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Laniscat

Laniscat [laniskat] est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Elle est désormais le siège de la nouvelle commune de Bon Repos sur Blavet[1].

Laniscat
Laniscat
Ancienne mairie jusqu'Ă  fin 2014 (Ti Ker).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂ´tes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Statut Commune déléguée
Code postal 22570
Code commune 22107
DĂ©mographie
Gentilé Laniscatais, Laniscataise
Population 776 hab. (2014 en diminution de -4.79 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 14′ 32″ nord, 3° 07′ 19″ ouest
Altitude 195 m
Min. 122 m
Max. 255 m
Superficie 24,21 km2
Élections
DĂ©partementales Rostrenen
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Bon Repos sur Blavet
Localisation
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Laniscat
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Laniscat

    GĂ©ographie

    Situation

    • Carte de l'ancienne commune de Laniscat et des communes avoisinantes.
      Carte de l'ancienne commune de Laniscat et des communes avoisinantes.

    L'ancienne commune de Laniscat est située historiquement en Haute Cornouaille (elle faisait partie de l'évêché de Cornouaille) ; paroisse de la Bretagne historique, elle se situe dans le département des Côtes-d'Armor, dans l'arrondissement de Guingamp, canton de Gouarec. Depuis le , elle a fusionné avec Saint-Gelven et Perret, dans la commune nouvelle de Bon-Repos-sur-Blavet, qui fait partie désormais du noiveau canton de Rostrenen.

    La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.

    Relief et hydrographie

    La majeure partie du finage de cette ancienne commune forme un plateau situé aux alentours de 200 mètres d'altitude (le point le plus haut est à 255 mètres dans la partie sud du territoire communal, à l'ouest du site mégalitique des Landes du Liscuis et à 250 mètres plus à l'est, près de Lann Falc'h), mais ce plateau atteint aussi 221 mètres d'altitude à sa limite nord avec Saint-Igeaux ; le bourg est aux alentours de 200 mètres d'altitude.

    D'importantes falaises ayant un dénivelé allant jusqu'à une centaine de mètres, regardant vers le sud ou le sud-est, correspondent au versant de rive gauche du Blavet, depuis le sud du village de Rosquelfen jusqu'au nord du hameau de Liscuis (Rochers du Bonnet Rouge, falaises de Coat Liscuit) et se prolongent côté sud-est par les Gorges du Daoulas (le Daoulas est un affluent de rive gauche du Blavet qui conflue avec ce dernier à proximité de l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos et formait la limite orientale de l'ancienne commune avec Saint-Gelven). Un petit affluent du Blavet, le Ruisseau de Liscuis, échancre cette falaise au sud-est de Lann Rosquelfen.

    Le Blavet, aménagé en Canal de Nantes à Brest, forme la limite sud de cette ancienne commune avec l'ancienne commune de Perret ; il coule à 134 mètres d'altitude à son entrée sur le territoire communal, près de Gouarec et en sort à 131 mètres d'altitude près de l'abbaye de Bon-Repos. Un autre affluent de rive gauche du Blavet, mais qui conflue avec ce fleuve côtier en amont du bourg de Gouarec, le Sulon, forme la limite ouest avec Sainte-Tréphine de cette ancienne commune.

    Le Daoulas traverse le territoire communal, formant les Gorges du Daoulas[2].

    Les Gorges du Daoulas au début du XXe siècle
    • Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).
      Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).
    • Les Gorges du Daoulas (carte postale Mancel, vers 1905).
      Les Gorges du Daoulas (carte postale Mancel, vers 1905).
    • Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).
      Les Gorges du Daoulas (carte postale Villard, vers 1905).

    GĂ©ologie

    Des graptolites ont été trouvés dans des schistes noirs micacés ou ardoisiers datant du gothlandien au sud du château de Liscuis en Laniscat et dans la vallée du Daoulas en Saint-Gelven[3].

    De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mètres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)[4].

    Paysages et habitat

    Les Landes du Liscuis[5], accessibles par un sentier (le GR 341) à partir de la RD 44, sont un vaste espace naturel formé de crêtes schisteuses, avec des parois saillantes émergeant des bruyères, des ajoncs et des genêts, où la faune est très présente et la flore abondante ; elles offrent un impressionnant panorama sur la vallée des Gorges du Daoulas.

    Les Landes du Liscuis
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
    • Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.
      Les landes du Liscuis vues depuis le GR 341 vers Lann Falc'h.

