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Cléguérec

Cléguérec [kleɡeʁɛk] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La petite ville est la capitale du pays Chistr'per, qui doit son nom à la production locale et artisanale de poiré, c'est-à-dire de cidre de poire.

Cléguérec
Cléguérec
L'église Saint-Guérec.
Blason de Cléguérec
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Marc Ropers
2020-2026
Code postal 56480
Code commune 56041
Démographie
Gentilé Cléguérécois, Cléguérécoise
Population
municipale
2 835 hab. (2020 en diminution de 2,54 % par rapport à 2014[1])
Densité 45 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 30″ nord, 3° 04′ 10″ ouest
Altitude 155 m
Min. 55 m
Max. 281 m
Superficie 62,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Cléguérec
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Cléguérec
Liens
Site web site officiel de la commune de Cléguérec

    Géographie

    Situation

    Cléguérec est située à 12 km au nord-ouest de Pontivy. La commune s'étend sur 6 299 ha dont 736 de bois (situés en périphérie de la forêt de Quénécan). Le Blavet coule à l'est du territoire communal. Son cours sert de frontière naturelle avec la commune voisine de Neuillac. Il y dessine de larges méandres. Cette portion de la rivière correspond à un tronçon désaffecté du canal de Nantes à Brest.

    Localisation de Cléguérec sur une carte des communes du Morbihan.
    • Carte représentant par des couleurs différentes l'emplacement d'une commune au sein de son département.
    • Carte en couleurs représentant les limites d'une commune.
      Carte de la commune de Cléguérec dans son environnement géographique.

    Paysage et relief

    La commune présente d'importants dénivelés. L'altitude varie en effet entre 55 mètres (canal de Nantes à Brest au niveau de l'écluse de Guernal) et 289 mètres (Le Breuil du Chêne). Les confins nord de la commune appartiennent à l'unité paysagère des Montagnes Noires et ses confins tandis que le reste du territoire communal appartient à l'unité paysagère du Bassin agricole de Pontivy. Au nord de la commune s'étend en effet la partie méridionale de la vaste forêt de Quénécan d'une superficie totale de 4000 hectares, véritable poumon vert, dont le relief vallonné et la végétation arborée lui a valu le surnom de Petite Suisse Bretonne. Plus au sud le territoire communal est voué à l'agriculture intensive et les haies d'arbres et les talus ont en grande partie disparu pour laisser place à de grandes parcelles de céréales valant à ces terres agricoles le surnom de Petite Beauce[2] .

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Cléguérec.

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    Cléguérec est situé au cœur du domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux méridionaux et septentrionaux, ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens[3] (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires. Ces formations au nord de Cléguérec sont déposées dans ce bassin marqué par une forte subsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)[4].

    L'anticlinal briovérien de la forêt de Quénécan et le synclinal paléozoïque (schistes ordoviciens) de Sainte-Brigitte font partie de ces plis au nord-ouest de Cléguérec, armant des crêtes appalachiennes. Les quartzites (connues sous le terme de Grès armoricain) et les schistes à andalousite (la mise en place du granite de Rostrenen intrusif dans ces formations paléozoïques y développe un métamorphisme de contact et donne une auréole de schistes à texture de cornéennes), contribuent à former les hauteurs de la forêt de Quénécan[5].

    Le point culminant de la commune est le Breuil du Chêne dans la forêt de Quénécan (289 m). Les falaises du Breuil du Chêne, composées de quartzite phylliteux gris vert, forment une crête propice à la pratique de l'escalade[6]. La pierre branlante appelée « Tambourin höedard » sert en 1796 de ralliement aux 1000 chouans de de Bar qui contrôlent la forêt[7].

