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Saint-Aignan (Morbihan)

Saint-Aignan [sɛ̃tɛÉČɑ̃] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

Saint-Aignan
Saint-Aignan (Morbihan)
L'église paroissiale et son porche Sud daté de 1568.
Blason de Saint-Aignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Éric Le Denmat
2022-2026
Code postal 56480
Code commune 56203
DĂ©mographie
Gentilé Saintaignanais, Saintaignanaise
Population
municipale
629 hab. (2020 en augmentation de 5,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 23 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10â€Č 56″ nord, 3° 00â€Č 45″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 275 m
Superficie 27,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourin
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Aignan
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Saint-Aignan
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Saint-Aignan
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Localisation

    Saint-Aignan se situe à la limite des départements du Morbihan et des CÎtes-d'Armor.

    La commune est entourĂ©e par (dans le sens des aiguilles d’une montre) : Saint-Gelven, Caurel, MĂ»r-de-Bretagne, Neulliac, ClĂ©guĂ©rec et Sainte-Brigitte. Les trois premiers sont en CĂŽtes-d'Armor et les trois suivants en Morbihan.

    La forĂȘt de QuĂ©nĂ©can recouvre une bonne partie du territoire communal.

    Relief

    Le point le plus haut est la butte de Malvran situĂ©e au nord-ouest de la commune et culminant Ă  256 mĂštres[Note 1]. Le point le plus bas se trouve Ă  environ 70 mĂštres au niveau de l’écluse de BolorĂ©.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Saint-Aignan.
    • La Pointe de Castel Finans lors de l'assec de 2015.
      La Pointe de Castel Finans lors de l'assec de 2015.

    GĂ©ologie

    • PhĂ©nomĂšne d'oxydation du grĂšs (partie noire) Ă©mergĂ© et mis Ă  nu par l'assec du lac de GuerlĂ©dan en juin 2015 (Anse de Sordan, commune de Saint-Aignan).
      PhénomÚne d'oxydation du grÚs (partie noire) émergé et mis à nu par l'assec du lac de Guerlédan en juin 2015 (Anse de Sordan, commune de Saint-Aignan).

    Hydrographie

    L'usine hydroélectrique du barrage de Guerlédan, vue des hauteurs de Sainte-Tréphine en Saint-Aignan.
    L'assec du lac de Guerlédan en 2015 : ancienne écluse sur le Blavet.

    La commune se trouve le long du Blavet en aval du barrage de Guerlédan et de son lac.

    Le lac constitue la limite nord de la commune. Le lac se trouve sur le cours du Blavet qui forme la limite est de la commune. Il est doublé par le Canal de Nantes à Brest sur la commune de Mûr-de-Bretagne. Le ruisseau du Corboulo se jette dans le Blavet au lieu-dit du Corboulo.

    L’écluse de BolorĂ© et sa centrale Ă©lectrique marque la sortie du Blavet vers ClĂ©guĂ©rec[1].

    • Barrage de GuerlĂ©dan, entre MĂ»r, Saint-Aignan et Caurel. Le Blavet canalisĂ© Ă  la sortie du barrage (carte postale, vers 1930).
      Barrage de Guerlédan, entre Mûr, Saint-Aignan et Caurel. Le Blavet canalisé à la sortie du barrage (carte postale, vers 1930).
    • Barrage de GuerlĂ©dan, entre MĂ»r et Caurel. Chemin pittoresque longeant le canal et conduisant au barrage (carte postale, vers 1930).
      Barrage de Guerlédan, entre Mûr et Caurel. Chemin pittoresque longeant le canal et conduisant au barrage (carte postale, vers 1930).

    Voies de communication et transports

    Saint-Aignan se trouve au sud de la route nationale 164. Le bourg est traversé par les routes départementales 18, 31 et 35.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 947 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 112,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, mise en service en 1985 et Ă  40 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Aignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune de Saint-Aignan.

