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Plomodiern

Plomodiern [plomodjɛʁn] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Plomodiern
Plomodiern
La chapelle Saint-Corentin.
Blason de Plomodiern
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement ChĂąteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Pleyben-Chùteaulin-Porzay
Maire
Mandat
Joël Blaize
2020-2026
Code postal 29550
Code commune 29172
DĂ©mographie
Gentilé Plomodiernais
Population
municipale
2 245 hab. (2020 en augmentation de 6,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10â€Č 55″ nord, 4° 13â€Č 50″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 249 m
Superficie 46,74 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Pleyben - ChĂąteaulin
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Crozon
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Plomodiern
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Plomodiern
Liens
Site web www.plomodiern.fr

    GĂ©ographie

    Carte de la commune de Plomodiern.

    La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle se situe au pied du versant sud du Ménez-Hom, au fond de la baie de Douarnenez, dans la plaine du Porzay. Plomodiern fait partie de la Communauté de communes Pleyben-Chùteaulin-Porzay.

    Plomodiern vu depuis Ploéven ; à l'arriÚre-plan les hauteurs du Ménez-Hom.

    La commune de Plomodiern est limitĂ©e au sud par le ruisseau de Kerharo, un minuscule fleuve cĂŽtier (dĂ©nommĂ© Kerhare en 1890 dans le "Dictionnaire administratif" d'Adolphe Joanne), lequel prĂ©cise qu'il a sa source Ă  km au sud-ouest de ChĂąteaulin, que son cours est long d'une douzaine de kilomĂštres et qu'il alimente en eau tout au long de son cours 11 moulins Ă  farine[1]) qui se jette dans l'ocĂ©an au niveau de la plage de Kervijen et la sĂ©pare de PloĂ©ven ; au nord la partie sud de la Lieue de GrĂšve (Plage de Lestrevet) appartient Ă  Plomodiern mĂȘme si sa majeure partie (Plage de Pentrez) dĂ©pend de la commune voisine de Saint-Nic. Son littoral, assez dĂ©coupĂ© alterne anses et plages (du sud au nord anse de Kervijen, anse de Ty Mark, plage de Porz ar Vag, plage de Lestrevet qui est limitĂ©e au sud par le ruisseau de Stang-ar-Rible) et pointes aux falaises abruptes (pointe de Ty Mark, pointe de Tal ar Grip, dite aussi pointe de Talagrip). Les dunes qui bordent la plage de Lestrevet et les falaises en direction de Pors ar Vag reculent en raison de l'Ă©rosion marine[2]. Les landes et pelouses entre la pointe de Talagrip et l'anse de Kervigen sont classĂ©es ZNIEFF (Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique)[3].

    • De la plage de Lestrevet Ă  celle de Pors ar Vag
    • Plomodiern : blockhaus dans la falaise entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
      Plomodiern : blockhaus dans la falaise entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
    • Plomodiern : falaise et grottes entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
      Plomodiern : falaise et grottes entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
    • Plomodiern : la plage de Pors ar Vag Ă  marĂ©e basse.
      Plomodiern : la plage de Pors ar Vag à marée basse.
    • La plage de Pors ar Vag Ă  marĂ©e haute.
      La plage de Pors ar Vag à marée haute.
    • Les plages de Lestrevet et de Pentrez vues depuis la pointe de Talagrip.
      Les plages de Lestrevet et de Pentrez vues depuis la pointe de Talagrip.
    Les falaises entre la plage de Lestrevet (Ă  gauche) et de Pors ar Vag (Ă  droite).
    • La pointe de Talagrip
    • Plomodiern : les falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip, visible au second plan.
      Plomodiern : les falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip, visible au second plan.
    • Plomodiern : estran rocheux Ă  la pointe de Talagrip.
      Plomodiern : estran rocheux Ă  la pointe de Talagrip.
    • Plomodiern : rochers et falaises de la pointe de Talagrip.
      Plomodiern : rochers et falaises de la pointe de Talagrip.
    • Pointe de Talagrip : falaises, grottes et estran rocheux dĂ©couvert Ă  marĂ©e basse.
      Pointe de Talagrip : falaises, grottes et estran rocheux découvert à marée basse.
    • Plomodiern : la pointe de Talagrip et la maison des douaniers vues du sud
      Plomodiern : la pointe de Talagrip et la maison des douaniers vues du sud
    • Plomodiern : la pointe de Talagrip vue du sud.
      Plomodiern : la pointe de Talagrip vue du sud.
    • Plomodiern : falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip (dĂ©tail).
      Plomodiern : falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip (détail).
    • L'anse de Ty Mark et les falaises avoisinantes
    • L'anse de Ty Mark Ă  marĂ©e basse vue de l'ouest depuis le GR 34 1.
      L'anse de Ty Mark à marée basse vue de l'ouest depuis le GR 34 1.
    • L'anse de Ty Mark Ă  marĂ©e basse vue de l'ouest depuis le GR 34 2.
      L'anse de Ty Mark à marée basse vue de l'ouest depuis le GR 34 2.
    • Falaises et grottes de l'anse de Ty Mark vues depuis sa grĂšve Ă  marĂ©e basse.
      Falaises et grottes de l'anse de Ty Mark vues depuis sa grÚve à marée basse.
    • Rochers et galets dans l'anse de Ty Mark.
      Rochers et galets dans l'anse de Ty Mark.
    • Falaise, avec Ă©boulis rĂ©cents, entre l'anse de Ty Mark et l'anse de Kervigen.
      Falaise, avec éboulis récents, entre l'anse de Ty Mark et l'anse de Kervigen.
    • Le tracĂ© du GR 34 rendu dangereux au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark en raison de l'Ă©rosion littorale.
      Le tracé du GR 34 rendu dangereux au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark en raison de l'érosion littorale.
    • Ancien tracĂ© du GR 34 barrĂ© par des ganivelles en raison de l'Ă©rosion littorale au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark.
      Ancien tracé du GR 34 barré par des ganivelles en raison de l'érosion littorale au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark.

