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Lanvéoc

LanvĂ©oc [lɑ̃veɔk] (en breton : Lañveog) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. SituĂ©e sur la cĂŽte nord de la presqu'Ăźle de Crozon, donnant sur la rade de Brest, la commune de LanvĂ©oc est enclavĂ©e dans la commune de Crozon.

Lanvéoc
Lanvéoc
La mairie.
Blason de Lanvéoc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement ChĂąteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Presqu'ßle de Crozon-Aulne maritime
Maire
Mandat
Christine Lastennet
2020-2026
Code postal 29160
Code commune 29120
DĂ©mographie
Gentilé Lanvéociens
Population
municipale
1 966 hab. (2020 en diminution de 10,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 102 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 17â€Č 12″ nord, 4° 27â€Č 39″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 87 m
Superficie 19,21 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Crozon
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Crozon
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Lanvéoc
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Lanvéoc
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Lanvéoc
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Lanvéoc
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Situation

    Carte de la commune de Lanvéoc.

    Lanvéoc est une commune située sur la rive nord de la presqu'ßle de Crozon, en bordure de la rade de Brest, face à Plougastel-Daoulas.

    La commune est délimitée au sud par le ruisseau de Kerloch, qui la sépare de celle de Crozon. Le bois de Poulmic se trouve pour l'essentiel à l'extrémité est de son finage, mais une petite partie est située sur le territoire de la commune de Crozon, qui borde également Lanvéoc à l'est, ainsi qu'à l'ouest d'ailleurs.

    Les deux tiers sud de la commune forment un plateau situĂ© vers 80 mĂštres d'altitude, sur lequel s'est Ă©tabli la base aĂ©ronavale de LanvĂ©oc-Poulmic (le point culminant est situĂ© en son sein Ă  88 mĂštres d'altitude), Ă©chancrĂ© principalement par un petit vallon Ă  sa limite sud, Ă  son dĂ©bouchĂ© maritime a Ă©tĂ© bĂątie l'École navale de LanvĂ©oc-Poulmic. Les falaises bordant la rade de Brest prĂ©sentent un fort dĂ©nivelĂ© et sont pour l'essentiel boisĂ©es, principalement entre la pointe de LanvĂ©oc (oĂč se trouve un fort) et la pointe de Pen ar Vir (oĂč se trouve une tourelle), ainsi que, plus Ă  l'est, en limite maritime du bois de Poulmic. À l'ouest, en direction du Fret, le littoral est formĂ© de falaises moins Ă©levĂ©es, mais Ă©galement Ă  pente oblique forte et boisĂ©es. Un petit port a pu s'Ă©tablir au lieu-dit « La Cale », juste Ă  l'est de la pointe de LanvĂ©oc, dĂ©limitĂ© Ă  l'est par une grande digue portant les restes de l'ancien appontement pĂ©trolier.

    Le littoral de la commune est longé par le GR 34, sauf à hauteur de la base aéronavale, qu'il contourne par le sud.

    Lanvéoc fait partie du parc naturel régional d'Armorique.

    • Le littoral de LanvĂ©oc vu depuis le sentier menant au belvĂ©dĂšre de la pointe de LanvĂ©oc.
      Le littoral de Lanvéoc vu depuis le sentier menant au belvédÚre de la pointe de Lanvéoc.
    • La plage de LanvĂ©oc : vue vers l'est depuis la cale du port.
      La plage de Lanvéoc : vue vers l'est depuis la cale du port.
    • La plage de LanvĂ©oc et la pointe de LanvĂ©oc vues vers l'ouest depuis la cale du port.
      La plage de Lanvéoc et la pointe de Lanvéoc vues vers l'ouest depuis la cale du port.
    • Le sentier littoral menant Ă  la pointe de Pen-ar-Vir.
      Le sentier littoral menant Ă  la pointe de Pen-ar-Vir.
    • La pointe de Pen-ar-Vir.
      La pointe de Pen-ar-Vir.

    GĂ©ologie

    Falaise au lieu-dit "Le Gouar" entre la plage de Lanvéoc et la pointe de Pen-ar-Vir

    La commune se situe dans la presqu'Ăźle de Crozon qui correspond au prolongement occidental du synclinorium mĂ©dio-armoricain. La rĂ©gion est constituĂ©e d'un socle de schistes briovĂ©riens (-550 Ma) sur lequel reposent des sĂ©ries palĂ©ozoĂŻques du dĂ©but de l'ordovicien (-480 Ma) Ă  la fin du dĂ©vonien (-360 Ma), avec notamment les grĂšs armoricains (cette formation qui peut atteindre 1 000 m dans le Sud de la presqu'Ăźle Ă©tant marquĂ©e par une forte subsidence). De grands plis hercyniens affectent la presqu'Ăźle. La commune est situĂ©e sur l'axe de l'anticlinal LanvĂ©oc-Penfrat[1]. Le trait dominant de la gĂ©omorphologie de cette rĂ©gion est l'inversion de relief rĂ©sultant de l'Ă©rosion diffĂ©rentielle[2].

