Dinéault
DinĂ©ault [dineÉl][1] (en breton : Dineol [ËdineÌol][2]) est une commune française du dĂ©partement du FinistĂšre, en rĂ©gion Bretagne.
Dinéault | |||||
Ăglise de DinĂ©ault. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | ChĂąteaulin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Pleyben-Chùteaulin-Porzay | ||||
Maire Mandat |
Christian Horellou 2020-2026 |
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Code postal | 29150 | ||||
Code commune | 29044 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dinéaultais | ||||
Population municipale |
1 864 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 13âČ 13âł nord, 4° 09âČ 50âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 326 m |
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Superficie | 45,96 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Pleyben - ChĂąteaulin (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Crozon | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Situation
Dinéault est située à quelques kilomÚtres au nord-ouest de Chùteaulin et à l'entrée de la presqu'ßle de Crozon. Le bourg de Dinéault, en breton Dineol, se niche sur les hauteurs qui dominent les méandres de l'Aulne maritime et l'un des sommets de la Bretagne, le Ménez Hom (330 m d'altitude) se trouve dans la partie occidentale du finage communal.
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Relief et hydrographie
Le finage de Dinéault est trÚs vallonné, les altitudes allant du niveau de la mer au sommet du Ménez Hom situé à 330 mÚtres d'altitude à l'ouest du territoire communal (malgré la modestie de l'altitude, en raison de la proximité de la mer, cette partie de la commune présente des aspects presque montagnards) ; le Ménez Bras, à l'est de la commune, s'élÚve à 234 mÚtres (ce qui a permis l'implantation de 4 éoliennes, dont la premiÚre installée dans le FinistÚre en 1999[3]) ; le bourg est vers 105 mÚtres d'altitude. Les pentes sont souvent fortes, les petits affluents de rive gauche de l'Aulne maritime, à pente forte, creusent leur vallée dans le plateau, surtout dans leur partie aval proche de leur confluence avec le fleuve cÎtier, notamment de l'est vers l'ouest le ruisseau de Rozarnou, le Roudou Hir et le Garvan et ses affluents (le Garvan sert de limite communale avec Trégarvan dans sa partie aval, y compris au niveau de l'anse du Garvan), mais aussi plusieurs autres d'importance trÚs modeste. Tous ont leur source sur le territoire communal, dont la pente générale est orientée vers le nord en direction de l'Aulne maritime.
L'Aulne maritime, en fait une ria, limite à l'est et surtout au nord la commune. Son tracé dessine peu aprÚs son entrée en limite du territoire communal un grand méandre trÚs accentué, le méandre de Rosconnec, dont la rive convexe, en pente douce cÎté ouest (la pente est plus accentuée cÎté est) se prolonge dans le lit majeur par des marais maritimes assez étendus ; en continuant vers l'aval, le lobe de rive concave du méandre de Rozarnou est par contre peu accentué et, à cet endroit, le lit mineur de l'Aulne longe directement le territoire communal ; en continuant vers l'aval, le cours de l'Aulne maritime devient plus rectiligne, orienté est-ouest, jusqu'à l'anse du Garvan qui marque sa sortie de la commune.
- L'Aulne maritime, vue vers l'amont depuis Rozarnou.
Les pentes fortes de rive gauche de l'Aulne maritime sont restĂ©es boisĂ©es (d'amont en aval, le bois du Chap, le bois de TrĂ©voazec, le bois de Rozarnou sont les principaux d'entre eux), de mĂȘme qu'une partie des pentes sud et est du MĂ©nez Hom, oĂč la lande occupe aussi des espaces importants.
Un trÚs ancien cours de l'Aulne traverse le territoire communal, rejoignant la vallée de l'Aber[4].
GĂ©ologie
« Des couches d'hĂ©matite brune et rouge se montrent au milieu des terrains silurien et surtout dĂ©vonien, notamment dans les communes de LandĂ©vennec, Argol, TrĂ©garvan, DinĂ©ault, RosnoĂ«n ; quelques-unes peuvent ĂȘtre suivies sur plusieurs kilomĂštres. L'Ă©paisseur, quelquefois trĂšs grande, est trĂšs variable, comme la qualitĂ© du minerai, qui passe graduellement de l'hĂ©matite brune fibreuse la plus riche au grĂšs simplement colorĂ©. On trouve les traces d'anciennes exploitations en une foule de points, ainsi que des scories anciennes, mais on n'a pas conservĂ© le souvenir de ces travaux trĂšs anciens »[5].