    Les Landes de Liscuis contiennent les allées couvertes du Liscuis, trois superbes sépultures mégalithiques considérées par les archéologues comme l’un des plus beaux exemplaires armoricains. Liscuis III est une allée couverte datant du néolithique ; c'était une sépulture collective abritant plusieurs tombes ; elle était recouverte d'un cairn (un édifice en pierres sèches), dont les limites sont matérialisées au sol[6]

    Les allées couvertes du Liscuis
    • Les allĂ©es couvertes du Liscuis (video).
    • L'allĂ©e couverte de Liscuis I.
      L'allée couverte de Liscuis I.
    • L'allĂ©e couverte de Liscuis II.
      L'allée couverte de Liscuis II.
    • L'allĂ©e couverte de Liscuis III.
      L'allée couverte de Liscuis III.
    • L'allĂ©e couverte de Liscuis III.
      L'allée couverte de Liscuis III.

    L'habitat rural était traditionnellement pauvre, formé de petites maisons, notamment celles des carriers qui possédaient une petite habitation et une à deux vaches qui paissaient dans la lande au-dessus. Douze carrières d'ardoises de couverture ont été exploitées sur la butte de Liscuis depuis la fin des années 1700 jusque vers les années 1920. L'exploitation d'une carrière d'ardoise mordorée, plus épaisse (destinée pour les toitures rustiques, les murs de hangars et de loges, des cloisons dans les habitations, des tables, des dallages…), a débuté en 1967 et s'est arrêtée en 2006[Note 1] - [8].

    • Une petite maison traditionnelle Ă  Loge Michel.
      Une petite maison traditionnelle Ă  Loge Michel.
    • Pignon en "pierres debout" de la maison de la Loge Michel.
      Pignon en "pierres debout" de la maison de la Loge Michel.

    Toponymie

    Le nom de Laniscat est formé à partir du vieux-breton lan (ermitage) et du nom vieux breton d'un saint obscur, Iudcat (de iud" seigneur" et cat" combat), d'après les spécialistes de la toponymie bretonne : Joseph Loth[9], Bernard Tanguy[10], et Hervé Abalain[11]. Ce nom vieux-breton a évolué suivant les règles phonétique de la langue bretonne pour former la seconde partie du nom de lieu comme le montrent les formes suivantes relevées dans les archives au cours des siècles :

    Histoire

    Préhistoire

    Les trois allées couvertes de Liscuis remontent au néolithique.

    • AllĂ©e couverte près de Canac'h LĂ©ron (l'auteur de la carte postale parle des dolmens de Kenac'h LaĂ«ron ; une cĂ©rĂ©monie druidique, un Gorsedd, se tint Ă  cet endroit en 1907).
      Allée couverte près de Canac'h Léron (l'auteur de la carte postale parle des dolmens de Kenac'h Laëron ; une cérémonie druidique, un Gorsedd, se tint à cet endroit en 1907).

    Antiquité

    En 2007, à Laniscat, sur le site de Rosquelfen, un trésor exceptionnel de 545 pièces d'or (58 statères et 487 quarts de statère en or allié d'argent et portant des motifs caractéristiques des Osismes) datant de la fin de l'époque gauloise, vers les années -75 / -50, a été mis au jour. Il constitue le plus important dépôt monétaire celtique d'Armorique[12]. Cette découverte s'est faite dans le cadre de fouilles archéologiques préliminaires à la construction d'un échangeur sur la nationale 164. Les fondations d'une ferme gauloise ont été dégagées, et c'est dans ces ruines que les monnaies gauloises ont été découvertes. Ces pièces sont en fait en electrum (un alliage d'or et d'argent) et ont toutes été frappées par le pouvoir osisme[13].

    Moyen-Ă‚ge

    La paroisse de Laniscat, qui existerait depuis au moins 1217, est issue du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plussulien[14].

    Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »[15].

    Temps modernes

    « Il y avait tout un groupe de paroisses, entre la chaîne du Mené et les Montagnes Noires, dont les principales étaient Bothoa, Laniscat, Cléguérec (soit 15 000 à 20 000 âmes) qui depuis dix ans ne payaient ni dixièmes ni capitation : c'est contre ces paroisses que marcha [en juillet 1719] le régiment de Champagne »[16].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Laniscat en 1778 :