    Le schiste trémadocien bleu pâle de Cléguérec (et rose dans certaines failles[8]) a été naguère exploité dans plusieurs carrières ouvertes près de Boduic en Cléguérec. Roche « d'une originalité exceptionnelle en Bretagne, par sa teinte bleu pâle avec une légère nuance gris-verdâtre, à linéation accusée », elle est « essentiellement composée de quartz et de muscovite, avec chlorite subordonnée, souvent criblée de minuscules cristaux de chloritoïde ». Elle a été recherché pour la sculpture et l'habitat au-delà de limites du terroir de Cléguérec : de beaux exemples d'utilisation sont observables (manoir du Correc en Saint-Gelven, Forges des Salles à Perret)[9].

    • Calvaire situé au sommet du Breuil du Chêne (289 mètres).
      Calvaire situé au sommet du Breuil du Chêne (289 mètres).
    • Manoir du hameau du Corboulo avec une façade en schiste bleu clair de Cléguérec.
      Manoir du hameau du Corboulo avec une façade en schiste bleu clair de Cléguérec.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 045 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 45 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[20], à 12 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Cléguérec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). L

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,9 % 122
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 64,2 % 4051
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,8 % 48
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,8 % 995
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,7 % 234
    Forêts de feuillus 6,6 % 418
    Forêts de conifères 3,0 % 189
    Forêts mélangées 3,0 % 189
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 64
    Source : Corine Land Cover[28]

    Toponymie

    Le nom breton de la commune est Klegereg.

    Il existe différentes hypothèses concernant l'origine du nom. Il pourrait venir de kleger, qui signifie rocher en gallois. Le sol de Cléguérec est effectivement très rocheux. Le nom de la commune pourrait aussi dériver du saint patron de l'église commuale, saint Guérec, un saint thaumaturge venu du Pays de Galles.

    Histoire

    Préhistoire

    L'Histoire de Cléguérec remonte au néolithique tardif. On a retrouvé une allée couverte de plus de 20 mètres de long au lieu-dit de Bot-er-mohed datant de 3000 avant notre ère. Nommée « chambre des nains » (kambr an torriganed), il s'agirait sans doute d'une chambre funéraire. Une autre allée couverte de douze mètres de long, appelée « maison des nains » (Ti an torriganed) s'élève entre les hameaux de Bot-er-Barz et du Gouvello. Deux ou trois menhirs se dressent dans la région de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan[29].

    La découverte d'un certain nombre d'outils, tels que des haches en bronze, atteste également la présence de tribus armoricaines avant la venue des Celtes.

    Antiquité

    Sur la commune on a également retrouvé des traces d'habitat romain.

    Moyen Âge

    La première mention de la commune a été retrouvée dans un cartulaire de l'abbaye de Redon de 871. Le traité mentionnant le nom de "klegeruc", règle un litige territorial entre les moines de l'abbaye et le vicomte de Porhoët, nommé Alfrit, un seigneur local. Ses terres s'étendaient sur une grande partie de la Bretagne centrale. Le litige aurait été réglé par le roi Nominoë ou Salomon.

    Au XIIe siècle, le vicomte de Porhoët donne à son frère Alain la partie ouest de son comté. C'est la naissance du comté des Rohan, qui a une importance primordiale dans la Bretagne d'Ancien Régime. Du XIIe siècle jusqu'à la Révolution, Cléguérec dépendait donc du comte de Rohan. La commune était divisée en 20 seigneuries, comme l'attestent encore aujourd'hui la présence de nombreux manoirs. La commune était également une paroisse-mère, dont dépendaient deux chapelles tréviales : celles de Saint-Aignan et celle de Sainte-Brigitte, aujourd'hui communes indépendantes.

    Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles[30], en Sainte-Brigitte ». Selon le même aveu de 1471, la partie sud de Cléguérec était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[31].

    Selon Jean-Baptiste Ogée, Cléguérec comptait les maisons nobles suivantes : en 1380, Bezidel, à Guillaume du Faou, sieur du Nervois ; le manoir de Penroët, au vicomte de Rohan ; en 1400, Lennor, à Guillaume de Bodrinon ; le Tertre, à Guillaume de Kermabo ; Rozambartz à N.. Beauregard ; le manoir de Rosmar, à Olivier de la Cour ; celui de Rostelouen, à Olivier L'Amoureux ; et Bospleven, basse justice[32].