Des affleurements de dolérite sont visibles aussi à Dinéault, matérialisant une vaste cicatrice entre des terrains de l'ordovicien supérieur et du silurien, courant de Crozon à Dinéault[6]. Des schistes et quartzites dits « de Plougastel » affleurent également, mais les points les plus élevés sont généralement constitués de grÚs armoricain, une roche trÚs résistante à l'érosion.
Transports
MĂȘme si la RD 887 (ancienne route nationale 787), l'un des deux axes routiers principaux permettant d'accĂ©der Ă la presqu'Ăźle de Crozon, traverse la partie sud de la commune, la majeure partie du territoire communal n'est desservi que par des routes secondaires Ă©troites, sinueuses et pentues qui font de DinĂ©ault un territoire enclavĂ©, mĂȘme si la route dĂ©partementale 60 dessert le bourg et continue ensuite en direction de TrĂ©garvan.
L'Aulne maritime a constitué un prolongement du canal de Nantes à Brest, mais seul un port trÚs sommaire, au lieu-dit « Le Passage » (qui, comme son nom l'indique, a longtemps été un lieu de franchissement de l'Aulne en direction de Rosnoën grùce à un bac dont les tarifs fixés en 1853 par un décret impérial sont connus[7]) a desservi Dinéault en raison de la topographie des lieux. Le lieu-dit Le Passage entre Rosnoën et Dinéault se nommait en breton Treiz Guenhel, le nom provenait du breton Treiz (« passage ») et de saint Guinal, dont la chapelle éponyme se trouvait en haut de la cÎte menant à Dinéault[8]. Ce fut longtemps un axe de passage important reliant Sainte-Marie-du-Ménez-Hom au Léon, emprunté entre autres par les marchands se rendant aux foires. Une cale fut construite en 1858 pour faciliter le passage. Ce fut alors un point de départ possible pour les excursions du Ménez Hom[9].
- Le quai du port du Passage et l'Aulne maritime vue vers l'amont.
- L'Aulne maritime vue vers l'aval au lieu-dit « Le Passage » ; au premier plan à gauche le quai et la cale.
Habitat
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersĂ© en Ă©carts formĂ©s de hameaux et fermes isolĂ©es. Le bourg, traditionnellement de faible importance, a grossi ces derniĂšres annĂ©es en raison de la crĂ©ation de lotissements, notamment la "CitĂ© du Garvan" Ă l'est du bourg en raison de la proximitĂ© de la ville de ChĂąteaulin, situĂ©e juste Ă l'est de la commune, et de l'implantation Ă sa limite sud de l'Ăcole de gendarmerie de ChĂąteaulin Ă Ty Vougeret. NĂ©anmoins la commune a conservĂ© pour l'essentiel son caractĂšre rural traditionnel, Ă©chappant Ă la pĂ©riurbanisation et au mitage des campagnes. La rive de l'Aulne est restĂ©e inhabitĂ©e, en raison des fortes pentes et de l'absence de port ; de mĂȘme pour les flancs du MĂ©nez Hom en raison de l'altitude.
Ăcologie
Dinéault fait partie du parc naturel régional d'Armorique[10].
DinĂ©ault a Ă©tĂ© classĂ©e en 2004 dans un programme LIFE-Nature "Conservation du Phragmite aquatique en Bretagne", programme renouvelĂ© depuis, notamment pour quatre annĂ©es en 2017, qui apporte son aide financiĂšre pour aider Ă la protection de la biodiversitĂ©[11]. Ă DinĂ©ault, il s'agit en l'occurrence des 55 hectares du site de Rosconnec[12] et de ses roseliĂšres[13], qui forme une ZNIEFF. DĂ©sormais les roseliĂšres pourront ĂȘtre entretenues, car elles servent d'Ă©tape et de cantine sur le chemin migratoire d'une petite fauvette, le phragmite aquatique, qui part des grands marais de Pologne et d'Ukraine vers l'Afrique.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-SĂ©gal, mise en service en 1985[20] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[21] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 122,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[22]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « LanvĂ©oc », sur la commune de LanvĂ©oc, mise en service en 1948 et Ă 23 km[23], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24], Ă 11,8 °C pour 1981-2010[25], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[26].