    « Laniscat ; à 16 lieues ¼ à l'Est-Nord-Est de Quimper, son évêché ; à 23 lieues ⅓ de Rennes, et à 2 lieues de Corlay, sa subdélégation. On y compte 3 000 communiants[Note 2], y compris ceux de Saint-Igeau, Rosquelven et Saint-Gelven, ses trèves. Cette paroisse renferme l'abbaye de Bon-Repos, ordre de Citeaux, les maisons nobles de Liscuit et de Keriolet : la première a une haute justice et appartient à M. de Kerouant ; Correc, haute justice, à M. de Correc. Ce territoire est très étendu. On y voit un grand nombre de montagnes, des terres cultivées, des terres incultes, des prairies, des landes et des mines de fer dont la matière est élaborée aux forges de Rohan, dans la paroisse de Lescouët, où on la transporte[17]. »

    Révolution française

    En août 1790 les habitants de Laniscat firent la grève de l'impôt ; l'intendant de Bretagne envoya alors sur place 120 soldats du régiment de Champagne.

    Laniscat est chef-lieu d'un canton de 1790 Ă  l'an X[14].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Laniscat en 1843 :

    « Laniscat : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Goas-Noat, Fichau, Kervellec, Kerigochen, Nonéna, Kergrohen, Kersainte, Kersalliou, Saint-Igeau, Languellec, Keriolet, Kervellec, Saint-Delon, Kerestano, Kervivalan, Faveno, Restelan, Fontaine-Leur, Pohon, Goasnariou, Kervégan, Kermarec, Tregnanton, Saint-Gelven, Bon-Repos, Kergreis, Canac'hleron, Rosquelfen, Ristirou, Goasillion. Superficie totale 5 460 hectares, dont (...) terres labourables 3 010 ha, prés et pâturages 571 ha, bois 72 ha, vergers et jardins 73 ha, landes et incultes 1 502 ha (...). Moulins : 10 (Trozullon, de Goas-Noat, de Pont-ar-Fulic, Correc, de Liscuis, de Kersault, de Kerbihan ; à eau). Laniscat a conservé ses trèves Saint-Igeau (...), Rosquelfen et Saint-Gelven. (...) Saint-Igeau a un desservant. L'abbaye de Bon-Repos est dans le territoire de Saint-Gelven. Géologie : schiste argileux ; minerai de fer à Rosquelfen ; grès à Bon-Repos et dans tout le sud-est et le sud-ouest de ce village. On parle le breton[18]. »

    En 1845 « les sections de Saint-Gelven et Saint-Igeaux, en Laniscat, demandent à en être séparées et érigées en communes (...) Ces sections, qui ont chacune une population d'environ 900 habitants (...) allèguent les mêmes motifs pour cette séparation. Ce sont les difficultés de communication avec le chef-lieu, l'abandon dans lequel on laisse leurs ponts, leurs chemins et l'emploi exclusif de la prestation[Note 3] sur ceux qui sont utiles au bourg de Laniscat ou à ses environs (...). Laniscat, qui a actuellement 3 200 habitants, et qui par ces demandes serait menacée d'être réduite à 1 300, résiste de toutes ses forces et repousse le reproche de partialité (...) »[19]. Le conseil général des Côtes-du-Nord émit un avis défavorable, mais Saint-Gelven et Saint-Igeaux obtinrent satisfaction en 1850, devenant alors des communes indépendantes[20].

    Saint-Gelven annexa en 1851 au détriment de Laniscat les hameaux de Kerdahel, Saint-Delon, Kerboneleguy, Kerselaven, Kerdrebuil et Correct, rattachés à la commune nouvellement créée l'année précédente[14].

    Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Laniscat dispose d'une école de garçons ayant 35 élèves et d'une école de filles ayant 10 élèves ; il indique aussi que le territoire de la commune « forme de grandes ondulations en pente douce formant quelques mamelons ; assez fertile et boisé au nord ; montagneux et presque stérile au midi et au levant ; productif et accidenté à l'ouest ; ⅛ en excellentes prairies ; ¼ en landes susceptibles de cultures ou de plantations. L'église porte la date de 1691 ; sa tour en granite est une construction remarquable et hardie élevée en 1725 ; elle est dédiée à saint Gildas (...). La légende de ce saint breton est peinte en dix tableaux sur le lambris du chœur. Chapelles de Saint-Mathurin, de Saint-Gildas et de Rosquelfen ; cette dernière était une église tréviale et est aujourd'hui desservie régulièrement. Ruines des châteaux de Correc, du Liscuit et de Keriolay (...) »[21].

    La Belle Époque

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Laniscat.

