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Plouzané

Plouzané (/plu.za.ne/) est une commune du département du FinistÚre, dans la région Bretagne, en France.

Plouzané
Plouzané
Le phare du Petit Minou.
Blason de Plouzané
HĂ©raldique
Plouzané
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Brest Métropole
Maire
Mandat
Yves Du Buit
2020-
Code postal 29280
Code commune 29212
DĂ©mographie
Gentilé Plouzanéens
Population
municipale
13 558 hab. (2020 en augmentation de 10,56 % par rapport Ă  2014en augmentation de 10,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 409 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 22â€Č 55″ nord, 4° 37â€Č 17″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 102 m
Superficie 33,14 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Brest
(banlieue)
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brest-3
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Plouzané
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Plouzané
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Plouzané
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Plouzané
Liens
Site web www.ville-plouzane.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située sur la rive nord de la rade de Brest et du goulet de Brest en périphérie ouest de l'agglomération de Brest. La commune fait partie de la métropole Brest métropole.

    • Carte de la commune de PlouzanĂ©.
      Carte de la commune de Plouzané.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie, relief et hydrographie

    La superficie de la commune est de 3 314 hectares ; son altitude varie entre 0 et 104 mĂštres[1].

    L'intĂ©rieur de la commune appartient Ă  l'ensemble physique appelĂ© "Plateau du LĂ©on", entaillĂ© de profondes et parfois larges vallĂ©es. Celle de l'Aber-Ildut, qui a sa source dans la commune prĂšs de Castel Nevez, dĂ©mesurĂ©ment Ă©largie, est particuliĂšrement remarquable. Autrefois, avant que le Goulet de Brest ne se soit creusĂ©, l'Aulne et l'Élorn se dĂ©versaient vers le nord-ouest Ă  travers la basse vallĂ©e de la Penfeld (en sens inverse du courant actuel) et la vallĂ©e de l'Aber-Ildut. C'Ă©tait il y a 35 millions d’annĂ©es. Les vallĂ©es de l'Aber-Ildut et de ses affluents de rive gauche, notamment l'AllĂ©gouet, s'abaissent progressivement vers le nord jusqu'Ă  37 mĂštres Ă  la sortie de l'Aber-Ildut du territoire communal : des Ă©tangs liĂ©s Ă  l'exploitation de l'Ă©tain contenue dans les sables fluviatiles (exploitĂ©s principalement Ă  Saint-Renan) parsĂšment son cours[2].

    La région des sources actuelles de l'Aber Ildut, aux confins des communes de Plouzané, Guilers et Brest, est surnommée "Petite Russie" en raison de sa platitude, de ses marécages et de ses brouillards fréquents. La carriÚre de Bodonou, vaste de 140 hectares, exploite les sables et graviers pliocÚnes, avec une obligation de restauration en zone naturelle au fur et à mesure de l'exploitation[3].

    Le littoral

    Le littoral, en bordure de la Rade de Brest et du Goulet de Brest, est formĂ© principalement de falaises qui atteignent jusqu'Ă  66 mĂštres d'altitude, entrecoupĂ©es par de petits vallons Ă  pente trĂšs forte creusĂ©es par les minuscules fleuves cĂŽtiers qui Ă©chancrent le plateau. OrientĂ© est-ouest et d'allure gĂ©nĂ©rale rectiligne, ce littoral voit toutefois alterner des pointes peu prononcĂ©es (pointe du Diable, pointe du Dellec, pointe du Petit Minou) et des anses (anse de Sainte-Anne-du-Portzic, plage du Dellec, anses de part et d'autre de la pointe du Petit Minou) ; le seul port de modeste importance (port de plaisance) Ă©tant celui de Sainte-Anne-du-Portzic[4], Ă  la limite est du littoral communal.

    Le littoral de Plouzané
    • La Pointe du Portzic vue de la pointe du Diable.
      La Pointe du Portzic vue de la pointe du Diable.
    • L'anse du Dellec vue depuis le GR 34.
      L'anse du Dellec vue depuis le GR 34.
    • Les falaises Ă  proximitĂ© du fort du Mengant.
      Les falaises à proximité du fort du Mengant.
    • Le GR 34 et les falaises entre le fort du Mengant et le fort du Petit Minou.
      Le GR 34 et les falaises entre le fort du Mengant et le fort du Petit Minou.
    • Falaises et maison isolĂ©e entre le fort du Mengant et le fort du Petit Minou.
      Falaises et maison isolée entre le fort du Mengant et le fort du Petit Minou.
    • La plage, le fort et le phare du Petit Minou.
      La plage, le fort et le phare du Petit Minou.

    La cĂŽte a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e, en grande partie, d’une urbanisation sauvage grĂące Ă  l'intĂ©rĂȘt stratĂ©gique qu'elle reprĂ©sentait pour la Marine nationale. La plupart des terrains situĂ©s en bordure de mer sont, ou ont Ă©tĂ©, propriĂ©tĂ©s de l'État en raison des nombreux forts et batteries protĂ©geant l'accĂšs au port de Brest (Fort de la Pointe du Diable, Fort du Dellec, Fort du Mengant [Mingant], Fort du Petit Minou).

    Les forts et phares de Plouzané
    • Le fort du Dellec, vue intĂ©rieure.
      Le fort du Dellec, vue intérieure.
    • Le fort du Mengant vu de la mer.
      Le fort du Mengant vu de la mer.
    • Le fort du Petit Minou.
      Le fort du Petit Minou.
    • Le fort du Petit Minou vu de l'intĂ©rieur de sa cour.
      Le fort du Petit Minou vu de l'intérieur de sa cour.
    • La Pointe du Petit Minou : le phare, la tour de l'ancien sĂ©maphore et le fort.
      La Pointe du Petit Minou : le phare, la tour de l'ancien sémaphore et le fort.