Urbanisme
Typologie
Dinéault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [27] - [28] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Chùteaulin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].
La commune, bordĂ©e par la mer d'Iroise, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[33] - [34].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,8 % | 81 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 58 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 27,4 % | 1239 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 2,4 % | 109 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 40,0 % | 1807 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,8 % | 35 |
ForĂȘts de feuillus | 11,1 % | 500 |
ForĂȘts de conifĂšres | 0,6 % | 25 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 3,8 % | 170 |
Landes et broussailles | 10,3 % | 467 |
ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation | 0,3 % | 13 |
Marais intérieurs | 0,3 % | 14 |
Estuaires | 0,07 % | 3 |
Source : Corine Land Cover[35] |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dineule au XIe siÚcle, Dineult en 1400, Dineaull en 1405, Dineul en 1460, Dyneaul en 1516, Dineaul en 1536, Dyneaul en 1574, Dinol en 1579, Dineol en 1636 et enfin Dineault en 1779[36].
Le nom vient du breton « din » (colline fortifiée) et de « heol » (soleil).
Le nom breton de la localité est Dineol[36].
Histoire
Préhistoire
Selon Benjamin Girard qui écrit en 1889 la commune de Dinéault « conserve encore quelques monuments mégalithiques, notamment plusieurs dolmens, et un menhir conservé dans une enceinte retranchée, à Kérédan. PrÚs de ce monument on a découvert un souterrain, composé d'une galerie de 8 m de longueur sur 1,5 m de hauteur, et de deux grottes de dimension inégales, placées aux extrémités de cette galerie avec laquelle elles communiquent par d'étroites portes cintrées »[37]. Un autre souterrain existe à Ty-ar-Gall ; il s'agissait probablement de sépultures[38].
La déesse Brigit [Brigitte]
En 1913, une petite tĂȘte en bronze d'une dĂ©esse casquĂ©e celto-romane, fut dĂ©couverte par un agriculteur, Jean Labat, sur le flanc oriental du MĂ©nez Hom Ă Kerguilly en DinĂ©ault dans une lande nommĂ©e Gorred-ar-C'hoad Ă 3,2 km du sommet. Vers 1928, le mĂȘme agriculteur, reprenant ses recherches, trouva dans une cavitĂ© le reste du corps, revĂȘtu d'une longue robe Ă plis, les bras nus avec une sorte de grand collier autour du cou et portant des sandales. Un casque, bien que de type celtique, portait la figuration des trous de visĂ©e caractĂ©ristiques de modĂšle grec Ă la mode dans l'Empire romain jusqu'au milieu du Ier siĂšcle, ainsi quâun trĂšs long cimier (brisĂ©) destinĂ© Ă porter des plumes s'y trouvaient Ă©galement, la statue mesurant au total 70 centimĂštres. Sans doute portait-elle une lance[39]. La forme de son visage et l'oie sur le casque montrent des influences celtiques. On l'a comparĂ©e Ă AthĂ©na, Minerve, Sequana et mĂȘme aux reprĂ©sentations de la Vierge. Elle a Ă©tĂ© acquise en 1972 par le musĂ©e de Bretagne Ă Rennes[40]. On la date probablement de la seconde moitiĂ© du Ier siĂšcle. Une copie de la statue se trouve dans le hall de la mairie de DinĂ©ault.
Cette statue a Ă©tĂ© assimilĂ©e par RenĂ© Sanquer et Donatien Laurent[41] Ă la dĂ©esse celte Brigitte (ou Brigit, ou Belisama, ou Brigantia, ou Berhet, ou Berc'hed), dĂ©esse universelle des Celtes dans les textes irlandais du dĂ©but du Moyen Ăge. Le nom proviendrait de la racine celtique brigo- signifiant « force, puissance, vigueur », qui ressemble phonĂ©tiquement Ă une autre racine celtique briga « colline, mont », puis « forteresse » qu'on retrouve souvent en toponymie[42].
