui de LocquĂ©nolĂ©), portĂ© par quatre pieds en forme de lions, tous disparus[36].

    L'Ă©glise possĂšde d'autres trĂ©sors anciens : le bas-relief du maĂźtre-autel en bois sculptĂ© date du XVIIe siĂšcle (il reprĂ©sente un Ă©pisode de la vie de saint GuĂ©nolĂ©), une statue de sainte Gwenn (la mĂšre de saint GuĂ©nolĂ©) et une autre de saint Éloy (en fait saint Alor) placĂ©es de part et d'autre du vitrail central. Sur le mur de l'enclos paroissial se dressent trois calvaires, dont l'un date de 1443 et compte parmi les plus anciens calvaires bretons[37].

    Autour de l'Ă©glise sont alors une quinzaine d'habitations qui constituent le bourg.

    En 1741 Saint-Frégant compte 730 habitants, répartis en 120 foyers (dont une centaine de cultivateurs), soit une densité, élevée pour l'époque, de 94,6 habitants par km2. L'ùge moyen au décÚs, calculé pour la période 1742-1770 (en tout 594 décÚs) est de 25 ans et 2 mois[38].

    En 1778 le corps politique (14 membres Ă©lus pour 1 an) de Saint-FrĂ©gant rĂ©dige une pĂ©tition : « Attendu que les habitants de ladite trĂšve sont presque tous Ă©loignĂ©s d'une lieue de chaque endroit oĂč il est dit des messes matines, cette grande distance, les mauvais chemins et les rudes saisons font que diffĂ©rents trĂ©viens (
) se voyent trĂšs souvent obligĂ©s, malgrĂ© leurs bonnes intentions, de demeurer sans entendre la sainte messe »[39]. Dans la dĂ©cennie 1780, la trĂšve de Saint-FrĂ©gant comptait pourtant trois prĂȘtres, dont le curĂ© Jean Branellec[Note 12] en poste depuis 1775[38].

    Révolution française

    À Saint-FrĂ©gant, on comptait alors, outre les paysans, 5 meuniers, 18 tisserands, 4 peigneuses, 4 lingĂšres, 2 bourreliers, 1 tanneur, 1 blagonnier[Note 13], 4 cordonniers, 6 tailleurs, 2 marĂ©chaux-forgerons, 2 charpentiers-menuisiers, 1 maçon et 1 aubergiste. Un Ă©tat de 1794 recense 6 moulins Ă  Saint-FrĂ©gant : Perros, Penhoat, Lesguern, Penmarc'h, Kergoff et Guicquelleau[38].

    Le corps politique de Saint-Frégant se réunit le pour mettre au point son cahier de doléances. Le réacteur fut Guillaume Branellec, meunier au moulin de Penmarc'h. Ce cahier reprend pour l'essentiel un cahier type proposé par la sénéchaussée de Lesneven, se contentant d'y rajouter des récriminations concernant les corvées dues aux seigneurs par les paysans. Les deux représentants élus pour représenter la trÚve à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée furent Yves Ménec, du manoir du Petit Lesguern, et Guillaume Branellec.

    AprÚs avoir été rattaché temporairement au canton de Plouguerneau (qui comprenait aussi Guissény et Tremenech), Saint-Frégant, à la demande de son conseil général [conseil municipal], fut rattaché le au canton de Guicquelleau qui comprenait aussi Kernilis, Kernouës et Lanarvily.

    Le , des soldats arrĂȘtĂšrent un prĂȘtre venu clandestinement cĂ©lĂ©brer une messe Ă  Saint-FrĂ©gant[40]. Christophe Le Gall, prĂȘtre habituĂ©[Note 14] de la trĂšve de Saint-FrĂ©gant, assura momentanĂ©ment les fonctions trĂ©viales avant que, par un arrĂȘtĂ© du dĂ©partement en date du , Saint-FrĂ©gant fut promu au rang de paroisse et de commune ; GuĂ©nolĂ© Le Boulc'h est Ă©lu maire le . Jean Floch, ancien vicaire de la trĂšve, qui avait Ă©tĂ© Ă©lu curĂ© de Saint-FrĂ©gant, n'ayant pas prĂȘtĂ© le serment de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution civile du clergĂ©, passa dans la clandestinitĂ© Ă  partir du ; il fut cachĂ© par Goulven Le Gac, adjoint au maire. Un autre prĂȘtre, RenĂ© Tanguy, ancien curĂ© de Guicquelleau, lui aussi prĂȘtre rĂ©fractaire, disait rĂ©guliĂšrement la messe clandestinement au chĂąteau de Penmarc'h et les fidĂšles Ă©taient nombreux. Jean Branellec, dernier curĂ© de la trĂšve de Saint-FrĂ©gant avant la RĂ©volution, qui avait Ă©tĂ© Ă©lu recteur de la paroisse de Plourin, fut Ă©lu recteur constitutionnel de Saint-FrĂ©gant, prenant ses fonctions le ; ce fut un des rares prĂȘtres constitutionnels Ă  gagner dans le LĂ©on du moins dans un premier temps l'estime de ses paroissiens car, Ă  partir de il fut banni de l'Ă©glise paroissiale et dut se retirer au Grand Lesguern ; Jean Floch et RenĂ© Tanguy purent dĂšs lors exercer librement leur ministĂšre[38].