    Le monument aux morts de Laniscat porte les noms de 67 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois (Étienne Le Besque, Pacifique Le Besque et Gildas Le Mentec) sont morts en Belgique dès 1914 ; François Le Hellec, membre de l'armée française d'Orient, est mort en 1917 dans l'actuelle Macédoine du Nord et Isidore Alleno la même année à Thessalonique dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Mathurin Le Reste, Mathurin Pensivy, Jean Robin et Jean Chevance sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français dont trois (Auguste Bertho, François Bocher et Mathurin Chevalier, ce dernier mort en 1919 des suites de ses blessures) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[22].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Laniscat porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Francis Riou et Joseph Thoraval sont des soldats morts lors de la Bataille de France au printemps 1940 ; Albert Joy, Mathurin Conogan et François Le Gac sont morts en captivité en Allemagne ; Marcel Le Gallic, résistant FFI, membre de la compagnie Valmy, puis ayant participé aux combats de la poche de Lorient, est mort le , donc après l'armistice[22].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Un soldat originaire de Laniscat (Michel Rohou) est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[22].

    Le pardon de saint Gildas

    À Laniscat a lieu, depuis un temps immémorial, le pardon de saint Gildas[23] ; on y amène les chiens pour les préserver de la rage en les baignant dans la fontaine du saint[24].

    Le pardon de Saint-Gildas à Laniscat est encore organisé de nos jours le dernier dimanche de janvier de chaque année : un tantad le samedi près de la chapelle Saint-Gildas[25] et une messe suivie d'une procession le dimanche à l'église Saint-Gildas[26]. Un dicton dit (traduit du breton) :

    « Au pardon de Saint-Gildas
    Le rude hiver s'esquive
    Ou se prolonge de cent jours ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 Alain Le Magalou
    Groignot
    Penault
    Daniel
    1808 Toussaint Fraval[Note 4]
    1810 1816 François Daniel[Note 5] Notaire impérial.
    1816 1830 Guillaume Bertho[Note 6] Cultivateur.
    1830 1835 Guillaume Raul[Note 7] Cultivateur.
    1835 1847 Pierre Le Chaux[Note 8]
    1849 1849 Julien Laurent
    1850 1911 Guillaume Raul[Note 9]
    1911 après 1920 Théodore Denis[Note 10] Cultivateur.
    avant 1973 ? Arsène Le Bacquer PS Agriculteur.
    1995 2008 Daniel Kergaravat PS
    mars 2008 2016 Joël Chevalier DVG Cadre Retraité.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau de la France Saint-Martory (France) depuis 2006.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0412 5612 7912 7133 0803 1413 2003 3001 560
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5121 5331 5021 3871 5431 5351 5651 5871 710
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6741 6011 6511 4241 3801 2611 2651 098976
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    936854851891876830821815776
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le clocher de l'Ă©glise Saint-Gildas (carte postale Émile Hamonic, vers 1925).
      Le clocher de l'église Saint-Gildas (carte postale Émile Hamonic, vers 1925).
    • Bas-relief dans le porche de l'Ă©glise paroissiale de Laniscat (carte postale Émile Hamonic, vers 1925).
      Bas-relief dans le porche de l'église paroissiale de Laniscat (carte postale Émile Hamonic, vers 1925).
    • Église Saint-Gildas : vue septentrionale.
      Église Saint-Gildas : vue septentrionale.
    • Église Saint-Gildas : clocher et flanc sud.
      Église Saint-Gildas : clocher et flanc sud.
    • Église Saint-Gildas : dĂ©tail sculptĂ© du clocher.
      Église Saint-Gildas : détail sculpté du clocher.
    • Église Saint-Gildas : intĂ©rieur du porche mĂ©ridional.
      Église Saint-Gildas : intérieur du porche méridional.
    • Chapelle Saint-Gildas et son menhir : la chapelle date du XVIIIe siècle ; situĂ©e sur un monticule haut de 189 mètres, sur lequel aurait vĂ©cu un temps saint Gildas, un pardon y est toujours cĂ©lĂ©brĂ© le dernier dimanche de janvier. Le rocher situĂ© Ă  proximitĂ© (un menhir en quartzite d'une hauteur de 1,95 m, d'une largeur de 1,95 m pour une Ă©paisseur de 0,65 m[33]) aurait, selon la lĂ©gende, servi Ă  saint Gildas de chaire Ă  prĂŞcher. Mais la rĂ©alitĂ© historique de ce fait est douteuse. Une fontaine de dĂ©votion, datant du XVIIIe siècle, dĂ©nommĂ©e "fontaine Saint-Gildas", mais aussi "fontaine du chien" ou "fontaine du chat". se trouve en contrebas de la chapelle. Cette fontaine Ă  trois bassins Ă©tait surtout frĂ©quentĂ©e pour les bienfaits attribuĂ©s Ă  saint Gildas, guĂ©risseur de la rage[34].
    • Laniscat : la chapelle Saint-Gildas (carte postale, vers 1920).
      Laniscat : la chapelle Saint-Gildas (carte postale, vers 1920).
    • Laniscat : la fontaine Saint-Gildas.
      Laniscat : la fontaine Saint-Gildas.
    • Chapelle de Rosquelfen : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Chapelle de Rosquelfen : vue extérieure d'ensemble.
    • Chapelle de Rosquelfen : clocher et cimetière.
      Chapelle de Rosquelfen : clocher et cimetière.
    • Chapelle Saint-Mathurin de Trozulon ; ruinĂ©e[37], elle fait l'objet de campagnes de restauration depuis 2020 par des Ă©tudiants du rĂ©seau Concordia[38].
    • Chemin de fer de Bon-Repos, chemin de fer touristique.