Une voie romaine venant de Vorganium passait par la chapelle de Lospars en Chùteaulin, Dinéault, 2,4 km au sud d'Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret[43].
Moyen Ăge
Au Xe siÚcle, la paroisse de Dinéault, nommée « plebs nomine Dineule », fut donnée à l'abbaye de Landévennec, par une certaine Iunargant, femme de sang royal[44].
En 1448, Dinéault comptait huit terres nobles (Kervern, Trefgoazec, Kergoët, Lézaff, Kerdazoët, Kerméno, Tréviec, Kermellec), le double en 1536, avec Kervennic, Penfrat, Kermeur, Kerguern, Kerfregan, le Rest, Kergano, Rozarnou, Kerneurhel en plus. Tous ces manoirs ont disparu de nos jours[45]. La seigneurie de Rosarnou appartenait à la fin du XVe siÚcle à la maison de Kersauson[46]. En 1535, Raoul de Kersauson est le donateur du vitrail de la chapelle Saint-ExupÚre de Dinéault[47].
Ăpoque moderne
La famille de TrĂ©goazec, seigneur du dit lieu, Ă©tait prĂ©sente aux rĂ©formations et montres de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille entre 1448 et 1562 ; elle fut reconnue d'ancienne extraction noble depuis au moins 7 gĂ©nĂ©rations lors de la rĂ©formation de la noblesse de 1670[48]. La famille de Penfeunteniou (Cheffontaines) Ă©tait entre autres seigneur de Rosarnou au XVIIIe siĂšcle[49].
Cette commune est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.
La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en février 1758 la presqu'ßle de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le 19 mars il a déjà envahi Ploumodiern, Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud [Dinéault]. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven »[50].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Dinaul [Dinéault] de fournir 29 hommes et de payer 190 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[51].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Dinéault en 1778 :
« Dinault ; Ă 4 lieues et demie au nord-nord-ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă 39 lieues de Rennes ;Ă 1 lieue un sixiĂšme de ChĂąteaulin, sa subdĂ©lĂ©gation ; et Ă une demi-lieue au sud de la riviĂšre d'Aulne. Cette paroisse, qui relĂšve du Roi, ressortit au siĂšge royal de ChĂąteaulin et compte 1 300 communiants[Note 7]. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'abbĂ© de LandĂ©vennec. Ce territoire, situĂ© dans les montagnes de Meneham [ MĂ©nez Hom ] sur le sommet desquelles on ne voit que des rochers, est trĂšs peu cultivĂ©, si ce n'est du cĂŽtĂ© de la riviĂšre d'Aulne qui l'arrose. Il renferme les forĂȘts de Rolsac et Rosarnou[52]. »
Révolution française
Un décret de l'Assemblée nationale en date du rattache en tant que succursale la paroisse de Dinéault à celle de Cast[53].
Nicolas Moreau, nĂ© en 1764 Ă DinĂ©ault, prĂȘtre insermentĂ©, fut dĂ©portĂ© Ă l'Ăźle d'Aix en 1794, fut recteur d'Argol entre 1802 et 1814, avant de devenir recteur de Coray oĂč il mourut le [54]. Jean-Ătienne Riou, nĂ© Ă DinĂ©ault le et oĂč il fut vicaire entre 1764 et 1773 avant de devenir recteur de Lababan, fut prĂȘtre rĂ©fractaire ; il fut guillotinĂ© Ă Quimper le 27 ventĂŽse an II ()[55]. Son frĂšre Jean Denis Riou[Note 8] Ă©migra en mars 1793 en Espagne dans le diocĂšse de Cordoue[56].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Dinéault en 1843 :
