Sainte-Brigitte
Sainte-Brigitte [sÉÌtbÊiÊit] est une commune française situĂ©e en Argoat dans le pays du Kost ar c'hoad, dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.
Sainte-Brigitte | |
L'Ă©glise paroissiale Sainte-Brigitte. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Bretagne |
DĂ©partement | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Stéphane du Pontavice 2020-2026 |
Code postal | 56480 |
Code commune | 56209 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Brigittois |
Population municipale |
180 hab. (2020 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Population agglomération |
42 209 hab. |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 09âČ 48âł nord, 3° 07âČ 40âł ouest |
Altitude | 220 m Min. 120 m Max. 286 m |
Superficie | 17,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pontivy (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gourin |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sainte-brigitte.fr |
Toponymie
Le nom de la commune en breton est Berc'hed ou Santez Berch'hed en référence à Brigitte de Kildare, abbesse et patronne de l'Irlande[1] - [2].
GĂ©ographie
Situation
La commune de Saint-Brigitte se trouve dans le nord du département du Morbihan, à la limite avec le département des CÎtes-d'Armor, à 15 km au nord-est de Pontivy et à 62 km au nord-est de Vannes.
La commune de Sainte-Brigitte appartient par ses traditions au pays Bro Kost ar c'hoad (en Argoat), pays qui englobe Ă©galement les trois communes voisines de Gouarec, PlĂ©lauff et Perret. Ce pays doit son nom Ă la prĂ©sence de la vaste forĂȘt de QuĂ©nĂ©can. Bro Kost ar c'hoad signifie en effet en français le pays Ă cĂŽtĂ© du bois. Ce pays traditionnel a donnĂ© son nom Ă une danse bretonne traditionnelle, une gavotte en 8 temps[3].
Paysage et relief
La commune de Sainte-Brigitte est vallonnĂ©e. Son territoire s'Ă©tage en effet entre 120 m ( lac de GuerlĂ©dan) et 286 m d'altitude (relief situĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune ne portant pas de nom). La forĂȘt de QuĂ©nĂ©can s'Ă©tend sur une bonne partie de son territoire. Celle-ci est parfois surnommĂ©e la Petite Suisse bretonne en raison de son relief bosselĂ©. La commune de Sainte-Brigitte est la commune la moins densĂ©ment peuplĂ©e du dĂ©partement du Morbihan avec seulement 10 hab./km2. C'est aussi l'une des plus boisĂ©es avec 1 075 ha de bois pour une superficie totale de 1 774 ha, soit un taux de boisement de 60 %[4].
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Hydrographie
Le cours canalisé du Blavet ( canal de Nantes à Brest) borde la commune au nord sur une courte distance. En aval de l'écluse de Bellevue le Blavet commence à s'élargir pour former un lac à la suite de la construction du barrage de Guerlédan sur son cours plus en aval. Le ruisseau des Forges borde la commune à l'ouest. Il est long de 6 km. Il prend sa source prÚs du bourg de Sainte-Brigitte et se jette dans le Blavet aprÚs avoir traversé le village des Forges des Salles. Il alimente en eau plusieurs étangs : l'étang des Salles, l'étang du Fourneau et un troisiÚme étang situé plus en aval.
- Les Ătangs des Salles : premier Ă©tang (vers 1905).
- Les Ătangs des Salles : deuxiĂšme Ă©tang (vers 1905).
- Les Ătangs des Salles : troisiĂšme Ă©tang et ruines du chĂąteau des Salles (vers 1905).
Cadre géologique
Sainte-Brigitte est situĂ© au cĆur du domaine centre armoricain, unitĂ© gĂ©ologique du Massif armoricain qui correspond Ă une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux mĂ©ridionaux et septentrionaux, ce bassin sĂ©dimentaire est principalement constituĂ© de schistes briovĂ©riens (sĂ©diments dĂ©tritiques essentiellement silto-grĂ©seux issus de l'Ă©rosion du segment occidental de la chaĂźne cadomienne, accumulĂ©s sur plus de 15 000 m d'Ă©paisseur et mĂ©tamorphisĂ©s), formant un socle pĂ©nĂ©planĂ© sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations palĂ©ozoĂŻques sĂ©dimentaires dĂ©formĂ©es lors de l'orogenĂšse varisque (plis d'orientation N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations diffĂ©rentes)[5].