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,1 % 30
    Terres arables hors irrigation 19,7 % 543
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,9 % 189
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 32,5 % 896
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,1 % 30
    ForĂȘts de feuillus 18,3 % 504
    ForĂȘts de conifĂšres 6,0 % 166
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 11,0 % 302
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 3,5 % 96
    Source : Corine Land Cover[20]

    Toponymie

    Sant-Inan en breton[21] - [22] est attesté sous les formes Ecclesia Santi Inanni en 1184[23], 1194 et 1221, Sant Iuan en 1630, Sant Inan en 1654[21].

    Le saint inconnu (Iunan) à l'origine du nom de la paroisse a été francisé par l'église catholique et remplacé par un saint connu du catalogue romain : saint Aignan[24].

    Histoire

    Préhistoire

    Un camp protohistorique de type éperon barré a existé dans la rive convexe trÚs pentue du méandre du Blavet à Castel-Finans.

    • Le camp protohistorique du Castel-Finans : vue gĂ©nĂ©rale.
      Le camp protohistorique du Castel-Finans : vue générale.
    • Le camp protohistorique du Castel-Finans : dĂ©tail.
      Le camp protohistorique du Castel-Finans : détail.
    • Le camp protohistorique du Castel-Finans : dĂ©tail.
      Le camp protohistorique du Castel-Finans : détail.

    Selon François-Marie Cayot Délandre, qui écrit en 1847, « la tradition disait que Finans, haut et puissant seigneur du pays, avait son chùteau sur cette montagne et que, par l'intermédiaire de saint Gildas, il obtint en mariage une jeune princesse d'une grande beauté, nommée Trifine (sainte Triphine). Peu aprÚs l'avoir épousée, il forma le projet de l'assassiner. Trifine, soupçonnant son dessein, prit la fuite sur un cheval auquel elle avait fait placer des fers à rebours pour mieux tromper les recherches. Finans parvint pourtant à l'atteindre et la tua. Le pÚre de Trifine, désespéré de cette mort, se rendit auprÚs de saint Gildas pour lui adresser des reproches. Le saint ressucita Trifine et, pour punir son abominable mari, il se rendit sur une montagne située de l'autre cÎté du Blavet, et là, saisissant une poignée de terre, il la lança de toutes sa force sur le chùteau, qui s'écroula aussitÎt et écrasa Finans et tout son monde »[25].

    Cette légende ne fait que reprendre celle de Conomor et la légende de Sainte-Tréphine, à qui est substitué ici Finans, en transposant l'histoire à cet endroit. En fait rien n'indique qu'il y ait eu à cet endroit un chùteau, par contre un éperon barré y est probable. Il s'y trouvait un retranchement dont les parapets, construits en pierres brutes, sont de nos jours écroulés, formant encore une imposante ceinture de pierre.

    Moyen Âge

    La motte castrale du Corboulo, qui surplombe la vallĂ©e du Blavet, daterait, selon une datation au carbone 14, du IXe siĂšcle (Ă©poque carolingienne ; le site pourrait ĂȘtre associĂ© au roi Morvan car le site est dĂ©nommĂ© traditionnellement en breton Motten Morvan), mais le site aurait abandonnĂ© avant l'an mil. Le site aurait Ă©tĂ© rĂ©occupĂ© ensuite et fortifiĂ©, probablement Ă  la demande du vicomte Alain II de Rohan vers 1150 durant la crise de succession Ă  la couronne ducale ouverte par la mort de Conan III en 1148, face Ă  Henry PlantagenĂȘt[26].

    Les premiĂšres mentions de la paroisse sont liĂ©es Ă  l’abbaye Notre-Dame de Bon-Repos[27].

    Selon un aveu de 1471 la chùtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trÚves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette chùtellenie, était le chùteau de Penret, aussi appelé le chùteau des Salles[28], en Sainte-Brigitte »[29].

    Temps modernes

    Carte de Cassini de la paroisse de Cléguérec et de ses trÚves de Sainte-Brigitte (Sainte-Brigide) et Saint-Aignan (1787).

