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Corlay

Corlay (/kɔʁ.lɛ/[Note 1]) (Korle en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Corlay
Corlay
La mairie.
Blason de Corlay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre
Maire
Mandat
Olivier Allain
2020-2026
Code postal 22320
Code commune 22047
Démographie
Gentilé Corlaysien
Population
municipale
922 hab. (2020 en diminution de 5,05 % par rapport à 2014)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 05″ nord, 3° 03′ 20″ ouest
Altitude 220 m
Min. 157 m
Max. 257 m
Superficie 13,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mûr-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Corlay
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    Géographie

    Localisation

    Situé en Argoat, Corlay se trouve à proximité de Saint-Mayeux, du Haut-Corlay, de Plussulien, au centre de la Bretagne. Le bourg de Corlay est situé à vol d'oiseau à 27 km au nord-ouest de Loudéac, à 28 km au nord de Pontivy, à 28 km au sud de Guingamp, à 31 km au sud-ouest de Saint-Brieuc et à 104 km à l'ouest de Rennes. Par ses traditions, la commune appartient à la Basse-Bretagne et plus localement au territoire breton du pays Fañch. La limite entre la Bretagne bretonnante et la Bretagne gallo passait juste à l'est de Corlay.

    Carte de la commune de Corlay et des communes avoisinantes.




    Géologie et relief

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Corlay.

    La rivière de Corlay, un affluent du Sulon et un sous-affluent du Blavet, arrose le bourg de Corlay et marque la limite nord de la commune (limite avec la commune du Haut-Corlay).

    L'altitude de la commune varie de 157 m à 257 m. Le bourg se trouve à une altitude voisine de 220 m. De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 997 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 130,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Corlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (6,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Économie

    Corlay est une petite ville très ancrée dans son espace rural ce qui influe sur l'économie de la commune. Néanmoins celle-ci compte quelques industries dont Vérandaline, un fabricant de vérandas. Le commerce, pour sa part y connait un profond déclin depuis les années 70 (plus de 60 magasins ont disparu). Aucun supermarché n'est implanté à Corlay même si Carrefour y possède une supérette équipée d'une station service[21].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Mons de Corle en 1184 et en 1221, Corle en 1235 et en 1246, Par. de castro de Corle en 1276, Corle en 1309 et en 1318, Castrum Corle vers 1330 et en 1368, Castrum Corlay en 1516 et en 1574, Corlay en 1535-1536. On trouve les formes Castro Corlé (en 1603), Corllé, Corrllay et Corlay (dès 1620).

    L'explication de Jacques Cambry, selon laquelle Corlay vient de « korr lez », « la cour des nains »[22], ne peut être retenue. Corlay pourrait plus vraisemblablement dériver du latin coryletum qui signifie coudraie, un lieu planté de coudriers.

    Histoire

    Moyen-Âge

    Corlay a été une paroisse de l'Armorique primitive, qui englobait alors aussi les paroisses du Haut-Corlay et de Saint-Bihy, Le Bodéo, La Harmoye et Saint-Martin-des-Prés. Le château de Corlay, aurait été construit vers 1195 par Henri, chevalier, seigneur de Corlay. Il est mentionné pour la première fois en 1296. Détruit lors des guerres qui ensanglantèrent la Bretagne, notamment la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit à neuf en 1485 par le vicomte Jean II de Rohan, avec la permission du duc François II d'y rétablir le guet, donnée par lettre donnée à Nantes le [23].

    • Le château de Corlay : vue extérieure d'ensemble.
      Le château de Corlay : vue extérieure d'ensemble.
    • Les vestiges du château de Corlay : vue générale de l'intérieur.
      Les vestiges du château de Corlay : vue générale de l'intérieur.
    • Le château de Corlay : vue partielle.
      Le château de Corlay : vue partielle.
    • L'entrée du château de Corlay.
      L'entrée du château de Corlay.

    Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay, un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »[24].

    Les troubles des Guerres de la Ligue

    La ville de Corlay était aussi fortifiée, comme l'illustre le siège de la ville et du château de Corlay, qui dépendaient alors de la principauté de Guémené, par le duc de Mercœur en 1592 lors des Guerres de la Ligue ; ces deux places furent prises et occupées par des troupes espagnoles alliées aux Ligueurs, mais le des troupes françaises dirigées par Sourdéac, Yves du Liscouët et de Kergourmarc'h battirent les troupes espagnoles. Mais en 1594 Guy Eder de la Fontenelle s'empara de la ville et du château de Corlay, s'y retrancha et fit de grands ravages dans les environs jusqu'à ce que le maréchal d'Aumont marche sur la ville en janvier 1595 dans le but de l'assiéger, mais La Fontenelle en déguerpit avant. En 1599 Henri IV ordonna de démolir le château qui était déjà en bonne partie ruiné en raison des conflits survenus[25].