L'anticlinal briovĂ©rien de la forĂȘt de QuĂ©nĂ©can et le synclinal palĂ©ozoĂŻque (schistes ordoviciens) de Sainte-Brigitte font partie de ces plis. Les roches ont Ă©tĂ© transformĂ©es en schistes Ă andalousite par mĂ©tamorphisme de contact liĂ© au granite de Rostrenen. Ce mĂ©tamorphisme se manifeste ainsi par la prĂ©sence de gros cristaux de chiastolite (variĂ©tĂ© d'andalousite). Ces cristaux se prĂ©sentent en prismes de section presque carrĂ©e. Les schistes Ă chiastolite ont Ă©tĂ© remarquĂ©s depuis longtemps sur leurs terres par la famille de Rohan qui les collectionne dans le chĂąteau des Salles, apprĂ©ciant leurs taches (en latin macula, « tache, macle ») mimant une croix (losange clair autour d'un centre charbonneux), d'oĂč le nom de macles donnĂ©s Ă ces schistes (sans aucun rapport avec les macles cristallographiques. Leur beautĂ© a incitĂ© Jean Ier de Rohan Ă les prendre pour emblĂšme de la famille et faire figurer sept macles d'or sur le blason des Rohan; leurs descendants en ajoutent deux supplĂ©mentaires Ă partir du milieu du XVIe siĂšcle[6].
Marc Gilbert de Varennes[7] a écrit en 1640 : « Vers le chasteau des Salles sont tous marquez de temps immémorial de ces figures de macles, et que ca esté de là que les premiers Barons de ces terres fort nobles ont chargé leurs armoiries ».
- Le blason Ă 7 macles de la Maison de Rohan
- Le blason Ă 9 macles de la Maison de Rohan
Des macles sont représentés en motifs décoratifs sur les murs du chùteau des Rohan à Pontivy, y compris sur les descentes d'eau en granite[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999[14] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 112,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, mise en service en 1985 et Ă 45 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 11,2 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Brigitte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). L'occupation des sols met en Ă©vidence la nette prĂ©dominance de la forĂȘt sur les terres agricoles (67,4 % contre 31,5 %). La commune est en effet situĂ©e dans le massif forestier de QuĂ©nĂ©can. Par ailleurs les essences de feuillus sont prĂ©dominantes dans la forĂȘt par rapport aux essences de conifĂšres. Les terres agricoles ont conservĂ© leur structure bocagĂšre.
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Extraction de matériaux | 0,1 % | 1,7 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 0,9 % | 15,3 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,3 % | 4,7 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 20,0 % | 352 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 11,2 % | 197 |
ForĂȘts de feuillus | 47,4 % | 833 |
ForĂȘts de conifĂšres | 10,0 % | 176 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 10,0 % | 176 |
ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation | 2,1 % | 90 |
Source : Corine Land Cover[26] |
Histoire
Moyen Ăge
Sainte-Brigitte était autrefois une simple trÚve de la paroisse de Cléguérec.
Selon un aveu de 1471 la chùtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trÚves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette chùtellenie, était le chùteau de Penret, aussi appelé le chùteau des Salles[27], en Sainte-Brigitte »[28].