    Temps modernes

    Carte de Cassini de la paroisse de Cléguérec et de ses trèves de Sainte-Brigitte (Sainte-Brigide) et Saint-Aignan (1787).

    « Il y avait tout un groupe de paroisses, entre la chaîne du Mené et les Montagnes Noires, dont les principales étaient Bothoa, Laniscat, Cléguérec (soit 15 000 à 20 000 âmes) qui depuis dix ans ne payaient ni dixièmes ni capitation : c'est contre ces paroisses que marcha [en juillet 1719] le régiment de Champagne »[33].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Cléguérec en 1778:

    « Cléguérec ; à 12 lieues et demie au Nord-Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 22 lieues de Rennes ; et à 2 lieues un sixième de Pontivi, sa subdélégation. Cette paroisse, fondée l'an 870, ressortit à Ploermel et compte 7 600 habitants, y compris ceux de Saint-Aignan et de Sainte-Brigitte, ses trèves. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. La cure est à l'alternative. Ce territoire, occupé en grande partie par la forêt de Quénécan et par des landes d'une étendue immense, est très peu cultivée : les terres en labeur sont de la meilleure qualité et l'on ne peut concevoir pourquoi les habitants ne s'empressent pas de défricher tout le terrein [terrain] inculte qui les récompenseraient largement de leurs travaux[32]. »

    Révolution française

    À la Révolution, Cléguérec est nommé chef-lieu de canton. Cette nomination atteste l'importance relative de la commune et de son influence sur la région. Elle est restée chef-lieu de canton jusqu'en 2014, lors du redécoupage cantonal.

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléguérec en 1843 :

    « Cléguérec, sous l'invocation de saint Guérec, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins Saint-Aignan et Sainte-Brigitte, ses trèves : aujourd'hui cure de 2me classe ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Pont-er-Moet, Veroidic, Tréberien, Kerdréan, Bot-er-Bage, Bodine, Coët-Nohennet, Lausoiff, le Mangouéro, Carvach, le Cosquer, Colmario, Quéleuessec, Kerligot-d'en-Bas, Kerauroué, Kervrech, Dilieu, Quémignon, Lunguernon, Kerbédic, le Reste, Tréviol, Locmaria, Trévelin, Fournan, Porhors, Logueltas, Lenios, Lintener, Beauregard. Superficie totale : 6 298 hectares, dont (...) terres lavourables 2 883 ha, prés et pâturges 601 ha, bois 554 ha, vergers et jardins 84 ha, landes et incultes 2 002 ha, châtaigneraie 1 ha (...). Moulins de Boduie, Botmers, Trévelin, Fournan, de la Ferté, Kerropert, Chuguens. Outre Saint-Aigan et Sainte-Brigitte, Cléguérec comptait huit chapelles desservies. Ces huit chapelles sont restées dans la commune actuelle. L'église a été construite à plusieurs reprises, mais la nef semble fort ancienne. (...) La tradition rapporte avec mille circonstances bizarres qu'il y a eu jadis une abbaye près de Trévéol. (...) La forêt de Quénécan occupe une partie du nord et du nord-ouest. Il y a foires à Saint-Jacques le 25 juillet ; une autre foire, dite de la Saint-Andréa a lieu le 30 novembre. Géologie : le schiste talqueux prédomine. On exploite près du village de Boduic une carrière qui produit des schistes de couleurs variées et qui produisent un effet original dans les constructions. On parle le breton[34]. »

    Le , une importante météorite nommée Keranroué s'est écrasée dans un champ au village de Keranroué, près du lavoir. Le lendemain, les habitants ont retiré d'un trou de 1,10 mètre de profondeur et 1,80 mètre de diamètre une pierre d'aspect noirâtre, d'entre 40 et 50 kg. Ils la brisèrent espérant y trouver des métaux précieux. Deux jours plus tard, M. Pobéguin, percepteur à Cléguérec, rapporte un morceau de 16,5 kg. Le surlendemain, le Comte de Limur, membre de la Société polymathique du Morbihan, note des témoignages rapportant la peur des habitants, qui brisèrent immédiatement la météorite. Le trou fait par le « bolide » avait une profondeur d'environ 1 mètre[35].

