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Locminé

Locminé [lɔkmine] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Locminé
Locminé
La place de la République.
Blason de Locminé
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Centre Morbihan Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Grégoire Super
2020-2026
Code postal 56500
Code commune 56117
Démographie
Gentilé Locminois, Locminoise
Population
municipale
4 578 hab. (2020 en augmentation de 10,39 % par rapport à 2014)
Densité 942 hab./km2
Population
agglomération
7 598 hab. (2008)
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 15″ nord, 2° 50′ 04″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 153 m
Superficie 4,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Locminé
(ville-centre)
Aire d'attraction Locminé
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Grand-Champ
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Locminé
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Locminé
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Locminé
Liens
Site web Le site de la commune

    Géographie

    Localisation

    Locminé est situé dans le centre du Morbihan. La ville se trouve à vol d'oiseau à 22 km au sud de Pontivy, à 25 km au nord de Vannes et à 42 km au nord-est de Lorient.

    Hydrographie

    • Le Tarun
    • L'étang du Bois d'amour
    • Le Signan
    • Le ruisseau du Mégouët
    • Le ruisseau de Saint René

    Relief

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Locminé.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 955 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Locminé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Locminé, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 8 097 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Locminé, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,2 %), prairies (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), forêts (8,8 %), terres arables (3,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Attestée sous le nom Loc'h Menec'h en 1108. Dérive de Loc'h (oratoire, ermitage, lieu sanctifié) et Manac'h (moine), pluriel Menec'h (moines)[23].

    Ce toponyme signifie donc « Oratoire des moines »[23].

    Locminé se dit Logunec'h en breton[23].

    Histoire

    Blasonnement

    Les armoiries de Locminé se blasonnent ainsi :

    Parti, au premier d’azur à huit maillettes d’or posées deux, un, deux, un et deux ; au deuxième d’argent fretté d’azur et chargé d’un reliquaire d’or brochant ; au comble d’argent à sept mouchetures d’hermine de sable ; d’or en filière et brochant sur les partitions.

    Moyen Âge

    Vers le VIIe siècle, des disciples de Saint Gildas fondent à l'extrémité de la paroisse, l’abbaye Saint-Sauveur de Moréac ou Moriac, d'où le toponyme. À la suite des raids vikings vers 919, le monastère est détruit. En ruines, elle est relevée par l'abbé Félix de Rhuys qui en fait au centre de la paroisse autonome de Locminé (progressivement séparée de celle de Moréac) le prieuré Saint-Sauveur (dépendance de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys) ayant certainement joué un rôle déterminant dans la naissance du bourg dont le prieur est naturellement le chef spirituel et temporel (droit de haute, moyenne et basse justice sur son fief)[24].

    Selon un aveu de 1471, Locminé était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[25].

    Révolution française

    L'importance du prieuré Sain-Sauveur décline au cours des siècles, au point qu'en 1701, ses bâtiments n'existent plus (on en voit seulement l'emplacement au sud de l'église Saint-Sauveur)[26]. À la Révolution française, « la paroisse de Locminé est […] érigée en une commune comptant 1666 habitants, et devient chef lieu d'un canton du district de Pontivy[26] ».

    La commune est le théâtre de deux batailles pendant la Chouannerie :

    Le passage de Napoléon III et de l'impératrice

    Le , après avoir déjeuné chez la princesse Bachiocchi à Colpo et être passés par Bignan, le cortège impérial atteint Locminé en passant sous un arc de triomphe. La population fait la haie, y compris celle des communes environnantes comme Plumelin, Campénéac, Saint-Malo-de-Beignon, Trehorenteuc. L'Empereur reçoit les félicitations de la municipalité et les compliments du clergé ; puis le cortège repart en direction de Napoléonville[27].

    Le XXe siècle

    La compagnie des chemins de fer du Morbihan développe le rail qui joue de 1902 à 1947 un rôle décisif à Locminé[26] qui compte alors une centaine de bars, restaurants et cafés, sa gare étant le plus grand centre du Morbihan[28].