    Plouzané est longtemps restée une commune essentiellement rurale, "tournant le dos à la mer", en raison du caractÚre inhospitalier de son littoral et des impératifs stratégiques.

    Transports

    La commune est traversée dans la route départementale 789 (ancienne route nationale 789) allant de Brest au Conquet, qui traversait le hameau de la Trinité avant la mise en service de la déviation routiÚre désormais existante. L'ancien bourg, ainsi que le nouveau à Castel Nevez, sont desservis par la route départementale no 38.

    Le nouveau tramway de Brest ne dessert pas la commune, mais son terminus ouest s'en rapproche à la station "Porte de Plouzané".

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 003 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Plougonvelin », sur la commune de Plougonvelin, mise en service en 1929[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 640,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « LanvĂ©oc », sur la commune de LanvĂ©oc, mise en service en 1948 et Ă  16 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    PlouzanĂ© est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Brest, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 7 communes[21] et 201 741 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[24] - [25].

    La commune, bordĂ©e par la mer d'Iroise, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (78,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (48,9 %), terres arables (25 %), zones urbanisĂ©es (14 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,6 %), forĂȘts (2,5 %), prairies (2 %), eaux continentales[Note 7] (0,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,7 %), eaux maritimes (0,2 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[30].

    Morphologie urbaine

    Le bourg historique a été implanté par les premiers immigrants bretons loin de la cÎte comme ce fut le cas pour la plupart des plou-, en raison du littoral inhospitalier et de la crainte des invasions à l'époque de l'Armorique[31] ; longtemps de modeste importance, il a toutefois beaucoup grossi depuis la décennie 1970 en raison de la périurbanisation liée à la relative proximité de Brest avec la construction de nombreux lotissements à sa périphérie.

    Il a toutefois dans l'aprĂšs Seconde Guerre mondiale Ă©tĂ© rapidement dĂ©passĂ© en importance par le hameau de La TrinitĂ© et de ses environs (KeramazhĂ©, Kerallan, Koatuelen) qui Ă©taient plus proches de Brest et notamment de l'usine Thomson-CSF, Ă  un point tel que l'unitĂ© de la commune pouvait ĂȘtre menacĂ©e.

    Pour rééquilibrer le territoire communal (le bourg traditionnel étant trop excentré vers le nord) fut décidée la construction d'un nouveau centre communal à Castel Nevez, en plein centre du finage communal) ou ont été installés progressivement tous les services publics (mairie, poste, collÚge) et des services privés (commerces) et, à proximité, la zone industrielle de Mescouézel.

    • Le nouveau bourg de PlouzanĂ©.
      Le nouveau bourg de Plouzané.
    • L'hĂŽtel de ville de PlouzanĂ©.
      L'hÎtel de ville de Plouzané.

    La création de la technopÎle Brest-Iroise en 1988 prÚs de la Pointe du Diable a dynamisé la commune et amorcé un mouvement d'urbanisation de la partie est du littoral communal.

    D'importantes parties rurales subsistent toutefois au sein du territoire communal, surtout dans sa partie nord ainsi que dans sa partie sud-ouest, présentant traditionnellement un paysage de bocage et un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 4 550, alors qu'il Ă©tait de 4 066 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 95,4 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,2 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,1 %, comme en 1999 (78,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 8,3 % contre 8,1 % en 1999[I 3].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploesanae vers 1330[32], Ploesannay en 1407, Ploesane en 1440, Ploesané en 1481, Ploesanne, Guysane en 1544 et Guic-Sané en 1636[33].

    Le nom en breton de la commune est Plouzane, il provient du mot breton plou signifiant paroisse et de saint Sané[33].

    Histoire

    HĂ©raldique

    Blasonnement : De gueules à la tour d'or, ouverte au champ, ployée, accompagnée d'un microscope à dextre et d'un épi de blé à senestre ; au chef d'argent crénelé de quatre merlons meublés de trois mouchetures d'hermine de sable.

    Moyen Âge

    Saint SanĂ© aurait abordĂ© le continent Ă  la pointe de Perzell, actuelle pointe de Bertheaume, puis, avançant dans les terres, s’arrĂȘta au cƓur de la forĂȘt de Lucos, « lieu consacrĂ© », au centre de laquelle se trouvait des temples paĂŻens. Avec ses compagnons, ils firent de ces temples des sanctuaires chrĂ©tiens, dont la premiĂšre Ă©glise de Locmaria-PlouzanĂ©[34]. Albert Le Grand, qui a Ă©crit sa biographie dans la "Vie de saint SanĂ©", Ă©crit : « Par la commune tradition, que la Tour de l'Église Trevialle de Nostre Dame de Lou-Maria [Locmaria-PlouzanĂ©], distant de Guic-SanĂ© [PlouzanĂ©] d'un quart de lieue, estoit, jadis un Oratoire dediĂ© Ă  leurs fausses & prophanes DeĂŻtez, situĂ© lors au milieu d'une Ă©paisse forest qu'ils nommoient Lucos ; & void-t-on, devant ladite Église, de part & d'autre du grand chemin, deux grandes Croix de pierre, lesquelles on tient que S. SanĂ© y avoit fait planter, dĂ©s qu'il eust converty ce peuple Ă  la Foy ; en reconnaissance de quoy, ces Croix ont estĂ© depuis tenuĂ«s en grande rĂ©vĂ©rence, & servoient d'Azile & franchise pour les malfaicteurs ; que, s'ils pouvoient une fois se rendre au grand chemin entre ces deux Croix, ils n'estoient point apprĂ©hendez de la Justice & l'appelloient Menehy Sant SanĂ© » [ minihy ]. Le bois prit alors le nom de Coat-ar-C'hras[35].