    Aujourd'hui, la commune possède 38 grammes de cet aérolite (une chondrite), le reste ayant été distribué dans toute l'Europe (Paris, Londres au British Museum, Stockholm, Vienne, Rome, Vatican, musée de Troyes, château de Wassy...).

    Le docteur Afred Fouquet écrit en 1874 que le canton de Cléguérec, qui a alors 13 315 habitants, ne dispose pas d'un seul médecin[36].

    Lors des élections législatives de 1876 « de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter »[37].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 185 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[38].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 31 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[38].

    Des Cléguérécois furent résistants : par exemple, selon un témoignage, « un détenu de Cléguérec était tabassé tous les jours. On voulait lui faire avouer des choses qu'il n'avait pas faites. Quelle leçon de courage il nous a donnée ! Il s'appelait Jérome Frabulet[39]. Un soir ils lui ont attaché les mains derrière le dos, entravé les jambes, puis ils lui ont mis une ficelle autour des parties [génitales], l'ont tortillée avec une pointe. Les organes génitaux sont devenus noirs »[40].

    Parmi les résistants victimes des Allemands, Julien Guidard[Note 7], résistant FTPF, fut atrocement torturé à la prison de Locminé et mort sous la torture le [41].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Un soldat originaire de Cléguérec (Jean Le Bigaut) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Albert et François Guillemot) pendant la Guerre d'Algérie[38].

    Blasonnement

    Les armoiries de Cléguérec se blasonnent ainsi :

    D’azur au chevron d’or chargé de trois mouchetures d’hermine de sable, accompagné en chef à dextre d’un rencontre de cerf, à senestre d’un poirier, et en pointe de quatre macles en sautoir, le tout d’or.
    Conc. P. Le Denmat.

    Ce blason a été créé en 1983 par Pierre Le Denmat et déposé en 1987 à la commission nationale d'héraldique. Le cerf est une référence à la forêt de Quénécan. Le poirier rappelle la production traditionnelle de poiré. Les hermines rappellent la Bretagne. Le fond azur est référence au blason des seigneurs de la Boulaye de Cléguérec. Les mâcles sont ceux présents sur le blason des Rohan (de gueule au neuf mâcles d'or).

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mars 1971 Jean-Marie Le Guellaut[43]
    (1897-1985)
    SFIO Maréchal-ferrant, résistant
    mars 1971 mars 1983 Pierre Le Clainche[44]
    (1931-1999)
    PS Directeur d'école
    mars 1983 mars 2008 Jean Le Lu[45] - [46]
    (1934-2021)
    RPR puis
    UMP
    Agriculteur, maire honoraire
    Conseiller régional (1986 → 1998)
    Conseiller général de Cléguérec
    (1982 → 1994 puis 2001 → 2008)
    mars 2008 En cours Marc Ropers DVG Conseiller commercial
    Réélu en 2014 et 2020[47]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

    En 2020, la commune comptait 2 835 habitants[Note 8], en diminution de 2,54 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 5953 7933 3033 2103 7003 6593 4343 6993 850
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 5793 4423 4703 3353 4653 3603 5863 6173 560
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6083 6333 6703 4913 5043 4233 4053 4773 111
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 0132 8122 6792 7172 7162 7492 7802 8522 880
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 9092 8282 835------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture

    Langue bretonne

    La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le .

    À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[52].

    Fêtes

    L'association En Arwen organise depuis 1985 des festoù-noz et un festival annuel au mois de mai, le Festival de « Kleg », avec trois jours de fêtes réunissant des milliers de festivaliers[53]. A partir de 2005, le festival de Kleg devient Bombardes & Compagnie et célèbre les bombardes et ses variantes à travers les continents.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Guérec.

    L'église Saint-Guérec (1843-1846) remplace un édifice plus ancien. L'on y a trouvé en 1982, sous l'autel latéral, les ossements des anciens seigneurs de Lenvos et Bot-er-Bartz.