    Le finage communal, trĂšs Ă©tendu, s'Ă©tend vers le nord jusqu'au flanc sud du MĂ©nez Hom (mais son sommet dĂ©pend de la commune de DinĂ©ault), englobant notamment le hameau de Sainte-Marie-du-MĂ©nez-Hom et des sommets annexes de ses contreforts sud dits des Trois Canards (Run Braz culmine Ă  249 mĂštres d'altitude, Run Bihan Ă  225 mĂštres, Run Askell Ă  233 mĂštres) et le hameau de Sainte-Marie-du-MĂ©nez-Hom. La commune s'Ă©tend dans l'intĂ©rieur loin vers l'est, englobant par exemple la montagne de Saint-Gildas (laquelle culmine Ă  198 mĂštres), allant presque jusqu'Ă  ChĂąteaulin dont le hameau de Penn ar C'hrann est proche.

    Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées. Le bourg est en position relativement centrale au sein du territoire communal et situé à environ 90 mÚtres d'altitude ; quelques lotissements en ont accru l'importance ces derniÚres décennies. La commune n'a été que modérément atteinte par l'urbanisation littorale (un habitat linéaire avec vue sur mer est toutefois présent le long des plages de Lestrevet et Porz ar Vag) et un habitat assez dense s'est développé un peu en arriÚre de la cÎte principalement aux alentours de Ty Gwen et Kreac'h Gwennou. Quelques bois existent sur les contreforts sud du Ménez Hom, les plus importants étant ceux situés aux alentours du hameau de Ménez Yann.

    L'ancienne palue de l'anse de Kervigen, dĂ©crite en 1951 comme « en voie d'assĂšchement total »[4], a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e. C'est dĂ©sormais un site naturel de 22 hectares, Ă  cheval sur les communes de Plomodiern et PloĂ©ven, dĂ©sormais propriĂ©tĂ© du dĂ©partement du FinistĂšre, composĂ© principalement d'une roseliĂšre principalement occupĂ©e par le roseau commun (Phragmite australis)[5].

    • L'anse et le marais de Kervijen
    • PloĂ©ven et Plomodiern : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz situĂ©e Ă  son sud.
      Ploéven et Plomodiern : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz située à son sud.
    • PloĂ©ven et Plomodiern : le marais de Kervijen, espace naturel protĂ©gĂ©.
      Ploéven et Plomodiern : le marais de Kervijen, espace naturel protégé.
    • PloĂ©ven et Plomodiern : le marais de Kervijen.
      Ploéven et Plomodiern : le marais de Kervijen.
    • Anse de Kervijen : le fleuve cĂŽtier Kerharo Ă  sa sortie du marais de Kervijen.
      Anse de Kervijen : le fleuve cĂŽtier Kerharo Ă  sa sortie du marais de Kervijen.
    • Plage de Kervijen : Ă©pave Ă©mergeant du sable Ă  marĂ©e basse un jour d'amaigrissement de la plage.
      Plage de Kervijen : épave émergeant du sable à marée basse un jour d'amaigrissement de la plage.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 102 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-SĂ©gal, mise en service en 1985[12] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 122,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « LanvĂ©oc », sur la commune de LanvĂ©oc, mise en service en 1948 et Ă  21 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Plomodiern est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - ChĂąteaulin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].

    La commune, bordĂ©e par la mer d'Iroise, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (84,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,5 %), forĂȘts (6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[28].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemordien au IXe siÚcle, Ploemadiern en 1223 et 1229, Ploemodiern en 1296 et 1379, Ploediern en 1599[29].

    La forme bretonne moderne du nom est Ploudiern. Le nom de Plomodiern provient du mot breton plou signifiant « paroisse » et peut-ĂȘtre de saint Modiern ou Maudiern, saint d'origine galloise qui serait nĂ© Ă  Nantglyn[30], village du Denbighshire (Pays de Galles) ; mais le nom provient plus probablement d'une dĂ©formation du nom brittonique Marc'h-Tiern ou machtiern ("chef garant"), du nom de Marc'h-Houarn ("chef au cheval de fer", c'est-Ă -dire cheval caparaçonnĂ© de bardes d'acier), sanctifiĂ© sous le nom de saint Mahouarn, qui est d'ailleurs le saint patron de la paroisse[31].