Le chĂąteau des Salles de Rohan
Le chĂąteau des Salles de Rohan, dit aussi Penret, ou encore Pen-RaithĂ©[29], situĂ© dans la forĂȘt de QuĂ©nĂ©can, Ă la limite de Sainte-Brigitte et Perret, Ă©difiĂ© initialement sur les ruines dâune motte fĂ©odale par un vicomte de Rohan, Alain Ier de Rohan, en 1128, est reconstruit Ă la fin du XIVe siĂšcle par Alain VIII de Rohan. Le terme « Salles » vient de l'ancien français et dĂ©signe un logis. Le chĂąteau des Salles de Rohan appartient au rĂ©seau de forteresses des Rohan (Pontivy, Josselin, etc). Il contrĂŽle un site connu trĂšs tĂŽt pour la fabrication du fer : on voit encore, sur la plage de lâĂ©tang, des pierres cristallisĂ©es, les fameuses âmaclesâ qui ornent le blason des Rohan[30]. Minerai et charbon de bois issus de la forĂȘt de QuĂ©nĂ©can alimentĂšrent le premier haut fourneau de Sainte-Brigitte crĂ©Ă© dĂšs 1440 par Alain IX de Rohan[31].
Ăpoque moderne
La nouvelle forge des Salles de Rohan fondĂ©e en 1622 ou 1623 par le duc Henri II de Rohan permit le rassemblement Ă cet endroit dâune communautĂ© dâune douzaine de familles huguenotes comprenant le premier adjudicataire des forges, Geoffroy de Fineman, sieur dâAngicourt, venu des Ardennes. Ceux-ci sont Ă l'origine de la communautĂ© protestante locale[31].
AprÚs une décadence au début du XVIIIe siÚcle, les forges redevinrent plus actives un peu avant la Révolution française et connurent leur apogée vers le milieu du XIXe siÚcle, mais déclinÚrent à partir de 1870 pour fermer dÚs 1880.
Révolution française
Sainte-Brigitte fut érigée en commune en 1790 et en paroisse en 1820.
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Sainte-Brigitte en 1853 :
« Sainte-Brigitte, commune formĂ©e de l'ancienne trĂšve de ClĂ©guĂ©rec ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : les Loges-Bauchet, les Loges-Collet, les Salles, la ChĂątaigneraie, Villeneuve, Kerjancour, le Rohello, Guerdreux, Le Gouvello. Maison notable : chĂąteau des Salles. (...) Moulin Ă eau des Salles. La forĂȘt de QuĂ©nĂ©can couvre plus de la moitiĂ© du territoire de Sainte-Brigitte, et s'Ă©tend dans les communes voisines. Cette vaste forĂȘt ne produit, en majeure partie, que du bois trĂšs chĂ©tif ; cependant elle alimente le haut-fourneau des Salles. Cette usine tire son nom de l'ancien chĂąteau (aujourd'hui en ruines), qui appartenait, jadis, Ă la Maison de Rohan. Aux environs de l'Ă©tang qui la joint, on trouve la pierre dite macle, dont l'aspect est celui d'une croix grecque. GĂ©ologie : les schistes coquilliers et maclifĂšres abondent ; ils sont en gĂ©nĂ©ral Ă fleur de terre, et la vĂ©gĂ©tation, peu riche en cette localitĂ©, est encore empirĂ© par une pente gĂ©nĂ©rale des terrains vers le nord. Le bourg est jetĂ© Ă l'une des extrĂ©mitĂ©s de la commune (vers le sud-ouest), et sur l'ancienne route de Pontivy Ă Rostrenen. On parle le breton[32]. »
Selon les mĂȘmes auteurs, au milieu du XIXe siĂšcle, l'occupation des sols de la commune d'aprĂšs le cadastre Ă©tait la suivante : on comptait 1025 hectares de bois (58 % des terres), 313 ha de terres labourables (18 % des terres), 198 ha de landes et de friches (11 % des terres), 164 ha de prĂ©s et de pĂąturages (9 % des terres), 26 ha d'Ă©tangs (1,5 % des terres), 18 ha de vergers et jardins (1 % des terres), 6 ha de terrains bĂątis (moins de 1 % des terres) pour une superficie totale de 1774 hectares et 52 ares [32].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Sainte-Brigitte porte les noms de 20 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale; tous dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français. Parmi eux 3 s'appelaient Uzel, 2 Le NĂ©chet et 2 Pensivy. Le premier Ă ĂȘtre tombĂ© sur le champ d'honneur est Louis Auffret le 3 septembre 1914 Ă Louvercy[33].