« DinĂ©ault (sous l'invocation de sainte Madeleine): commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Duault, Lanbihan, Toulancoat, KersĂ©dan, Rosconnec, Coz-Quinquis, Gouspaing, Keranquerl, Kerguily.Superficie totale : 4 715 hectares, dont (...) terres labourables 1 015 ha, prĂ©s et pĂąturages 150 ha, bois 307 ha, canaux et Ă©tangs 70 ha, landes et incultes 2 810 ha, (...). Moulins : 12. Maison remarquable : le manoir de LĂ©zaf. OgĂ©e a Ă©crit Dinault, et nous Ă©crivons DinĂ©ault, pour nous conformer Ă l'orthographe admise aujourd'hui. Le mot din, colline, entre Ă©videmment dans la composition de ce nom ; en effet, DinĂ©ault referme Ă son extrĂ©mitĂ© ouest la montagne du MĂ©nĂ©ham [MĂ©nez Hom], l'un des points les plus Ă©levĂ©s de la Bretagne, et dont le sommet est, selon l'ingĂ©nieur des mines de Billy, Ă 330m. 60c. au-dessus du niveau de la mer. Cette montagne, qui est Ă 28 000 mĂštres de Brest, d'oĂč on l'aperçoit parfaitement, paraĂźt ĂȘtre un point dĂ©tachĂ© de la chaĂźne des Montagnes Noires, ainsi que le MĂ©nĂ©bras, situĂ© Ă l'est de la commune. Ce qu'OgĂ©e nomme les forĂȘts de Rolsac et de Rosarnou sont des taillis qui n'ont pas entre eux 300 hectares. Il y a foire le 22 fĂ©vrier et le lundi de la TrinitĂ©. GĂ©ologie : grĂšs dans le sud, terrain tertiaire moyen dans le nord ; quelques carriĂšres d'ardoises. On parle le breton[57]. »
Un ancien passage empierrĂ© permettant de traverser l'Aulne maritime au lieu-dit "Meilh dour" ("Moulin Ă eau"), reliant DinĂ©ault Ă Saint-SĂ©gal et permettant notamment de se rendre au pardon de Saint-SĂ©bastien (en Saint-SĂ©gal) le 24 juillet, est visible lors des grandes marĂ©es basses. Le passage n'Ă©tait pas sans risques ; un naufrage, provoquĂ© peut-ĂȘtre par un mascaret, coĂ»ta la vie Ă 11 personnes en 1757[58].
En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Dinéault coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)[59].
16 moulins sont localisés sur le cadastre de 1848, dont 12 sur le Garvan (Cosquer, Kerveur, Veyer, Lézaff, Treffiec, Ty Voënnec, le Stir, Kernevez, Kergoat, Roscoat, Coz Milin, Rouistin), un sur un affluent du Garvan (moulin de Dourvénez), un sur un affluent de lŽAulne (Roudouhir) et deux sur des affluents de la riviÚre de lŽAulne (Moulin dŽEau, Rozarnou[60].
Le le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décÚs; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »[61].
Le transport maritime de passagers à travers la Rade de Brest se développe, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault. Pendant le Second Empire plusieurs compagnies concurrentes desservent depuis Brest les différents ports de la presqu'ßle de Crozon. En 1894 est fondée la "Société anonyme des Vapeurs Brestois" qui organise des sorties dominicales vers Le Fret, Roscanvel, Camaret, , etc.[62].
Le chemin de grande communication n°26 (actuel RD 60) allant de ChĂąteaulin Ă Crozon via DinĂ©ault et TrĂ©garvan est classĂ© en 1868 ; la construction d'un pont sur le Garvan permet d'Ă©viter la difficultĂ© et le danger mĂȘme que reprĂ©sentait la traversĂ©e de la grĂšve[63]. L'amĂ©nagement du chemin de grande communication n°47 (actuel RD 47) allant du Faou Ă Douarnenez via un bac entre RosnoĂ«n et DinĂ©ault et traversant les communes de Plomodiern, PloĂ©ven et PlonĂ©vez-Porzay commence en 1871. Cet axe au tracĂ© difficile notamment en raison de la montagne du MĂ©nez Hom traverse la commune de DinĂ©ault sur 6 844 mĂštres[64].
L'école publique de filles (actuelle salle polyvalente) est construite en 1873 par l'architecte Jules Boyer ; l'école publique des garçons est achevée en 1886 par l'architecte Armand Gassis (actuelle école publique) : l'école privée Sainte-Anne est construite à la fin du XIXe siÚcle[65].
En 1873 l'établissement d'un octroi dans la commune de Dinéault est autorisé[66].