    Saint Mahouarn est vĂ©nĂ©rĂ© uniquement sur le pourtour du Porzay oĂč des chapelles, fontaines et croix lui sont dĂ©diĂ©es : une chapelle Loc-Mahouarn a existĂ© au lieu-dit dĂ©sormais dĂ©nommĂ© Loc'h en Cast, en ruine dĂšs le dĂ©but du XIXe siĂšcle, mais la fontaine situĂ©e Ă  proximitĂ© faisait encore l'objet de processions de dĂ©votion vers 1950 ; une chapelle (en ruine vers 1900) et une fontaine Saint-Mahouarn existaient Ă  Landanet au Juch (Ă©galement disparues) ; une chapelle (disparue dĂšs le XVIe siĂšcle), une fontaine et un calvaire Saint-Mahouarn se trouvaient aussi Ă  Lesvren en PlonĂ©vez-Porzay ; enfin et surtout l'Ă©glise paroissiale, ainsi qu'une fontaine, portent le nom de Saint-Mahouarn Ă  Plomodiern. Mais, saint breton trop obscur ou trop local, la plupart des lieux de vĂ©nĂ©ration ont Ă©tĂ© renommĂ©s par l'Ă©glise catholique, dĂ©diĂ©s dĂ©sormais Ă  saint Magloire ou Ă  saint HervĂ©. Mahouarn fut aussi un prĂ©nom portĂ© dans le Porzay jusqu'au milieu du XIXe siĂšcle[32].

    Le nom du village de Lagatven en Plomodiern ne provient pas des mots bretons lagad (Ɠil) et maen (pierre), donc d'une « pierre Ă  Ɠil », c'est-Ă -dire Ă  cupules, ayant servi Ă  un ancien culte prĂ©historique, comme on l'a longtemps cru. Sa graphie Langatguezen, trouvĂ©e dans un texte datant de 1426, prouve que le nom provient du vieux breton lan (ermitage) et du nom d'un saint breton inconnu du IXe siĂšcle, dĂ©nommĂ© Catweten (ou Catwethen, ou Catwezen)[33].

    Histoire

    LĂ©gende

    Au lieu-dit « Lescobet » (An Eskobed, en breton), un ermitage Ă©tait la rĂ©sidence de saint Corentin et la fontaine contenait un poisson extraordinaire : Ă  chaque repas, l’ermite en mangeait un morceau et le poisson se reconstituait pour le lendemain. Il pouvait ainsi nourrir tous ceux qui empruntaient ce chemin, comme le roi Gradlon, qui y passa au cours d’une chasse. Quand il dĂ©cida de fonder un Ă©vĂȘchĂ© en Cornouaille, le roi fit appel Ă  Corentin qui devint le premier Ă©vĂȘque de Quimper.

    Préhistoire et Antiquité

    Des haches Ă  ailerons, ainsi que des fragments de bracelets et d'Ă©pĂ©es Ă  encoches, datant de l'Ăąge du bronze final, ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes Ă  Kergoustance en Plomodiern dans une cachette de fondeur[34] et d'autres Ă  Kervijen par Paul du ChĂątellier. Deux tumuli (dont un de 36 mĂštres de diamĂštre sur 3 mĂštres de hauteur Ă  Goarem-ar-Run Ă  700 mĂštres au nord-est du bourg) et trois dolmens (dont un dĂ©truit et un renversĂ©) Ă  proximitĂ© de Sainte-Marie-du-MĂ©nez-Hom sont aussi signalĂ©s par Émile Cartailhac[35].

    Benjamin Girard indique la présence d'un petit camp retranché de forme rectangulaire (sans aucune précision de date, mais il s'agit d'un camp romain) sur le bord de la route allant de Plomodiern à Sainte-Marie-du-Ménez-Hom[36].

    Une voie romaine, devenue par la suite route royale, allant de Douarnenez Ă  Camaret passait par PlonĂ©vez-Porzay et Telgruc, longeant le littoral et passant mĂȘme par la plage au niveau de la Lieue de GrĂšve[37].

    Moyen-Âge

    Jean-Baptiste OgĂ©e Ă©crit : « Quelques auteurs disent que cette paroisse existait dĂšs l'an 434 et que Gradlon, qui rĂ©gnait alors en Bretagne, donna une maison qu'il avait dans cet endroit pour en faire un monastĂšre qui fut, quelques annĂ©es aprĂšs, habitĂ© par saint Corentin, premier Ă©vĂȘque de Quimper. Dans le temps dont je parle, ce prĂ©lat vivait prĂšs de la montagne de Saint-Cofme [nom que portait alors le MĂ©nez-Hom], dans une solitude situĂ©e dans la forĂȘt de Menner, qui refermait plus de terrein [terrain] que n'en occupe aujourd'hui la paroisse de Plomodiern ; il y a bien des siĂšcles que cette forĂȘt n'existe plus »[38].

    Cette affirmation est reprise par Alexandre BouĂ«t[39] : saint Corentin aurait bĂąti un monastĂšre sur un terrain, situĂ© sur les pentes infĂ©rieures du MĂ©nez-Hom, Runbras et Runbihan alors couvertes de forĂȘt, donnĂ© par le roi Gradlon au pied du « MĂ©nĂ©hom, ou montagne de Saint-Com, montagne alors couverte de bois, qui malheureusement n'existent plus, et oĂč l'on trouve encore des vestiges du culte druidique [en fait des mĂ©galithes] »[40]. Le roi Gradlon, Ă©garĂ© lors d'une chasse, aurait d'ailleurs rencontrĂ© saint Corentin qui aurait nourri toute sa suite grĂące au miracle d'un petit poisson qui aurait suffisamment grossi pour nourrir tout le monde tout en restant intact[41].