    La Seconde Guerre mondiale

    1 193 résistants, selon un décompte fait par l'abbé Raoul qui avait quotidiennement accès aux prisonniers, ont été détenus et torturés dans les sous-sols de l'école des filles de Locminé où se trouvait une antenne de la Gestapo à partir du mois d' ; beaucoup furent fusillés à Port-Louis, Penthièvre, Colpo (où se trouve la stèle de Botsegalo, érigée en mémoire de 33 résistants fusillés par les nazis à cet endroit entre le 18 et le après avoir été torturés à Locminé, y compris par des miliciens et des membres du Bezen Perrot, aux ordres de Célestin Lainé)[29], Saint-Jean-Brévelay, Plumelin, etc[30].

    Les troupes américaines avançaient rapidement, l'occupant ne tenait pas à ce qu'elles trouvent les prisons pleines. Ce jour-là [] le chef de la Gestapo de la garnison vint trouver le colonel Reese, dont le P.C. était installé à Arradon et lui demanda de fusiller un groupe de 50 français qui se trouvaient détenus à la prison de Vannes. Ils étaient pour la plupart originaires de Locminé. « Sans discuter, et en y mettant même un certain empressement le colonel accepta et me donna l'ordre de faire exécuter la sentence. Je tentais de me débarrasser de cette corvée en arguant qu'il nous serait difficile de faire creuser une fosse dans ce terrain rocheux »[31]. Les détenus furent conduits au fort de Penthièvre et emmenés deux par deux devant le peloton d'exécution composé de SS de l'armée Vlassov commandés par le lieutenant Wassilenko, un Géorgien, un ivrogne à demi-fou, placé sous les ordres du lieutenant Sülling, commandant du fort. Les morts et les agonisants furent ensuite jetés dans un étroit boyau au pied des douves qui fut muré afin d'effacer toute trace du forfait[32].

    • 25 des 50 résistants exécutés par les Allemands le 13 juillet 1944 au fort de Penthièvre étaient de Locminé.
      25 des 50 résistants exécutés par les Allemands le au fort de Penthièvre étaient de Locminé.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    4 août 1944 5 septembre 1944 Yves Kerrand Président de la délégation municipale provisoire
    septembre 1944 mars 1965 Yves Kerrand DVD Conseiller général (1949-1967)
    mars 1965 mars 1977
    (décès)
    Hervé Laudrin UDR puis RPR Ancien capitaine aumônier
    Député de la 3e circonscription du Morbihan (1958-1977)
    Conseiller général (1967-1977)
    avril 1977 mars 1983 Jacques Bellon Commerçant
    mars 1983 mars 1989 Bernard Lhériau Chef d'entreprise
    mars 1989 juin 1995 Bernard Jeanjean DVD
    juin 1995 7 juillet 2007 Gérard Lorgeoux RPR puis UMP Imprimeur
    Député de la 3e circonscription du Morbihan (2002-2012)
    Conseiller général (1992-2004)
    Démissionnaire pour cause de cumul de mandats
    7 juillet 2007
    Réélu en 2014 et 2020[36]
    En cours Grégoire Super UMP-LR Attaché de gestion
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 4 578 habitants[Note 7], en augmentation de 10,39 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6851 4401 6571 4911 5791 7611 8581 8401 816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7752 4861 8711 7101 8111 9412 0312 0512 073
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0662 3272 3512 2302 3402 4302 4082 6982 236
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 4422 6753 3963 4243 3463 4303 9224 0344 116
    2018 2020 - - - - - - -
    4 4374 578-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'entrée de l'usine de conserve du Groupe d'aucy

    L'économie de la commune s'appuie principalement sur l'industrie agroalimentaire. L'Union Fermière Morbihannaise, propriétaire de la marque D'aucy, y est établie, ainsi que les biscuiteries Le Ster et Gaillard.

    En , la société d'économie mixte (SEM) Liger (Locminé innovation et gestion des énergies renouvelables) inaugure la première unité de méthanisation injectant du biométhane dans le réseau de gaz naturel du département, alimentée par des déchets agricoles, des collectivités et des industries agroalimentaires[41]. Elle fournit notamment 280 000 kg de bioGNV par an aux véhicules lourds et légers[42].

