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Camp de concentration de Neuengamme

Neuengamme est un camp de concentration (en allemand : Konzentrationslager), Ă©tabli le , au sud-est de Hambourg sur le fleuve Elbe, d'abord comme camp satellite du camp de Sachsenhausen puis transformĂ© en 1940 en camp de travail indĂ©pendant (213 000 m2) avec plus de 90 camps extĂ©rieurs annexes[1].

Neuengamme
KZ-Neuengamme „Der sterbende Häftling“ (1).jpg
Sculpture de Françoise Salmon au camp de Neuengamme.
Présentation
Type Camp de concentration
Gestion
Date de création
Géré par Martin Weiss,
Max Pauly
Date de fermeture Mai 1945
Victimes
Morts 55 000 morts
GĂ©ographie
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
RĂ©gion Hambourg
Commune d'Allemagne Hambourg
CoordonnĂ©es 53° 25′ 50″ nord, 10° 14′ 01″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne (1937)
(Voir situation sur carte : Allemagne (1937))
Neuengamme

Le , les SS abandonnent le camp. Le mĂŞme jour, l'armĂ©e britannique y envoie une première patrouille de reconnaissance et dĂ©couvre le camp vide. Le camp est libĂ©rĂ© le 4 mai, deux jours plus tard, par les troupes britanniques. Y furent dĂ©portĂ©es 106 000 personnes dont 55 000 moururent (soit 52 %).

Accès

Le camp de concentration se trouve Ă  Hambourg-Neuengamme au sud-est du centre de Hambourg-Bergedorf et Ă  mi-chemin de la route vers Zollenspieker. Il est accessible par l'autoroute A25, sortie Hamburg-Curslack ou la route nationale 5, par la rue Curslacker Heerweg. Un plan du camp est disponible[2].

Camp de la mort par le travail

Localisation du camp dans la ville libre et hanséatique de Hambourg
Les déportés dormaient dans des baraques en bois. Celle-ci appartenait au camp annexe de Wöbbelin.
Un déporté polonais malade reçoit des médicaments d'une membre de la Croix-Rouge allemande dans le camp annexe d'Hannover-Ahlem (11 avril 1945).
Vue aérienne du camp prise par l'aviation britannique le 16 avril 1945.

Les prisonniers devaient effectuer un travail forcĂ© dans une briqueterie qui se trouvait sur place, et plus tard dans l'industrie de l'armement ainsi que pour la construction d'installations militaires (Friesenwall). Jusqu'en 1945, 106 000 personnes des pays occupĂ©s par l'Allemagne, de 28 nationalitĂ©s diffĂ©rentes, ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©es et internĂ©es dans ce camp, dans des conditions de vie et de travail inhumaines. Environ 55 000 en sont mortes. Cela correspondait au slogan de ce camp : « Ă©puisement par le travail ».

Le bunker

Il est attestĂ© que deux opĂ©rations de mise Ă  mort par le Zyklon B ont eu lieu dans le camp Ă  l'automne 1942. Deux convois de prisonniers de guerre russes, en tout 450 hommes, furent gazĂ©s. Pour cela, les SS firent amĂ©nager la prison appelĂ©e « bunker », en rendant Ă©tanches les ouvertures. Ils firent installer sur le toit dix tuyaux par lesquels on dĂ©versait les cristaux de Zyklon[3].

Expériences médicales

À Neuengamme, sévissait le docteur SS Kurt Heißmeyer qui effectua des expériences avec le bacille de la tuberculose sur des déportés et sur vingt enfants juifs, âgés de moins de 12 ans, arrivés d'Auschwitz le . Dans la nuit du 20 au , quelques jours avant la fin de la guerre, dans la cave de l'école de Bullenhuser Damm, un bâtiment qui servait de camp extérieur depuis octobre 1944, les vingt enfants, les deux médecins français qui s'occupaient d'eux, le professeur Florence et le docteur Quenouille, leurs deux infirmiers néerlandais et une trentaine de prisonniers soviétiques, furent pendus. Les nazis espéraient ainsi faire disparaître les traces de ces expérimentations sur des cobayes humains avant l'arrivée des troupes britanniques. Après la guerre, le Dr Heissmeyer a exercé la médecine, avant d’être condamné en à la prison à perpétuité par un tribunal allemand[4].

Libération du camp

Le , devant l'approche des armées alliées, les SS entreprennent l'évacuation du camp. Quatre mille prisonniers partent d'abord en convoi vers Bergen-Belsen, puis l'évacuation se poursuit jusqu’au . Le dernier convoi part le avec les gardiens et les archives, qui ne sont pas retrouvées[5]. Lorsque les troupes de la 82e division aéroportée du général Gavin atteignent le camp, le 4 mai 1945, plus aucun déporté ne s'y trouve et les traces des exactions nazies sont effacées.