    L'essor des activités textiles

    Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, la production textile de toiles dites « de Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles renommées étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés[26].

    Corlay décrit en 1778

    Carte de Cassini de la région de Corlay (1787).

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Corlay en 1778 :

    « Corlai ; petite ville sur la route de Pontivy à Guingamp ; à 18 lieues ¼ de Quimper, son évêché et à 22 lieues de Rennes. Il s'y exerce trois hautes justices : celle du lieu appartient à M. le prince de Rohan-Guéméné, qui est seigneur de l'endroit. On y trouve une subdélégation et un marché tous les jeudis. On y compte 1 500 communiants[Note 8] ; la cure est à l'alternative. Le territoire, plein de collines et de vallons, renferme beaucoup de prairies, de terres en labeur et des landes. On trouve, à la sortie de Corlai, du côté de Guingamp, un grand étang auprès lequel était le château de cette ville (...). On voit à peu de distance de Corlay une justice patibulaire, située sur une montagne fort haute, qui forme un cône. Les maisons nobles de ce territoire sont : Kersaudi, moyenne et basse justice, à M. de la Rivière ; la seigneurie du Vaux, celles de Kergourlay et de Vaugaillard[25]. »

    Corlay ressortissait à Ploërmel.

    Révolution française

    Devenue chef-lieu de canton, la ville de Corlay est occupée par 500 chouans en 1795[23]. Corlay devint aussi le siège d'un doyenné[27].

    Le XIXe siècle

    Les ruines du château de Corlay en 1896.

    Un premier hippodrome est aménagé à Corlay vers 1830 dans les landes de Kerguillio. La piste décrit « une lande en partie défrichée, une piste étroite circulant en capricieux méandres et franchissant des vallons, des coteaux, des ravins, des terres en pleine culture, les talus, les haies et les barrières des champs comme obstacles »[28].

    En 1835 Corlay procède à un échange de territoire avec Saint-Mayeux, cédant à cette commune l'enclave de Kerfaven et annexant en contre-partie le village de Kernion[23].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Corlay en 1843 :

    « Corlay (sous l'invocation de saint Sauveur), ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; bureau d'enregistrement ; brigade de gendarmerie à cheval. (...) Principaux villages : Kerinard, Guerlouic, le Cozquer, le Cordellio, Cresmesven, le Faouet, Kerguiel, Pen-Roz, le Bot, la Magdeleine, le Travers, Tréguestin, Kerniou, Kermau, Kerbonnelen. Superficie totale : 1 379 hectares 68 ares, dont (...) terres labourables 918 ha, prés et pâturages 197 ha, vergers et jardins 11 ha, landes et incultes 191 ha, étangs 5 ha (...). Moulin : 1. L'église est de 1575. Il y a en outre, près des halles, une chapelle sous l'invocation de sainte Anne. On voit encore les ruines du vieux château. Il y a foire [l'auteur cite les dates des 12 foires annuelles]. Il y a en outre marché tous les jeudis. On fait dans cette commune des élèves de bestiaux, et l'on exporte beaucoup de bœufs ; on fait aussi des élèves de chevaux qui ont quelque renommée. Géologie : schiste argileux ; il est exploité comme pierre à bâtir. (...) On parle le breton[29]. »

    La coiffe de Corlay était une coiffe caractéristique du Pays Fañch[30].

    Corlay est aussi le nom d'un étalon célèbre qui, à la fin du XIXe siècle, « porta à l'apogée l'élevage du pays dont il portait le nom »[31]. Le comte Henry de Robien évoque dans un livre paru en 1908 un étalon dénommé "Corlay" placé dans un box de l'administration des haras dans l'enceinte du château de Corlay, qui était très renommé et prolifique, attirant les propriétaires de juments qui affluaient à Corlay pour les saillies ; cet étalon célèbre est mort dans les dernières années du XIXe siècle[32].

    L'élevage des bidets bretons

    Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande (1837-1895) : Départ pour les courses de Corlay (1889).
    Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande : Courses de Corlay (1889).