    Des historiens ont attribuĂ© au roi Gradlon la fondation de l'abbaye de LandĂ©vennec : dans un texte fort peu connu, Bachelot de la Pylaie a retrouvĂ© Ă  Plomodiern, c'est-Ă -dire sur les bords de l'ancienne palud, le souvenir d'un usage caractĂ©ristique en vigueur Ă  la veille de la RĂ©volution : « Nous rencontrons, au bord des sables de Pentrez, une grande roche (...) sur laquelle chaque nouvel abbĂ© de LandĂ©vennec, entourĂ© de ses confrĂšres et des vassaux qui ressortaient de cette maison, rĂ©pĂ©tait la formule de la prise de possession selon la coutume ordinaire des bĂ©nĂ©ficiers et lĂ , faisant face Ă  la baie de Douarnenez, il renouvelait ainsi les tĂ©moignages de la reconnaissance que les religieux de LandĂ©vennec conservaient au roi Gradlon, le fondateur de leur monastĂšre. (...) Cette cĂ©rĂ©monie, et surtout l'endroit oĂč elle s'accomplissait, viennent se joindre aux traditions pour confirmer l'existence de la ville d'Ys dans ce somptueux bassin occupĂ© maintenant par l'ocĂ©an »[42].

    Plomodiern fut une paroisse de l'Armorique primitive, qui englobait alors Saint-Nic[30].

    Le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez et une partie de Locronan, ainsi que Penhars[43].

    Sept nobles de Plomodiern, tous archers en brigandine, reprĂ©sentaient Plomodiern Ă  la montre de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille qui se tint Ă  Carhaix les 4 et et sept Ă©galement Ă©taient prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s Ă  celle des 15 et qui se tint Ă  Quimper[30].

    Une révolte paysanne (jacquerie) éclata en 1489 en Cornouaille selon les dires du chanoine Jean Moreau : ce soulÚvement paysan était contre l'introduction en Bretagne voulue par la noblesse de la loi féodale française substituée à la plus libérale "coutume du pays", le bail à domaine congéable. L'événement est ainsi décrit par l'historien Jean-Pierre Leguay: « Les paysans d'une quinzaine de paroisses dont Plouyé, Plonévez-du-Faou, Plomodiern, Saint-Nic, ... forment une "commune" qui se donne pour but de prendre Quimper et de la mettre à feu et à sang... Il est possible que "l'effroi" ait eu comme origine le congédiement par des propriétaires citadins de fermiers et convenanciers (...). »[44]. La répression fut rapide et brutale.

    Époque moderne

    Lors des Guerres de la Ligue, en dĂ©cembre 1593, aprĂšs avoir saccagĂ© la ville du Faou, « pendant quinze jours, les paroisses de ChĂąteaulin, Plomodiern, PlounĂ©vez, QuĂ©mĂ©nĂ©ven, Locronan, furent en quelque sorte saignĂ©es Ă  blanc par une soldatesque effrĂ©nĂ©e. Les brigands "raflĂšrent" tout ce qu'ils rencontrĂšrent, ne laissant aprĂšs eux "que ce qui Ă©tait trop chaud ou trop pesant" ». Ces troupes de soldats brigands Ă©taient commandĂ©es par Anne de Sanzay de la Magnane, capitaine du duc de MercƓur, qui avait obtenu la permission de passer avec ses troupes par ChĂąteaulin[45].

    Le prĂ©dicateur Julien Maunoir prĂȘcha des missions Ă  Plomodiern en 1656 et 1677[46].

    Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.

    Les multiples interdictions concernant les inhumations dans les Ă©glises, dĂ©cidĂ©es par les ÉvĂȘques dĂšs la fin du XVIe siĂšcle et par le Parlement de Bretagne en 1719 et 1721 suscitĂšrent parfois des rĂ©actions trĂšs violentes Ă  l'encontre du clergĂ© de la part des paroissiens : ce fut le cas Ă  Plomodiern[47].

    Un arrĂȘt du Conseil du roi en date du , « portant rĂšglement pour les Toiles Ă  voiles qui se fabriquent Ă  Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie, Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquĂ©es aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquĂ©es comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »[48].

    La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en la presqu'ßle de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le il a déjà envahi Ploumodiern [Plomodiern], Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud [Dinéault]. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven »[49].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomodiern de fournir 30 hommes et de payer 196 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[50].

    Carte de Cassini de Saint-Nic et Plomodiern (1784).

    Le manoir de Menescop en Plomodiern faisait partie du domaine seigneurial de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille[51].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomodiern en 1778 :

    « Plomodiern; Ă  4 lieues un tiers au nord-ouest de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  42 lieues de Rennes ; et Ă  2 lieues un tiers de ChĂąteaulin, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 1 900 communiants[Note 7] ; la cure est Ă  l'Ordinaire. (...) Ce territoire est bornĂ© Ă  l'ouest par la mer, au nord et Ă  l'est par les montagnes de Meneham [ Menez-Hom ] : quelques terres en labeur, des rochers et des landes, voilĂ  ce qu'il prĂ©sente Ă  la vue[38]. »

    Révolution française

    Par dĂ©cret de l'AssemblĂ©e constituante en date du « Plomodiern, auquel seront rĂ©unies les paroisses de PloĂ«ven et Saint-Nic, comme succursales avec leurs anciens territoires, sauf les parties qui en sont distraites pour ĂȘtre rĂ©unies Ă  ChĂąteaulin et Cast, rĂ©unissant au territoire actuel de la succursale de PloĂ«ven tous les villages de Plomodiern situĂ©s Ă  l'ouest du grand chemin de Locronan Ă  Laubrac [Lanfrank probablement] jusqu'Ă  la Lieue de GrĂšve » forme une paroisse unique[52].