Une tragédie maritime

Ă€ partir du 19 avril 1945, les quelque 10 000 hommes qui restent au camp principal sont Ă©vacuĂ©s, en majoritĂ© vers le port de LĂĽbeck, sur la mer Baltique. LĂ  sont rĂ©quisitionnĂ©s des navires allemands sur lesquels les prisonniers sont transportĂ©s et installĂ©s dans les cales. Ces bateaux sont :

  1. Le Cap Arcona – 6 500 hommes, dont 2 000 seront transfĂ©rĂ©s sur l'Athen ;
  2. Le Thielbek – 2 800 hommes ;
  3. Le Deutschland (qui ne prend aucun détenu) ;
  4. L'Athen – environ 2 000 hommes ; c'est ce bateau qui fit la navette et amena une grande partie des dĂ©tenus sur le Cap Arcona ;
  5. L'Elmenhorst (sert de ponton près du quai) – plusieurs centaines d'hommes.

Le , vers 15 h, après avoir essuyĂ© des tirs de DCA provenant de certains des 200 bateaux ancrĂ©s dans la baie, des avions britanniques vont bombarder les navires, dont le Cap Arcona, le Thielbek et le Deutschland. L’Athen rĂ©ussira Ă  gagner le quai, l’Elmenhorst ne sera pas touchĂ©. Dans cette tragĂ©die, plus de 7 000 hommes pĂ©rirent, ce 3 mai 1945. Les SS avaient, sur le Cap Arcona, neutralisĂ© tout ce qui aurait pu ĂŞtre utilisĂ© par les dĂ©tenus en cas de naufrage. L'Ă©limination des dĂ©portĂ©s avait Ă©tĂ© pensĂ©e avant l'attaque des aviateurs alliĂ©s qui ignoraient que des dĂ©portĂ©s y Ă©taient dĂ©tenus mais pas le major-gĂ©nĂ©ral George Philip Bradley Roberts, lequel aurait Ă©tĂ© prĂ©venu par la Croix-Rouge suĂ©doise (M. de Blonay et le major Hans Harnoldsson) la veille, le [6].

Dénombrement des déportés de 1938 à 1945

Pays Hommes Femmes Total
Union soviétique 28 450 5 900 34 350
Pologne 13 000 3 900 16 900
France 11 000 500 11 500
Allemagne 8 800 400 9 200
Pays-Bas 6 650 300 6 950
Belgique 4 500 300 4 800
Danemark 4 800 - 4 800
Hongrie 1 400 1 200 2 600
Norvège 2 200 - 2 200
Yougoslavie 1 400 100 1 500
Tchécoslovaquie 800 580 1 380
Grèce 1 250 - 1 250
Italie 850 - 850
Espagne 750 - 750
Autriche 300 20 320
Luxembourg 50 - 50
Autres pays 1 300 300 1 600
Totaux 87 500 13 500 101 000
Non inscrits dans les registres - - 5 000
Total final - - 106 000
Morts en déportation - - 55 000
(52 %)

Après-guerre

Camp d'internement allié

Le camp servit de camp d'internement aux Alliés pour y détenir des membres de la SS et des responsables nationaux-socialistes jusqu'à ce qu'il soit remis à la ville de Hambourg en 1948.

Établissement pénitentiaire

  • Construction, en 1948, de l'Établissement pĂ©nitentiaire Vierlande (no 12), pour hommes, agrandi en 1950 par un nouveau bâtiment. Il est fermĂ©, puis dĂ©moli, en 2003.
  • Construction, en 1970, d'un Établissement pĂ©nitentiaire Vierlande (no 9) pour la jeunesse, sur le site de l'ancien Tongruben (glaisière). FermĂ© en 2006, il est dĂ©moli en 2007.

Lieu de mémoire

Afin de rappeler son funeste passé, le camp devient un lieu de mémoire dont la mise en œuvre s'effectue en plusieurs étapes :

  • En 1948, un institut pĂ©dagogique est construit dans les emprises du camp ;
  • En 1953, d'anciens dĂ©portĂ©s de Neuengamme font construire un premier mĂ©morial Ă  l'intĂ©rieur du camp ;
  • En 1965, un mĂ©morial officiel y est installĂ© ;
  • Ă€ partir de 1981, une restructuration a lieu, pour faire du site un lieu de mĂ©moire et de documentation, en commençant par la construction du centre de documentation ;
  • En 1984, les restes des bâtiments sont placĂ©s sous la protection des Monuments historiques ;
  • CommencĂ©e en 2003, la reconstruction de la place d'Appel est achevĂ©e en 2005. Les emplacements des « blocks » en bois sont matĂ©rialisĂ©s par des briques concassĂ©es. De nouvelles expositions et un centre d'Ă©tudes sont installĂ©s dans les bâtiments en briques d'Ă©poque. L'ensemble est inaugurĂ© le 4 mai 2005, en prĂ©sence de plus de 2 000 personnes ;
  • Le 19 mai 2007, une cĂ©rĂ©monie officielle souligne le retrait dĂ©finitif des fonctions d'internement, et le transfert du site du Ministère de la Justice Ă  celui de la Culture.