En octobre 1873 des loups ont tuĂ© cinq moutons aux environs de ChĂąteaulin ; un agriculteur de DinĂ©ault a tuĂ© 5 loups en six mois[67]. Le Le Petit Journal Ă©crit : « Un loup enragĂ© vient d'ĂȘtre signalĂ© comme parcourant la campagne (...). Dans une ferme, en face du MĂ©nez-Bras, il a littĂ©ralement dĂ©vorĂ© la tĂȘte d'un enfant, dĂ©chirĂ© ensuite un second enfant d'une douzaine d'annĂ©es, dans une ferme sise un peu plus haut ; quatre personnes ont Ă©tĂ© horriblement abĂźmĂ©es, entr'autres une jeune fille de 22 anset un petit garçon qui est mort quelques heurs aprĂšs. Plus de dix personnes auraient Ă©tĂ© atteintes.Cette horrible bĂȘte a fait, en outre, une masse de victimes sur la race animale, aussi la panique Ă©tait-elle indescriptible Ă la foire [de ChĂąteaulin]. Le terrible carnassier a Ă©tĂ© abattu par un agriculteur de DinĂ©ault, qui l'avait surpris au moment oĂč il Ă©tait en train d'attaquer le chien, Ă l'attache dans sa cour »[68].
Une épidémie de choléra fit 6 morts à Dinéault en mars 1886[69].
En octobre 1894 deux douaniers partis en canot du port de Dinéault disparut en rade de Brest[70].
Le journal La Croix indique que les catholiques ont remporté les élections municipales de Dinéault en 1897[71].
La Belle Ăpoque
En rĂ©ponse Ă une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de DinĂ©ault, l'abbĂ© Berthou, dĂ©clare : « Depuis six ans que je suis recteur de DinĂ©ault, je n'ai rencontrĂ© que deux ou trois enfants qui aient appris le catĂ©chisme français ; le fils de l'instituteur et les deux niĂšces de l'institutrice »[72]. Il ajoute : « Je ne sais pas si sur une population de 2 100 habitants, on rencontrerait 100 personnes capables de comprendre les instructions françaises ».
Le plus de 500 convives assistĂšrent dans le village de Kervavill en DinĂ©ault au banquet du double mariage de deux sĆurs Marie-Anne et Anne-Marie HĂ©lias avec respectivement Yves Le Gall, de DinĂ©ault (mais nĂ© Ă RosnoĂ«n) et Yves HervĂ© Le QuĂ©au, frĂšre du maire de Saint-Coulitz[73].
Le des biens ayant appartenu à la fabrique de Dinéault furent vendus aux enchÚres publiques à Quimper, ce qui suscita des protestations, notamment de Mgr Duparc, menaçant d'excommunication les acheteurs[74].
Un décret en date du autorisa la création, dans la commune de Dinéault, d'un bureau de bienfaisance dont la dotation fut constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église et mis sous séquestre à la suite de la Querelle des Inventaires[75].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de DinĂ©ault porte les noms de 119 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; parmi eux 7 au moins sont des marins disparus en mer ; 4 au moins sont morts en Belgique : Guillaume Fouron le Ă Pervyse, Yves Gabriel Miossec est mort dans les combats de Maissin dĂšs le , HervĂ© Miossec est mort le Ă Nieuport et HervĂ© Sibiril dans ce mĂȘme pays le Ă Oostvleteren ; Gabriel Miossec, soldat au 6e rĂ©giment d'infanterie coloniale, est disparu le Ă Achibaba (Turquie)[76] ; François GuĂ©nolĂ© est mort de maladie contractĂ©e en service (probablement la grippe espagnole) le Ă Salonique (GrĂšce) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[77].
L'Entre-deux-guerres
- Annonce de la mise en vente de la propriĂ©tĂ© de Rozarnou en 1921 (journal L'Ouest-Ăclair du 9 janvier 1921).
- La propriété de Rozarnou en 2018.
La Seconde Guerre mondiale
Guillaume Denniélou[Note 9], matelot chauffeur à bord du patrouilleur auxiliaire Sergent Gouarne, est mort en mer le lors du naufrage de celui-ci, coulé par un sous-marin allemand[78].