    De nombreuses photographies concernant les divers onuments de Laniscat sont disponibes sur un site Internet[39].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « Au départ, les ardoises étaient vendues aux alentours dans les villages distants d’une journée de cheval. Désormais, l’ardoise de Liscuis n’est plus utilisée comme ardoise car elle manque de finesse et est trop lourde pour les charpentes. Toutefois certains schistes se taillent facilement en pierre de construction : ils se débitent en larges plaques très résistantes particulièrement convoitées… Avec la tempête de 1987 et la dégradation de nombreux édifices, les monuments historiques ont été demandeurs à partir de 1990 d’ardoises pour restaurer les abbayes de Quimper, Beauport, Bon Repos… Cette ardoise était très recherchée car elle s’oxyde à l’air ce qui lui confère de belles couleurs. La carrière s’est officiellement arrêtée le 11 octobre 2006 à 18 heures avec la fin de l’autorisation trentenaire accordée par la DRIRE pour exploiter le filon[7] ».
    2. Personnes en âge de communier.
    3. La prestation Ă©tait une obligation de travail d'entretien qui pesait alors sur les habitants des communes.
    4. Toussaint Fraval, né le à Laniscat, décédé le à Laniscat.
    5. François Daniel, né le à Laniscat, décédé le à Laniscat.
    6. Guillaume Bertho, né le à Saint-Gelven, décédé le à Laniscat.
    7. Guillaume Marie Raul, né le 27 pluviôse an VII () à Laniscat, décédé le à Laniscat
    8. Pierre Le Chaux, né vers 1808, décédé le à Laniscat.
    9. Guillaume Julien Henri Raul, né le à Laniscat.
    10. Théodore Denis, né le à Laniscat, décédé en 1939 à Laniscat.

    Références

    1. Adresse officielle de la nouvelle commune
    2. « PHOTO LANISCAT : Photos Images Laniscat 22570 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
    3. André Philpot, « Les graptolites du massif armoricain : étude stratigraphique et paléontologie », Mémoires de la Société gélogogique et minéralogique de Bretagne, vol. tome VIII,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    4. P. de Brun, « Essai de minéralogie du département des Côtes-du-Nord », Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest,‎ , p. 183 et 184 (lire en ligne, consulté le ).
    5. « Lac de Guerlédan - Tourisme en Centre Bretagne », sur www.centrebretagne.info (consulté le )
    6. D'après une notice d'information touristique située sur place.
    7. Pierre Brossier, Document d’objectifs du site Natura 2000 FR 5300035 « Forêt de Quénécan, Vallée du Poulancre, Landes de Liscuis et Gorges du Daoulas », 2014, p. 153
    8. « Le dernier ardoisier du Liscuis prend sa retraite », sur letelegramme.fr, .
    9. Joseph Loth, « les noms de saints bretons » Revue celtique, 1908, Vol. XXIX, p. 309
    10. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor, Douarnenez, Éditions Chasse-Marée - ArMen, 04/1992 (illustrations de Ronan Olier)
    11. Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, p. 77
    12. Communiqué sur le site de l'INRAP : L’or du peuple du bout du monde : découverte d’un trésor gaulois.
    13. Yves Menez et Stéphane Hingant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, INRAP, 2010 [ (ISBN 978-2-7373-5074-0)]
    14. « Étymologie et histoire de Laniscat », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    15. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
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