Procès de Neuengamme

Un tribunal britannique jugea 14 anciens membres de la SS du camp lors d'un procès qui se dĂ©roula du au . Onze furent condamnĂ©s Ă  mort et exĂ©cutĂ©s, les trois autres Ă©copèrent de 10 Ă  20 ans de prison.

Femmes déportées dans les Kommandos de Neuengamme

Neuengamme Ă©tait Ă  l'origine un camp rĂ©servĂ© aux hommes, mais le besoin de main-d'Ĺ“uvre se faisant sentir dans de nombreux domaines, pendant l'Ă©tĂ© 1944, des dĂ©portĂ©es venant d'Auschwitz et de RavensbrĂĽck furent immatriculĂ©es Ă  Neuengamme et affectĂ©es dans des Kommandos extĂ©rieurs : Boizenburg, Braunschweig SS-Reitschule, BrĂŞme (LĂĽbberstedt, Obernheide, Vegesack, Uphusen), Hambourg (Dessauer Ufer, Eidelstedt, Langenhorn, Neugraben, Sasel, Tiefstack, Wandsbek), Hanovre (Langenhagen, Limmer), Helmstedt-Beendorf, Horneburg, Salzgitter (Bad, Watenstedt (de), Salzwedel, UnterlĂĽĂź. Elles furent employĂ©es notamment dans des usines de production de matĂ©riel aĂ©ronautique, de mines, de munitions, au dĂ©blaiement et Ă  la reconstruction, etc. On estime Ă  environ 13 500 le nombre de femmes immatriculĂ©es Ă  Neuengamme, dont plus de 700 Françaises. Parmi elles, figurent notamment la docteure Raymonde Guyon-Belot qui a Ă©crit un tĂ©moignage sur le travail dans une usine souterraine installĂ©e dans une mine de sel Ă  Beendorf[7] ; Simone Alizon, dont le livre L'exercice de vivre est paru en 1996[8] ; Geneviève Helmer qui a participĂ© Ă  l'ouvrage collectif De l'universitĂ© aux camps de concentration : TĂ©moignages strasbourgeois, paru en 1947 et re-publiĂ© par les Presses universitaires de Strasbourg en 1995[9]. Ces dĂ©portĂ©es Ă©taient sous la surveillance de gardiennes SS.

Gardiennes SS

Des gardiennes SS ou Aufseherinnen furent affectées aux camps annexes de Neuengamme cités plus haut. Aujourd'hui, plusieurs gardiennes sont connues : Kaethe Becker, Erna Dickmann, Johanna Freund, Angelika Grass, la Kommandoführerin Loni Gutzeit (qui servit aussi à Hambourg-Wandsbek et que les déportées surnommèrent « Le Dragon de Wandsbek »), Gertrud Heise, Frieda Ignatowitz, Gertrud Moeller qui servit aussi dans le camp extérieur de Boizenburg, Lotte Johanna Radtke, la cheffe Annemie von der Huelst, Inge Marga et Marggot Weber. Quelques-unes ont été jugées pour crimes de guerre comme Susanne Hille (qui était à la tête des gardiennes à Unterlüß) et Anneliese Kohlmann (qui était l'une des six gardiennes à Neugraben).