L'« Association sportive dineaultaise » (pratique du football, de l'athlétisme et de la natation) est déclarée en sous-préfecture de Chùteaulin le ; elle a son siÚge à l'école libre de garçons[79].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Monuments et patrimoine bĂąti
Monuments
- L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine du XVIIe siÚcle, restaurée au XIXe siÚcle.
- Dinéault, église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine, vue extérieure d'ensemble.
- Dinéault, église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine, porche sud.
- Dinéault : le calvaire de l'enclos paroissial (construit par Roland Doré).
- Dinéault : la fontaine de dévotion (datée de 1746) située prÚs de l'église Sainte-Marie-Madeleine.
- Dinéault : groupe statuaire de la Déploration (se trouve prÚs de la fontaine de dévotion).
- La chapelle Saint-ExupÚre ou Saint-Exuper (San Dispar ou San Ispar en breton) au lieu-dit Loguispar, reconstruite en 1892-1893 tout en conservant de la chapelle antérieure le clocher et la façade datant de 1669. Le vitrail "Vierge à l'Enfant entourée de sainte Marie-Madeleine, de saint Paterne et du donateur Raoul de Kersauson, seigneur de Coëtloguer et de Rosarnou"[87], datant de 1535 et provenant de l'ancienne chapelle Saint-ExupÚre de Dinéault, fut acquis en 1896 par la "Société Archéologique du FinistÚre" à qui il fut vendu pour financer la reconstruction de la chapelle[88].
- La chapelle Saint-ExupÚre et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
- La chapelle Saint-ExupÚre, vue extérieure d'ensemble.
- La fontaine dans l'enclos de la chapelle Saint-ExupĂšre, laquelle est visible Ă l'arriĂšre-plan.
- Le calvaire dans l'enclos de la chapelle Saint-ExupĂšre.
- Statue de saint ExupĂšre (ExupĂšre de Bayeux) dans l'enclos de la chapelle Saint-ExupĂšre.
- Vitrail de la "Vierge à l'Enfant entourée de sainte Marie-Madeleine, de saint Paterne et du donateur Raoul de Kersauson" qui se trouvait dans la chapelle Saint-ExupÚre (désormais visible au "Musée départemental breton" de Quimper).
- En 1999, DinĂ©ault a accueilli la premiĂšre Ă©olienne installĂ©e en FinistĂšre, sur le site de MĂ©nez-Braz. Celle-ci a Ă©tĂ© partiellement dĂ©truite par une tempĂȘte le 8 fĂ©vrier 2016[89]. Le parc Ă©olien de DinĂ©ault compte actuellement quatre Ă©oliennes.
- En 1913, un agriculteur de la commune dĂ©couvrit la tĂȘte d'une statue gallo-romaine en bronze alors qu'il dĂ©frichait un champ, Ă Kerguilly (en DinĂ©ault), au lieu-dit Gorre Arc'hoad. Le casque, de type celtique, prĂ©sente des caractĂ©ristiques du modĂšle grec, et la base du cimier reprĂ©sente un oiseau prenant son vol (peut-ĂȘtre une oie sauvage)[90]. AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, ce cultivateur entreprit de vĂ©rifier si le reste de la statue ne se trouvait pas sur le lieu de sa premiĂšre dĂ©couverte. Il trouva alors, dans une cavitĂ© creusĂ©e dans le sol le corps d'un personnage fĂ©minin qui aurait mesurĂ© environ 70 cm, vĂȘtu d'une longue robe Ă plis sans ceinture, ainsi que deux bras nus encore en place et des pieds chaussĂ©s de sandales. Le corps de la statue Ă©tait malheureusement en mauvais Ă©tat et se dĂ©tĂ©riora encore davantage pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque celle-ci fut enfouie Ă nouveau pour Ă©chapper Ă la rĂ©cupĂ©ration des mĂ©taux non ferreux. Le corps ne put finalement ĂȘtre conservĂ©. La statue fut acquise en 1972 par le musĂ©e de Bretagne (Ă Rennes) oĂč elle est toujours exposĂ©e. DatĂ©e de la seconde moitiĂ© du Ier siĂšcle, elle fut surnommĂ©e la « Brigitte du MĂ©nez Hom » ou la « dĂ©esse du MĂ©nez-Hom »[91] par les archĂ©ologues. Une copie se trouve dans le hall de la mairie.