    Le XIXe siĂšcle

    En 1832 le conseil municipal de Plomodiern admet qu'« une école primaire serait de la plus grande utilité au bourg »[53].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomodiern en 1845 :

    « Plomodiern : commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Liaven, Brigno, Creac'hguino, Kerdigon, Launay, Lez-Armenez, Toulhoat, Coatninou. Superficie totale : 4 657 hectares dont (...) terres labourables 1 423 ha, prĂ©s et pĂąturages 221 ha, vergers et jardins 16 ha, bois 103 ha, landes et incultes 2 607 ha (...). Moulins : 17 (de Kergustang, de la ForĂȘt, du Rible, de Ponfane, de Kereno, du Cosquer, de Lescus, de Launay, Vert, Ă  eau ; de Lescus, Ă  vent. Plomodiern faisait partie de l'ancien pays du Portzay. C'est une commune vaste, mais aux trois cinquiĂšmes couverte de landes qui, pour la plupart, s'Ă©tendent au pied de la montagne dite le Menehom, l'une des plus Ă©levĂ©es de la Bretagne. Dans cette partie de la commune est la petite chapelle Sainte-Marie-de-Menehom qui, bien que frĂ©quentĂ©e par de nombreux pĂšlerins, est, ainsi que l'Ă©glise, en fort pauvre Ă©tat. Cette paroisse est sous l'invocation de saint Mahouarn, ou Mahorn, ou Mahouern, et l'on peut, sans trop se hasarder, dire qu'elle tire son nom de celui de son saint patron : Plomahouern a trĂšs bien pu devenir, par corruption, Plomodiern (...). La route de Quimper Ă  LanvĂ©oc traverse la partie ouest de Plomodiern, se dirigeant du sud-est au nord-ouest ; elle trace son sillon sur la grĂšve de la belle baie de Douarnenez et forme ce qu'on appelle la lieue de grĂšve [plages de Lestrevet et Pentrez], bien que cette partie de la route n'ait pas plus d'une demi-lieue. À gauche de la route, et prĂšs de son entrĂ©e dans la baie de Douarnenez, est le fort Saint-SĂ©bastien, qui dĂ©fend le fond de cette belle baie. MalgrĂ© la proximitĂ© et l'emploi des engrais de mer, l'agriculture fait peu de progrĂšs en Plomodiern ; mais il faut reconnaĂźtre que le sol est mal disposĂ© Ă  payer l'homme des efforts qu'il ferait pour le fertiliser. Cependant la culture des pommes de terre a pris depuis quelque temps beaucoup d'extension, bien qu'on en soit pas encore venu Ă  en faire assez pour pouvoir en exporter. Il y a foire Ă  Plomodiern le 10 mai, et Ă  Sainte-Marie-du-Menehom les 17 juin, 10 aoĂ»t et 9 septembre. GĂ©ologie : le grĂšs domine dans toute cette commune, notamment du cĂŽtĂ© de Sainte-Marie ; dans le surplus, c'est le terrain tertiaire moyen. On parle le breton[54]. »

    En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Plomodiern coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)[55].

    En 1884, le maire de Plomodiern fit grimper au clocher pour carillonner en l'honneur de la FĂȘte nationale ; le recteur, qui lui avait refusĂ© les clefs de l'Ă©glise, fit sonner le glas[56].

    Le recteur de Plomodiern, Nicolas, ayant demandĂ© qu'une parcelle du bras de Saint Corentin, une relique qui se trouvait dans la cathĂ©drale Saint-Corentin de Quimper, fut remise Ă  la chapelle en cours d'Ă©rection [la chapelle Saint-Corentin] au lieu oĂč le saint passa sa jeunesse, elle arriva le Ă  PloĂ©ven et transportĂ©e en procession Ă  Plomodiern lors d'une cĂ©rĂ©monie prĂ©sidĂ©e par Mgr Valleau[57].

    Le ramassage du goĂ©mon provoquait parfois de violentes disputes. Ainsi en 1892 lorsque des marins de Morgat vinrent en couper Ă  la pointe de Talagrip, « les riverains, furieux de leur voir enlever cette rĂ©colte de la mer, s'assemblĂšrent au nombre d'au moins deux cents, armĂ©s de bĂątons, de bĂȘches, de fusils. Les marins de Morgat rembarquĂšrent au plus vite. Ils Ă©taient dĂ©jĂ  Ă  deux cents mĂštres quand une balle vint frapper la cuisse de l'un d'eux, Jean Drevillon, ĂągĂ© de vingt-quatre ans. On l'a transportĂ© chez lui fort malade »[58].

    En novembre et décembre 1898 une épidémie de scarlatine frappa une quarantaine d'élÚves des écoles communales de Cast et touchant aussi des adultes, provoquant quelques décÚs. Les écoles furent fermées temporairement. Quelques cas survinrent aussi dans les communes voisines de Plomodiern et Quéménéven, dont quelques enfants fréquentaient les écoles de Cast[59].