L'Entre-deux-guerres
- Sainte-Brigitte : l'école de Forges des Salles dans la décennie 1920 (carte postale).
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[36].
En 2020, la commune comptait 180 habitants[Note 7], en stagnation par rapport Ă 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sainte-Brigitte a perdu 79 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 765 Ă 166 habitants entre ces deux dates. Pour la pĂ©riode 1851-1990 c'est la commune de Bretagne qui a perdu le plus d'habitants en valeur relative (82 % entre ces deux dates)[Note 8]. Cette commune a conjuguĂ© plusieurs facteurs dĂ©favorables : situation au cĆur de l'Argoat, altitude "Ă©levĂ©e", agriculture pauvre, situation en limite dĂ©partementale ; Ă cela s'est ajoutĂ© la fermeture en 1880 de la sidĂ©rurgie des Forges-de-la-Salle qui employait prĂšs de 400 salariĂ©s[39].
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Brigitte, des XVe siĂšcle et XIXe siĂšcle. Elle ne possĂšde pas de clocher. Lâunique cloche se trouve Ă l'extĂ©rieur, accrochĂ©e dans un support haut, construit en maçonnerie. La chapelle accolĂ©e date de 1843 et la sacristie de 1878.
- CÎté sud et pignon ouest de l'église.
- La cloche accrochée à son support indépendant à l'extérieur de l'église.
- Anciennes forges des Salles, du XVIIIe siĂšcle, Ă©galement sur commune de Perret, dans les CĂŽtes-d'Armor, inscrites au titre des Monuments historiques[40].
- Le village sidérurgique des Forges des Salles.
- Les Forges des Salles : vue d'ensemble du village.
- Les Forges des Salles v vue partielle.
- Les Forges des Salles : la maison du maĂźtre de forges.
- Le village de Le Gouvello (Les Forges en français) et ses maisons en schiste bleu de Boduic. Il était jadis habité par des forgerons et il pourrait avoir été le siÚge d'une exploitation de minerai de fer par la famille de Rohan dÚs 1566, avant que l'activité ne se déplace et ne se développe aux Forges des Salles.
- Maisons en schiste bleu de Boduic du village de Le Gouvello.
- Le chùteau des Salles dont il ne subsiste que des vestiges. Il est situé au bord de l'étang des Salles.
- Vestiges du chùteau des Salles perdus dans la végétation. Une grosse tour ronde est visible au premier plan.
- L'étang des Salles. Il est situé à cheval sur les communes de Sainte-Brigitte et Bon Repos sur Blavet. Il est alimenté par le ruisseau des Forges, un affluent du Blavet.
- L'Ă©tang des Salles.
Personnalités liées à la commune
- Herri ar Borgn (1937-2015), écrivain et poÚte bretonnant est né dans la commune[41].
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Pour la période 1851-1999 c'est Loc-Envel qui est la commune bretonne ayant perdu le plus d'habitants en valeur relative.
Références
- René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 6, Bourg-Brou, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f385.image.r=Loperhet.langFR
- http://www.geobreizh.bzh/geobreizh/fra/villes-fiche.asp?insee_ville=56209 Sainte Brigitte, geobreizh.bzh.
- « Kost ar c'hoad », sur chrsouchon.free.fr (consulté le ).
- Cléguérec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
- Yann Brekilien (dir.), La Bretagne, Ăditions d'Organisation, , p. 35-39.
- Louis Chauris, « De lâhĂ©raldique Ă lâindustrie des rĂ©fractaires ou la saga des schistes Ă andalousite en Bretagne », Bulletin du MusĂ©e de la pierre (Maffle, Belgique), t. 12,â , p. 71-85
- Marc Gilbert de Varennes (1591-1660), jésuite français
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
- Notice no PA00089378, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Christian Le Meut, « DĂ©cĂšs. Mort de lâĂ©crivain de langue bretonne Herri ar Borgn », sur Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Sainte-Brigitte
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Sainte-Brigitte sur le site de l'Insee