    Au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle l'élevage des bidets bretons a fait la renommée de la région de Corlay. En 1905 Gustave Geffroy écrit : « La gloire de Corlay, c'est, plus que partout ailleurs, l'élevage des chevaux, dits doubles bidets de montagnes, qui sont le produit d'une race ramenée dans la pays à l'époque des Croisades. Des courses sont bien sûr organisées plusieurs fois par an. Les douze foires annuelles ont pour objet la vente de ces chevaux, richesse de la région toute en prairies, la culture y étant presque totalement négligée. Les routes sont sillonnées de cavaliers qui dressent des montures et s'exercent à l'équitation. Pays de centaures[33].

    • Corlay : marché aux chevaux au début du XXe siècle.
      Corlay : marché aux chevaux au début du XXe siècle.
    • Reproduction d'un tableau d'Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande (1837-1895) représentant l'étalon Corlay.
      Reproduction d'un tableau d'Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande (1837-1895) représentant l'étalon Corlay.

    La persistance des traditions

    Gustave Geffroy écrit aussi que les hommes, y compris les jeunes gens, portent « presque tous le costume local : large chapeau, veste Louis XVI s'ouvrant sur un gilet à double rangée de boutons, culotte de cheval et houseaux bridés sur des chaussures armées d'éperons. Les femmes (...) sont des fileuses, leur réputation est grande, leur fil fin et régulier peut servir aux dentelles »[34].

    Le même auteur écrit aussi que « sur la place de l'église, chaque dimanche avant la messe, s'installe un petit marché de beurre, d'œufs, de lait, de poteries. Ce sont les marchands du temple, dont l'installation remonte à une époque reculée »[33].

    • Marchand de poteries, un jour de marché à Corlay (vers 1903).
      Marchand de poteries, un jour de marché à Corlay (vers 1903).
    • Corlay : Fête des fleurs vers 1905 (carte postale Émile Hamonic).
      Corlay : Fête des fleurs vers 1905 (carte postale Émile Hamonic).
    • Corlay : la Place de l'église en 1913 (carte postale).
      Corlay : la Place de l'église en 1913 (carte postale).

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 96 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale[35].

    Un soldat (Darius Dupays) est mort durant le conflit du Levant en 1920 en Turquie.

    L'Entre-deux-guerres

    • Corlay : la Fête de la Victoire (1919 probablement).
      Corlay : la Fête de la Victoire (1919 probablement).

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 15 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale[35].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au lion d’or, la tête contournée, senestré en chef d’une étoile d'argent.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1795 Jean Belloeil
    1795 1796 Louis Cansot Président du canton de Corlay.
    1796 1797 Jean Baudoin Président du canton de Corlay.
    1797 1798 Joseph Le Leizour[Note 9] Président du canton de Corlay.
    1799 1804 Michel Gouëffic[Note 10] Président du canton de Corlay.
    1804 1816 Trémeur Auffret[Note 11] Notaire.
    1816 1819 Théodore Gouëffic[Note 12] Rentier.
    1819 1834 Trémeur Auffret Déjà maire entre 1804 et 1816.
    1834 1843 Joseph Gouëffic[Note 13] Fils de Michel Gouëffic, maire entre 1799 et 1804.
    1844 1846 Joseph Fraboulet[Note 14] Cultivateur.
    1846 1854 Henri Prigent[Note 15]
    1854 1856 Mathieu Le Bigot[Note 16] Chirurgien. Conseiller d'arrondissement.
    1856 1857 Toussaint Le Flohic[Note 17] Avocat. Propriétaire. Chevalier de la Légion d'Honneur.
    1861 1866 Mathurin Moisan[Note 18]
    1866 1870 Julien Jouan[Note 19] Éleveur de chevaux. Cultivateur. Propriétaire.
    1870 1887 Hyacinthe Joubaire[Note 20] Notaire.
    1887 1891 Léonce Guérin[Note 21] Médecin. Célibataire.
    1891 1900 François Le Cocq[Note 22]
    1900 1909 Théodore Ruchon[Note 23] Commerçant.
    1910 après 1920 François Baudouin[Note 24] Médecin.
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 janvier 1993
    (démission)
    Robert Milon[36] (1917-2002) PS Retraité de l'enseignement
    janvier 1993 juin 1995 Victor Lanoë PS
    juin 1995 mars 2014 Roger Turmel PS Vétérinaire retraité
    mars 2014 23 mai 2020 Pierre-Yvon Corbel DVG Retraité
    23 mai 2020 En cours Olivier Allain[37] - [38] LREM Conseiller régional de Bretagne (depuis 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4281 4831 2551 3871 3891 4751 4851 4131 473
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4071 5371 4951 5411 5251 5041 5251 6041 558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5661 5591 5691 2401 2511 2061 1801 1491 174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1501 0881 1331 0711 0449781 0281 0481 011
    2015 2020 - - - - - - -
    959922-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Corlay, XIIe siècle reconstruit à la fin du XVe siècle, visitable de Pâques à septembre. Il en subsiste deux tours massives, des remparts et une promenade autour de l'étang.
    • Église paroissiale Saint-Sauveur : la façade.
      Église paroissiale Saint-Sauveur : la façade.
    • Église Saint-Sauveur : vue depuis l'arrière.
      Église Saint-Sauveur : vue depuis l'arrière.
    • Église Saint-Sauveur : statue d'Henri de Corlai en chevalier.
      Église Saint-Sauveur : statue d'Henri de Corlai en chevalier.
    • Église Saint-Sauveur : statue de saint Alain en évêque.
      Église Saint-Sauveur : statue de saint Alain en évêque.
    • Église Saint-Sauveur : vue intérieure d'ensemble.
      Église Saint-Sauveur : vue intérieure d'ensemble.
    • Chapelle Sainte-Anne du XVIe siècle.
    • Corlay : la chapelle Sainte-Anne (carte postale début XXe siècle).
      Corlay : la chapelle Sainte-Anne (carte postale début XXe siècle).
    • La fontaine Saint-Alain
    • La fontaine Saint-Alain (carte postale début XXe siècle).
      La fontaine Saint-Alain (carte postale début XXe siècle).
    • Six éoliennes produisant 17 millions de kWh sur la commune du Haut-Corlay.