Personnalités déportées liées au camp de Neuengamme

  • François (Emile) Alquier (1895-1985): rĂ©sistant français. DĂ©noncĂ© dans l'Aude en 1944. Venant du camp de Compiègne. EvacuĂ© vers ThĂ©rĂ©sin.
  • Édouard Arnaud (1883-1945), maire de Mens (Isère), rĂ©sistant français, mort Ă  Neuengamme le 29 janvier 1945 (matricule 40170).
  • Marcel Arnaud (1911-1945), une des grandes figures de la RĂ©sistance Haute-alpine. DĂ©portĂ© Ă  Neuemgamme puis Ă  Bergen-Belsen.
  • Étienne Audibert (1888-1954), ingĂ©nieur français, maire de Senlis, vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des mines, prĂ©sident d'ÉlectricitĂ© de France et de Charbonnages de France
  • James Bargain (1913-1945), rĂ©sistant français, rescapĂ© du naufrage du Jouet des flots en compagnie de Pierre Brossolette, mort Ă  Neuengamme
  • Gustave Barlot (1914-1998), rĂ©sistant français, agent du BCRA, compagnon de la LibĂ©ration.
  • Albert Bardi de Fourtou (1866-1945), rĂ©sistant, chef rĂ©gional des corps-francs du Mouvement Combat, chef dĂ©partemental de l'armĂ©e secrète Ă  Nice, mort pour la France le Ă  Neuengamme.
  • Jean Baylet (1904-1959), homme politique et directeur de journal
  • François de BĂ©nouville (1912-1944), rĂ©sistant français, frère aĂ®nĂ© de Pierre de BĂ©nouville, mort Ă  Neuengamme
  • RenĂ© Blieck (1910-1945), Ă©crivain et avocat belge, mort lors du bombardement du Cap Arcona
  • Yves Bodiguel (1910-1945), syndicaliste et rĂ©sistant français
  • Claude Bourdet (1909-1996), Ă©crivain, journaliste, polĂ©miste et militant politique français
  • Pierre Bourthoumieux (1908-1945), homme politique socialiste du Lot et pharmacien Ă  Toulouse, rĂ©sistant, mort lors de l'Ă©vacuation du camp[10]
  • Roger Bouvet (1898-1944), professeur français, adjoint au maire du Mans, membre de LibĂ©ration-Nord, mort Ă  Neuengamme
  • Jean BrĂ©jaud (1904-1945), rĂ©sistant de SaĂ´ne-et-Loire, dĂ©portĂ© Ă  Neuengamme le et mort Ă  RavensbrĂĽck dans la nuit du 2 au 3 mai 1945.
  • Bernard de Breuvery (1895-1944), rĂ©sistant français, mort Ă  Neuengamme le 7 novembre 1944
  • Eugène Brezet (1889-1982) rĂ©sistant français, Maire de Saverdun , Conseiller GĂ©nĂ©ral, commissaire de police, Chevalier de la LĂ©gion d’honneur
  • Raymond Brocard (1925-2016), rĂ©sistant français, chevalier de la LĂ©gion d’honneur.
  • Pierre Brunet (1908-1988), gĂ©nĂ©ral français, auteur d'ouvrages sur Neuengamme, premier prĂ©sident de la commission d'histoire de l'Amicale française de Neuengamme, vice-prĂ©sident de l'Amicale.
  • NoĂ«l Carlotti, prĂŞtre et rĂ©sistant français
  • Henri Chas (1900-1945), Compagnon de la LibĂ©ration, chef de l'armĂ©e secrète de Haute-Loire puis des Corps francs de la LibĂ©ration de la rĂ©gion R5.
  • Paul, Lucien Chastaing (1883-1962), avouĂ© Ă  Senlis, dĂ©portĂ© avec la plus grande partie de la municipalitĂ©, Ă©vacuĂ© sur Therezin
  • Georges Chauvin (1885-1953), homme politique français
  • Camille Chevreau (1890-1945), rĂ©sistant français, industriel
  • HonorĂ© Commeurec (1878-1945), rĂ©sistant français, conseiller municipal de Rennes, PrĂ©sident de la chambre syndical du Livre, dirigeant de la S.F.I.O. section française de l'internationale ouvrière, entrĂ© en 1941 aux mouvements LibĂ©ration-Nord et Bordeaux-Loupiac, il imprime tracts, faux papiers, le journal DĂ©fense de la France, arrĂŞtĂ© le , il est dĂ©portĂ© et meurt d'Ă©puisement le au camp de Neuengamme.
  • Henry Cornu (1918-1945), rĂ©sistant français.
  • Marcel Cottereau (1886-1944), rĂ©sistant français, maire de Seigy (41)
  • Guy de CrĂ©cy (1894-1944), rĂ©sistant français, plus jeune lieutenant de France pendant la Première Guerre mondiale, dĂ©noncĂ© Ă  Frolois (21)
  • Joseph Darsel, chef du rĂ©seau Bretagne-Nord, auteur de La Bretagne au combat, commandeur de la LĂ©gion d'honneur Ă  titre militaire.
  • LĂ©onel de Moustier (1882-1945), homme politique et rĂ©sistant français, mort Ă  Neuengamme
  • Eugène Robert Defforges (1878-1945), officier de marine et rĂ©sistant français, mort Ă  Neuengamme
  • Ovida Delect (1926-1996), poĂ©tesse, rĂ©sistante et femme politique communiste française.
  • Fernand Demoustier (1906-1945), Ă©crivain surrĂ©aliste belge
  • Michel Duchesne (1921-1945), rĂ©sistant, FFI, assurait la liaison Alger/Londres/Paris. InternĂ© le 24 janvier puis dĂ©portĂ© le 3 juillet 1944. Pendu Ă  Neuengamme le 8 fĂ©vrier 1945.
  • Robert DuguĂ© (1894-1945), rĂ©sistant français, principal du collège Mezeray Ă  Argentan
  • RĂ©my Dumoncel (1888-1945), Ă©crivain Ă©diteur français, rĂ©sistant, mort Ă  Neuengamme
  • AndrĂ© Durieux (1918-1975), rĂ©sistant français
  • AndrĂ© DuromĂ©a (1917-2011), homme politique français
  • Louis Dupiech (1900-1945), prĂ©fet, rĂ©sistant français, mort dans la baie de LĂĽbeck le 3 mai 1945 (matricule 36283).
  • Raymond Fassin (1914-1945), instituteur, rĂ©sistant, mort Ă  Neuengamme
  • Ennemond Fousseret (1908-1945), architecte, rĂ©sistant, mort Ă  Neuengamme
  • Pierre Gaudillot (1888-1944), entrepreneur de travaux publics, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, capitaine de rĂ©serve (gĂ©nie), rĂ©sistant chef de maquis (groupe Desbois), mort Ă  Neuengamme.
  • Erwin Geschonneck (1906-2008), acteur allemand de cinĂ©ma, rescapĂ© du Cap Arcona
  • RenĂ© Gimpel (1881-1945), collectionneur et galeriste français, mort Ă  Neuengamme
  • Marcel Girault (1901-1944), rĂ©sistant français, immatriculĂ© Ă  Neuengamme, dĂ©cĂ©dĂ© au camp satellite de Wattenstedt-Salzgitter