- L'Ă©glise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine.
- Le calvaire de l'enclos paroissial, sculpté par Roland Doré.
- Le monument aux morts de Dinéault.
- La fontaine de dévotion au chevet de l'église.
- Déploration sur la mort du Christ prÚs la fontaine de dévotion de l'église.
Le patrimoine rural bĂąti
Un inventaire du patrimoine architectural bĂąti de DinĂ©ault a Ă©tĂ© effectuĂ© entre 1968 et 1972[92]. La commune se distingue par la qualitĂ© de ses paysages dont lÂŽAulne maritime et surtout le MĂ©nez Hom, site classĂ© depuis 2004, « en raison de ses caractĂšres pittoresque et lĂ©gendaire »[92] et par son patrimoine bĂąti : en dehors du bourg (exclu de l'enquĂȘte) 74 maisons ou Ă©carts ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s dont 10 ont fait l'objet d'une prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e : les anciennes fermes LĂ©zaff, Ty Bianet, Ty VoĂ«nnec, Keralliou, KĂ©lĂ©cun, TrĂ©voazec et les Ă©carts ou hameaux de Kerbastard, Kerjean, Kermoguen et Rosconnec[93].
ĂvĂ©nements
Littérature
- « La mÚre qui pleurait trop son fils », un conte recueilli auprÚs d'un vieux sonneur de biniou en 1887 à Dinéault par Anatole Le Braz se trouve dans La légende de la mort chez les Bretons armoricains[95].
Personnalités liées à la commune
- Amiral Te'Oar (Amiral Tu Sais), surnom breton du patron de la seule gabarre du « port » du Treiz[96].
- Ădouard Le Jeune, ancien rĂ©sistant, maire de DinĂ©ault entre 1951 et 1989, sĂ©nateur Ă deux reprises, en tout pendant 27 ans.
- HervĂ©-Marie Le ClĂ©ac'h, SS.CC, 1915- 2012. Ancien Ă©vĂȘque Ă©mĂ©rite de Taiohae ou Tefenuaenata, PolynĂ©sie française.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[17].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Personnes en Ăąge de communier.
- Jean Denis Riou, né le au HellÚs en Dinéault, décédé le au presbytÚre de Dinéault.
- Guillaume Dennielou, né le à Dinéault.
- Guillaume Bourbeau, né le à Kerguily en Dinéault, décédé le à Kerguilly en Dinéault.
- Yves Cornec, né le à Concily en Dinéault, décédé le à Concily en Dinéault.
- Yves Moreau, né le à Treffiec en Dinéault, décédé le à Treffiec en Dinéault.
- Jean Marie Gabriel Siméon, né le à Logonna-Quimerc'h, décédé le à Lanneurec en Dinéault.
- Yves Marie Dennielou, né le à Dinéault, décédé le à Ty Bianet en Dinéault.
- Yves Miossec, né le à Dinéault, décédé le au bourg de Dinéault.
- Hervé Cornec, né le à Rosconnec en Dinéault.
Références
- Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
- Jean Le DĂ», Nouvel Atlas Linguistique de la Basse-Bretagne, Centre de Recherche Bretonne et Celtique,
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- "Bulletin des lois de la République française", décembre 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486129s/f431.image.r=Din%C3%A9ault
- « Histoire du Passage de Dinéault-Rosnoen », sur antreizh.fr (consulté le ).
- http://www.menezhom.com/IMG/pdf/DossierPresse_MHJ_D.pdf
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- Calendrier Celte du Val Sainte Marie
- Inet Bretagne
- Inventaire Général du Patrimoine Culturel, « Présentation de la commune de Dinéault (Dinéault) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le )
- Inventaire Général du Patrimoine Culturel, « Les maisons, fermes et hameaux de Dinéault (Dinéault) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le )
- Le site de MĂ©nez-Hom Jazz et DĂ©couvertes.
- Anatole Le Braz, "La légende de la mort chez les Bretons armoricains", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8630199c/f160.image.r=Din%C3%A9ault?rk=450646;0
- Mikael Madeg, Le grand livre des surnoms bretons, p. 11.
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel