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Guilers

Guilers [gilɛʁ] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. Ses habitants sont appelĂ©s les GuilĂ©riens et les GuilĂ©riennes.

Guilers
Guilers
L'Ă©glise Saint-Valentin de Guilers.
Blason de Guilers
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Brest Métropole
Maire
Mandat
Pierre Ogor
2020-2026
Code postal 29820
Code commune 29069
DĂ©mographie
Gentilé Guilériens
Population
municipale
8 119 hab. (2020 en augmentation de 2,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 428 hab./km2
Population
agglomération
210 117 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25â€Č 31″ nord, 4° 33â€Č 24″ ouest
Altitude 90 m
Min. 6 m
Max. 96 m
Superficie 18,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Guilers
(ville isolée)
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brest-4
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Guilers
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Guilers
Liens
Site web Site officiel de la ville de Guilers

    Petite commune de la pĂ©riphĂ©rie brestoise, Guilers est membre de Brest MĂ©tropole. Guilers est reconnue pour son dynamisme associatif. Ainsi, la commune s'est dotĂ©e en 2002 d'un centre socio-culturel, L'Agora, offrant ainsi des locaux adaptĂ©s aux activitĂ©s de ses associations. De plus, l'Ă©cole de musique de Guilers fĂȘte ses dix ans en 2006. Enfin, la commune accueille sur le site du manoir de Keroual, situĂ© dans le bois de Keroual, depuis plus de dix ans maintenant, le festival Astropolis.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Guilers
    Milizac-Guipronvel
    Saint-Renan Guilers Bohars
    Plouzané Brest

    La "Petite Russie"

    La région des sources actuelles de l'Aber Ildut, aux confins des communes de Plouzané, Guilers et Brest, est surnommée "Petite Russie" en raison de sa platitude, de ses marécages et de ses brouillards fréquents. La carriÚre de Bodonou, vaste de 140 hectares, exploite les sables et graviers pliocÚnes, avec une obligation de restauration en zone naturelle au fur et à mesure de l'exploitation[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 080 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 17,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945[8] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  11,5 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  0,7 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Guilers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Guilers, une unitĂ© urbaine monocommunale[16] de 7 981 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42 %), terres arables (24,3 %), zones urbanisĂ©es (16,3 %), forĂȘts (3,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,4 %), prairies (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Attesté sous la forme Guicler et Guider[23] en 1350.

    Le nom breton de la commune est Gwiler-Leon[24].

    Ce toponyme, à l'instar de Guilliers et Guiler-sur-Goyen, dérive du latin villare désignant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille. Il a été adopté par l'ancien breton sous la forme Uuiler, avant d'évoluer vers Gwiler en breton moderne, francisé en Guilers. Le -s final de la forme française n'est pas étymologique et n'est apparu qu'au XIXe siÚcle. Concernant le breton, Leon fait référence au Pays de Léon et permet de distinguer la localité de ses deux homonymes précédemment cités (respectivement Gwiler-Porc'hoed et Gwiler-Kerne) ; dans le langage courant le village s'appelle simplement Gwiler[24].

    Histoire

    Temps modernes

    Au XVIe siÚcle, Guilers faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[25].

    Louise de Keroual (1649-1734), fille d'HervĂ© de PenancoĂ«t, seigneur de Keroual, fut la maĂźtresse du roi d'Angleterre Charles II et duchesse de Portsmouth. Sa sƓur, Henriette Mauricette (1655-1728), fut comtesse de Pembroke et, en secondes noces, marquise de Tual. En 1680 la seigneurie de Keroual appartient Ă  Guillaume de PenancoĂ«t, qui possĂ©dait aussi Menovalet, le Stiffel et Kerovalze.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Guillier [Guilers] et Bohars de fournir 22 hommes et de payer 144 livres tournois pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[26].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guilers en 1778 :