    Hippisme et élevage équin

    Course de chevaux à Corlay au XIXe siècle.
    Expression populaire corlaysienne

    « Le cheval est une passion que le jeune Corlaysien suce avec son lait »

    Corlay est réputée pour ses courses de chevaux, la ville dispose d'ailleurs d'un hippodrome, « Le Petit Paris ». La société de courses de Corlay fut créée en 1842. Le cheval de Corlay est la race chevaline locale créée au début du XIXe siècle à partir de croisements entre le bidet breton et des chevaux de sang. En exploitant un filon calcaire (le seul de centre-Bretagne) à Cartravers, près de Corlay, les éleveurs ont enrichi leurs pâtures en calcium, conférant aux chevaux élevés une meilleure ossature[41].

    L'équipôle de Corlay, situé en fait sur les communes du Haut-Corlay et Canihuel, est un complexe équestre, créé par l'agrandissement de l'hippodrome préexistant, nommé « Le Petit Paris ». Il accueille des courses hippiques et des épreuves de sports équestre, notamment d'endurance.

    Personnalités liées à la commune

    • Arthur Le Bail dit André Liabel, acteur, réalisateur et scénariste né à Corlay (1871-1942).

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Personnes en âge de communier.
    9. Josph Le Leizour de Rohello, né le , décédé le à Corlay.
    10. Michel Marie Gouëffic, né le à Corlay, décédé le 24 pluviôse an XII () à Corlay.
    11. Trémeur Henri Auffret, né en 1773 à Corlay, décédé le à Corlay.
    12. François Jacques Marie Théodore Gouëffic, né le à Corlay, décédé le à Corlay.
    13. Joseph Louis Marie Gouëffic, né le , décédé le à Corlay.
    14. Joseph Marie Fraboulet, né le à Mûr-de-Bretagne, décédé le à Corlay.
    15. Henri Marc Prigent, né le à Corlay, décédé le à Corlay.
    16. Mathieu Le Bigot, né le à Plouha, décédé le à Plouguernével.
    17. Toussaint Le Flohic de Kerlafin, né le à Napoléonville, décédé le à Corlay.
    18. Mathurin François Moisan, né le à Plœuc-sur-Lié, décédé le à Corlay.
    19. Julien Marie Jouan, né le au Bout du Pont en Le Haut-Corlay, décédé le à Corlay.
    20. Hyacinthe Joubaire, né le à Guingamp, décédé avant le .
    21. Léonce Guérin, né le à Saint-Brieuc, décédé le à Corlay.
    22. François Charles Marie Le Cocq, né le à Bourbriac, décédé après 1935.
    23. Théodore Ruchon, né le à Saint-Igeaux, décédé le à Corlay.
    24. François Marie Baudouin, né le à Saint-Martin-des-Prés, décédé le à La Harmoye.

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