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Saint-Martory

Saint-Martory est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Saint-Martory
Saint-Martory
L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption
sur les rives de la Garonne.
Blason de Saint-Martory
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cagire Garonne Salat
Maire
Mandat
Raoul Raspeau
2020-2026
Code postal 31360
Code commune 31503
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Martoryens
Population
municipale
1 056 hab. (2020 en augmentation de 11,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 127 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 08â€Č 34″ nord, 0° 55â€Č 46″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 485 m
Superficie 8,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de BagnĂšres-de-Luchon
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Martory
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Saint-Martory
Liens
Site web http://www.commune-saintmartory.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge. ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, le canal de Saint-Martory et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protĂ©gĂ© (« la Garonne, l'AriĂšge, l'Hers Vif et le Salat ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Martory est une commune rurale qui compte 1 056 habitants en 2020. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Martoriens ou Saint-Martoriennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend huit immeubles protégés au titre des monuments historiques : une croix de carrefour, classée en 1913, une croix, inscrite en 1927, le pont de Saint-Martory, inscrit en 1950, le menhir Peyro-Hitto, classé en 1962, un immeuble, inscrit en 1988, le chùteau, inscrit en 1993, la grotte de Montconfort, inscrite en 1993, et un immeuble, classé en 1994.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Saint-Martory se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  66 km Ă  vol d'oiseau de Toulouse[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  17 km de Saint-Gaudens[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  48 km de BagnĂšres-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de BagnĂšres-de-Luchon dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Mancioux (2,4 km), Arnaud-Guilhem (2,6 km), Lestelle-de-Saint-Martory (2,9 km), Laffite-ToupiĂšre (3,1 km), MontsaunĂšs (3,5 km), MazĂšres-sur-Salat (3,7 km), Roquefort-sur-Garonne (4,3 km), Auzas (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Martory fait partie du pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge[5].

    Saint-Martory est limitrophe de huit autres communes dont Lestelle-de-Saint-Martory au sud-ouest par un quadripoint[6].

    Les communes limitrophes sont Mancioux, Arnaud-Guilhem, Castillon-de-Saint-Martory, Laffite-ToupiĂšre, Lestelle-de-Saint-Martory, MazĂšres-sur-Salat, MontsaunĂšs et Roquefort-sur-Garonne.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 830 hectares ; son altitude varie de 269 Ă  485 mĂštres[7].

    Le bourg historique est bùti sur la rive gauche de la Garonne au pied du front rocheux de l'EscalÚre. Le faubourg s'est lui développé sur la rive droite, dans la plaine alluvionnaire de la Garonne.

    Hydrographie

    Elle est drainĂ©e par la Garonne, le canal de Saint-Martory, un bras de la Garonne, le ruisseau de Peyroutou et par deux petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 10 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique[9].

    Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Toulouse, aprĂšs avoir traversĂ© 19 communes[10].

    • La Garonne Ă  Saint-Martory. Prise d'eau du canal de Saint-Martory.
      La Garonne Ă  Saint-Martory. Prise d'eau du canal de Saint-Martory.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Martory.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 903 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de CĂ©rizols, mise en service en 1982[16] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 933,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le dĂ©partement de l'AriĂšge, mise en service en 1949 et Ă  21 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  12,3 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : « la Garonne, l'AriĂšge, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[27], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[28].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[29] : les « bois de la Hage et massifs de Laffite-ToupiĂšre Ă  la Garonne » (1 069 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[30] et « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă  LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [29] :

    • « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[32] ;
    • les « Petites PyrĂ©nĂ©es en rive gauche de la Garonne » (3 525 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martory est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [I 2] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (60,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), forĂȘts (26,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,4 %), zones urbanisĂ©es (12,9 %), prairies (4,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    AccĂšs :

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Martory est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le canal de Saint-Martory. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009, 2013 et 2022[39] - [37].

    Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 25 septembre 2006. Saint-Martory est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif des Petites PyrĂ©nĂ©es. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă  leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă  une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[40] - [41]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martory.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 455 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 455 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[43].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'AriĂšge, dĂ©partement de l'AriĂšge). À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[44].

    Toponymie

    Le toponyme Calagorris ou Calagurris, est identifiĂ© avec l’actuelle ville de Saint-Martory, et prĂ©sente un parallĂ©lisme prĂ©cis et unique dans la Calagurris vasconne de la vallĂ©e de l’Èbre, l’actuelle Calahorra (La Rioja, Espagne)[45].

    Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de Montagne-sur-Garonne[46].

    Le nom de la commune en occitan est Sent MartĂČri.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Martoryens.

    Le saint patron de la ville est saint Martory[47].

    Histoire

    Grotte de la Tourasse

    La grotte de la Tourasse, parfois appelée grotte de Montpezat[48] car située pratiquement à l'aplomb de l'ancien chùteau de Montpezat au nord-est de la ville[49], au lieu-dit la Tourasse[50]. En 1872 Gabriel de Mortillet choisit ce site pour caractériser un étage stratigraphique, le Tourassien, entre le Magdalénien et le Néolithique. Cet étage est aujourd'hui tombé en désuétude au profit du terme Azilien[51]. La stratigraphie de ce site inclut[52] du Magdalénien[53] ; un niveau qui est selon Huot (1985) soit un mélange Magdalénien / Azilien soit une véritable période transitionnelle[54], mais Barbaza (1997) l'attribue au Laborien[55] ; un niveau d'Azilien ancien[56] ; un niveau d'Azilien[57] ; et plusieurs niveaux de Sauveterrien[58].

    Grotte de Montconfort

    La grotte de Montconfort, à proximité de la précédente, est une grotte ornée occupée au Magdalénien, fouillée en 1882 par L. Darbas[59]. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993[60]. Elle a livré des sagaies de type Lussac-Angles, ce qui ajoute Montconfort à la courte liste des sites pyrénéens connus qui témoignent des relations entre le nord de l'Aquitaine et les régions méridionales avec la diffusion de ces sagaies en direction du sud (Quercy, Pyrénées, région cantabrique)[61].

    Peyro-Hitto

    Pierre levée à cÎté de l'église[62]

    Moyen-Âge

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de quinze[63] - [64].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de la huitiÚme circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de BagnÚres-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Martory était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Martory) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Martory.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1989 Roger Rolland
    1989 2001 Paul-Edgard Stuyck
    mars 2001 mars 2014 Joseph Lafuste PS Conseiller général (2004-2011), président de la communauté de communes du canton de Saint-Martory (2001-2008)
    mars 2014 En cours Raoul Raspeau

    Jumelages

    Drapeau de la France Laniscat (France) depuis 2006

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[66].

    En 2020, la commune comptait 1 056 habitants[Note 9], en augmentation de 11,86 % par rapport Ă  2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9599169919681 1671 1391 1471 1701 180
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1051 1661 0421 0301 0951 0931 0871 0291 013
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0511 0381 0119058438609611 0621 116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0661 1011 1331 166940873858854937
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0001 056-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
    Rang de la commune dans le département 64 80 100 130 146 171 173 170
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Saint-Martory fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un groupe scolaire Louise-Michel : maternelle et primaire

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival annuel de bandas, dernier week-end de juillet, vide-grenier annuel organisĂ© par l'association des parents d'Ă©lĂšves de l'Ă©cole Louise-Michel de Saint-Martory, le premier dimanche de mai

    Activités sportives

    PĂ©tanque, chasse,

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 423 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 849 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 620 â‚Ź[I 5] (23 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]10,3 %9 %12,5 %
    DĂ©partement[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  513 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (59,6 % ayant un emploi et 12,5 % de chĂŽmeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 418 emplois en 2018, contre 465 en 2013 et 388 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 314, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 11].

    Sur ces 314 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 100 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    107 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Martory au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble107
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1211,2 %(5,7 %)
    Construction1110,3 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    4037,4 %(25,9 %)
    Information et communication10,9 %(4,1 %)
    Activités immobiliÚres10,9 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    98,4 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2523,4 %(16,6 %)
    Autres activités de services87,5 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 37,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (40 sur les 107 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Martory), contre 25,9 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[72] :

    • Green Val, commerce de dĂ©tail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spĂ©cialisĂ© (13 709 k€)
    • SARL Les Genevriers, hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es (3 976 k€)
    • Retraite Occitane, restauration collective sous contrat (1 565 k€)
    • Saveurs Du Terroir, restauration de type rapide (118 k€)
    • Saint-Martory Expansion, hĂŽtels et hĂ©bergement similaire (39 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations15644
    SAU[Note 14] (ha)325256253293