    La place centrale contient :

    • Le monument à Joseph Pobéguin. Natif de Cléguérec, Joseph Pobéguin fait partie de la mission Flatters en 1880, en tant que maréchal des logis. La mission Flatters avait pour but de reconnaître un terrain dans le Sahara, en vue de la construction d'un chemin de fer reliant l'Algérie au Sénégal. C'est un échec total : la mission est attaquée par les Touaregs ; les membres de celle-ci qui ne furent pas tués meurent de soif dans le désert début 1881.
    Reproduction de la statue de la Liberté.

    De nombreuses chapelles entourent la commune :

    • La chapelle de la Trinité, datant des XVe et XVIe siècles. Y figurent des sculptures grossières en granit. Elle contient un retable en bois d 1594, représentant l'arbre de Jessé. Un autre retable du XVIe siècle montre le Père Éternel tenant le corps de son fils supplicié, tandis que plane la colombe du Saint-Esprit. En plus sont présentes dans la chapelle différentes statues de saints, locaux ou universels. En contrebas de la chapelle se trouve une fontaine classée depuis 1926. Elle date du XVIe siècle et est de style gothique flamboyant. Elle comporte trois bassins, dédiés à La Trinité, à saint Mathurin et à Notre-Dame de la Clarté.
    • La chapelle Saint-Molvan au lieu-dit de Porhors, construite en pierres d'appareil granite de Pontivy et en moellons schisto-gréseux du Briovérien[55]. Rebâtie en 1693, elle est dédiée à saint Molvan depuis des siècles. La tombe du saint patron se trouve dans la nef. On trouve également quatre statues, Notre-Dame de bon secours, saint Molvan, saint Vincent et saint Pierre.
    • La chapelle de Locmaria au lieu-dit du même nom. Les fondations de la chapelle doivent dater des premiers temps du christianisme. Elle a été rebâtie en 1787 - 1788 sous l'impulsion du comte de Kergariou, seigneur de Beauregard. Le lieu est consacré à la Vierge depuis le Moyen Âge. Cinq statues se trouvent dans la chapelle : la Vierge à l'Enfant, la Vierge de la Pitié, saint Eutrope, saint Nicolas et un saint évêque.
    • La chapelle Saint-Jean-Baptiste au Pontoir. Elle date peut-être du XVe siècle. Elle a été restaurée dans les années 1655, puis dans les années 1980 - 1990. Un jubé représente le Christ en croix. On trouve en plus deux statues de saint Jean-Baptiste, une Pietà, un saint abbé, un saint évêque et sainte Marguerite.
    • La chapelle de La Madeleine à Bot-er-mohed. Située à la lisière de la forêt, elle a été rebâtie en 1921 sur un édifice plus ancien. Elle marque le début du chemin de croix du Breuil, qui va jusqu'à la crête du Breuil située à 281 mètres d'altitude. On y trouve sept statues : sainte Madeleine, sainte Catherine, saint Guillaume, saint Bieuzy, saint Hervé, saint Barthélémy et le Christ en croix.
    • La chapelle Saint-André à Langlo. La chapelle actuelle date du XVe siècle et se trouve au bord du Blavet. On y trouve une magnifique Vierge à la poire, symbole du pays de Clégéurec, pays du Chistr-Per (poiré). En plus se trouvent une statue de saint André, deux Vierges à l'enfant, saint Armel et saint Nicodème.
    • La chapelle Sainte-Anne à Boduic. Auparavant sous le patronage de saint Jacques le majeur, elle date du XVe siècle. Elle était le lieu du pardon le plus important de Cléguérec. Lors de la procession, une relique de sainte Anne, offerte en 1877 par un prêtre cléguérecois, est portée dans une châsse de bois. Guillotin de Corson fait état de 3 000 personnes au pardon en 1898. On trouve une statue de saint Jacques le Majeur, sainte Anne, le Christ, saint Antoine, saint Étienne et trois autres statues dans le transept sud, pas clairement identifiées.
    • La chapelle Saint-Gildas à Loqueltas.