  • Rudi Goguel (1908-1976), rĂ©sistant allemand, rescapĂ© du Cap Arcona
  • Jean Gosset (1912-1944), philosophe et rĂ©sistant français, mort Ă  Neuengamme
  • Paul Herlemont (1896-1968), rĂ©sistant français, principal du collège de Domfront, dĂ©noncĂ© par un « bon Français »
  • Margot Heuman (1928-2022), première femme juive homosexuelle connue Ă  avoir survĂ©cu aux camps de concentration nazis
  • Lucien Hirth (1923-2008), rĂ©sistant français
  • Coen Hissink (1878-1942), Ă©crivain et acteur nĂ©erlandais, mort Ă  Neuengamme.
  • Michel Hollard (1897-1993), ingĂ©nieur, lieutenant-colonel et rĂ©sistant français
  • Desimir "DĂ©sirĂ©" Janjić (1918-2006) chimiste yougoslave, rĂ©sistant, rescapĂ© du Thielbek
  • Laurent Jacq (1920-1945), rĂ©sistant breton, dĂ©portĂ© Ă  Neuengamme, disparu dans la tragĂ©die du Cap Arcona
  • Roger Jardelle (1894-1959), homme politique français
  • Georges Jouvent (1921-1994), rĂ©sistant, agent infiltrĂ© en France du BCRA pseudo Georges Turet/ AndrĂ© Larret-Larrey alias AvouĂ© arrĂŞtĂ© 5 avril 1944 Ă  Limoges, dĂ©portĂ© le 4 juin 1944 Ă  Neuengamme puis Sachsenhausen et rapatriĂ© le 25 mai 1945
  • Raymond de Lassus (1887-1979), fils d'Étienne de Lassus Saint Geniès
  • JerĂ´me Le Borgne (1896-1945), rĂ©sistant français, instituteur
  • Jules Lherbier (1892-1945), lieutenant rĂ©sistance française Arras, LĂ©gion d'honneur, croix de guerre 39-45, mĂ©daille de la rĂ©sistance.
  • RenĂ© Lejaille (1900-1958), rĂ©sistant français, mort pour la France
  • AndrĂ© Lemoine (1892-1963), juge d'instruction aux Sables d'Olonne, rĂ©sistant français
  • Victor Louviot (1891-1945), responsable du mouvement LibĂ©ration-Nord et Éleuthère
  • Roland Malraux (1912-1945), rĂ©sistant français, mort lors du naufrage du Cap Arcona
  • Louis Martin-Chauffier (1894-1980), journaliste, Ă©crivain et rĂ©sistant français
  • Marcel MĂ©rigonde (1910-1984), homme politique français, prĂ©sident de l'Amicale française de Neuengamme (de 1954 Ă  1984)
  • Jean Meudec (1920-2002), rĂ©sistant français
  • AndrĂ© Migdal (1924-2007), rĂ©sistant, Ă©crivain et poète français
  • MuciĂł Miquel (1902-1945), cycliste professionnel et rĂ©sistant FTP.
  • Alfred Moret (1886-1945), rĂ©sistant chef de groupe du rĂ©seau LibĂ©ration-Nord (Somme), mort Ă  Neuengamme le 20 mars 1945.
  • Allan Henry Muhr (1882-1944), joueur amĂ©ricain de rugby Ă  XV, mort Ă  Neuengamme.
  • Arthur NazĂ© (1906-1983) rĂ©sistant belge, dĂ©putĂ©, bourgmestre dĂ©portĂ© en 1941, transfĂ©rĂ© Ă  Neuengamme, survivant du transfert Ă  la baie de LĂĽbeck.
  • Henri Noirot (1879-1972), homme politique français
  • Victor Obrebski (1924- 2005), rĂ©sistant français, officier de la LĂ©gion d'honneur.
  • Johannès Pallière (1920-2014), historien savoyard, rĂ©sistant, matricule 40269
  • Louis Perrin (1896-1945), rĂ©dacteur en chef de l'Agence Havas, membre du rĂ©seau Gallia, lieutenant France Combattante
  • Fritz Pfeffer (1889-1944), l'un des occupants de la cache oĂą vĂ©cut Anne Frank
  • Jean Plas (1910-1945), imprimeur belge ayant participĂ© Ă  l'Ă©laboration du « Faux Soir » en 1943. DĂ©noncĂ©, il fut arrĂŞtĂ© le 4 juillet 1944 et emprisonnĂ© Ă  Saint Gilles. Le 4 aoĂ»t 1944, il fut dĂ©portĂ© Ă  Neuengamme et y est mort le 8 mars 1945. Il repose au cimetière d'Evere Ă  Bruxelles.
  • Maurice Poissant (1883-1969), homme politique français
  • Eugène Pons (1886-1945), imprimeur lyonnais, militant de la dĂ©mocratie et de la libertĂ© au nom de l'Évangile, mort Ă  Neuengamme en fĂ©vrier 1945
  • Henri Poujol (1902-1961), secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la sous-prĂ©fecture de Saint-Girons en Ariège
  • Robert Pourchasse (nĂ© en 1923), rĂ©sistant et dĂ©portĂ© français.
  • Marcel Prenant (1893-1983), zoologiste et parasitologiste français, chef d'Ă©tat-major des Francs Tireurs et Partisans (FTP professeur d'universitĂ©, dĂ©putĂ©, tĂ©moin au procès des SS de Neuengamme au Curio-Haus Ă  Hambourg, 1er prĂ©sident de l'Amicale française de Neuengamme (de 1946 Ă  1954)
  • Albert RĂ©ville (1883-1949), homme politique français
  • Albert Rohmer (1913-2006), pĂ©diatre et rĂ©sistant français
  • Joseph Rollo (1891-1945), instituteur français, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral clandestin du SNI, membre de LibĂ©ration-Nord,
  • David Rousset (1912-1997), homme politique et Ă©crivain français
  • Albert Sarraut (1872-1962), homme politique ancien ministre français
  • Pierre Savary (1884-1945), maire de Planquery, hĂ©ros de la première guerre, rĂ©sistant français, envoyĂ© dans diverses prisons puis envoyĂ© au camp Neuengamme, puis au Kommando de Schandelach oĂą il meurt le 5 janvier 1945.
  • Kurt Schumacher (1895-1952), homme politique allemand, membre du SPD
  • Pierre SĂ©verac (1908-1999), nĂ©gociant et viticulteur, rĂ©sistant, membre de l'O.C.M. Bordeaux
  • Jacques Sourdille (1922-1996), homme politique français, mĂ©decin ardennais
  • Johann Trollman (1907-1943), boxeur allemand, mort Ă  Neuengamme
  • Albert Victor Vallalta (1906-2000) rĂ©sistant arrĂŞtĂ© Ă  Marseille, commandant du troisième rĂ©giment de l'armĂ©e secrète, groupe combat. TransfĂ©rĂ© Ă  Bergen-Belsen
  • Gustaaf Van Essche (1923-1979), homme politique belge
  • Emile Auguste Vuillaume (1902-1945), cheminot rĂ©sistant mort en dĂ©portation
  • John William (1922-2011), chanteur franco-ivoirien
  • Paul Zahnd (1923- 2019), rĂ©sistant français, prĂ©sident des dĂ©portĂ©s, officier de la LĂ©gion d'honneur.