    Langue bretonne

    À la rentrée 2017, 152 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques[43].

    Patrimoine

    Musical

    Le patrimoine musical de Locminé est riche :

    • la commune de Locminé possède son bagad : la Kevrenn Bro Logunec'h, qui a fêté ses dix ans en 2009 ;
    • Locminé est le pays de la « maillette », mentionnée dans la chanson « Les gars de Locminé ». Cette dernière qui fait partie du folklore classique des chansons françaises, est systématiquement reprise en chÅ“ur à l'occasion des rencontres dans la région : baptêmes, mariages, festou noz ou pardons.

    Sportif

    La ville de Locminé possède un large choix dans le domaine sportif, notamment avec deux clubs de football, la Saint-Colomban Sportive Locminé et la Locminoise, un club de handball, en association avec la ville de Baud, un club de tennis, un club d'athlétisme en association avec la ville de Pontivy, l'ACRLP, ainsi que plusieurs clubs de sports de combat, comme le judo, ou encore la boxe thaïlandaise. Depuis le , la commune abrite également un centre aquatique, Aqua'lud[44], remplaçant l'ancienne piscine municipale.

    En , la ville accueille la 3e manche de la coupe de France de VTT x-country.

    Église paroissiale

    vue de face
    Église Saint-Sauveur ou Saint-Colomban.

    Les façades sont celle de l’ancienne chapelle Saint-Colomban, de la fin du XVe siècle, à gauche et celle de l’ancienne église, à droite ; le conseil municipal avait décidé, en 1972, de démolir l’église devenue vétuste, en ne maintenant que les deux portails de la façade Ouest[46]. Il existait, dans l’ancienne église, un vitrail de Saint-Colomban intégré dans la nouvelle construction : les panneaux de ce vitrail ont été remontés dans une bande verticale derrière l’autel. Les façades occidentales sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêtés du et un calvaire de granit dit croix du Clandy et du .

    L'église avec son clocher ont figuré sur une flamme postale d'oblitération de la localité dans les années 1990.

    Chapelles

    • La chapelle Notre-Dame du Plasker ou chapelle de la Congrégation : située en plein centre-ville, un lieu de prières aurait existé à son emplacement dès le XIe siècle. La chapelle actuelle date du XVIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le mais, auparavant elle a connu une existence agitée. Pendant la Révolution, la chapelle est transformée en dépôt de matériel et sert pendant quelque temps de temple décadaire. En 1804, la municipalité fait abattre la partie supérieure du clocher et la remplace par le « réchaud » actuel. Au début du XXe siècle l'édifice échappe à la démolition.
    • La chapelle Saint-Erlan : à la sortie de Locminé, en haut de la côte qui mène à Bignan, s'élevait auparavant une chapelle. En 1514, l'endroit était dénommé « lieu de Saint-Regnan ». Par la suite le nom évolue en Saint-Renan, puis Saint-René. En 1706, le sanctuaire était encore debout. Il a disparu à une date indéterminée.
    • La chapelle de la Trinité : située au bourg cette chapelle s'appelait auparavant chapelle Sainte-Brigide, car dédiée à la grande sainte irlandaise contemporaine et conseillère de saint Gildas. Ce premier édifice aurait été bâti vers le XIIe siècle. On en trouvait encore mention vers 1500. Le sanctuaire est reconstruit au début du XVIIIe siècle. Pendant la Révolution, la chapelle est fermée et sert de magasin de fourrage ou à l'hébergement des troupes de passage. Réaffectée au culte catholique un peu plus tard, puis transformée en classe d'école en , la chapelle est alors consolidée puis réparée. Puis elle est restituée à la fabrique paroissiale en 1806 et utilisée deux à trois fois par an seulement pour le culte. En 1888, quelques Locminois souhaitent voir désaffecter la chapelle pour la transformer en marché couvert pour la vente des grains. Cette option n'est pas retenue. Ce n'est que 20 ans plus tard que le problème de l'existence de la chapelle ressurgit car depuis la séparation des Églises et de l'État, la chapelle appartient à la commune. Mais la chapelle est dans un état lamentable et le , après l'écroulement d'un mur, le conseil municipal décide sa démolition.
    • La chapelle de La Vraie-Croix : cette chapelle fut édifiée en 1609 par Jacques Rio, recteur de Locminé, pour abriter une relique authentique de la croix du Calvaire et pour desservir la frairie du Tréhoret. Elle était située sur la route d'Auray, à la sortie de la ville de Locminé. Une fontaine était placée auprès de l'édifice. Sauvegardée après la disparition de la chapelle, elle a été transplantée sur la place Anne-de-Bretagne, à un emplacement maintenant dénommé square Placide-Kerrand. Fermée à la Révolution, la chapelle fut rouverte le et reçut une cloche neuve le . Par la suite, un pardon y fut organisé régulièrement chaque année. Il sera supprimé en 1911, n'étant plus très fréquenté. La municipalité décide en 1935 de désaffecter la chapelle. Sa démolition interviendra en 1937.