    Ces faits sont repris par Jean-Baptiste OgĂ©e qui Ă©crit : « l'Ă©glise de PlouzanĂ© Ă©tait autrefois un temple consacrĂ© aux idoles. Saint SanĂ© est considĂ©rĂ© comme le Patron du lieu. On remarque dans cette Ă©glise plusieurs monuments qui prouvent son antiquitĂ©. AuprĂšs du porche est une Croix de pierre fort haute, sur laquelle sont des inscriptions qu'on ne saurait lire. À peu de distance de l'Ă©glise de Lomaria [Locmaria-PlouzanĂ©], on remarque deux grandes Croix de pierre que l'on prĂ©tend avoir Ă©tĂ© plantĂ©es par saint SanĂ© aprĂšs qu'il eut converti le peuple de ce pays Ă  la foi catholique. Ces Croix ont toujours Ă©tĂ© fort rĂ©vĂ©rĂ©es du peuple et ont Ă©tĂ© longtemps reconnues comme des asiles inviolables. Les malfaiteurs qui s'y rĂ©fugiaient ne pouvaient ĂȘtre saisis, ni punis. On voit aussi dans le cimetiĂšre une pierre d'autel oĂč saint SanĂ© cĂ©lĂ©bra pour la premiĂšre fois la messe, en prĂ©sence des nouveaux convertis, dans le sixiĂšme siĂšcle. PlouzanĂ© et la chapelle de Lomaria [Locmaria-PlouzanĂ©] Ă©taient alors environnĂ©es d'une grande forĂȘt, au milieu de laquelle elles Ă©taient situĂ©es »[36].

    La famille Jouan de KervĂ©noaĂ«l Ă©tait « seigneur de Penanec'h, de KervĂ©nigan, de Keranmoal, de KervĂ©noaĂ«l et autres lieux » ; elle est mentionnĂ©e aux montres et rĂ©formations entre 1426 et 1538 pour les paroisses de PlouzanĂ©, Saint-Renan, Treffabu, Milizac et Plougouvelin et confirmĂ©e de lointaine extraction noble par un arrĂȘt du Parlement de Bretagne en date du [37].

    Époque moderne

    Du XVe siĂšcle et au XVIIIe siĂšcle, la paroisse de PlouzanĂ© Ă©tait, avec sa trĂšve de Locmaria, l'une des plus riches en noblesse rurale de l'Ă©vĂȘchĂ© de LĂ©on. Pas moins de 41 manoirs ont existĂ© sur le territoire de la commune.

    « Guyomarc Pontcellin esquier sieur dudit lieu capitaine de la paroisse de PlouzanĂ© en l’an mil quatre cent septante deux et en cette qualitĂ© fut tuĂ© par les anglais en la dite annĂ©e en les repoussant de la terre oĂč ils Ă©taient descendus en Ă  Berthomme (Fort de Bertheaume) et le rocher oĂč il fut tuĂ© s’appelle vulgairement et jusqu'Ă  prĂ©sent « carec Pontcellin », qui est pour faire voir que les seigneurs de Pontcellin ont Ă©tĂ© toujours bons vroys et fidĂšles serviteurs de leur prince et de leur pays »[38]. . Au XVIe siĂšcle, PlouzanĂ© faisait partie de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Brest et Saint-Renan[39].

    Le hameau de Quillimerrien, bien que situé tout prÚs du bourg de Saint-Renan, faisait partie de la commune de Plouzané jusqu'en 1955 (cf. plus bas). Il fut autrefois un village de cacous ou lépreux. Le village ne ressemblait à aucun autre aux alentours. Il est resté trÚs tard « d'apparence moyenùgeuse avec ses cabanes couvertes de chaume, sa rue pavée de galets, sa croix de pierre et sa fontaine lavoir dans laquelle jamais femme des alentours n'eut oser tremper son linge »[40]. Les cacous exerçaient la profession de cordiers ou encore celle de tonneliers[41]

    C'est vers 1630 que Richelieu fonde, Ă  l'abri de la rade de Brest, un arsenal et un important port militaire. Le goulet qui sĂ©pare la rade de la mer d'Iroise doit donc ĂȘtre dĂ©fendu. C'est Vauban qui se chargera de dĂ©finir les lignes de dĂ©fense. Quatre forts ont Ă©tĂ© construits sur le territoire de la commune puis modernisĂ© et adaptĂ© Ă  l'Ă©volution des techniques militaires : Diable (aujourd'hui disparu), Dellec (1747), Mengant (ou LĂ©on - 1687) et Minou (1697). En 1763, une garnison de 250 hommes occupaient le fort du Mengant, servant 42 canons.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne Ă  la paroisse de PlouzannĂ© [PlouzanĂ©] de fournir 59 hommes et de payer 387 livres pour « la dĂ©pense annuelle de la garde-cĂŽte de Bretagne »[42].

    Un texte de 1770 indique que « les plus beaux chevaux de trait et de carrosse sont élevés dans les environs de Ploumoguer, Plouzané, Ploudalmézeau »[43].