Personnalités otages

En février 1942, à l'initiative du régime de Vichy, il est décidé d'interner des personnalités politiques françaises. En novembre 1942, les autorités nazies auraient envisagé de transférer en Allemagne certaines de ces personnes déjà internées ou en résidence surveillée en France. L'Allemagne inaugure alors une nouvelle forme de répression : l'arrestation et l'internement en Allemagne de « personnalités otages ». 750 personnes sont arrêtées - préfets, sous-préfets, magistrats, médecins, religieux, maires, secrétaires de mairie, instituteurs, officiers de l'armée, syndicalistes, fonctionnaires de police, journalistes, etc. Le but de ces internements était sans doute de neutraliser et limiter des actions contre le régime nazi et, aussi que ces détenus puissent servir de monnaie d'échange. 326 de ces « personnalités otages » seront internées à Neuengamme. Elles ne seront pas astreintes au travail forcé. Leur temps de détention est mis à profit pour organiser des conférences, des cours, etc. Elles subiront comme les autres détenus les restrictions alimentaires.

Quatre préfets ont refusé le statut de « personnalité otage » sous lequel ils avaient été arrêtés et ont rejoint le camp des déportés de Neuengamme : Jacques-Félix Bussière (1895-1945), Édouard Bonnefoy (1899-1945), Paul Demange (1906-1970), Louis Dupiech (1900-1945). Trois d'entre eux sont morts en déportation.

Monuments dans les sites du souvenir du camp de Neuengamme

La tour de la mémoire à Neuengamme.

Sur le terrain des sites commémoratifs, se trouvent un grand nombre de monuments.

Stèles commémoratives internationales

Le MĂ©morial international est le monument central des sites du souvenir du camp de Neuengamme.

Dès 1953, le président de l'Amicale Internationale de Neuengamme[11] un survivant du camp de Neuengamme, le français Jean Dolidier, fit réaliser une première colonne commémorative sur le terrain de l'ancien jardin horticole du camp, le Lagergärtnerei ; un lieu sur lequel les SS faisaient répandre comme engrais les cendres de la combustion du four crématoire. Autour de cette colonne commémorative, rien n'a été modifié.

En 1965, furent érigés un autre mémorial se composant d'une stèle, un mur du souvenir avec les nationalités gravées en tablette et la sculpture de Françoise Salmon (ancienne déportée) « Le détenu agonisant ».