    La commune est dans « La RiviĂšre », une petite rĂ©gion agricole localisĂ©e dans le sud du dĂ©partement de la Haute-Garonne, consituant la partie piĂ©mont au relief plus doux que les PyrĂ©nĂ©es centrales la bordant au sud et oĂč la vallĂ©e de la Garonne s’élargit[73]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 293 ha[75] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Saint-Martory.
    • Chapelle Notre-Dame de Monconfort : aprĂšs la destruction de l'ancienne chapelle pendant la rĂ©volution en 1793, elle fut reconstruite de 1834 Ă  1837 par les paroissiens de Saint-Martory avec les pierres en grĂšs jaune de l'abbaye de Bonnefont, et bĂ©nite le sous le vocable de Notre-Dame de Montconfort par Mgr d'Astros en prĂ©sence des curĂ©s de paroisses voisines, des magistrats, des officiers municipaux, militaires et personnes notables qui participĂšrent Ă  la procession de l'Ă©glise vers la chapelle. L'autel en marbre, les reliques et la statue de la Vierge Ă  l'Enfant (1 mĂštre de haut) ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă  l'Ă©glise Saint-Martory[76].
    • Oratoire Notre-Dame de Poueich, construit en 1880 sur la colline dominant la ville de Saint-Martory, au Bout du Poueich. Sur le socle est gravĂ© en latin : « Posuerunt me custodem » (« Ils m'ont placĂ© comme gardienne ») et « Salve Regina » (« Salut, ĂŽ Reine »).
    • Grotte de la Tourasse (voir plus haut la section « PrĂ©histoire »).
    • Grotte de Montconfort (voir plus haut la section « PrĂ©histoire »).
    • Le canal de Saint-Martory
    • Le pont magistral sur la Garonne date de 1724 et est l'Ɠuvre de l'intendant Antoine d'Étigny Ă  qui l'on doit aussi les deux arcs de triomphe. L'ensemble formĂ© par le pont et ces deux anciennes portes de la ville est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950[77].
    • La famille des Montpezat, comtes de Comminges, a successivement construit deux chĂąteaux Ă  Saint-Martory : le premier, du XIe siĂšcle, surplombe la ville au nord-est sur la colline de Montpezat ; l'autre, d'architecture Renaissance, est bĂąti sur la rive droite de la Garonne Ă  280 m en amont du pont principal. Ce dernier chĂąteau est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993[78].
    • À cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, le menhir Peyro-Hitto est classĂ© monument historique depuis 1962[79].
    • L'ancienne gendarmerie prĂ©sente des Ă©lĂ©ments architecturaux des XIIe et XIIIe siĂšcles provenant de l'ancienne abbaye de Bonnefont. L'immeuble a dans un premier temps Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1927, avant d'ĂȘtre classĂ© en 1994[80].
    • Rue du Centre, un immeuble du XVIIIe siĂšcle attenant Ă  des vestiges de remparts est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988[81].
    • Papeterie de Foulon, usine du groupe des Papeteries Navarre.
    • L'Ă©glise Saint-Martory
      L'Ă©glise Saint-Martory
    • Chapelle Notre-Dame de Monconfort
      Chapelle Notre-Dame de Monconfort
    • Le menhir de Peyro-Hitto.
      Le menhir de Peyro-Hitto.
    • Le pont de Saint-Martory sur la Garonne.
      Le pont de Saint-Martory
      sur la Garonne.
    • La porte du pont.
      La porte du pont.
    • La porte de ville dans le prolongement du pont.
      La porte de ville dans le prolongement du pont.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Martory

    Les armes de Saint-Martory se blasonnent ainsi : De sable au marteau au long manche d'argent posé en bande[82]

    Le Blason de Saint-Martory que tous les Saint-Martoryens connaissent

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [ManiĂšre 1969] Gabriel ManiĂšre, « Voies et ponts antiques dans la commune de Saint-Martory (Haute-Garonne) », Gallia, t. 27, no 2,‎ , p. 163-170 (lire en ligne [sur persee]).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[74].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Martory » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Notes sur la démographie

      Site de l'Insee

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      3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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      9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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      14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Martory » (consulté le ).
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      Autres sources

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      2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Martory et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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      50. Chamaison 1891, p. 304.
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      80. « Immeuble dit Ancienne gendarmerie », notice no PA00094466, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consulté le 16 novembre 2011.
      81. « Immeuble du XVIIIe siÚcle », notice no PA31000069, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consulté le 6 novembre 2011.
      82. Source: Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier
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