    En 1770 le clocher de l'Ă©glise paroissiale est tellement inclinĂ© sur la nef « qu'il y a du danger Ă  sonner les cloches ; (...) il faut abattre l'Ă©glise et la rebĂątir au mĂȘme emplacement » Ă©crit le corps politique de la paroisse[44].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouzané en 1778 :

    « PlouzanĂ© ; Ă  13 lieues au sud-ouest de Saint-Pol-de-LĂ©on, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  49 lieues de Rennes et Ă  3 lieues de Brest, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 4 000 communiants[Note 8], y compris ceux de Lomaria [Locmaria], sa trĂšve. La majeure partie de la paroisse relĂšve du Roi. Il s'y exerce une moyenne justice et sept basses. Son territoire, bornĂ© au sud par la mer et coupĂ© de ruisseaux qui arrosent des prairies, est fertile en grains de toutes espĂšces ; on y voit aussi beaucoup de landes. (...) Les maisons nobles de l'endroit sont Ker-vifien (elle est sur le fief du Roi, de Saint-Renan rĂ©uni Ă  celui de Brest), Penanprat, Ker-chafel, CoĂ«tenez, le Dreifec, le Goulven, Ker-edec, le HalgoĂ«t, Ker-guizio, Ker-vaftouĂ©, Ker-feao-vijac, Lefconvel, Nevent et Rofarnou[36]. »

    La Révolution française

    François Louzaouen[Note 9] fut l'un des commissaires chargé de la réaction définitive du cahier de doléances commun de la sénéchaussée de Brest[45].

    Le naufrage du RĂ©publicain le sur la roche Mingant.

    Sous la RĂ©volution, la paroisse de PlouzanĂ© et sa trĂšve de Locmaria rĂ©sistĂšrent Ă  la Constitution civile du clergĂ©. En 1792, la messe Ă©tait toujours cĂ©lĂ©brĂ©e par des prĂȘtres insermentĂ©s, sous la protection de 40 ou 50 hommes armĂ©s. « Tous s'accordaient Ă  dire que les paysans se rassemblaient en armes dans ces deux communes ; que des vedettes [guetteurs] Ă©taient placĂ©es dans les clochers, afin de sonner, Ă  la premiĂšre alerte, le tocsin auquel on savait que les communes voisines Ă©taient prĂȘtes Ă  rĂ©pondre ; que les voyageurs, surtout ceux qui venaient de Brest, Ă©taient arrĂȘtĂ©s et retenus sous les prĂ©textes les plus frivoles ; que les patriotes, en minoritĂ©, n'Ă©taient pas plus en sĂ©curitĂ© que le curĂ© constitutionnel de PlouzanĂ© contre lequel on excitait les femmes et les enfants qui, non contents de l'insulter quand il exerçait son ministĂšre, le poursuivaient Ă  coup de pierres, Ă  la sortie de l'Ă©glise et jusque chez lui »[46]. Le , le district de Brest dut envoyer un dĂ©tachement de 600 soldats pour venir Ă  bout de la population rĂ©calcitrante.

    Le , le vaisseau Républicain, qui appartenait à l'escadre de Villaret-Joyeuse et avait participé auparavant de la bataille d'Ouessant au cours de laquelle il avait été démùté, commandé par le capitaine de vaisseau Louger, alors qu'en mauvais état, il sortait du port de Brest pour se porter à la rencontre de la flotte anglaise, s'échoua sur la roche Mingant sur laquelle il resta accroché jusqu'au petit matin, avant de se disloquer complÚtement, tuant 10 marins[47].

    Le XIXe siĂšcle

    Sébastien Jézéquel[Note 10], originaire de Plouzané mais vivant et marié à Milizac, fit la campagne de Russie en 1812 (son nom est écrit à tort Yezequel)[48].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouzané en 1853 :

    « PlouzannĂ© : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trĂšve Locmaria, devenue commune. (...) Il y vit autrefois en PlouzannĂ© une corderie dĂ©pendant du port de Brest, mais elle n'existe plus maintenant. Il y a, outre l'Ă©glise, deux chapelles. Chacune d'elles a son pardon. Comme dans beaucoup de communes des environs de Brest, la pomme de terre est trĂšs cultivĂ©e ; malheureusement il n'en est pas de mĂȘme des prairies artificielles, qui seraient cependant si favorisĂ©es par la facilitĂ© de les fertiliser avec l'engrais de mer (...) GĂ©ologie : le gneiss domine ; le micaschiste se montre dans les terres du sud. On parle le breton[49]. »

    Édouard Vallin Ă©crit en 1856 : « Le village de La TrinitĂ© (...) possĂšde une Ă©glise du commencement du seiziĂšme siĂšcle, et une fontaine sacrĂ©e, remarquable en ce qu'elle a trois sources, surmontĂ©es chacune d'une arcade en maçonnerie, et venant s'Ă©pancher dans un mĂȘme bassin, qui dĂ©verse lui-mĂȘme ses eaux dans deux autres bassins situĂ©s un peu plus bas. (...) Cette rĂ©union mystĂ©rieuse et symbolique de trois sources nĂ©es du mĂȘme rocher et se confondant aprĂšs s'ĂȘtre sĂ©parĂ©es, semble s'accorder avec le nom mĂȘme du village, dont l'antiquitĂ© n'est pas douteuse »[50].

    En , des épaves provenant de la frégate à vapeur Sané, qui avait fait naufrage, vinrent s'échouer à la cÎte le long du littoral de Plouzané au lieu-dit "Moulin-aux-Breniques"[51].

    La commune obtint à plusieurs reprises dans les décennies 1860 et 1870 l'autorisation de percevoir une surtaxe sur l'alcool et l'absinthe à l'octroi de la commune de Plouzané[52].

    En 1879, le conseil municipal vote la crĂ©ation d'une Ă©cole mixte au hameau de La TrinitĂ©[53]. Le journal La Croix Ă©crit en 1894 : « À PlouzanĂ© (...), les deux Ă©coles laĂŻques de garçons et de filles sont absolument vides depuis quelques jours. L'Ă©cole de filles Ă©tait vide depuis plusieurs mois. L'autoritĂ© acadĂ©mique maintient cependant Ă  PlouzanĂ© une institutrice et deux instituteurs qui, tous les matins Ă  huit heures, ouvrent leurs classes, attendent jusqu'Ă  neuf heures, et vont se promener. En face les deux Ă©coles chrĂ©tiennes de garçons et de filles sont bondĂ©es d'Ă©lĂšves ; il en vient mĂȘme d'autres communes »[54].

    En 1889, Benjamin Girard décrit ainsi Plouzané :

    « TraversĂ©e par la route dĂ©partementale n°4, par le chemin de grande communication n°12 et par le chemin d'intĂ©rĂȘt commun n°37, la commune de PlouzanĂ© est situĂ©e sur la rive droite du goulet de Brest ; son littoral est hĂ©rissĂ© de forts et de batteries (les forts du Diable, du Dellec, du Mingant et du Minou), qui croisent leurs feux avec ceux de la presqu'Ăźle de QuĂ©lern. Le bourg a une population agglomĂ©rĂ©e de 190 habitants. L'Ă©glise paroissiale a Ă©tĂ© reconstruite de 1775 Ă  1779. On remarque dans cette commune les chapelles de la TrinitĂ© et du Botdonnou ; cette derniĂšre est situĂ©e au milieu de vastes marais[55]; »

    En 1896, un document indique que les sƓurs de l'ImmaculĂ©e Conception de Saint-MĂ©en assistaient et soignaient gratuitement les malades de PlouzanĂ© Ă  domicile[56].

    Le clergé exerçait alors une influence politique trÚs importante comme en témoigne par exemple la campagne électorale pour les élections législatives de 1897 ; Charles de Kervasdoué[Note 11], ancien conseiller général du canton de Saint-Renan, témoigne « qu'en vue d'exercer sur les électeurs une pression de nature à influer sur leur conscience et, par suite, sur leur vote, des visites domiciliaires ont été faites dans chacune des fermes de Plouzané par l'un ou l'autre des ecclésiastiques de la paroisse », affirmant parfois que ce serait un péché mortel s'ils votaient pour M. de Blois[Note 12], ce qui favorisa l'élection de l'abbé Gayraud[57].

    Plouzané a cédé des hameaux et terres environnantes à Saint-Renan, à deux reprises : en et en [58].

    Le XXe siĂšcle

    Le monument aux morts de Plouzané.

    La Belle Époque

    Le , « en vue de manifester en faveur de la rĂ©ouverture des Ă©coles libres, une grande fĂȘte religieuse a eu lieu Ă  PlouzanĂ©, en prĂ©sence de nombreuses Ă©coles des cantons de Saint-Renan, Ploumoguer et Plougonvelin »[59].

    Le , Le Merdy, curĂ© de PlouzanĂ©, fait partie des 31 prĂȘtres du diocĂšse de Quimper dont les traitements[60] sont retenus par dĂ©cision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catĂ©chisme » car ils utilisaient le breton[61]. Le maire prend la dĂ©fense du recteur en Ă©crivant : « Ma commune est exclusivement bretonne [bretonnante] et ces enfants ne parlent et ne parleront d'ici longtemps que la langue bretonne dans leurs fermes, voilĂ  pourquoi des sermons en langue française dans ma commune seraient inutiles et complĂštement nuisibles Ă  l'instruction religieuse »[62].

    En 1904, un décret du gouvernement Combes, pris en vertu de la loi sur les congrégations, entraßne la fermeture de l'école congréganiste tenue par les FrÚres des écoles chrétiennes à Plouzané[63]. En 1906 « quatre fillettes du pensionnat de Plouzané ont été victimes de l'accident survenu sur la plage du Minou. Dix fillettes se baignaient au bord des rochers quand elles furent toutes enlevées par une lame sourde ; six se cramponnÚrent aux goémons et purent regagner le rivage. La directrice, Melle Marie Boderiou, se jeta immédiatement à l'eau, ainsi que l'une des maßtresses, Melle Marie Derrien, et tentÚrent, mais en vain, de sauver les quatre enfants qui furent balayés par le ressac »[64].

    En , l'inventaire des biens d'église s'effectua de maniÚre houleuse à Plouzané. le journal L'Humanité écrit : « Un charivari infernal a accueilli le commissaire central et le receveur de l'enregistrement. Le tocsin sonnait. Les hommes soufflaient dans des conques, les femmes frappaient sur des chaudrons. La foule hurlait des injures. Les sommations faites, et la grande porte de l'église enfoncée, il fallut abattre la pyramide de chaises amoncelées à l'entrée, tandis que deux serruriers essayaient de forcer une autre porte. Impuissants à forcer le barrage formé par la troupe, les manifestants trépignent de fureur. Le recteur crie à l'un des serruriers qu'il l'excommunie. (...) »[65].

    En 1911 un double mariage célébré à Plouzané est décrit ainsi : « Tous les attelages du pays avaient été mobilisés pour le transport des invités, au nombre de 1 100. AprÚs la cérémonie religieuse, à l'église de Plouzané, tous les parents et amis se dirigÚrent vers la ferme de Moguen-Bras, chez le pÚre des mariées. Ce défilé de 250 voitures était vraiment pittoresque. Dans l'aire à battre de la ferme, les invités prirent place autour de dix longues tables copieusement servies. Pour satisfaire l'appétit de ces 1 100 personnes, on avait fait emplette de 600 kilos de viande, 100 kilos de charcuterie, 10 barriques de vin, 1 000 bouteilles de limonade et 500 bouteilles de biÚre. Au cours de ce repas pantagruélique, le clergé des communes de Plouzané et Locmaria-Plouzané a procédé à la cérémonie des grùces »[66].

    Un bureau téléphonique fut mis en service à Plouzané le [67].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plouzané porte les noms de 98 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale : parmi eux, par exemple Jean Marzin et Hervé Provost, tous deux marsouins au 1er régiment d'infanterie coloniale, tués à l'ennemi dÚs le à Rossignol (Belgique) ; Gabriel Corolleur, marsouin au 3e régiment d'infanterie coloniale, disparu en mer le lors du naufrage du Provence II, torpillé au large du cap Matapan, en Méditerranée, par le sous-marin allemand U 35 ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (par exemple Jean Lareur, vicaire à Daoulas[68], soldat brancardier au 87e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Tahure (Marne), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre), à l'exception de François Kerscaven, marsouin au 54e régiment d'infanterie coloniale, mort (de maladie) aprÚs l'armistice, le à Novi Sad (Hongrie)[69].

    L'Entre-deux-guerres

    Le refus du maire de PlouzanĂ© de procĂ©der au mariage d'un homme divorcĂ© (journal L'Ouest-Éclair du 17 novembre 1923).

    Entre et , la vie des habitants de hameau de La Trinité était réglée sur les heures de passage (fixes) du tramway électrique qui reliait Brest au Conquet.

    Dans la décennie 1920, Paul du Buit[Note 13] était président du "syndicat agricole de Plouzané"[70].

    En le maire de Plouzané, ainsi que son adjoint, refusÚrent de procéder au mariage d'un divorcé ; ils préférÚrent démissionner la veille de la cérémonie, obligeant les futurs époux à aller se marier à Brest[71].

    La Seconde Guerre mondiale

    Dans la nuit du 1er au un avion bombardier anglais qui venait de participer au raid aérien contre le Prinz Eugen et deux autres bateaux allemands fut abattu par la DCA allemande à Kerarguen, à l'ouest de la Trinité. Les six aviateurs sont enterrés dans le cimetiÚre de Plouzané. Lors de ce raid aérien trois bombes tombÚrent sur le chemin vicinal de Trévien en Plouzané, coupant une ligne téléphonique[72].

    PlouzanĂ© a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e des Allemands par les AmĂ©ricains le aprĂšs plus de 15 jours de rudes combats. Le bilan est lourd pour la commune et continuera Ă  l'ĂȘtre, mĂȘme aprĂšs la libĂ©ration de la commune : 8 personnes, dont 6 enfants, sont mortes dans les mois suivants Ă  cause de l'explosion de munitions, dont trois au Dellec le [73]

    • Bunker allemand au Petit Minou.
      Bunker allemand au Petit Minou.
    • Plaque commĂ©morative de l'accident du 30 novembre 1944 survenu au Dellec.
      Plaque commémorative de l'accident du survenu au Dellec.

    L'aprĂšs-Seconde-Guerre-mondiale

    Rurale Ă  l'origine, la commune de PlouzanĂ© a connu un dĂ©veloppement exponentiel seulement Ă  partir de 1960. En 1962, la population de PlouzanĂ© s'Ă©levait Ă  seulement 2 066 habitants alors qu'elle comptait 100 habitants de plus avant la Seconde Guerre mondiale. Il faut dire qu'entre-temps (dĂ©cret du [74]), elle a perdu un peu de sa superficie - et de ses habitants - au bĂ©nĂ©fice de Saint-Renan.

    C'est en effet à cette époque que s'implantÚrent à proximité un établissement industriel (Thomson-CSF, devenu depuis Thales) et un centre de recherches (Cnexo, aujourd'hui devenu Ifremer). C'est également de la fin des années que datent les premiers lotissements construits à la Trinité, dans les quartiers de Keramazé et du Gonio, qui permettent l'implantation à Plouzané de nouvelles familles issues de milieux ouvriers, et en particulier de l'Arsenal.

    Un patronage catholique, "L'Étoile Saint-SanĂ©", crĂ©Ă© en 1941, Ă©tait trĂšs actif dans la dĂ©cennie 1950 et les dĂ©cennies suivantes. Il est Ă  l'origine du club de football "PlouzanĂ© athletic club"[75].

    La troménie commune aux paroisses de Plouzané et Locmaria-Plouzané, qui existait depuis un temps immémorial en l'honneur de saint Sané, et qui se rendait notamment à la fontaine Saint-Sané (dite aussi fontaine du Cloßtre) a été organisée pour la derniÚre fois en 1959 ; les paroissiens de Plouzané ont toutefois continué à l'organiser seuls jusqu'en 1970[76].

    Le tournant des années 1970 et l'émergence de Castel-Nevez

    La croissance rapide de ce pĂŽle excentrĂ© de la commune (le Bourg, avec la mairie, la Poste et l’église se trouve Ă  environ km) amenant Ă  PlouzanĂ© une population aux aspirations en rupture avec celles du vieux PlouzanĂ© rural et tournĂ© vers Saint-Renan, ne se fait pas sans remous.

    Deux décisions vont alors profondément transformer la commune. D'une part, en 1974, Plouzané fonde, avec Brest et six autres communes périphériques, la Communauté urbaine de Brest qui fait figure de précurseur en matiÚre d'intercommunalité. DÚs lors, Plouzané se tourne résolument vers Brest. La Communauté urbaine ayant, dÚs sa création, bénéficié de larges compétences transférées par les communes en matiÚre d'urbanisme et d'aménagement, la commune offrant de vastes espaces aménageables, se construit à grande vitesse. D'un point de vue institutionnel, c'est également dans les années 1970 que Plouzané quitte le canton de Saint-Renan pour constituer, avec les quartiers de l'ouest brestois, le canton de Brest-Plouzané.

    Seconde grande dĂ©cision: face Ă  une commune Ă©cartelĂ©e entre les deux pĂŽles du Bourg et de la TrinitĂ© et devant les besoins nouveaux de logements et d'infrastructures, il est dĂ©cidĂ© en 1975, de crĂ©er Ă  mi-chemin entre ces deux pĂŽles, un nouveau quartier central, Castel-Nevez oĂč s'installe dĂšs 1976 une nouvelle mairie qui accueille Ă©galement la Poste et la gendarmerie et dans la foulĂ©e une Ă©cole, un gymnase et le premier collĂšge public de la commune.

    De l'autre cÎté de la route qui relie le bourg à la Trinité est créée la zone d'activité de Mescouézel qui accueille artisans et professionnels du bùtiment principalement et le complexe sportif de Trémaïdic.

    Plus tard, Castel-Nevez accueille Ă©galement un centre commercial et, au cours des annĂ©es 1980, lorsque parallĂšlement Ă  la population municipale, les services administratifs de la commune montent en puissance, la Poste et la gendarmerie quittent leurs locaux de la mairie et se voient construire Ă  quelques dizaines de mĂštres, une nouvelle Poste et une gendarmerie permettant le logement de la brigade. À la mĂȘme Ă©poque, le quartier est Ă©galement dotĂ© d'un centre culturel rĂ©unissant sous un mĂȘme toit la bibliothĂšque, l'Ă©cole de musique et une salle de spectacle.

    Au fil des années, l'urbanisation se poursuit autour de l'axe qui irrigue les différents pÎles de la commune. Le bourg et Castel-Nevez se rejoignent au début des années 2000 avec l'urbanisation du secteur de Kerbleust. Le secteur agricole entre la Trinité et Castel-Nevez quant à lui doit faire l'objet d'une opération d'aménagement sous forme d'une ZAC dite ZAC de Kerarmerrien.

    Le technopĂŽle Brest-Iroise

    Le technopĂŽle Brest-Iroise[77] est un centre de recherche implantĂ© Ă  PlouzanĂ© sur le site de la Pointe du Diable. CrĂ©Ă© en 1988, constituĂ© en association loi de 1901, il regroupe 4 600 personnes travaillant dans l'enseignement supĂ©rieur et la recherche (notamment IMT Atlantique [anciennement "TĂ©lĂ©com Bretagne"] et surtout l'École Nationale d'IngĂ©nieurs Brest (ENIB) une Ă©cole reconnue ainsi que le siĂšge de l'IFREMER)[78], et des entreprises de haute technologie, plus particuliĂšrement dans les domaines suivants : sciences et technologies de la mer ; sciences et technologies de l’information et de la communication ; sciences du vivant (agroalimentaire – santĂ© – biotechnologie).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1935 27 mars 1971 Paul Lareur[79] - [Note 20] MRP
    puis CD
    Cultivateur à Feunteun Sané
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Saint-Renan (1934 → 1940 et 1945 → 1970)
    Ancien conseiller d'arrondissement
    27 mars 1971 26 mars 1977 Jacques Du Buit[80] - [Note 21] Droite Cultivateur à Kerangoff, capitaine de réserve
    Vice-prĂ©sident de la CUB (1974 → 1977)
    26 mars 1977 25 mars 1989 Joseph MĂ©lennec[81] - [82] PS Professeur de l'enseignement technique
    Vice-prĂ©sident de la CUB (1989 → 1995)
    25 mars 1989 mars 2001 Yvette Duval PS Directrice du foyer Les GenĂȘts d'Or Ă  Briec
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale de Brest-PlouzanĂ© (1998 → 2004)
    5e vice-prĂ©sidente du conseil gĂ©nĂ©ral (1998 → 2004)
    Ancienne conseillĂšre gĂ©nĂ©rale de Brest-I (1979 → 1985)
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[83]
    mars 2001[84] 15 mars 2008 Yves PagĂšs UDF puis
    MoDem
    MĂ©decin cardiologue
    Vice-prĂ©sident de Brest MĂ©tropole OcĂ©ane (2001 → 2008)
    Ancien conseiller gĂ©nĂ©ral de Brest-PlouzanĂ© (1992 → 1998)
    15 mars 2008[85] - [86] 4 juillet 2020[87] Bernard Rioual PS Retraité de la DCNS
    Vice-prĂ©sident de Brest MĂ©tropole OcĂ©ane (2008 → 2014)
    4 juillet 2020 En cours
    (au 25 janvier 2022)
    Yves Du Buit[88] UDI puis
    Horizons[89]
    Ingénieur
    Conseiller dĂ©partemental de Brest-3 (2021 → )
    16e vice-prĂ©sident de Brest MĂ©tropole (2020 → )

    Intercommunalité

    Depuis 1974, la commune est membre de la Communauté Urbaine de Brest, devenue Brest Métropole, le [90].

    Jumelages

    Au , Plouzané est jumelée avec[91] :

    Ces jumelages sont gérés par l'association « Office Pour les échanges à Plouzané » (OPEP)[92].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[93] - [Note 22].

    En 2020, la commune comptait 13 558 habitants[Note 23], en augmentation de 10,56 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0502 3252 2422 1752 2092 3412 3532 3702 312
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9772 2642 2402 2292 2932 2552 3262 2992 267
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4242 4012 3992 1322 2062 1042 1662 0752 172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 0263 0025 1678 84511 40012 04511 74211 92812 763
    2020 - - - - - - - -
    13 558--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[94] puis Insee Ă  partir de 2006[95].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 25,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 6 549 hommes pour 6 430 femmes, soit un taux de 50,46 % d'hommes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,59 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[96]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,6
    6,2
    75-89 ans
    9,3
    16,2
    60-74 ans
    18,8
    19,2
    45-59 ans
    20,6
    16,7
    30-44 ans
    17,5
    21,7
    15-29 ans
    14,6
    19,6
    0-14 ans
    18,5
    Pyramide des ùges du département du FinistÚre en 2018 en pourcentage[97]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2
    7,4
    75-89 ans
    11,5
    18,4
    60-74 ans
    19,4
    21
    45-59 ans
    19,9
    17,9
    30-44 ans
    16,6
    17,2
    15-29 ans
    14,9
    17,4
    0-14 ans
    15,6

    Enseignement

    PlouzanĂ© compte environ 1 500 Ă©coliers entre Ă©coles maternelles et primaires. Environ un millier d'entre eux est scolarisĂ© dans les quatre groupes scolaires publics de la commune (Ă©cole du Bourg, Ă©cole de Kroas-Saliou, Ă©cole de Coat-Edern, Ă©cole Anita-Conti - anciennement Ă©cole de la TrinitĂ©), les autres Ă©tant scolarisĂ©es dans les deux Ă©coles privĂ©es (Sainte-Anne, au Bourg et Saint-ThĂ©rĂšse Ă  la TrinitĂ©).