Maison du souvenir

Maison du souvenir. Camp de concentration de Neuengamme.

Les sites du souvenir furent complĂ©tĂ©s en 1981 par une maison de la documentation qui depuis 1995 devint la « Maison du souvenir » (en allemand : Haus des Gedenkens) immĂ©diatement Ă  cĂ´tĂ© du MĂ©morial international. Des bandes d'Ă©toffe portant les noms des victimes, triĂ©s par date de dĂ©cès, sont suspendues aux murs. Soit environ 20 000 noms. D'autres n'ont pas encore Ă©tĂ© retrouvĂ©s ; il reste de nombreux rouleaux vides sous l'inscription « Nous pensons aux victimes inconnues ». Dans une salle annexe est conservĂ© dans une vitrine le livre original qui recensait les morts du camp et qui est encore lisible. Près de cette vitrine, la vue Ă  travers l'Ă©troite fenĂŞtre dĂ©bouche sur la pelouse, lĂ  oĂą Ă©taient dĂ©posĂ©es les cendres des morts utilisĂ©es comme engrais pour le jardin du camp. Quelques cyprès donnent Ă  ce lieu une atmosphère de cimetière.

Monument à la mémoire des déportés du soulèvement de Varsovie 1944

Monument à la mémoire des déportés du soulèvement de Varsovie 1944.

En septembre-octobre 1944, Ă  la suite de l'insurrection de Varsovie 10 000 membres de l'Armia Krajowa furent dĂ©portĂ©s dans les camps de concentration allemands, dont environ 6 000 vers Neuengamme et ses Kommandos.

Le chiffre total des dĂ©tenus polonais du camp Neuengamme et de ses camps extĂ©rieurs s'Ă©lève Ă  environ 17 000 femmes, hommes et enfants, dont beaucoup de juifs. Le total de ces victimes est estimĂ© Ă  7 500. Les premiers arrivèrent dès 1940, en 1941/1942 ils reprĂ©sentaient la population la plus nombreuse.

Le désespoir de Meensel-Kiezegem

Hamburg, mémorial du camp de concentration de Neuengamme: Bois commémoratif, statue Le Désespoir de Meensel-Kiezegem. Pour garder le souvenir des victimes de la déportation.

Ce monument fut érigé le en souvenir des victimes innocentes de la razzia de Meensel-Kiezegem. Les 1er et 61 habitants du petit village belge de Meensel-Kiezegem furent déportés à Neuengamme, 8 d'entre eux seulement revinrent chez eux.

Monument pour les maquisards de Murat (Cantal) déportés et assassinés

Hambourg, Mémorial du Camp de concentration de Neuengamme : bois mémorial, monument pour les maquisards déportés et assassinés de Murat (Cantal).

Les colonnes de basalte de Murat (commune déléguée) font témoignages pour le deuil et le souvenir pour les maquisards qui en juillet 1944 étaient déportés et au cours du temps assassinés dans le camp de concentration Neuengamme et ses dépendances régionales. Des 103 hommes 75 étaient tués[12].

Le monument du souvenir des victimes néerlandaises de Putten

Hamburg, mémorial du camp de concentration de Neuengamme: Bois commémoratif, pierre de commémoration sur Putten. Pour garder le souvenir des victimes de la déportation.

La pierre Het drama van Putten fut érigée en souvenir de plus de 600 Hollandais, dont les plus jeunes avaient quinze ans, de Putten (Gelderland) dans la région de Veluwe (Pays-Bas), victimes d'une razzia effectuée sur ordre du commandement de la Wehrmacht, le 1er octobre 1944. Le , ils furent amenés dans le camp d'Amersfoort (Pays-Bas) et de là à Neuengamme. Des 600, 49 seulement retournèrent chez eux, les autres périrent dans le camp de Neuengamme ou dans d'autres camps de concentration.

Monument des victimes russes

Monument pour les victimes russes de Neuengamme qui furent assassinés dans le camp de concentration Neuengamme. Créé par le sculpteur russe Grigoriy Jastrebentzkiy, 2002.

Le Monument pour les victimes russes de Neuengamme est un monument qui fait partie des sites commémoratifs du camp de Neuengamme. Mais il se situe sur le terrain du cimetière de Hambourg-Bergedorf et se trouve dans une partie séparée sous le nom Sowjetische Kriegsgräberstätte Hamburg-Bergedorf. La plus grande partie des victimes soviétiques du camp Neuengamme reposent dans le cimetière de Bergedorf, c'est pourquoi l'initiative a été prise d'y installer le mémorial (plus grand que nature).