    Un bureau télégraphique ouvre à Plomodiern en 1899[60].

    La Belle Époque

    Organisation d'un concours d'animaux à Plomodiern en 1905 (journal L'Ouest-Éclair).
    Le programme du pardon inaugural de la nouvelle chapelle Saint-Corentin ()

    Une description du pardon de la chapelle Saint-Corentin organisĂ© le , prĂ©sidĂ© par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper, qui se dĂ©plaça afin de bĂ©nir la nouvelle chapelle (construite entre 1898 et 1900 d'aprĂšs le projet du chanoine Jean-Marie Abgrall), est consultable dans le journal L'Ouest-Éclair : « DĂšs huit ou neuf heures du matin on pouvait voir sur toutes les routes, venant de toutes les directions, une foule de gens accourant Ă  la fĂȘte »[61].

    Le un service d'automobile commença à fonctionner entre Chùteaulin et Crozon : « le départ de Crozon a lieu le matin vers sept heures et le retour de Chùteaulin vers cinq heures du soir. Le trajet est effectué en moins de deux heures, en desservant les bourgs de Telgruc, Saint-Nic et Plomodiern. (...) La voiture, qui est trÚs confortable, peut contenir dix places au maximum »[62].

    Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Chùteaulin (dont le maire de Plomodiern) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par Mgr Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de Plomodiern, CĂ©cilien PĂ©ron, Ă©crit : « Les maĂźtres d'Ă©cole devraient donner leurs explications en breton, du moins les premiĂšres annĂ©es, pour rĂ©ussir Ă  apprendre le français Ă  leurs Ă©lĂšves ». Il ajoute qu'il fait quelquefois des recommandations en français Ă  l'intention ds « Ă©trangers » non-bretonnants parce qu'Ă  son « grand regret » il ne peut pas faire autrement au milieu d'une population qui ne sait que le breton[53].

    Par arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du FinistĂšre, l'Ă©cole publique de Plomodiern, tenue jusque-lĂ  par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laĂŻcisĂ©e le [63]. Le trois religieuses de la CongrĂ©gation du Saint-Esprit furent condamnĂ©es Ă  des peines d'amende par le tribunal de ChĂąteaulin pour avoir maintenu ouvert des Ă©coles congrĂ©ganistes Ă  Plomodiern, ClĂ©den-Poher et Cast en dĂ©pit de la loi sur les congrĂ©gations[64].

    Une épidémie de variole survint à Plomodiern en [65].

    La sortie de la messe un dimanche de l'Ă©tĂ© 1907 Ă  Plomodiern est ainsi dĂ©crite : « C'Ă©tait l'heure de la sortie de la messe, et les fidĂšles se groupaient sur les marches usĂ©es, tous en costumes, les hommes en gilets bleu-de-roi Ă  deux rangs de boutons dorĂ©s et Ă  pattes de broderies jaunes, les femmes en bonnet brodĂ© et les petites filles en bonnet Ă  trois piĂšces, pailletĂ©es d'or ou d'argent »[66].

    Un décret ministériel du attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la mense de l'église de Plomodiern, qui étaient placés sous séquestre, à la commune de Plomodiern[67]. Un bureau de bienfaisance est créé par décret en date du , sa dotation étant constituée par les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église[68].

    La PremiĂšre guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plomodiern porte les noms de 142 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[69].

    L'Entre-deux-guerres

    Le tronçon à voie métrique allant de Chùteaulin à Crozon de la ligne ferroviaire de Carhaix à Camaret-sur-Mer ouvre le ; des gares ou haltes ferroviaires existaient à Kerhillec, Plomodiern-Ploéven, Saint-Nic, Argol, Telgruc, Tal-ar-Groas et Crozon-Morgat ; la ligne est prolongée en 1925 jusqu'à Camaret ; elle ferma le [70].

    En le rĂ©sultat des Ă©lections municipales de Plomodiern du fut annulĂ© par le conseil de prĂ©fecture en raison « des irrĂ©gularitĂ©s et manƓuvres (...) de nature Ă  fausser le rĂ©sultat du scrutin »[71].

    Le pont sur le ruisseau de Kerharo, sur l'actuelle route départementale n°34, entre Ploéven et Plomodiern, fut emporté par une crue en , rendant les communications pratiquement impossibles entre les deux communes jusqu'à sa reconstruction[72].

    En , sur la Lieue de Plage prĂšs de Lestrevet, Ă  la suite de nombreux prĂ©lĂšvements de sable effectuĂ©s par les paysans pour amender leurs terres et de l'amaigrissement de la plage provoquĂ© Ă©galement par des tempĂȘtes, l'Ă©pave d'un vaisseau du XVIIIe siĂšcle apparut le temps de quelques marĂ©es basses avant de disparaĂźtre, Ă  nouveau enfouie dans le sable[73].