    Une trentaine de calvaires sont recensés sur la commune. Entre le schiste de Boduic et le granit de Kerbédic, la pierre est travaillée depuis des millénaires sur la commune. On trouve ces calvaires à la croisée de chemins, au bord des fossés, dans des villages ou même en pleine campagne. Le plus ancien est celui près de la chapelle Saint-Molvan à Porhors. À l'origine, c'était un petit menhir, une stèle de l'époque gauloise. Elle a été christianisée par la sculpture d'une croix pattée, sans doute à l'arrivée de moines évangélisateurs. Au centre-bourg, à l'emplacement de l'ancien cimetière, s'élève un calvaire du XVIIe siècle. Démonté en 1854, à l'occasion du déplacement du cimetière, il a été remisé au fond du cimetière. Il a été remonté à Landaul. Il a retrouvé sa place à Cléguérec dans les années 1990. Le plus récent des calvaires est celui situé au Breuil du chêne. Le Christ de mission en bronze date de 1962.

    À proximité de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan, se trouve le lac de Guerlédan et à Saint-Aignan, un musée de l'électricité. L'étang du Pontoir est aménagé.

    Occasionnellement, les communes entourant Pontivy et Cléguérec ouvrent les portes de leurs chapelles dans le cadre des expositions « L'art dans les Chapelles », qui y proposent des expositions d'art contemporain.

    Quelques sites historiques : l'allée couverte de Bod-er-Mohed, l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos, le château de Beauregard.

    Économie

    • Industrie agro-alimentaire des « Moulins de Saint-Armel » (80 salariés), Zone industrielle de Bann er Lann (PME agricoles et du bâtiment), fabrication de glace par l'entreprise "Terres bleues".
    • Fabrication artisanale du poiré « CHISTR - PER » par Rémi Le Beller.

    Bâtiments publics et services

    • Stade omnisports (trois terrains, un terrain de tennis, une salle), une salle polyvalente, deux écoles primaires (public/privé), une garderie, une mairie, un centre de secours et d'interventions, une bibliothèque (une nouvelle bibliothèque associée à un centre informatique), une cantine, une pharmacie, un point touristique en été, une déchèterie et autres, un hôtel, une pompe essence.