Autres monuments

Wagon (reconstruit à l'identique) du mémorial de Neuengamme et dans lequel on acheminait les déportés durant la Seconde Guerre mondiale.
  • Monument des victimes homosexuelles
  • Danske i tysk koncentrationslejr
  • Wagon de marchandises
  • Chemin des dĂ©portĂ©s
  • Maison prĂ©fabriquĂ©e

Notes et références

  1. holocaust.cz
  2. Plan de l'ancien Camp de concentration Neuengamme le long de la rue Jean-Dolidier-Weg
  3. Eugen Kogon, Hermann Langbein, Les chambres Ă  gaz, secret d'Ă©tat, Points Seuil Histoire 1984, p. 242
  4. Site commémoratif Bulllenhuser Damm à www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de/fr
  5. Philippe Masson (dir.), Dictionnaire de la Seconde Guerre Mondiale, vol. II, Larousse, , 1956 p. (ISBN 2-03-519309-5), p. 1329
  6. (en) Robert Watson, The Nazi Titanic: The Incredible Untold Story of a Doomed Ship in World War II, Da Capo Press, 2016 (ISBN 978-0-3068-2489-0) p. 247 [lire en ligne]
  7. Raymonde Guyon-Belot, Le Sel de la mine, Paris, France-Empire, , 290 p. (ISBN 978-2-7048-0656-0)
  8. Simone Alizon, L'exercice de vivre, Stock, 1996 (ISBN 978-2-2340-4614-6)
  9. Collectif, De l'université aux camps de concentration : Témoignages strasbourgeois, Presses universitaires de Strasbourg, 1995 (ISBN 978-2-8682-0714-2)
  10. Claude Pennetier, Notice BOURTHOUMIEUX Pierre, sur le site du Maitron en ligne, mis en ligne le 20 octobre 2008, mis Ă  jour le 23 avril 2013.
  11. L’AMICALE INTERNATIONALE KZ NEUENGAMME,
  12. Murat dans la tourmente.

Annexes

Bibliographie générale

  • MĂ©morial des Français et des Françaises dĂ©portĂ©s au camp de concentration de Neuengamme et dans ses Kommandos, Fondation pour la MĂ©moire de la DĂ©portation et Amicale de Neuengamme et de ses Kommandos
  • Amicale de Neuengamme Neuengamme, camp de concentration nazi, 2008
  • Rousset David, L'univers concentrationnaire, Hachette, coll. Pluriel, 1998.
  • Marcel Ruby, Le livre de la dĂ©portation. La vie et la mort dans les 18 camps de concentration et d'extermination, Ă©d. Robert Laffont, 1995 (ISBN 2-221-07849-7)

Bibliographie individuelle

  • Collectif, De l'universitĂ© aux camps de concentration : TĂ©moignages strasbourgeois, 1947, rĂ©-Ă©ditĂ© par les Presses universitaires de Strasbourg, 1995 (ISBN 978-2-8682-0714-2)
  • Les jours de notre mĂ©moire (1940-1945) Neuengamme. Quatre survivants tĂ©moignent : Paul Kern - Marcel Angles - Maurice Choquet - Pierre Brunet, Ă©d. La PensĂ©e Universelle
  • Jean-Guy Bourrat (personnalitĂ© otage), L'exode de la Lorraine. ItinĂ©raire de Charles Bourrat, prĂ©fet de la RĂ©publique, de Metz Ă  Neuengamme en passant par Montauban, 2006 (ISBN 2-904255-63-X)
  • Joseph Darsel, La Bretagne au combat, rĂ©cit de sa dĂ©portation Ă  Neuengamme.
  • Edmond-Gabriel Desprat, TorturĂ©s Ă  vie, Fus-Art, 1996.
  • Henri Joannon, Remember !, Imprimerie moderne, Aurillac, 1947, 1999
  • Raymond de Lassus Saint Geniès, Si l'Ă©cho de leurs voix faiblit…, Syros, 1997 (ISBN 978-2-8414-6379-4)
  • Jean Le Corre, RĂ©cit d'un rĂ©sistant-dĂ©portĂ©, Arkae, 2004 (ISBN 2-9520223-1-3)
  • Docteur Paul LohĂ©ac, Un mĂ©decin français en dĂ©portation, 1949, rĂ©-Ă©ditĂ© par Bonne Presse, 1960.
  • Louis Martin-Chauffier, L'homme et la bĂŞte, Folio, 1972
  • Raymond Portefaix, L'enfer que Dante n'avait pas prĂ©vu, Imprimerie moderne, Aurillac, 1947, 1988
  • Marcel Prenant, Toute une vie Ă  gauche, Éditions Encre, Paris, 1980
  • E. M. Reynaud, Potence et pots de fleurs : Journal d'un dĂ©portĂ© de Neuengamme, Ă©d. Defontaine, 1945
  • Didier Robert, L'Empreinte du Silence, rĂ©cit de la dĂ©portation de F. Legros, Ed. F. Deville, Bruxelles, 2005 (ISBN 2-9600525-0-1)
  • Albert Rohmer (dĂ©portĂ©-rĂ©sistant français matricule 37037), in De l'universitĂ© aux camps de concentration : TĂ©moignages strasbourgeois, chapitre sur « Helmstedt mine de sel ».
  • Pierre Saufrignon, MĂ©moire oblige, Les Dossiers d'Aquitaine, Bordeaux, 2002

Articles connexes

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