    AprĂšs la rĂ©volte du LĂ©on de 1793, GuissĂ©ny est occupĂ©e militairement et doit payer une amende : en mars 1793, Kernilis fit partie, avec GuissĂ©ny, PlounĂ©venter, Ploudaniel, Plouguerneau et Kerlouan, des communes condamnĂ©es Ă  payer en tout 40 600 livres de dĂ©dommagement pour s'ĂȘtre rebellĂ©e contre le gouvernement rĂ©publicain[41] (Saint-FrĂ©gant eut Ă  payer 250 livres[42]).

    Jean-Marie Branellec[Note 15], nĂ© Ă  Saint-FrĂ©gant, alors trĂšve de GuissĂ©ny, frĂšre de Jean Branellec, curĂ© du Minihy (une des paroisses de Saint-Pol-de-LĂ©on), qui refusa en de prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, fut guillotinĂ© Place du ChĂąteau (alors renommĂ©e "Place du Triomphe du Peuple") Ă  Brest Ă  la fin du mois de [43]. Il a laissĂ© en derniĂšres volontĂ©s un cantique en breton composĂ© peu avant son exĂ©cution[44].

    Guillaume Roudaut, de Goulven, fut nommé instituteur à Saint-Frégant en et sa femme, Marie-Anne Le Borgne le ; ils furent logés au presbytÚre, qu'ils achetÚrent d'ailleurs lorsque celui-ci fut vendu comme bien national.

    Le XIXe siĂšcle

    Annonce de la vente du chùteau de Penmarc'h en Saint-Frégant et des propriétés qui en dépendaient (1895).

    En 1800 Saint-Frégant est inclus dans le canton de Lannilis ; ce n'est qu'en 1967 que la commune fut, à sa demande, rattachée au canton de Lesneven[45].

    Le premier cadastre de Saint-Frégant, qui date de 1843, indique 72 % de terres labourables (cultivées surtout en avoine et sarrasin), 12 % de prés et pùtures, 8 % de landes et incultes, 5 % de bois, le reste étant occupé par les jardins, vergers, propriétés bùties et étangs.

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Frégant en 1845 : « Saint-Fregan ; commune formée de l'ancienne trÚve de Guisseny, aujourd'hui succursale. (...) Géologie : granite à l'ouest, gneiss à l'est. On parle le breton »[46].

    En 1870 la commune de Saint-Frégant ne possédait toujours pas de mairie[47]. Gabriel Le Boulch[Note 16], garde mobile du FinistÚre, membre de l'Armée de la Loire pendant la Guerre de 1870, eût le pied gauche gelé et dût subir l'amputation du gros orteil ; ses autres orteils furent déformés[48].

    Un rapport d'avril 1872 indique que Saint-FrĂ©gant fait partie des 28 communes du FinistĂšre Ă  ĂȘtre encore sans Ă©cole[49].

    La Belle Époque

    En , l'école privée confessionnelle de Saint-Frégant fut fermée sans incidents graves ; « les manifestants résistÚrent à la gendarmerie, mais se retirÚrent devant les soldats »[50].

    Le , le maire de Saint-FrĂ©gant signale la dĂ©tresse des pĂȘcheurs de Kerlouan et Saint-FrĂ©gant[51]. En le gĂ©nĂ©ral boĂ«r Maritz vint sĂ©journer quelque temps chez Louis Duplessis Quinquis, maire de la commune[52].