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aignan en 1845 :

    « Saint-Aignan : commune formĂ©e de l'ancienne trĂšve de ClĂ©guĂ©rec ; aujoud'hui succursale. (...) Principaux villages : Sordan, Porh-Houlan, Lande du Cerf, Bot-Plancou, le Baraval, Lamneur, Port-Sougard, Prat-Pouchot, le Petit-Paris, Guergane, le Courboulo, Pleguelen, Tremer, Botuhoen, Porh-Lucas, Porh-Antoine, Portsmoguen, le Touldren, le CloĂźtre. Chapelles Saint-Marc, Saint-Ignace. Superficie totale : 2 732 hectares dont (...) terres labourables 859 ha, prĂ©s et pĂąturages 250 ha, bois 901 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 626 ha (...). Le Blavet [partie navigable] atteint dans les confins de Saint-Aignan l'un de ses points culminants : aussi, sur un trĂšs court espace, compte-t-on les Ă©cluses n° 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24 et 25. Le territoire de cette commune est trĂšs accidentĂ©, surtout Ă  l'ouest, partie boisĂ©e et occupĂ©e par une partie de la forĂȘt de QuĂ©nĂ©can et, au centre, partie couverte de landes. Le grain rĂ©ussit mal sur ces terres, mais le pommier et le poirier y donnent dans certaines annĂ©es des rĂ©coltes abondantes. Le phyllade tĂ©gulaire est exploitĂ© dans cette commune ; malheureusement les ardoises qu'il fournit sont mal prĂ©parĂ©es. Parfois on extrait des carriĂšres des blocs assez grands pour ĂȘtre employĂ©s Ă  faire des cloisons ou des murs, en les plaçant verticalement. (...) Sur la lande de Corboulo est un petit monticule formĂ© de main d'homme et dit Motten-Morvan ["Motte-aux-Morvan"], du nom d'une famille Ă  qui elle appartient depuis longtemps. On dit dans le pays que les moines rouges (menĂ©-ru ou Templiers) ont eu jadis un castel en ce lieu. GĂ©ologie : schiste argileux. On parle le breton[30]. »

    La Belle Époque

    • La rue centrale de Saint-Aignan vers 1910 (carte postale).
      La rue centrale de Saint-Aignan vers 1910 (carte postale).

    Le bourg de Saint-Aignan est dĂ©crit en 1913 comme Ă©tant « perdu sur la lisiĂšre de la forĂȘt oĂč il forme une sorte de cul-de-sac. Mais son Ă©glise, d'aspect chĂ©tif, minable mĂȘme, mĂ©rite une mention. La nef a Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©e ; on a consrvĂ© le portail mĂ©ridioan avec ses contreforts : il porte la date de 1558. On y remarque un Ă©cusson soutenu par un ange et portant des armoiries. Une vieille pierre a Ă©tĂ© encastrĂ©e dans le soubassement du clocher : des macles et divers signes hĂ©raldiques y ont Ă©tĂ© dessinĂ©s. Mais ce qui doit retenir le plus notre attention, ce sont les retables que nous offrant les deux transepts. Celui de gauche reprĂ©sente un Arbre de JessĂ© (....). Celui de droite, en bois Ă©galement, figure la TrinitĂ©, avec les quatre ÉvangĂ©listes en mĂ©daillon (...) »[31].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 72 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 4 sont morts sur le front belge, dont 3 (Mathurin Guillou, Joseph Jégo et Joseph Le Ralle) dÚs le à Maissin et Pierre Ruban à Langemarck le ; 2 (Mathurin Corniquel et Jean Jouan) sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord et Mathurin Le Fresne en GrÚce, tous les trois en 1916 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Jean Le Ralle est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont morts sur le sol français, dont Pierre Le Gallo, décoré de la Légion d'honneur et Joseph Bernard, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[32].

    L'Entre-deux-guerres

    La construction du barrage de Guerlédan entre 1925 et 1929 modifie les paysages et les activités de Saint-Aignan.