    • Un ancien maire de Plomodiern en costume traditionnel (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
      Un ancien maire de Plomodiern en costume traditionnel (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
    • Bonnes gens de Plomodiern se rendant au marchĂ© de ChĂąteaulin (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
      Bonnes gens de Plomodiern se rendant au marchĂ© de ChĂąteaulin (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
    • Extrait d'un article du journal L'Ouest-Éclair du 12 janvier 1930 relatant la dĂ©couverte d'une Ă©pave d'un vaisseau du XVIIIe siĂšcle sur la Lieue de GrĂšve prĂšs de Lestrevet.
      Extrait d'un article du journal L'Ouest-Éclair du relatant la dĂ©couverte d'une Ă©pave d'un vaisseau du XVIIIe siĂšcle sur la Lieue de GrĂšve prĂšs de Lestrevet.
    • Extrait du journal L'Ouest-Éclair du 13 janvier 1939 relatant l'accident d'hydravion survenu en plein bourg de Plomodiern.
      Extrait du journal L'Ouest-Éclair du relatant l'accident d'hydravion survenu en plein bourg de Plomodiern.

    Les "Chemises vertes" dorgéristes furent actives à Plomodiern pendant la décennie 1930. Plomodiern accueillit aussi trois groupes de réfugiés républicains espagnols en 1937[74].

    Le , un hydravion de la base de Lanvéoc-Poulmic s'écrasa à Plomodiern, l'accident fit 3 morts et 1 blessé[75].

    La Seconde guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plomodiern porte les noms de 36 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[76].

    Les résistants de Plomodiern
    Plaque commémorative de la Résistance rappelant la cache des aviateurs alliés dans la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom.

    La famille Vourc'h a joué un rÎle important, les parents et leurs neuf enfants s'engageant tous dans la Résistance :

    Parmi les autres rĂ©sistants de Plomodiern, Pierre Philippon, Jean de La PatelliĂšre, Joseph Le Bris[85] (parti aussi sur le Breiz Izel vers l'Angleterre en ) et Pierre Drevillon coopĂ©rĂšrent aussi au rĂ©seau Johnny, ainsi qu'Yvonne Le Roux[86]; qui fut arrĂȘtĂ©e le Ă  Plomodiern. Corentin Briand[87] fut dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme oĂč il dĂ©cĂ©da le .

    François BalÚs[88] résistant originaire d'Ergué-Gabéric, fut tué le prÚs de Plomodiern lors des combats de libération de la presqu'ßle de Crozon[89].

    Roger Colin, né le à Plomodiern, fut déporté depuis Rennes au début du mois d'août 1944 vers le camp de concentration de Neuengamme, puis à Wilhelmshaven ; il est décédé le à Stade (Allemagne)[90].

    Un monument commémoratif en granit, sculpté par Guy Pavec, de Landudec, a été inauguré en 1989, à Sainte-Marie-du-Ménez-Hom[91].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Huit soldats et marins originaires de Plomodiern sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine[92] ; Corentin Marchadour, adjudant au 16e régiment d'infanterie coloniale, y était auparavant décédé le à Quinhan (Annam).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    octobre 1947 mars 1965 Jean-Mathieu Le Breton[Note 24] DVD
    mars 1965 octobre 1972 Joseph Blouët[Note 25] DVD Cultivateur à Kerharo
    Décédé en fonction
    décembre 1972 mars 1983 Anne Le Page[Note 26] DVD Pharmacienne
    mars 1983 mai 2020 Claude Bellin[93] DVD Retraité des travaux publics
    PrĂ©sident de la CCPCP (2008 → 2014)
    mai 2020 En cours Joël Blaize[94] Agriculteur retraité
    6e vice-président de la CC de Pleyben-Chùteaulin-Porzay
    PrĂ©sident de l'EPAB (2020 → )

    RĂ©sultats des Ă©lections municipales

    2020 : Plomodiern ensemble 58,66% - Un nouveau souffle pour plomodiern 41,34%[95].

    HĂ©raldique

    La devise est Advevañ 'rin bemdez, elle signifie « Chaque jour je revivrai », comme le poisson de Saint Corentin (Sant Kaourintin)

    Blason de Plomodiern Blason
    De sinople Ă  la mitre d'argent bordĂ©e d'or, accostĂ©e de deux Ă©pis de blĂ© du mĂȘme et soutenue d'un poisson aussi d'argent, Ă  la champagne ondĂ©e d'azur sommĂ©e d'une onde d'or; au chef ondĂ© d'hermine.
    Devise
    Advevañ 'rin bemdez
    DĂ©tails
    Conception : Y.Clerc'h.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[96]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[97].

    En 2020, la commune comptait 2 245 habitants[Note 27], en augmentation de 6,85 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6582 0112 0422 0372 7012 6022 6632 6632 785
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7862 6702 6482 5882 7642 7862 9122 9492 984
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9372 8322 8552 7432 7282 5542 5052 5412 224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 2832 0991 9221 9631 9122 0762 1012 1222 182
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 1012 2452 245------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[98] puis Insee Ă  partir de 2006[99].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Tourisme