    Par décret en date du est autorisé la création dans la commune de Saint-Frégant d'un bureau de bienfaisance dont la dotation a été constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de la commune[53].

    En , un homme de la commune fut condamné à 5 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Brest « pour avoir coupé du goémon sur un territoire dépendant de la commune alors qu'étant à Saint-Frégant depuis moins de six mois, il n'avait pas le droit de faire une coupe de goémon »[54].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Frégant.

    Le monument aux morts de Saint-Frégant porte les noms de 34 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux, 1 (Goulven Bihan) est mort en Belgique dÚs , 1 (Julien de l'Estang du Rusquec) est mort alors qu'il était interné dans un camp en Suisse, 1 (Jean JaffrÚs) est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français (dont Noël Jézéquel, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre)[55].

    L'Entre-deux-guerres

    La ville de Brest acheta en 1922 le chùteau de Penmarc'h et y installa une école de plein air (colonie de vacances) pour les enfants des deux sexes ùgés de 6 à 13 ans[56].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Frégant porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Saint-Frégant (Jean-Louis Ronvel et Albert Loaëc) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Jean-François Le Rest et Yves Loaëc) pendant la Guerre d'Algérie.

    Le XXIe siĂšcle

    En 2012, l'ancien presbytÚre, inhabité depuis longtemps, a été rénové pour abriter des logements sociaux[57].

    Politique et administration

    Les maires de Saint-Frégant

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1794 Yves Le Menec[Note 17]
    Juin 1794 Juillet 1794 Corentin Roy[Note 18] Cultivateur.
    1803 1804 Roudaut
    FĂ©vrier 1808 Novembre 1808 Jean Pont[Note 19]
    1806 1816 Alexandre Le Bescond Chef Du Bois[Note 20] Avocat Ă  la Cour et notaire royal au siĂšge de ChĂąteaulin, Avocat au Parlement.
    Avril 1817 AoĂ»t 1817 Charles-Édouard Duplessix[Note 21] Rentier.
    1817 1821 François-Marie Duplessix Quinquis[Note 22] Frùre de Charles-Édouard Duplessix.
    1821 1838 Goulven Joseph Boulch[Note 23]
    1844 1851 Louis Marie Duplessis Quinquis[58] Fils de Charles-Édouard Duplessix, maire en 1817.
    1853 1863 Guénolé Le Boulch[Note 24] Fils de Goulven Joseph Boulch, maire entre 1821 et 1838.
    1864 1870 Yves Marie Le Breton[Note 25] Cultivateur. Gendre de Goulven Joseph Boulch, maire entre 1821 et 1838.
    1870 1873 Guillaume Le Gall[Note 26] Cultivateur. Quitte Saint-Frégant en 1873 en raison de son mariage pour vivre à Guicquelleau.
    1874 1876 Guillaume Le Bihan[Note 27] Cultivateur.
    1876 1888 Yves Marie Breton DĂ©jĂ  maire entre 1864 et 1870.
    1888 1910 Louis Duplessis Quinquis[Note 28] Célibataire. Propriétaire. Fils de Louis Marie Duplessis Quinquis, maire entre 1844 et 1851.
    1910 1935 Goulven Broudin[Note 29] Cultivateur.
    1935 1943 Jean François Théophile Calvez[Note 30] Cultivateur.
    1945 1952 Guillaume Broch[Note 31] Cultivateur.
    1965 1972 Goulven Corlosquet[Note 32] Cultivateur.
    1972 1995 EugÚne Jacq[Note 33] Cultivateur à Saint-Frégant[59]
    1995 2008 Anne Marie Le Borgne
    2008 2014 Gislaine Morry
    2014 En cours CĂ©cile Galliou
    Les données manquantes sont à compléter.