    • L'Ă©glise paroissiale et la recette buraliste vers 1920 (carte postale).
      L'Ă©glise paroissiale et la recette buraliste vers 1920 (carte postale).
    • Station Hydro-Électrique de GuerlĂ©dan. -Vue gĂ©nĂ©rale. - État actuel des Travaux de Barrage (1925).
      Station Hydro-Électrique de GuerlĂ©dan. -Vue gĂ©nĂ©rale. - État actuel des Travaux de Barrage (1925).
    • Barrage de GuerlĂ©dan, entre MĂ»r, Saint-Aignan et Caurel. Le Blavet canalisĂ© Ă  la sortie du barrage (carte postale, vers 1930).
      Barrage de Guerlédan, entre Mûr, Saint-Aignan et Caurel. Le Blavet canalisé à la sortie du barrage (carte postale, vers 1930).
    • Le barrage de GuerlĂ©dan et l'usine hydroĂ©lectrique vus depuis la pointe de Sainte-TrĂ©phine.
      Le barrage de Guerlédan et l'usine hydroélectrique vus depuis la pointe de Sainte-Tréphine.
    • Le lac de GuerlĂ©dan vu depuis Saint-Aignan vers 1935.
      Le lac de Guerlédan vu depuis Saint-Aignan vers 1935.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles deux (Albert Le Mouellic et Jean Le Ralle) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Julien Servel, quartier-maßtre à bord du contre-torpilleur Le Malin , est mort des suites de ses blessures lors de l'attaque américaine de Casablanca (Maroc) en novembre 1942 dans le cadre de l'opération Torch[32].

    Politique et administration

    La mairie de Saint-Aignan.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1800 1813 Augustin Baudic[Note 7] Laboureur.
    1813 1827 Olivier Le Forestier[Note 8] Cultivateur.
    1827 1831 Jacques Videlo[Note 9] Cultivateur.
    1831 1849 Mathurin Videlo[Note 10] Cultivateur.
    1849 1862 Mathurin Plénel[Note 11] Cultivateur.
    1862 1874 Mathurin Robic[Note 12] Laboureur.
    1874 1883 Joachim Allano[Note 13] Cultivateur.
    1883 1889 Joseph Baudic[Note 14] Cultivateur. Petit-fils d'Augustin Baudic, maire entre 1800 et 1813.
    1889 1890 Pierre Plénel[Note 15] Laboureur. Fils de Mathurin Plénel, maire entre 1849 et 1862.
    1890 1900 Joseph-François Le Bris[Note 16] Cultivateur.
    1900 1904 Joachim Mathurin Allano[Note 17] Laboureur. Fils de Joachim Allano, maire entre 1874 et 1883.
    1er mai 1904 1947 Paul Lotz Agriculteur.
    Député du Morbihan (1932-1936)
    avant 1988 1989 Joseph Launay PS
    mars 1989 14 octobre 2011 René AnÚs DVG Vice-président de Pontivy communauté[33]
    24 novembre 2011 25 mai 2020 Stéphane Le Coz[34] DVG Informaticien
    25 mai 2020[35] 7 février 2022[36] Gilles Cadoret
    2 juin 2022
    En cours Éric Le Denmat[37]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 629 habitants[Note 18], en augmentation de 5,71 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2971 7351 2321 1011 2091 3071 2001 3061 288
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2261 1901 2011 1801 2241 2301 2401 2991 345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4641 4891 5381 2801 3971 2621 2051 2241 051
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    924772706651612629670680660
    2014 2019 2020 - - - - - -
    595631629------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 15 010 €[42].

    En 2008, la commune de Saint-Aignan comptait 371 emplois[43] dont 240 emplois salariĂ©s. Le nombre de demandeurs d’emploi (catĂ©gories ABC) au Ă©tait de 31[44].