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Pobéguin, maréchal des logis au 3e régiment de spahis algériens, membre de la mission transsaharienne Flatters, mort en 1881.
    • Monseigneur Jean-Marie Jan (1875-1972), évêque missionnaire en Haïti à Cap-Haïtien, de 1929 à 1953. Il fut également auteur de nombreuses publications[56].
    • Monseigneur Joseph Madec (1923-2013), nommé évêque de Fréjus-Toulon par le pape Jean-Paul II le 8 février 1983. Il vivait à Cléguérec depuis sa retraite en 2000.
    • Jean Dacquay (1927-2014) coureur cycliste français.
    • Jacques Bigot (1953-), footballeur.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Julien Guidard, né le à Cléguérec.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. données officielles 2006 sur le site de l'Insee
    2. « Le pays de Pontivy est constitué de 4 unités paysagères » (consulté le )
    3. « Des schistes argileux gris-verdâtre ou gris-bleuâtre alternent indéfiniment avec des grès micacés et feldspathiques. Localement, la succession de lits schisteux et gréseux est si régulière que la pierre prend un aspect zébré… En règle générale, ces matériaux sont inaptes à livrer des pierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme à Bodion en Pluméliau,…) ou même de bons moellons (comme à l’église de Saint-Gérand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez médiocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est souligné quelquefois par les innombrables marques des outils employés aux tentatives d’équarrissage. Dans le bâti, lesdites roches se font remarquer par leur hétérométrie généralisée, leur appareillage irrégulier et fréquemment leur usure prononcée, allant jusqu’à une érosion en creux ou, tout au moins, un net émoussé ». Cf Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88, , p. 6-7.
    4. Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Éditions d'Organisation, , p. 35-39.
    5. Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 111-115.
    6. Cléguérec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
    7. Quénécan 2010 (texte d’André Le Denmat de Cléguérec)
    8. Tonalité due aux oxydes de fer libérés par l'altération des minéraux ferro-magnésiens.
    9. Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88, , p. 7.
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    16. « Station Météo-France Pontivy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Cléguérec et Pontivy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Pontivy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Cléguérec et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur insee.fr (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    29. Charles Floquet, Pontivy au cours des siècles, J. Laffitte, , p. 14.
    30. « Château des Salles à Sainte-Brigitte », sur Infobretagne.com (consulté le ).
    31. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence, , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
    32. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 213.
    33. Arthur Le Moyne de La Borderie, "La Bretagne aux temps modernes, 1491-1789 : résumé du cours d'histoire professé à la Faculté des lettres de Rennes, en 1893-1894", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784070s/f198.image.r=Bothoa?rk=1008588;4
    34. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 184.
    35. Comté de Limur, "Comptes-rendus des séances de l'académie des Sciences, janvier-juin 1869.
    36. Dr Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Impr. de J.-M. Galles, (lire en ligne), page 39.
    37. Auguste Vacquerie, « L'enquête sur l'élection de Mun », Journal Le Rappel, (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Cléguérec. Monument aux morts », sur MémorialGenWeb, (consulté le ).
    39. Jérôme Frabulet, né le à Cléguérec, membre des Francs-Tireurs et Partisans depuis octobre 1943, arrêté le à Cléguérec, emprisonné au fort de Penthièvre, où il est condamné à mort par une cour martiale allemande le et fusillé dans la citadelle de Port-Louis où son corps fut retrouvé parmi 69 autres le , voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article190603
    40. Cité par Joseph Olivier, Christian Perron et Yannick Perron, "Résistances et maquis en Centre Bretagne", Liv'éditions, 1997, (ISBN 2-910781-56-9).
    41. « Le Maîtron. Guidard Julien, Alexandre », sur Maîtron.Fusillés (consulté le ).
    42. « Hauts de Kermenaven : deux rues inaugurées samedi », Ouest-France, (lire en ligne).
    43. Notice LE GUELLAUT Jean-Marie par François Prigent, version mise en ligne le 11 janvier 2009, dernière modification le 4 avril 2022
    44. « Nécrologie : P. Le Clainche n'est plus », Le Télégramme, (lire en ligne).
    45. « Cléguérec. Âgé de 86 ans, l’ancien maire Jean Le Lu est décédé : Maire de 1983 à 2008, Jean Le Lu est décédé à l’âge de 86 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi. Ses obsèques seront célébrées samedi 10 avril, à 15 h 30, à l’église de Cléguérec (Morbihan). », Ouest-France, (lire en ligne).
    46. Éric Le Dorze, « Cléguérec : Jean Le Lu, maire de 1983 à 2008, est décédé : Jean Le Lu, maire de Cléguérec (Morbihan) de 1983 à 2008, est décédé à l’âge de 86 ans. », Pontivy Journal, (lire en ligne).
    47. « Marc Ropers réélu maire à Cléguérec : Sans surprise, Marc Ropers a été réélu maire de Cléguérec. Ce sera son troisième mandat. Ses six adjoints ont également été nommés. », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    53. Yann-Armel HUET, « Bombarde et Cie, bon vieux festival », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
    54. https://cleguerec.fr/tourisme/histoire-patrimoine/#:~:text=Coul%C3%A9e%20en%201875%20par%20la,Maguet%2C%20ancien%20d%C3%A9put%C3%A9%20de%20Pontivy.
    55. Louis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88, , p. 18.
    56. Église catholique d'Haïti : Évêques défunts

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Joseph Danigo, Églises et chapelles du canton de Cléguérec, Vannes, Association pour la sauvegarde des objets d'art religieux du Morbihan, 1980, 120 p.
    • Images du patrimoine : Canton de Cléguérec, Morbihan, éditions URSA, 1986, 32 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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