    Patrimoine

    • Le Manoir de Penmarc'h.
    • L'Ă©glise Saint-GuĂ©nolĂ© : elle date du XVIIIe siĂšcle, vers 1730 (les armoiries de la famille de Penmarc'h y sont reprĂ©sentĂ©es car celle-ci contribua beaucoup au financement des travaux)[45], mais fut restaurĂ©e et agrandie en 1889 (Ă  la construction dĂ©jĂ  existante, de plan trĂšs simple, on ajouta un transept, un chƓur, des sacristies et les vitraux des nefs latĂ©rales furent agrandis). L'Ă©glise possĂšde des statues de saint Pol AurĂ©lien, saint Corentin, saint GuĂ©nolĂ©, saint Herbot et d'un Ă©vĂȘque bĂ©nissant.
    • Le calvaire du cimetiĂšre de Saint-FrĂ©gant, qui date de 1443, est l'un des plus vieux du FinistĂšre ; celui situĂ© dans l'enclos paroissial date de 1601. La commune possĂšde treize autres croix et calvaires, notamment la croix du chĂąteau de Penmarc'h, dite aussi « Croaz-ar-Bleizi » (« Croix du loup »), qui date de 1638, et deux croix Ă  Keradennec[60].
    • La fontaine de Saint-GuĂ©nolĂ©, situĂ©e Ă  KeravĂ©zan, date du XVIe siĂšcle ; elle abrite une statue en kersantite de saint GuĂ©nolĂ© dont la crosse est mutilĂ©e[61].
    • Le manoir de Lesvern, reprĂ©sentatif d'une sĂ©rie d'Ă©difices construits dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle dans le LĂ©on[62].

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 002861751784753846869928888
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    855849867838787782814792750
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    765785839803831850826804751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    757678626583578546550546670
    2014 2019 2020 - - - - - -
    771846851------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    ÉvĂ©nements

    Élections municipales 2008

    RĂ©sultats du premier tour -

    Maire sortant : Anne-Marie Le Borgne. 15 siĂšges Ă  pourvoir. 12 conseillers Ă©lus au premier tour. 3 siĂšges en ballotage.

    Liste du maire sortant, menĂ©e par Mme Anne-Marie Le Borgne - 5 conseillers Ă©lus : Paul BianĂ©is (212 voix), Élisa QuĂ©tron (203 voix), Yannick JaffrĂšs (183 voix), Carine Corlosquet (179 voix), Chantal Gaud (178 voix).

    Liste ouverte, menĂ©e par Mme Ghislaine Morry - 7 conseillers Ă©lus : Ghislaine Morry (211 voix), Pierre Le Roy (207 voix), Alain Balcon (206 voix), CĂ©cile Le Roy (202 voix), Jean Calvez (200 voix), AgnĂšs SalaĂŒn (197 voix), HervĂ© Grall (192 voix).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Prigent de Lesguern, chevalier, seigneur de Lesguern, né vers 1385, marié en 1411 avec Anne du Rest, en est le plus ancien membre connu.
    8. Hervé Le Nobletz, né vers 1540 au manoir de Kerodern en Plouguerneau, décédé en 1612 au manoir de Kerodern en Plouguerneau.
    9. Françoise de Lesguern, née vers 1565 à Saint-Frégant, décédée en 1615 au manoir de Kerodern en Plouguerneau.
    10. Hamon Huon, nĂ© Ă  Plouvorn, seigneur de Kerselec, mariĂ© avec Marie RenĂ©e de CreachquĂ©raut, dame de Lesguern, fut le premier membre de cette famille Ă  ĂȘtre seigneur de Lesguern ; puis leur fils cadet Alain RenĂ© Huon de Lesguern, nĂ© le Ă  TrĂ©flĂ©vĂ©nez et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  TrĂ©flĂ©vĂ©nez le fut Ă  son tour.
    11. René du Plessis, né le à Lesneven, décédé le à Saint-Frégant.
    12. Jean Branellec, né le à Saint-Frégant, décédé le au Grand Lesguern en Saint-Frégant.
    13. un blagonnier est une sorte de tanneur spécialisé dans la préparation des peaux employées à la fabrication des gants et des bourses.
    14. Un prĂȘtre habituĂ© Ă©tait un prĂȘtre vivant dans une paroisse ou une trĂšve, mais sans affectation prĂ©cise.
    15. Jean-Marie Branellec, né le à Saint-Frégant.
    16. Gabriel Le Boulch, né le à Saint-Frégant.
    17. Yves Le Menec, né vers 1749 à Guicquelleau, décédé le à Saint-Frégant.
    18. Corentin Roy, né le à Lanneunval alors en Kerlouan, décédé le à Lanneunval en Saint-Frégant.
    19. Jean Pont, né le à Guicquelleau, décédé le au Grand Lesguern en Saint-Frégant.
    20. Alexandre Le Bescond Chef Du Bois, né le à Chùteaulin, décédé le à Lesneven.
    21. Charles-Édouard Duplessix, baptisĂ© le Ă  Lesneven (fils de Gabriel-Bonaventure Duplessix, seigneur de Kergoff en Saint-FrĂ©gant et de Marie-Jeanne de Lesguern), dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Kergoff en Saint-FrĂ©gant.
    22. François-Marie Duplessix Quinquis, né le à Lesneven.
    23. Goulven Boulch, né le à Plounéour-Trez, décédé le à Saint-Frégant.
    24. Guénolé Le Boulch, né le à Saint-Frégant, décédé le à Saint-Frégant.
    25. Yves Marie Le Breton, né le à Saint-Frégant, décédé le au Folgoët.
    26. Guillaume Le Gall, né le à Saint-Frégant, décédé le au manoir de Guicquelleau en Le Folgoët.
    27. Guillaume Le Bihan, né le à Goulven, décédé le à Saint-Frégant.
    28. Louis Duplessis Quinquis, né le au manoir de Kergoff en Saint-Frégant, décédé le au manoir de Kergoff en Saint-Frégant.
    29. Goulven Broudin, né le à Kerharou en Saint-Frégant, décédé le à Kerharou en Saint-Frégant.
    30. Jean François Théophile Calvez, né le à Guissény, décédé le à Saint-Frégant.
    31. Guillaume Broch, né le à Guissény, décédé le à Saint-Frégant.
    32. Goulven Corlosquet, né le à Guissény, décédé le à Saint-Frégant.
    33. EugÚne Jacq, né le à Plounéour-Trez, décédé le à Brest.