    Calvaires

    On trouve huit calvaires sur la commune de Locminé :

    • le calvaire de granit, proche de l'église Saint-Sauveur, a été transféré là après la reconstruction du sanctuaire. Il s'élevait auparavant au Clandy. Cette croix est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le ;
    • au cimetière, on peut voir deux grandes croix de granit, sans christ ;
    • une croix de granit face au café « Au pont du chat », sur la route de Sainte-Anne-d'Auray ;
    • un calvaire sur la route de Bignan, dans le jardin privé du 14 ter rue Pierre-Guillemot ;
    • les deux calvaires dits « du Petit Prêtre », sur la route de Baud. Ils rappellent l'assassinat d'un jeune prêtre nommé Jean-Marie Le Dastumer, assassiné à proximité ;
    • le calvaire de la Vraie-Croix, sur la route d'Auray, a été érigé sur l'emplacement de la chapelle du lieu, peu après sa démolition, pour en perpétuer le souvenir.

    Fontaine

    La fontaine Saint-Colomban est située place Joseph-Richard.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Moreac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Locminé et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Moreac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Locminé et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Locminé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Locminé », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. « Fiche descriptive de la ville », sur Géobrreizh.
    24. Michel de Mauny, Le Pays vannetais, ou « Bro-Gwened », Éditions de la Revue moderne, , p. 90.
    25. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Locminé d'antan », sur locmine.bzh (consulté le ).
    27. Charles Floquet, Au cœur de l'Arcoat. La Bretagne intérieure : La visite impériale, France-Empire, (ISBN 978-2-7048-0034-6), pages 307-324.
    28. « La gare était le plus grand centre du Morbihan », sur ouest-france.fr, .
    29. http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-9/page235/index.html
    30. Alain Lefort et Bernard Lucas, Les hauts lieux de la résistance en Bretagne. Opération flambeaux, éditions Ouest-France, 1991
    31. Déclaration du major Esser, chef de bataillon du 894e régiment d'infanterie allemand au tribunal militaire lors de son procès.
    32. D'après un panneau d'information situé sur place.
    33. Les maires de Locminé
    34. Date du décret de nomination signé par Napoléon III, il est installé le 17 septembre 1865
    35. suspendu de ses fonctions le 8 janvier 1874, il est révoqué le 20 janvier 1874
    36. « Grégoire Super installé pour son 3e mandat », sur Le Télégramme, (consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Eva Gomez, « Biométhane : inauguration du premier site du Morbihan à Locminé », sur actu-environnement.com, .
    42. Sophie Fabrégat, « A Locminé, Liger optimise tous les maillons de la chaîne de méthanisation », Actu-Environnement-Le Mensuel,‎ , p. 30-32 (lire en ligne).
    43. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    44. http://www.pays-locmine.com/aqualud.htm
    45. Locminé:Histoire, Patrimoine, Noblesse
    46. L'église de Locminé

    Voir aussi

    Archives

    • Seigneurie de la Boullaye-Bezouët, siège à Locminé, concerne aussi Moustoir-Ac, Plumelin, cotes 15 J 1 à 15 J 5 > Fonds de Langle (15 J), Archives I&V.

    Articles connexes

    Liens externes

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