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Gertrud Heise

Gertrud Heise (nĂ©e le ) est une garde et, plus tard, une surveillante SS dans plusieurs camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. Heise est nĂ©e Ă  Berlin, en Allemagne. Elle est jugĂ©e pour crimes de guerre en 1946[1].

Gertrud Heise
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Garde, Aufseherin
Autres informations
A travaillé pour

Seconde Guerre mondiale

En 1941, Heise rejoint les auxiliaires fĂ©minines de la Schutzstaffel et le arrive Ă  RavensbrĂĽck pour sa formation. En , elle est l'une des nombreuses femmes, y compris Hermine Braunsteiner, Ă  ĂŞtre envoyĂ©es au camp de Majdanek près de Lublin en tant qu'Aufseherin[2]. Les chambres Ă  gaz commencent Ă  fonctionner en [3], oĂą plus de 79 000 personnes seront exterminĂ©es au cours des 34 mois de son fonctionnement[4].

Heise travaille dans le camp jusqu'en , lorsqu'elle accompagne d'un transport de femmes vers le camp de concentration de PĹ‚aszĂłw, dans la banlieue de Cracovie. Elle y reste jusqu'Ă  son affection Ă  la garde de la marche de la mort vers Auschwitz-Birkenau Ă  l'ouest pour Ă©chapper Ă  l'avancer soviĂ©tique. Ă€ partir de lĂ , elle garde un train d'Ă©vacuation de prisonnier en octobre 1944 vers Neuengamme près de Hambourg, en Allemagne.

En , Heise est promue Oberaufseherin et est envoyĂ©e Ă  Obernheide[5], un sous-camp de Neuengamme (un Lagerbordell exploitĂ©s depuis le printemps de 1944 avec l'ensemble du personnel)[6].

Ă€ BrĂŞme-Obernheide, elle et le SS-HauptscharfĂĽhrer Johann Hille[7] commandent 500 Hongroises et 300 Polonaises avec un taux très Ă©levĂ© de dĂ©cès, avec des passages Ă  tabac rĂ©gulier et des privations de rations[8]. Heise fuit Obernheide en , avec les prisonnières survivantes, vers le camp de Bergen-Belsen.

Heise est capturĂ©e par les soldats britanniques et interrogĂ©e. Elle est alors accusĂ©e de crimes de guerre. Le , un tribunal britannique la condamne Ă  une peine de 15 ans d'emprisonnement. Elle est libĂ©rĂ©e au bout de dix ans par la magistrature ouest-allemande[9]. Gertrud Heise est considĂ©rĂ©e vivant Ă  Hambourg dans les annĂ©es 1970.

Références

  1. Geoffrey P. Megargee, « Gertrud Heise », The United States Holocaust Memorial Museum encyclopedia of camps and ghettos, 1933-1945, Indiana University Press, (ISBN 0253354293, consulté le ), p. 1097
  2. « KZ Aufseherinnen », Majdanek Liste, Women in the Reich, (consulté le )
  3. « Państwowe Muzeum na Majdanku », (consulté le )
  4. Paweł Reszka, « Majdanek Victims Enumerated. Changes in the history textbooks? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Gazeta Wyborcza (Auschwitz-Birkenau State Museum), (consulté le )
  5. Mario Förster, Michaela Weiß, « Prozesse gegen NS-Täter nach 1945 am Beispiel von Johann Hille und Gertrud Heise » [PDF] file, direct download 163 KB, Förderprogramm Demokratisch Handeln, Georg-August-Universität Göttingen, (consulté le )
  6. (de) Silke Schäfer, « Zum Selbstverständnis von Frauen im Konzentrationslager »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Lagerbordelle und SS-Bordelle, Fakultät I Geisteswissenschaften der Technischen Universität Berlin, (consulté le ), p. 72
  7. Overview, « Bremen-Obernheide »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), History, KZ-Gedenkstätte Neuengamme, (consulté le )
  8. Ilse Henneberg, « Mahnmal für das ehemalige Arbeitslager. Die Frauen von Obernheide: SS-Oberaufseherin Gertrud Heise », Projektkurs Spurensuche, Kooperative Gesamtschule (KGS) Stuhr-Brinkum, (consulté le )
  9. Marcel Schramm, Marc Böhm, « Die sadistische Aufseherin von Obernheide (The sadistic warden of Oberheide) », Seminararbeit, Redaktion Weyhe, (consulté le )
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