    « GuillƓr ; Ă  11 lieues et demie au sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  47 lieues de Rennes et Ă  1 lieue et demie de Brest, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort Cette paroisse, dont la cure est prĂ©sentĂ©e par l'Ă©vĂȘque, relĂšve du Roi et compte 1 000 communiants[Note 8], y compris ceux de Bohars, sa trĂšve. Il s'y exerce trois basses-justices. Ce territoire, plein de vallons et de montagnes [sic] est fertile en froment et autres grains. Il est assez bien cultivĂ©, et les landes y sont rares. On y cueille beaucoup de lin et de cidre. Les maisons nobles sont Traomeur et Ker-ouale[27]. »

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guilers en 1843 :

    « Guiler (sous l'invocation de saint Valentin) : commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trĂšve Bohars, devenue commune ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Coat-ty-Bescont, Keraudren, Kernoalet, Kerfily, Kervarziau, Styvel, KĂ©rĂ©dern, Penfeld. Objets remarquables : forges de la Villeneuve, manoirs de KermĂ©rien, de KĂ©roual, fort Penfield, chapelle Saint-Fiacre. Superficie totale 1 898 hectares, dont (...) terres labourables 1 210 ha, prĂ©s et pĂąturages 170 ha, bois 54 ha, canaux, Ă©tangs et marais 4 ha, landes et incultes 339 ha (...). Moulins 13 (Gouez, Tridour, KerboronnĂšs, de la Tour, de Penantraon). Le bourg de Guiler est situĂ© au centre de la commune, et au point le plus Ă©levĂ© entre Brest et Saint-Renan. Il y a deux pardons Ă  l'Ă©glise paroissiale, l'un le 14 fĂ©vrier, l'autre le 15 aoĂ»t : ce dernier est le plus frĂ©quentĂ©. L'agriculture est florissante dans cette commune v on y fait, entre autres, beaucoup de pommes de terre, qui sont exportĂ©es Ă  Brest. Le bois, et surtout le bois de chĂȘne, est rare ; l'orme est beaucoup plus rĂ©pandu. La population de Guiler est en grande partie composĂ©e d'ouvriers qui travaillent Ă  l'arsenal de Brest. Beaucoup de femmes exercent l'Ă©tat de blanchisseuses, et leur industrie est alimentĂ©e par le voisinage de la mĂȘme ville. On exporte quelques tourbes au voisinage des marais de Baudonnou. La route dĂ©partementale n°10 du FinistĂšre, dite de Brest Ă  Saint-Renan, traverse cette commune du sud-ouest au nord-est. GĂ©ologie et minĂ©ralogie : constitution granitique ; gneiss au sud du bourg. Il y a quelques argiles} propres Ă  la fabrication de la poterie ; eaux minĂ©rales ferrugineuses prĂšs de Keroualle. Il n'y a Ă  parler français que ceux qui frĂ©quentnt les marchĂ©s de Brest[28]. »

    En 1892 Jean-Marie TrĂ©baol[Note 9] rencontre sur le bateau transatlantique qui l'emmĂšne aux États-Unis Jeanne de Kersauson[Note 10] qui Ă©migre avec sa mĂšre, 3 sƓurs et un frĂšre ; il l'Ă©pouse et devient professeur de français, s'installant Ă  Hollywood, et le couple a 15 enfants. AprĂšs la mort de Jean-marie, Jeanne et ses enfants font de la figuration dans des films de cinĂ©ma ; la famille TrĂ©baol dĂ©tient, selon le Guinness Book, le record mondial de membres (treize !) d'une mĂȘme famille dans un mĂȘme film. Certains, notamment Édouard et Jean-Marie (junior) firent une assez belle carriĂšre[29].

    La Belle Époque

    Le recteur de Guilers refusait l'absolution aux parents qui mettaient leurs enfants Ă  l'Ă©cole publique[30].