    Lieux et Monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Mahouarn
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : le clocher et le porche sud.
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : le clocher et le porche sud.
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : vue extĂ©rieure partielle (transept).
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : vue extĂ©rieure partielle (transept).
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (plafond et sabliĂšre).
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (plafond et sabliùre).
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (quatre statues d'apĂŽtres).
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (quatre statues d'apîtres).
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (statue du PĂšre Éternel).
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (statue du Pùre Éternel).
    • Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (clef pendante).
      Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (clef pendante).
    • Plomodiern a parfois Ă©tĂ© surnommĂ©e la paroisse aux 7 chapelles qui existaient, sur la commune, jusqu’à la RĂ©volution. Trois ont disparu : Saint-Gilles, Saint-Mibrit et Saint-Yves ; les quatre restantes sont : Saint-SĂ©bastien[103] (dĂ©diĂ©e Ă  saint SĂ©bastien qui Ă©tait invoquĂ© contre la peste, elle a Ă©tĂ© construite en 1573, mais remaniĂ©e en 1629 [façade] et 1773 [clocher] ; une fontaine dite "fontaine de Saint-SĂ©bastien" se trouve Ă  proximitĂ©), Saint-Suliau[104] (dĂ©diĂ©e Ă  saint Suliau, elle date de la fin du XVIIe siĂšcle), Sainte-Marie-du-MĂ©nez-Hom et Saint-Corentin[105] (dĂ©diĂ©e Ă  saint Corentin, elle date des derniĂšres annĂ©es du XIXe siĂšcle, construite en remplacement d'une ancienne chapelle dont il ne reste rien).
    • Les chapelles Saint-Corentin et Saint-Suliau
    • La chapelle Saint-Corentin : vue extĂ©rieure d'ensemble 1.
      La chapelle Saint-Corentin : vue extérieure d'ensemble 1.
    • La chapelle Saint-Corentin : vue extĂ©rieure d'ensemble 2.
      La chapelle Saint-Corentin : vue extérieure d'ensemble 2.
    • Plomodiern : chapelle Saint-Corentin, statue de saint Corentin placĂ©e sur un mur extĂ©rieur de la chapelle.
      Plomodiern : chapelle Saint-Corentin, statue de saint Corentin placée sur un mur extérieur de la chapelle.
    • Chapelle Saint-Corentin : statue ancienne de saint Corentin.
      Chapelle Saint-Corentin : statue ancienne de saint Corentin.
    • Plomodiern : la fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Corentin.
      Plomodiern : la fontaine prĂšs de la chapelle Saint-Corentin.
    • Plomodiern, chapelle Saint-Suliau, façade ouest.
      Plomodiern, chapelle Saint-Suliau, façade ouest.
    • Plomodiern : chapelle Saint-Suliau, flanc sud.
      Plomodiern : chapelle Saint-Suliau, flanc sud.

    Plages

    Randonnée

    Sports

    • Le MĂ©nez-Hom est parmi les spots bretons celui qui est le plus apprĂ©ciĂ© des libĂ©ristes[106]. Une Ă©cole de deltaplane a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1981 et une Ă©cole de parapente en 1990. Ces deux Ă©coles sont regroupĂ©es en une seule structure, l’École de Vol Libre du MĂ©nez-Hom[107].
    • Le surf se pratique Ă  Pors ar Vag.
    • Les chars Ă  voile profitent de la longue plage de Lestrevet.

    ÉvĂ©nements

    Depuis 1959, le Festival du Ménez-Hom se déroule du 13 au en trois parties :

    • le 13, Concert Celtique en la Chapelle de Sainte-Marie du Menez-Hom ;
    • le 14, Fest-Noz animĂ© par des couples de sonneurs, chanteurs et groupe de musiciens ;
    • le 15, dĂ©filĂ© et spectacles, en costumes traditionnels, des cercles celtiques, bagadoĂč et groupes Ă©trangers.

    En marge de ces festivités, le salon de peinture et sculpture (40 artistes) et des activités culturelles sur les découvertes et traditions bretonnes, tant religieuses, musicales que gastronomiques sont proposés du 1er au .

    En 2009 s'est déroulée la cinquantiÚme édition du festival.

    En 2023, les 10 et 11 juin, a lieu à Plomodiern et à Saint-Nic une manifestation aérienne caritative. Elle est organisée par l'association Sourire de mÎmes. La Patrouille de France a assuré pour l'occasion un spectacle aérien[108].

    Personnes liées à la commune

    Compléments

    Musique bretonne et celtique. L'école de musique forme des sonneurs de cornemuse, bombarde ou batterie qui alimentent les rangs du bagad à la fin de leur formation. Le bagad évolue en troisiÚme catégorie depuis 2010

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Personnes en Ăąge de communier.
    8. Yves Le Normant, baptisé le à Cléden-Cap-Sizun, décédé le au bourg de Plomodiern.
    9. Thomas Poquet, né le à Dinéault, décédé le à Plomodiern.
    10. Probablement Alain Gourmelen, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    11. Olivier Marc, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    12. Probablement Pierre Colin, baptisé le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    13. Jacques Hervé Lautrou, né le à Plomodiern, décédé le au bourg de Plomodiern.
    14. Corentin Briand, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    15. Hervé Trétout, né le à Kerhervan en Ploéven, décédé le à Kréeau en Plomodiern.
    16. Pierre D'Hervé, né le à Plomodiern, décédé le à Poulloupry en Plomodiern.
    17. Yves Balcon, né le à Crozon, décédé le à Plomodiern.
    18. Henri Balcon, né le à Plomodern, décédé le à Plomodiern.
    19. Yves Blaise, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    20. Jean Noury, né le à Saint-Nic, décédé le à Plomodiern.
    21. Corentin Thomas, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    22. Jean Le Doaré, né le à Plomodiern, décédé en 1923 à Plomodiern.
    23. Louis Marie Larvol, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    24. Jean-Mathieu Le Breton, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
    25. Joseph Blouët, né le à Plomodiern, décédé le à Plomodiern.
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