    La cÎte sud de la Rade de Brest, an niveau de la commune de Lanvéoc, est constituée « de grÚs, de schistes et de calcaires dans l'Anse du Poulmic [formant synclinal[3]], (...) de schistes et de quartzites depuis Pen-ar-Vir jusqu'à Lanvéoc, schistes et quartzites formant anticlinal »[4]. La grauwacke affleure dans la partie orientale de la grÚve de Lanvéoc ; elle est assez résistante, de teinte brûnùtre et se présente en bancs d'épaisseur variable, séparés par de petits lits schisteux ; elle est trÚs fossilifÚre[5].

    Deux des vingt-sept sites de la RĂ©serve naturelle rĂ©gionale des sites d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique de la presqu'Ăźle de Crozon sont situĂ©s Ă  LanvĂ©oc : la coupe de rĂ©fĂ©rence dans la formation des GrĂšs de LandĂ©vennec, passage aux schistes et calcaires de l'Armorique (GĂ©dinnien) au Fort de LanvĂ©oc et la coupe de rĂ©fĂ©rence des formations de Run ar C'hrank, Beg ar Arreun et Pen an Ero (DĂ©vonien) Ă  Run ar C'hrank : ces falaises, situĂ©es sur la rive sud de l'Anse du Fret, accessibles principalement Ă  partir du GR 34 au sud-est de l'Ă©tang du Fret Ă  l'est de Porzh Cave[6].

    • Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 1.
      Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 1.
    • Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 2.
      Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 2.
    • Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 3.
      Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave 3.
    • Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave (anticlinal).
      Les falaises Ă  l'est de Porzh Cave (anticlinal).

    Pendant l'Entre-deux-guerres la "Société Normande des Mines" fit une demande de concession et d'exploitation de minerai de fer sur une superficie de 4 561 hectares sur le territoire des communes de Lanvéoc, Crozon, Telgruc, Argol et Landévennec, mais cette demande fut rejetée par un décret daté du [7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 025 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1948 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[14]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs. La tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  11,5 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  0,7 °C pour 1991-2020[17].

    Statistiques 1981-2010 et records LANVEOC (29) - alt : 81 m 48° 16â€Č 42″ N, 4° 26â€Č 18″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1948 au 18-07-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,9 4,5 5,8 6,7 9,5 11,8 13,8 13,8 12,4 10,4 7,5 5,5 8,9
    Température moyenne (°C) 7,2 7,1 8,7 10,1 12,9 15,3 17,3 17,4 15,8 13,1 9,9 7,8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,5 9,6 11,6 13,4 16,3 18,8 20,7 20,9 19,2 15,8 12,4 10,1 14,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,8
    20.01.1963
    −12,5
    21.02.1948
    −4,6
    07.03.1971
    −1,3
    11.04.1978
    0,8
    07.05.1979
    4,3
    01.06.1975
    6,8
    07.07.1972
    7,4
    12.08.1972
    4,8
    23.09.1979
    0,6
    29.10.1955
    −2,1
    07.11.1980
    −7,2
    27.12.1970
    −12,5
    1948
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,4
    24.01.16
    20,1
    27.02.19
    24,4
    30.03.1965
    27,3
    15.04.15
    29
    25.05.12
    34,5
    27.06.1976
    37,3
    18.07.2022
    34,8
    03.08.1975
    32,5
    01.09.1961
    28
    02.10.11
    20,5
    01.11.15
    17,9
    02.12.1985
    37,3
    2022
    Ensoleillement (h) 61,4 81,1 124,3 163,6 191,9 207,6 193,5 190,4 174,7 112,2 70,7 64,5 1 635,9
    PrĂ©cipitations (mm) 118,4 90,6 81,3 75,4 66,9 51,5 55,2 54 75 105 112,2 120,9 1 006,4
    Source : « Fiche 29120001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Lanvéoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crozon, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    La commune, bordĂ©e par la mer d'Iroise, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (46,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (41,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,8 %), forĂȘts (21,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (11,3 %), zones urbanisĂ©es (7,5 %), terres arables (4,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,8 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Port de Lanveoc en 1423, Lanveouc en 1425.

    Le nom de la commune proviendrait du nom d'un saint breton dénommé saint Maeoc ou saint Maëc ou saint Mic ou saint Nic et signifierait l'ermitage (lan en breton) de saint Maeoc".

    Histoire

    Origines

    L'Ă©glise Sainte-Anne.

    LanvĂ©oc est un dĂ©membrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive dĂ©nommĂ©e Plougrozon (Crozon). LanvĂ©oc, ancienne trĂšve de cette paroisse, dĂ©pendait de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille. LanvĂ©oc, dĂ©nommĂ© Lanveouc en 1425, est Ă©rigĂ© en paroisse en 1862, puis en commune en 1872[28].

    Préhistoire et Antiquité

    Un menhir existe Ă  Kersualet.

    Des restes d'une villa gallo-romaine ont été découverts à la BoissiÚre (Buzit), un pont archaïque (qui subsiste) franchissant le ruisseau de Kerloc'h la reliait à Kervon, et des traces de l'ancienne voie romaine qui reliait Civitas Aquilonia (Quimper) à Gesocribate (Brest) ont été retrouvées entre Botsand et Kernaval[29].

    Moyen Âge

    La famille du Poulmic, une des plus anciennes de Bretagne, possédait une motte féodale (l'ancien chùteau était « dans une anse qui se trouve à une petite demi-lieue dans l'est » du fort de Lanvéoc)[30] ; elle fut présente aux réformations et montres de Bretagne entre 1426 et 1536 (citée pour les paroisses de Crozon, Gouézec, Pleyben, Telgruc, Plounéventer, Plougasnou, Le Haut-Corlay, etc. dans lesquelles elle possédait des fiefs) ; elle fut reconnue d'ancienne extraction chevaleresque lors de la réformation de la noblesse de 1669. Elle fut puissante au XIVe siÚcle : Mathieu de Poulmic figure au nombre des légataires d'Hervé VIII de Léon en 1363 ; Hervé de Poulmic fut abbé de Daoulas en 1351 ; Yves de Poulmic fut abbé de Landévennec et décéda en 1425 ; Jehan, sire de Poulmic, fit serment de fidélité au duc de Bretagne le et fut tué en 1426 lors du siÚge de Saint-James-de-Beuvron[31]. En 1459 Marie du Poulmic épousa Olivier II du Chastel.

    Le chevalier de Fréminville décrit ainsi le chùteau de Poulmic en 1835 :

    « Le Poulmic Ă©tait un grand fief dĂ©pendant en arriĂšre vasselage de la maison de Rohan ; on y voyait jadis un chĂąteau trĂšs fort, qui fut ruinĂ© Ă  l'Ă©poque oĂč le cardinal de Richelieu, voulant anĂ©antir la fĂ©odalitĂ© s'acharna Ă  la destruction de ces forteresses (...). Un chĂąteau construit dans le style d'architecture du temps de Louis XIII remplaça l'antique citadelle, et ce domaine passa en d'autres mains[32]. Le titre de baronnie lui fut nĂ©anmoins toujours affectĂ©, et la maison du Poulmic portait pour armoiries, Ă©chiquetĂ© d'argent et de gueules, cette devise : De bien en mieux. On ne voit plus donc aujourd'hui que les restes des bĂątiments construits sous Louis XIII. À leurs hauts faĂźtages, Ă  leurs longues cheminĂ©es, au style d'ornements des fenĂȘtres et des corniches, on reconnaĂźt facilement le cachet de cette Ă©poque. Ces bĂątiments en ruines ne sont que peu de choses par eux-mĂȘmes (...) »

    — FrĂ©minville, AntiquitĂ©s de la Bretagne[30]

    Une autre motte féodale, située à l'emplacement de l'actuel fort de Lanvéoc, portait le chùteau des seigneurs de Crozon.

    Époque moderne

    Carte du Bois du Loc'h et de l'Anse de Poulmic datant de la fin du XVIIIe siĂšcle

    Par la suite, les terres de la baronnie de Poulmic appartinrent, en raison de mariages, aux seigneurs de Crozon et notamment Ă  la famille de Rosmadec, puis Ă  la famille de PlƓuc en raison du mariage de Jeanne de Rosmadec avec Vincent de PlƓuc, dĂ©cĂ©dĂ© en 1520. François Louis Rousselet de ChĂąteaurenault en devint le propriĂ©taire en 1684 grĂące Ă  son mariage avec Marie-Anne RenĂ©e de la Porte, fille de RenĂ© de la Porte, comte d'Artois[33] et de Crozon et Charles Henri d'Estaing lui succĂ©da en raison de son mariage en 1746 avec Sophie Rousselet de Crozon (1727-1792), petite-fille de François Louis Rousselet de ChĂąteaurenault.

    En 1594, la cale de LanvĂ©oc voit le passage des troupes de Henri IV s'apprĂȘtant Ă  attaquer le fort de Roscanvel, alors occupĂ© par les Espagnols[28].

    La route royale de Nantes à Brest via Hennebont et Quimper passait par Lanvéoc (le trajet vers ou depuis Brest se faisait en bateau à travers la Rade de Brest), ce qui suscita l'essor des activités commerciales dans le bourg de Lanvéoc, marqua aussi par le passage de personnages célÚbres, dont le les ambassadeurs du Siam (trois ambassadeurs et six mandarins accompagnés de leur suite), qui avaient débarqué à Brest et qui se rendaient à Versailles pour y rencontrer Louis XIV.

    Le soir du , Emmanuel Ignace de Ronde, un nĂšgre affranchi, vagabond, qui menaçait l'aubergiste qui l'hĂ©bergeait, fut arrĂȘtĂ© par Aleno de Saint-AloĂŒarn[34], lequel faisait Ă©tape cette nuit-lĂ  au bourg de LanvĂ©oc avant de prendre le bateau pour Brest.

    Plusieurs forts ont Ă©tĂ© construits dans la rade de Brest au cas oĂč un ennemi aurait pu franchir le goulet de Brest. Parmi eux, le fort de LanvĂ©oc est construit entre 1772 et 1775 par Louis Lazare Dajot Ă  l'emplacement de l'ancien chĂąteau, mais Vauban l'avait dĂ©jĂ  projetĂ©. Établi lĂ  mĂȘme oĂč s'Ă©levait autrefois le chĂąteau fĂ©odal des comtes de Crozon, ce fort s'appuie sur un relief qui oblige Ă  une construction en Ă©tages divisant le fort : en contrebas l'enceinte bastionnĂ©e, sur les hauteurs un fort carrĂ©. Ce fort fut remaniĂ© entre 1876 et 1880 pour tenir compte des progrĂšs techniques : une batterie lourde fut alors installĂ©e, desservie par une porte d'entrĂ©e monumentale[35].

    • Le portail monumental de l'entrĂ©e du fort de LanvĂ©oc (ce portail date de la pĂ©riode 1876-1880)
      Le portail monumental de l'entrée du fort de Lanvéoc (ce portail date de la période 1876-1880)

    Les bateaux de Lanvéoc

    Notice explicative du « bateau de Lanvéoc ».
    Maquette d'un « bateau de Lanvéoc » (vers 1830) se trouvant dans l'église paroissiale Sainte-Anne.

    Les bateaux de LanvĂ©oc prĂ©sentaient les caractĂ©ristiques des barques mĂ©diĂ©vales : ils dressent au centre de leur coque un mĂąt unique supportant une voile carrĂ©e. RĂ©putĂ©s pour leur sĂ©curitĂ©, il le sont moins pour leur rapiditĂ©, mais leur faible tirant d'eau leur permet d'ĂȘtre Ă©chouĂ©s sur les grĂšves pour dĂ©charger leurs cargaisons. L'Ă©quipage se composait gĂ©nĂ©ralement de trois hommes, dont le patron. Ils effectuaient aussi le transport des passagers entre Brest et LanvĂ©oc, et pratiquaient aussi la pĂȘche fraĂźche. Ces bateaux naviguĂšrent jusque vers 1900 ; ils furent remplacĂ©s par des sloops au dĂ©but du XXe siĂšcle : le dernier de ces sloops, L'EspĂ©rance, navigua jusqu'en 1960[36].

    Le port de Lanvéoc en 1831

    Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'OgĂ©e, un Ă©tat des douanes de 1831 indique pour le port de LanvĂ©oc l'importation de 18 600 litres d'eau-de-vie, de 21 800 litres de vin, de 1 000 kg de rogue et l'exportation de 1 545 hectolitres de farine de blĂ© noir, 150 d'orge, 300 d'avoine, 3 790 de blĂ©, 200 de pommes de terre, ainsi que de 60 000 Ɠufs, 360 ruches Ă  miel, 2 050 moutons et 447 stĂšres de bois Ă  brĂ»ler. Les mĂȘmes auteurs prĂ©cisent que le port de LanvĂ©oc accueille alors des navires de 20 Ă  200 tonneaux[37].

    Le port de Lanvéoc resta longtemps un simple port d'échouage (les barques s'échouant sur la petite ou la grande grÚve en fonction de la direction du vent) ; la premiÚre cale fut construite en 1840, le mÎle en 1880[38] et une seconde cale en 1892[29]. L'accÚs terrestre au port était difficile en raison de la pente trÚs forte : la rue était d'ailleurs dénommée "rue Casse-Cou" (actuelle rue du Fort, désormais en partie aménagée en escalier)[39].

    En , un bateau pontĂ© de LanvĂ©oc transportant onze passagers sombra entre l'Île Ronde et la pointe de l'Île Longue ; seuls les trois bateliers et un magasinier furent sauvĂ©s par un marin-pĂȘcheur, les autres passagers furent noyĂ©s[40].

    Le dragage du goĂ©mon Ă©tait pratiquĂ© un peu partout dans le canton de Crozon, notamment dans les anses de QuĂ©lern et du Fret. Les habitants se livrant Ă  la coupe quelques jours seulement, n'arrachant jamais la plante. Les maires partagent les grĂšves par feux, instituent des gardes et rĂ©servĂ© aux habitants de chaque commune. On les emploie surtout dans les champs oĂč l'on doit semer l'orge[41].

    Une scĂšne de chasse en 1853

    Une scÚne de chasse au sanglier et aux loups qui se déroula en septembre 1853 dans les bois de Landévennec et du Poulmic est décrite dans le Journal des débats politiques et littéraires[42].

    L"épidémie de choléra de 1866

    Le journal Le Bas Breton de ChĂąteaulin Ă©crit dans son Ă©dition du :

    « Depuis quinze jours le choléra a fait son apparition dans l'arrondissement de Chùteaulin. Le bourg de Lanvéoc, sur la Rade de Brest, a été le premier visité par le fléau, et ensuite Crozon. (...) Du 27 au 30 janvier, une vingtaine de cas ont été constatés à Lanvéoc : cinq personnes sont mortes. Au début du mal, le sous-préfet de Chùteaulin s'est empressé de se rendre sur les lieux, a visité les malades et combattu la panique, qui prenait de grandes proportions dans une population malheureuse. Des souscriptions auxquelles il a pris part ont été organisées pour secourir les indigens [indigents]. Des médicamens [médicaments] ont été envoyés sans délai. Sur la demande de l'administration, un médecin de 1Úre classe de la Marine est parti de Brest pour soigner les malades[43]. »

    La rectification de la « rampe du Casse-Cou »

    Bien qu'ayant perdu de son importance en raison du nouveau tracĂ© par Le Faou de l'ancienne route royale d'Hennebont Ă  Brest via Quimper, cet itinĂ©raire, devenu « route dĂ©partementale no 1 », comportait toujours un raidillon dangereux juste avant son accĂšs au port de LanvĂ©oc, surnommĂ© « rampe du Casse-Cou » ; le Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre vota en 1868 les crĂ©dits permettant l'amĂ©nagement de cette portion de route, ce qui fit disparaĂźtre « l'effroi des habitants des six communes qui sont forcĂ©es d'emprunter cette voie de communication pour se rendre sur les marchĂ©s de Brest »[44].

    La tempĂȘte de septembre 1871

    Une tempĂȘte qui dura trois jours entre le 26 et le provoqua d'importants dĂ©gĂąts Ă  la chapelle Sainte-Anne, devenue Ă©glise paroissiale, qui Ă©tait vĂ©tuste. Une nouvelle Ă©glise, dĂ©diĂ©e aussi Ă  sainte Anne, fut construite les annĂ©es suivantes[45].

    La création de la commune en 1872

    Les habitants de la section de LanvĂ©oc, qui Ă©tait jusque-lĂ  incluse dans la commune de Crozon, Ă©mirent dĂ©jĂ  en 1864 un vƓu demandant l'Ă©rection de la section de LanvĂ©oc en commune ; ce vƓu fut lors refusĂ© par le Conseil municipal de Crozon et repoussĂ© par le Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre[46]. Ils Ă©mirent en 1871 un nouveau vƓu demandant Ă  obtenir l'Ă©rection de cette section en commune ; le Conseil municipal de Crozon cette fois accepta, s'opposant toutefois Ă  l'annexion des villages de KervĂ©neurĂ©, Kergrigent et Hirgars Ă  cette nouvelle commune[47].

    La nouvelle commune, qui disposait déjà d'une école des filles, décida l'acquisition d'une maison d'école pour les garçons[48].

    En 1878, le Conseil municipal de Lanvéoc obtint la création de deux foires dans la commune les et de chaque année[49].

    Le port de Lanvéoc

    Le transport maritime de passagers à travers la Rade de Brest se développe, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault. La premiÚre liaison maritime Brest-Morgat avec visite des grottes a lieu le . Pendant le Second Empire plusieurs compagnies concurrentes desservent depuis Brest les différents ports de la presqu'ßle de Crozon. En 1894 est fondée la "Société anonyme des Vapeurs Brestois" qui organise des sorties dominicales vers Le Fret, Roscanvel, Camaret, etc[50]..

    Benjamin Girard décrit ainsi le port de Lanvéoc en 1889 :

    « (...) C'Ă©tait autrefois un passage trĂšs frĂ©quentĂ© pour se rendre de Quimper Ă  Brest. Le port de LanvĂ©oc est situĂ© sur la rive sud de la rade, vis-Ă -vis Lauberlach, Ă  14 km de LandĂ©vennec et immĂ©diatement Ă  l'est de la pointe de LanvĂ©oc. Comme celui de LandĂ©vennec, il consiste en une cale pour les embarcations. Construite en 1841, cette cale, qui dessert les relations avec Brest et les divers points de la rade, a 74 m de longueur, 8 m de largeur et 0,095 m de pente par mĂštre ; elle est abritĂ©e par la pointe de LanvĂ©oc contre les vents d'ouest ; mais les grands vents d'est et de nord-est la rendent inaccostable. Le petit port de LanvĂ©oc a un trafic relativement important, provenant exclusivement de la navigation bateliĂšre et consistant principalement, Ă  l'entrĂ©e, en denrĂ©es de consommation et en engrais marins ; Ă  la sortie, en cĂ©rĂ©ales et lĂ©gumes, Ă  destination de Brest. Sur une pointe, au nord du bourg, dite Pointe de LanvĂ©oc, se trouve le fort du mĂȘme nom, qui croise ses feux avec ceux des forts de l'Île Longue et de l'Armorique pour dĂ©fendre l'accĂšs de la partie de la rade qui prĂ©cĂšde l'embouchure de la riviĂšre de ChĂąteaulin[51]. »

    Le XXe siĂšcle

    Le monument aux morts de Lanvéoc

    La Belle Époque

    Le , le Transvaal, un bateau de pĂȘche de Douarnenez, chavira sous voiles en baie de Poulmic en raison d'un ouragan. Le naufrage fit quatre victimes[52].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Une plaque commémorative située dans l'église paroissiale porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 7 sont des marins disparus en mer (dont Louis Kervran[53], chevalier de la Légion d'honneur) ; deux soldats (Corentin Alix et Pierre Sénéchal) sont morts en Belgique dÚs 1914, le premier à Rossignol, le second à Dixmude ; les autres sont décédés sur le sol français, dont François Boulch[54], décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, Joseph Binet et Jean Kéraudren, tous deux décorés de la Médaille militaire[55].

    Des citoyens allemands et autrichiens, transportĂ©s depuis les États-Unis par le navire hollandais Nieuw-Amsterdam afin d'aller s'incorporer dans les armĂ©es de leurs pays respectifs, furent capturĂ©s par le navire français Savoie, et une partie d'entre eux furent internĂ©s pendant la PremiĂšre Guerre mondiale au fort de LanvĂ©oc (davantage le furent Ă  l'Île Longue)[56].

    L'Entre-deux-guerres

    L'ancien manoir des barons de Poulmic, détruit lors de la création de la base d'hydravions en 1920

    La base d'hydravions de Lanvéoc-Poulmic fut créée en 1920 ; c'était alors l"un des 37 centres d'aviation maritime créés en France destinés à la surveillance et à la protection du littoral. Cette base est installée sur des terres qui avaient appartenu avant la Révolution française aux barons de Poulmic. Cette base est rebaptisée "Centre d'aéronautique maritime" en 1935 et "Base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic" le [57].

    En , la barque Notre-Dame-de-Rumengol, du Tinduff, qui transportait une douzaine de passagers se rendant au pardon de Sainte-Anne-la-Palud, chavira prÚs de la grÚve du Poulmic ; tous les passagers furent précipités à la mer et deux d'entre eux furent noyés[58].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le , la Royal Air Force bombarda la base d'hydravions de Poulmic, alors occupée par les Allemands[59]. Ce fut le premier d'une série de bombardements qui visaient la base aéronavale, mais qui touchÚrent aussi le bourg ; la commune fut bombardée 18 fois pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment le , les 22, 23 et , le (ce fut le bombardement le plus meurtrier : il fit 5 morts et de nombreux blessés dans le bourg de Lanvéoc), les 14, 24 et , les 7, 8, 9 et , le , etc.[60]. Ces bombardements provoquÚrent de nombreux morts civils (46 morts et 46 maisons détruites, et des dégùts à des dizaines d'autres lors de celui de la nuit du 7 au ) et la destruction de l'école des garçons[29].

    Fin fĂ©vrier 1942 Adolphe Jamault, maire de LanvĂ©oc, un notaire mutilĂ© lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, fut arrĂȘtĂ© par les Allemands pour ne pas avoir fait Ă©vacuer Ă  temps une ferme comme ceux-ci l'exigeaient, invoquant la nĂ©cessitĂ© militaire en raison de sa proximitĂ© de la base de Poulmic[61].

    Une plaque commémorative située dans l'église paroissiale porte les noms de 48 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont cinq sont des marins disparus en mer[62].

    Le carré militaire du cimetiÚre de Lanvéoc possÚde les tombes de 7 soldats du Commonwealth morts le [63].

    L'appontement pétrolier de Lanvéoc

    Les restes de l'appontement pétrolier de Lanvéoc : les deux ducs-d'Albe et les six gabions.

    En 1942, les Allemands font construire Ă  l'arsenal de Brest deux ducs-d'Albe qu'ils installent au large de la pointe de LanvĂ©oc afin de pouvoir y faire accoster leurs navires de guerre. À la fin de la dĂ©cennie 1960, l'OTAN recherche un site pour le ravitaillement pĂ©trolier de la 7e flotte amĂ©ricaine ; s'appuyant sur les deux ducs-d'Albe de forme rectangulaire construits par les Allemands, un appontement pĂ©trolier est alors construit Ă  cet endroit, complĂ©tĂ© par six gabions de palplanches et une vingtaine de travĂ©es, certaines reposant sur des piles intermĂ©diaires ; cet Ă©quipement offre alors quatre postes d'accostage pour les navires. Une passerelle longue de prĂšs de 600 mĂštres permettait d'y accĂ©der depuis la cĂŽte et portait les canalisations d'hydrocarbures alimentĂ©s par d'immenses rĂ©servoirs souterrains dissimulĂ©s face Ă  cet appontement.

    Le retrait de la France de l'organisation militaire intégrée de l'OTAN en 1966 rendit cet équipement impossible à utiliser pour la marine américaine ; de plus il vieillit mal en raison des conditions environnementales difficiles affectant les structures métalliques et le béton, aggravées par des coefficients de marée importants ; les installations furent toutefois utilisées par la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic comme zone de stockage de carburants jusqu'en 1992. L'appontement fut démoli en 2001 ; seuls subsistent les ducs-d'Albe et les six gabions[64].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    En 1945, les destructions importantes subies par l’École navale de Saint-Pierre-Quilbignon pendant la Seconde Guerre mondiale ne permettaient pas d’accueillir rapidement les Ă©lĂšves officiers dans des conditions acceptables. Elle fut transfĂ©rĂ©e dans des baraquements provisoires Ă  la base d'hydravions de LanvĂ©oc[65], situĂ©e dans la baie du Poulmic. Les bĂątiments dĂ©finitifs de la nouvelle École navale Ă  cet endroit furent inaugurĂ©s en 1965 par le gĂ©nĂ©ral De Gaulle[66].

    Une entreprise de renflouage et de démolition des bateaux coulés en rade de Brest, établie à Lanvéoc, procura de nombreux emplois pendant plusieurs années aprÚs la Seconde Guerre mondiale.

    Un soldat (Joseph Guermeur) est mort pour la France en 1952 et un (Roger Canevet) en 1957, le premier probablement pendant la guerre d'Indochine, le second probablement pendant la guerre d'Algérie[62].

    HĂ©raldique

    Blason de Lanvéoc

    ÉchiquetĂ© d'argent et de gueules de quatre tires, aux quatre mouchetures d'hermine de sable posĂ©es Ă  plomb et rangĂ©es en bande sur quatre points d'argent de l'Ă©chiquetĂ©, Ă  la champagne d'azur chargĂ©e d'une ancre d'or sans trabe, brochant sur un vol stylisĂ© d'argent.
    Devise : Ene hag Enor (L'Ăąme et l'honneur)

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1947 ? PRL
    1947 mai 1953 Jean Le Bloas SFIO
    mai 1953 juillet 1957
    (décÚs)
    Yves Offret Entrepreneur de travaux publics Ă  Guingamp
    1957 mars 1965 Pierre Rogel Retraité
    mars 1965 mars 1983 Marcel Lenoir SFIO → PS Receveur des Postes
    mars 1983 mars 1989 Paul Le Glas (1921-2003) Ancien secrétaire de mairie
    Premier adjoint (1989 → 1995)
    mars 1989 mars 2008 Michel Le Roux DVD Pharmacien
    mars 2008 mai 2020 Louis Ramoné app.PS Retraité de la Marine
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Crozon (2011 → 2015)
    mai 2020 En cours
    (au 22 juillet 2022)
    Christine Lastennet[72] Retraitée, ancienne premiÚre adjointe
    1re vice-prĂ©sidente de la CCPCAM (2020 → )

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1876. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[74].

    En 2020, la commune comptait 1 966 habitants[Note 6], en diminution de 10,06 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    1 2101 2561 2161 2401 2341 1771 2461 2551 050
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 0631 0381 6031 5892 2611 5701 9641 9571 945
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020 -
    1 8571 8762 2092 2292 2082 1861 9701 966-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Monuments

    • Église Sainte-Anne.
    Monument aux morts de 1914-1918.
    • Une maison situĂ©e dans le bourg possĂšde un linteau de porte oĂč les monogrammes du Christ et de la Vierge entourent la date de construction : 1694[77].

    Personnalités liées à la commune

    • Alain Dumoulin - (1748-1811), prĂȘtre et Ă©crivain nĂ© Ă  LanvĂ©oc.
    • Georges Chavignaud - peintre nĂ© Ă  LanvĂ©oc en 1865 et mort Ă  Meadowvale (Ontario) en 1944.
    • RenĂ© Garrec (1934 Ă  LanvĂ©oc-), homme politique.

    Bateaux

    Le , une canonniĂšre de l'État, baptisĂ©e Poulmic, remorquait une chaloupe des constructions navales ; celle-ci heurta trĂšs violemment le pont Gueydon[78] dans le port de Brest ; l'accident fit deux morts parmi la soixantaine d'ouvriers qu'elle transportait[79]. Le mĂȘme bateau fut victime d'un autre accident (son youyou se renversa) qui se produisit le et fit 2 noyĂ©s[80].

    Un bateau de transport baptisĂ© LanvĂ©oc fut mis en service en ; construit Ă  Granville et long de 43 mĂštres, il fut affectĂ© au transport des hommes et du matĂ©riel entre Brest et la base aĂ©ronavale de LanvĂ©oc-Poulmic[81].

    Un navire de guerre, un remorqueur baptisé Poulmic, lancé le [82], coula victime d'une mine le [83].

    Film

    • Certaines scĂšnes du film USS Alabama ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  LanvĂ©oc.

    Économie

    L'École navale

    Le site de l'École navale et des Ă©coles du Poulmic (ENGEP) est situĂ© sur la commune de LanvĂ©oc.