    Entreprises et commerces

    L’économie de la commune est essentiellement tournĂ©e vers le tourisme. On trouve de nombreux gites ainsi que deux restaurants et une Ă©picerie[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte trois monuments historiques :

    Reste du camp de Castel-Finans.
    Le site archéologique du Corboulo.
    • le site archĂ©ologique du Corboulo, dit Motten-Morvan, inscrit en 1995[48]. L’ensemble mĂ©diĂ©val fortifiĂ© qui occupe un Ă©peron dominant la vallĂ©e du Blavet est constituĂ© d’une motte fĂ©odale de 130 mĂštres de circonfĂ©rence Ă  sa base et d’une basse-cour en fer Ă  cheval dĂ©limitĂ©e par une levĂ©e de terre prĂ©cĂ©dĂ©e d’un fossĂ© sec. La motte tronconique de 5 mĂštres de haut est protĂ©gĂ©e par un fossĂ© Ă  l’est et Ă  l’ouest. Des fouilles au dĂ©but du XXe siĂšcle ont mis au jour les fondations d’un donjon sur la plateforme sommitale[49]. Selon la tradition, Ă©voquĂ©e par Louis Rosenzweig, le lieu aurait Ă©tĂ© habitĂ© par des Templiers[50], mais cela est douteux car, selon Joseph-Marie Le MenĂ©, les restes de fortifications sont antĂ©rieures Ă  leur Ă©poque[47].
    • la ferme du Corboulo, inscrite en 1987[51].
    • La ferme du Corboulo.
      La ferme du Corboulo.
    • La ferme du Corboulo.
      La ferme du Corboulo.

    Ainsi que vingt-trois monuments inventoriés :

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Aignan
    • L'Ă©glise paroissiale de Saint-Aignan vers 1930 (carte postale).
      L'Ă©glise paroissiale de Saint-Aignan vers 1930 (carte postale).
    • Église Saint-Aignan : chevet et flanc nord.
      Église Saint-Aignan : chevet et flanc nord.
    • Armes timbrant le pignon mĂ©ridional du porche Sud.
      Armes timbrant le pignon méridional du porche Sud.
    • Cadran solaire.
    • des chapelles :
      • la chapelle Saint-Marc de 1689 dans la forĂȘt de QuĂ©nĂ©can[59] ;
      • la chapelle Saint Ignace du XVIIe siĂšcle[60] et son mobilier (autel, retable, et trois statues[61]) ;
      • la chapelle Sainte-TrĂ©phine construite en 1897 sur le site du camp de Castel-Finans[62].
    • Chapelle Sainte-TrĂ©phine
    • Chapelle Sainte-TrĂ©phine : vue estĂ©rieure d'ensemble.
      Chapelle Sainte-Tréphine : vue estérieure d'ensemble.
    • La façade.
      La façade.
    • Le clocher.
      Le clocher.
    • Le tabernacle.
    • Statues de sainte TrĂ©phine et saint TrĂ©meur.
    • Vitrail de sainte TrĂ©phine et saint TrĂ©meur.
      Vitrail de sainte Tréphine et saint Trémeur.
    • Manoir de Bot PlĂ©ven (XVe siĂšcle)[63] - [64].
    • des fermes, des maisons du XVIe au XIXe siĂšcle[65], etc.

    On y trouve sept croix[66] :

    • une croix de cimetiĂšre de 1718[67] ;
    • une croix de chemin de 1749 au Bot Nohen[68] ;
    • une croix de chemin de 1753 au Botcol[69] ;
    • une croix de chemin de 1760 au PlĂ©guĂ©len[70] ;
    • une croix de chemin du XVIIIe siĂšcle au Goasnejon[71] ;
    • une croix de chemin de 1826 au Touldren[72] ;
    • une croix de chemin de 1826 au Corboulo[73].

    Patrimoine naturel

    La commune se trouve le long du lac artificiel de GuerlĂ©dan et son barrage. SituĂ©e le long du GR341, l’anse de Sordan est le point d’accĂšs le plus facile de la rive sud du lac.

    Au niveau des zones protĂ©gĂ©es, on trouve deux zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sur le territoire de la commune :

    On trouve aussi le bois du Pouldu le long du lac et ceux de Toul er Roc’h et de Brons de part et d’autre du ruisseau du Corboulo (affluent du Blavet).