    À la rentrĂ©e 2017, 110 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue publique (soit 6,5 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[98].

    La commune compte également trois collÚges : les collÚges publics Victoire-Daubié (Kroas-Saliou) et de Kerallan et le collÚge privé Saint-Michel au Bourg.

    Il n'y a pas de lycée à Plouzané, les élÚves de l'enseignement public en filiÚre générale étant scolarisés au lycée Amiral-Ronarc'h de Brest. En revanche Plouzané, grùce à la présence du technopole Brest-Iroise accueille plusieurs établissements d'enseignement supérieur : IMT Atlantique (anciennement Télécom Bretagne), l'ENIB, l'ESIAB et l'IUEM.

    Économie

    C'est sur le territoire de la commune que sont installés le technopÎle Brest Iroise[77] ainsi que le siÚge social de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer[78] (Ifremer).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    De nombreux Ă©difices anciens parsĂšment la commune. En plus de l'Ă©glise actuelle qui date de 1779, deux chapelles anciennes se trouvent sur la commune : celle

    • la chapelle de La TrinitĂ©, qui a donnĂ© son nom Ă  l'agglomĂ©ration qui l'entoure, date probablement de la fin du XVe siĂšcle et possĂ©dait des statues remarquables. La chapelle a malheureusement Ă©tĂ© en bonne partie dĂ©truite lors des combats de 1944 ; elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e, mais avec des poutres en bĂ©ton (restauration achevĂ©e en 1952) ; seul le clocher a Ă©tĂ© reconstruit Ă  l'identique. Un calvaire se trouve sur le parvis de la chapelle. Un pardon a longtemps Ă©tĂ© organisĂ© le dimanche de la TrinitĂ©[99]
    • la chapelle de Bodonou, dans la campagne au nord de la commune.

    La chapelle de Kerangoff, plus récente date du début du vingtiÚme siÚcle.

    Pas moins de 41 manoirs ont existĂ© sur la commune. À ce jour, il n'en reste que six : Poncelin, HalĂ©got (autrefois Le HalgouĂ«t), CoadĂ©nez, Kerlambars, Le Nevent et celui plus rĂ©cent, de Kerangoff.

    Monument aux morts de 1914-1918.

    Parmi les fontaines de la commune, deux sont particuliĂšrement remarquables : celle du CloĂźtre, dite aussi de saint SanĂ©[100] et celle de La TrinitĂ© qui « possĂšde trois sources s’épandant en un seul bassin. Elles sont couvertes d’une triple arcade en maçonnerie surmontĂ©e d’un pignon aigu »[101]. Cette fontaine Ă©tait rĂ©putĂ©e excellente pour lutter contre le mal de saint Maudez (tumeur du cou-du-pied liĂ© au port des sabots).

    Il existe aussi une quinzaine de croix remarquables sur le territoire communal. Parmi elles, celles de Bodonnou, Kerandantec, Coadénez, Poncelin[102].

    Quatre forts ont, autrefois, été construits sur le littoral. Il s'agit des forts de la Pointe du Diable (aujourd'hui disparu), du Dellec, du Mengant et du Minou.

    Le monument aux morts de 1914-1918 se situe prĂšs de l'Ă©glise.

    La commune possÚde également sur son territoire un vélodrome, rue Jacques Anquetil. Construit en 1988, à l'initiative de 15 communes [103], il accueille réguliÚrement des compétitions[104].

    Langue bretonne

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le Conseil municipal le . Le a Ă©tĂ© remis Ă  la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 et le le label de niveau 2.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Personnes en Ăąge de communier.
    9. François Louzaouen, né le à Plouzané, cultivateur, décédé le à Trenen en Plouzané.
    10. Sébastien Jézéquel, né le à Plouzané, décédé le à Kernoble en Milizac.
    11. Charles de Kerguisiau de Kervasdoué, né le au chùteau de Kervasdoué en Locmaria-Plouzané, décédé le à Landerneau.
    12. Louis Charles Marie Aymar Blois de la Calande, né le à Saint-Pol-de-Léon, conseiller général du FinistÚre, décédé le à Coat-Méal.
    13. Charles Jean Paul du Buit, né le à Paris, ingénieur agronome, décédé le à Plouzané.
    14. Probablement François (et non Paul) Louzaouen,né le à Moguer en Plouzané, décédé le à Moguer en Plouzané.
    15. Jean-François Malaboux, né le à Feunteun en Plouzané, décédé le à Feunteun Sané en Plouzané.
    16. Yves Marie Lareur, né le à Feunteun en Plouzané, décédé le à Feunteun Sané en Plouzané.
    17. Jean François Lareur, né le à Plouzané, décédé le à Feunteun Sané en Plouzané.
    18. Joseph Yves Marie Lareur, né le à Feunteun Sané en Plouzané, décédé le à Feunteun Sané en Plouzané.
    19. Yves Marie Lars, né le à Plouzané, décédé le à Pratloas en Plouzané.
    20. Paul Lareur, né le à Feunteun Sané en Plouzané, décédé le à Plouzané. FrÚre, fils et petit-fils de maires précédents.
    21. Jacques Du Buit, né vers 1934, décédé le à Kerangoff en Plouzané.
    22. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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