    Appontement pétrolier de Lanvéoc

    Non loin de la pointe de Lanvéoc se trouvent les vestiges de l'ancien appontement pétrolier de Lanvéoc.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[11].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Carte géologique simplifiée de Crozon
    2. S. Durand, H. Lardeux, Bretagne, Masson, (lire en ligne), p. 16.
    3. L. Collin, Compte-rendu de l'excursion Le Fret-Lanvéoc, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9692225w/f57.image.r=Poulmic?rk=42918;4
    4. L. Collin, Géologie probable du fond de la rade de Brest et de ses environs, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96910128/f24.image.r=Poulmic?rk=386268;0
    5. Renaud Alzine, "Le Dévonien du synclinorium médian Brest-Laval. 2e fascicule. Paléontologie", 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9737535f/f90.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=257512;0
    6. https://www.presqu-ile-de-crozon.com/geologie/coupe-emsien-reun-ar-c-hrank-001.php
    7. SociĂ©tĂ© industrielle (Rouen), "Bulletin de la SociĂ©tĂ© industrielle de Rouen", 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122367v/f401.image.r=Argol?rk=9248972;4 et "Annales des mines. Partie administrative : ou Recueil de lois, dĂ©crets, arrĂȘtĂ©s et autres actes concernant les mines et usines", 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9616257w/f591.image.r=Argol?rk=10922800;4
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    14. « Fiche du Poste 29120001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    15. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    19. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    24. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    28. http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Miog
    29. http://www.lanveoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=32&Itemid=35
    30. Christophe-Paulin de la Poix Fréminville, Antiquités de la Bretagne : FinistÚre, vol. 2, (lire en ligne).
    31. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f306.image.r=poulmic?rk=1351938;0 et Paul Aveneau de La GranciÚre, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan... : avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f120.image.r=Poulmic?rk=472105;2
    32. En 1835, Emmanuel Le Gentil de QuĂ©lern (1775-1843), polytechnicien, qui participa Ă  la campagne d'Égypte, marĂ©chal d'Empire, en Ă©tait le propriĂ©taire
    33. La terre d'Artois, située juste au sud-ouest de Rennes, fut érigée en vicomté en 1711 au profit du maréchal de Chùteaurenault
    34. Aleno de Saint-AloĂŒarn est le pĂšre de Louis François AlĂ©no de Saint-AloĂŒarn qui accompagna Yves de Kerguelen en 1771 dans son expĂ©dition vers les terres australes ; il est mort en 1759.
    35. Panneau d'information touristique situé à proximité de la porte d'entrée du fort
    36. Panneau d'information touristique situé à la pointe de Lanvéoc
    37. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiJ8tGUn8nVAhVQkRQKHcUTCP0Q6AEIMTAC#v=onepage&q=Crozon&f=false
    38. "Rapports et délibérations/Conseil général du FinistÚre", avril 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565128t/f145.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=278971;2
    39. https://www.presqu-ile-de-crozon.com/lanveoc/003l-lanveoc-rue-casse-cou.php
    40. Journal La Presse du 9 février 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4757773/f3.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=64378;0
    41. J.M. P.A. Limon, "Usages et rÚglements locaux en vigueur dans le département du FinistÚre", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Argol?rk=5386292;4
    42. Journal des débats politiques et littéraires du 2 octobre 1853, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k449957d/f3.image.r=poulmic?rk=21459;2
    43. Cité par le Journal des débats politiques et littéraires du 12 février 1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4560558/f3.image.r=Crozon?rk=429186;4
    44. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f405.image.r=Lanv%C3%A9oc
    45. http://www.crozon-bretagne.com/tourisme/decouverte/lanveoc/eglise.php
    46. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564488t/f254.image.r=Lanvéoc
    47. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", avril 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f147.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=42918;4
    48. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620363/f214.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=171674;4
    49. "Rapports et délibérations / Conseil général du FinistÚre", août 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562132s/f277.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=85837;2
    50. Louis Calvez, "La presqu'Ăźle de Crozon", Nouvelle Librairie de France, 1975.
    51. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f300.image.r=Crozon
    52. Journal L'Ouest-Éclair du 30 dĂ©cembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643124h/f4.image.r=Poulmic?rk=708158;0
    53. Louis Kervran, né le à Lanvéoc, enseigne de vaisseau à bord du contre-torpilleur Bouclier, tué par l'explosion d'une grenade anti-sous-marine le .
    54. François Boulch, né le à Mespaul, sous-lieutenant au 19e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Tahure (Marne)
    55. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=52467
    56. Journal L'Ouest-Éclair du 25 janvier 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644246j/f4.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=515024;0
    57. http://www.ffaa.net/naval_stations/lanveoc-poulmic/lanveoc-poulmic_fr.htm
    58. Journal Le Temps du 3 septembre 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2455835/f3.image.r=Poulmic?rk=64378;0
    59. Le Petit Journal du , consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k637305p/f1.image.r=Poulmic?rk=300430;4
    60. http://www.avel-gornog.fr/spip.php?article4
    61. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-aoĂ»t 1944)", Ă©ditions Astoure, 2013, (ISBN 978-2-36428-032-8).
    62. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=52468
    63. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990194
    64. Panneau d'information touristique situé à proximité du site
    65. Ayant pris en compte le dĂ©veloppement dans les marines du "fait aĂ©rien" et l'importance des opĂ©rations aĂ©ronavales au cours de la Seconde Guerre mondiale, ce transfert visait en mĂȘme temps Ă  placer les Ă©lĂšves dans un environnement aĂ©ronautique propre Ă  leur en inculquer la culture.
    66. http://www.lanveoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=62&Itemid=37
    67. Jean-Claude Gaonac'h, né le à Crozon, décédé le à Lanvéoc
    68. François Meillard, né le à Crozon, décédé le au Petit Launay en Lanvéoc
    69. Adolphe François Marie Jamault, né le , quai Saint-Houardon à Landerneau, décédé le à Lanvéoc
    70. Jean-Marie Carn, né le à Lanvéoc
    71. Adolphe Ernest Jules Marie Jamault, né le à Brest (quartier de Recouvrance), décédé le à Brest. Amputé du bras gauche. Décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre. Chevalier de la Légion d'honneur.
    72. « LanvĂ©oc. Christine Lastennet, premiĂšre femme Ă©lue Ă  la tĂȘte de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    73. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    74. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    75. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    76. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    77. Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, (ISBN 978-2-36219-099-5).
    78. Un pont flottant situé dans le port de Brest
    79. Le Journal du 30 juin 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7628850j/f3.image.r=poulmic?rk=85837;2
    80. Journal Le Radical du 21 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7612387q/f2.image.r=poulmic?rk=21459;2
    81. Journal L'Ouest-Éclair du 26 mars 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660843n/f8.image.r=Lanv%C3%A9oc?rk=1309019;2
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    83. Journal L'Écho d'Alger du 15 juin 1943, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7587075q/f2.image.r=Poulmic?rk=858373;2

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