    Saint-Aignan est une station verte[76].

    LĂ©gende

    Chapelle Sainte-Tréphine : statue de sainte Tréphine et saint Trémeur.

    « À l'angle que fait le Blavet, en passant de la direction ouest-est pour prendre celle du nord-sud, est un mamelon couronnĂ© de quelques grandes pierres brutes et d'une teinte grisĂątre. Les paysans bretons le nomment Castel-Finans. LĂ  demeurait, dit la lĂ©gende, un seigneur qui, par l'intermĂ©diaire de saint Gildas, obtint la main de TrĂ©phine. Peu aprĂšs son mariage, Finans conçu le projet de se dĂ©faire de cette princesse ; et celle-ci s'enfuit sur un cheval qu'elle avait fait ferrer Ă  rebours. Cependant Finans l'atteignit et la tua. Ayant appris ce meurtre, saint Gildas se rendit sur une montagne situĂ©e sur l'autre bord du Blavet et, prenant dans une taupiniĂšre une poignĂ©e de terre, il la jeta sur le chĂąteau qui, en s'Ă©croulant, ensevelit son maĂźtre et tous ceux qui l'habitaient[30]. »

    Castel-Finans ne fut peut-ĂȘtre jamais un chĂąteau ; tout au plus les quelques pierres qui le surmontent ont-elles servi Ă  former des retranchements (il pourrait s'agir des restes du camp ou chĂąteau de Conomor, le seigneur concernĂ© par cette lĂ©gende). Le site a Ă©tĂ© modifiĂ© depuis que ce texte a Ă©tĂ© Ă©crit par la construction de la chapelle Sainte-TrĂ©phine en 1897.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Aignan se blasonnent ainsi :

    De gueules Ă  la bande d'argent accompagnĂ©e de trois trĂšfles du mĂȘme, deux en chef et un en pointe.[77]

    Ce blason est identique Ă  celui de la commune homonyme de Saint-Aignan-Grandlieu en Loire-Atlantique[77].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon l’échelle, les cartes IGN indique 254 ou 256 mĂštres.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Augustin Baudic, né le à Pléguélen en Saint-Aignan, décédé le à Touldren en Saint-Aignan.
    8. Olivier Le Forestier, né le à Corboulo en Saint-Aignan, décédé le à Pontivy.
    9. Jacques Videlo, né le à Saint-Samson en Saint-Aigan, décédé le à Guerlédan en Saint-Aignan.
    10. Mathurin Videlo, né le à Guerganne en Saint-Aignan, décédé le à Saint-Aignan.
    11. Mathurin Plénel, né le 13 germinal an XIII () à Porobert en Saint-Aignan, décédé le à Porh Robert en Saint-Aignan.
    12. Mathurin Robic, né le à Saint-Aignan, décédé le à Saint-Aignan.
    13. Joachim Allano, né le au bourg de Saint-Aignan, décédé le au bourg de Saint-Aignan.
    14. Joseph Baudic, né le à Saint-Aignan, décédé le à Saint-Aignan.
    15. Pierre Plénel, né le à Porh Robert en Saint-Aignan, décédé le à Saint-Aignan.
    16. Joseph-François Le Bris, né le à Botpleven en Saint-Aignan, décédé entre 1913 et 1927.
    17. Joachim Mathurin Allano, né le au bourg de Saint-Aignan, décédé le au bourg de Saint-Aignan.
    18. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    69. « Notice n°IA00009950 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    70. « Notice n°IA00009940 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    71. « Notice n°IA00009937 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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    74. ZNIEFF 530005961 - ForĂȘt de QuĂ©nĂ©can sur le site de l’INPN..
    75. ZNIEFF 530015507 - Blavet aval de GuerlĂ©dan sur le site de l’INPN..
    76. Fiche Station Verte de Saint-Aignan
    77. Michel Froger, Armoiries des villes de Bretagne, Rennes, Éditions Ouest-France, (ISBN 978-2-7373-5408-3, BNF 42447435).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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