    Références

    1. Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de 26,5 km, qui prend sa source sur les hauteurs de PlounĂ©venter et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, TrĂ©garantec, Lesneven, KernouĂ«s, Saint-FrĂ©gant et GuissĂ©ny, situĂ©es sur sa rive gauche, et celles de Saint-MĂ©en, Plouider et Kerlouan, situĂ©es sur sa rive droite. À la fin du XVIIIe siĂšcle, selon Jean-Baptiste OgĂ©e, il faisait tourner 14 moulins.
    2. Lieutenant-colonel AzĂ©ma et L. Collin, Étude des amphibolites du nord de la Bretagne, "Association française pour l'avancement des sciences", 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2012178/f280.image.r=Fr%C3%A9gant?rk=1351938;0
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    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
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    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. « Étymologie et Histoire de Saint-FrĂ©gant », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    22. « Le reliquaire et les statues de Saint Guenole au musée de Landevennec », sur lavieb-aile.com.
    23. Louis Pape, Une monnaie gallo-belge trouvée à Saint-Frégant, revue "Annales de Bretagne", 1968, tome LXXV, pages 267-269.
    24. RenĂ© Sanquer et Patrick Galliou, « Le « chĂąteau » gallo-romain de Keradennec en Saint-FrĂ©gant (FinistĂšre) », Annales de Bretagne, vol. 76, nos 76-1,‎ , p. 177-187.
    25. RenĂ© Sanquer et Patrick Galliou, « Le « chĂąteau » gallo-romain de Keradennec en Saint-FrĂ©gant (FinistĂšre) », Annales de Bretagne, vol. 77 numĂ©ro=77-1,‎ , p. 163-225 (lire en ligne).
    26. J. Toutain, Un site archéologique gallo-romain peu connu prÚs de Lesneven (FinistÚre), "Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1954, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6556376t/f96.image.r=Fr%C3%A9gant?rk=1394856;4
    27. Notice no PA29000040, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    28. Abbé J. Mével, "Notice sur la Paroisse de Trémaouezan", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k165472d/f44.image.r=Fr%C3%A9gant
    29. « Penmarc’h (de) - GĂ©nĂ©alogie par Missirien », sur Tudchentil.org (consultĂ© le ).
    30. "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", juillet 1988, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9777689f/f79.image.r=Fr%C3%A9gant?rk=171674;4
    31. provincehistorique.over-blog.com, « Les Seigneurs de Penhoët ou Penhoat », sur Blog.com, Photos et Histoire.over-blog.com, (consulté le ).
    32. Jean-Yves Le Goff, ChĂąteaux et manoirs du LĂ©on, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0230-9 et 2-8138-0230-1, prĂ©sentation en ligne).
    33. A. Verjus, La Vie de Mr Le Nobletz, Pretre et Missionnaire en Bretagne., I, 2, Muguet, Paris, 1666.
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    37. Notice d'information touristique se trouvant dans l'enclos paroissial de Saint-Frégant
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