    Le , « des commissaires de police et des agents du fisc ont procĂ©dĂ© ce matin aux inventaires [des biens d'Ă©glise] dans les communes de Guilers, Milizac et Bohars. (...) Dans les trois communes les portes |de l'Ă©glise] ont Ă©tĂ© enfoncĂ©es »[31].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le conseil municipal de Guilers est composĂ© de 29 membres. À la suite des Ă©lections municipales de 2014, 24 de ses membres sont issus de la liste de droite « Continuons Guilers Autrement » conduite par Pierre Ogor (maire sortant), et 5 membres de la liste d'union de la gauche « Guilers avenir » conduite par Pascale MahĂ© (au moment de l'Ă©lection, vice-prĂ©sidente du conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    av. 1929 ? ? M. Laudren
    1931 ? 1941 Goulven Kervennic PDP Cultivateur
    1942 mars 1971 Charles Le Hir MRP
    mars 1971 juin 1995 Louis Ballard[32] (1925-2002) DVD Conseiller municipal (1966 → 1971)
    Vice-prĂ©sident de la CUB (1974 → 1995)
    juin 1995 avril 2006 Jean Mobian[33] (1937-2021) PS Électronicien à l'Arsenal de Brest
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Brest-Cavale-Blanche (1998 → 2004)
    Conseiller municipal (1983 → 1995)
    avril 2006 mars 2008 Michel Billet (1952- ) PS Ingénieur Thales
    DĂ©putĂ© supplĂ©ant de Patricia Adam (2007 → 2012)
    mars 2008 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Pierre Ogor (1962- ) [34]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    SE puis DVD Artisan
    Conseiller dĂ©partemental de Brest-4 (2015 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[36].

    En 2020, la commune comptait 8 119 habitants[Note 11], en augmentation de 2,46 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population a Ă©tĂ© atteint en 2016 avec 8 010 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2001 1751 1841 2311 2811 4371 4511 5561 667
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7021 7511 8021 7341 7481 5942 1051 9101 821
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9172 2062 1881 9821 9962 0082 0531 9682 161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8461 8794 6786 6866 7856 9567 2307 4308 010
    2020 - - - - - - - -
    8 119--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 3 821 hommes pour 4 166 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,0
    8,4
    75-89 ans
    11,5
    15,5
    60-74 ans
    17,4
    23,1
    45-59 ans
    22,0
    17,3
    30-44 ans
    15,9
    16,3
    15-29 ans
    14,6
    19,0
    0-14 ans
    17,6
    Pyramide des ùges du département du FinistÚre en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7,4
    75-89 ans
    11,5
    18,4
    60-74 ans
    19,4
    21
    45-59 ans
    19,9
    17,9
    30-44 ans
    16,6
    17,2
    15-29 ans
    14,9
    17,4
    0-14 ans
    15,6

    Jumelages

    Drapeau de l'Irlande Ballyhaunis (Irlande)

    Drapeau de l'Italie Baucina (Italie)

    Langue bretonne

    À la rentrĂ©e 2017, 53 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue catholique (soit 6,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[41].

    Lieux et monuments

    Monument aux morts de 1914-1918.
    • Le bois de Keroual, magnifique parc de 48 hectares, composĂ© de centaines d'essences locales et exotiques, lieu de promenade apprĂ©ciĂ© par les habitants de Brest et de sa communautĂ© urbaine.
    • Le manoir de Keroual, dans le bois du mĂȘme nom : belle bĂątisse de la Renaissance, servant de rĂ©sidence de crĂ©ation et hĂ©berge le festival de musique Ă©lectronique Astropolis.
    • La ville possĂšde un monument aux morts commĂ©morant chaque annĂ©e les disparus de la PremiĂšre Guerre mondiale ainsi que l'anniversaire de la fin de la guerre d'AlgĂ©rie[42].
    • L'Ă©glise Saint-Valentin de Guilers.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Personnes en Ăąge de communier.
    9. Jean-Marie Trébaol, né le à Kermenguy en Guilers, décédé le à Valleio (Californie).
    10. Jeanne de Kersauson, née le à Brest, paroisse Saint-Louis, décédée le à Malibu (Californie).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource003.html et http://www.echodestpierre.infini.fr/msp/msp177.htm
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Brest-Guipavas - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Guilers et Guipavas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Guilers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    Voir aussi

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