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Duault

Duault [dɥot] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Duault
Duault
La chapelle de Landugen.
Blason de Duault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
M. Claude Callonnec
2020-2026
Code postal 22160
Code commune 22052
Démographie
Gentilé Duaultois, Duaultoise
Population
municipale
376 hab. (2020 en augmentation de 2,73 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 43″ nord, 3° 26′ 03″ ouest
Altitude 195 m
Min. 97 m
Max. 256 m
Superficie 21,59 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Duault

    Toponymie

    Le nom de la commune vient des mots bretons du (noir) et aod (côte). Duault signifie donc la côte orientée au nord (à l'ombre)[1].

    « Ce nom de Duault (Duot en breton) signifie "très noir". Pourquoi très noir ? Parce que, du bourg, on aperçoit à l'horizon, quand on regarde vers le sud, les sombres frondaisons d'une forêt[Note 1], l'un des bastions avançés de la légendaire forêt de Brocéliande »[2].

    Géographie

    Localisation

    La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. Le chef-lieu de la commune se trouve à vol d'oiseau à 14 km au nord-est de la ville de Carhaix-Plouguer, à 31 km au sud-ouest de la ville de Guingamp et à 51 km à l'ouest-sud-ouest de la ville de Saint-Brieuc, sa préfecture de rattachement.

    Communes limitrophes de Duault
    Plusquellec Callac
    Carnoët Duault Saint-Servais
    Locarn
    • Carte de la commune de Duault et des communes avoisinantes.
      Carte de la commune de Duault et des communes avoisinantes.

    Géologie, relief et hydrographie

    De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Duault.

    La commune de Duault présente un relief assez accidenté et forme globalement un plateau incliné vers l'ouest ; les altitudes les plus élevées sont en forêt de Duault, à la limite orientale de la commune (256 mètres au sud-est du hameau de Kerrivoal) et s'abaissent vers l'ouest, le point le plus bas (97 mètres)étant dans l'angle sud-ouest du finage communal, à la confluence de l'Hyères et du Ruisseau de l'Étang de Follézou. Le bourg, en situation relativement centrale au sein du territoire communal, est vers 170 mètres d'altitude.

    La commune est arrosée par la rivière Hyères, affluent de rive gauche de l'Aulne, qui longe son territoire à l'ouest, séparant Duault de Plusquellec et Carnoët. Le Ruisseau de Pont Hellou, affluent de l'Hyères, sépare au nord Duault de Callac et le Ruisseau de Kerangler, affluent du précédent, sert pour partie à l'est de limite avec Saint-Nicodème, même si la limite communale s'écarte souvent de son cours. Le ruisseau de l'Étang de Follézou, qui borde la commune au sud, la séparant de Locarn, est un autre affluent de rive gauche de l'Hyères. Ce ruisseau a creusé de profondes gorges au sud-est du finage de Duault, connues sous le nom de Gorges du Corong. Contrairement à ce que laisserait à penser son nom, la majeure partie de la forêt de Duault se trouve sur la commune voisine de Saint-Servais. Seule une petite frange se trouve sur la commune de Duault, sur la lisière occidentale de celle-ci.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 1 063 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 47 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[15].

    Transports

    La halte ferroviaire du Pénity.

    La ligne ferroviaire de Carhaix à Guingamp, mise en service en 1893, ligne survivante de l'ancien Réseau breton, qui longe le cours de l'Hyères, passe dans la partie ouest de la commune, qui est desservie par la gare du Pénity.

    La RD 787 (ancienne Route nationale 787), allant de Carhaix à Guingamp, emprunte aussi la vallée de l'Hyères, mais sur sa rive droite et passe totalement saur le trerritoire de la commune de Locarn, desservant toutefois Duault par trois ponts situés l'un à Kerdaguet, un au niveau de la gare du Pénity, et l'autre au pont de Coajou. Le bourg de Duault n'est desservi que par des routes départementales secondaires (RD 11 venant côté sud de Locarn et rejoignant la RD 787 vers le nord en direction de Callac et RD 97 en direction de Locarn via Landugen et la gare du Pénity en direction de l'ouest et allant vers Saint-Servais en direction du nord-est).

    Paysages et habitat

    Panorama route de Locarn.

    Duault présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural.

    Urbanisme

    Typologie

    Duault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,8 %), terres arables (31,1 %), prairies (18,8 %), forêts (5,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les deux menhirs jumeaux de la forêt de Duault (carte postale Émile Hamonic).

    Joachim Gaultier du Mottay écrit que Duault (dans ses limites d'avant la partition de 1869) possédait neuf menhirs, dont trois près du village du Clajou et six dans la forêt, plus deux dolmens, l'un près du village de Kerpinson, l'autre, plus intéressant, près du château de Rosvilliou. Il indique que plusieurs pièces de monnaies ossimiennes ont été trouvées à Duault « il y a quelques années » (son livre date de 1862)[23]. Nicolas Le Bras[Note 8] indique en 1860 deux menhirs de 8 mètres de haut, dont l'un est très incliné, près de la forêt de Duault, au-dessus du village de Kerbernès ; un autre à Kercourtois, de 5,60 m de hauteur et un à Picaigne de 7,60 m de haut ainsi que les deux dolmens cités par Joachim Gaultier du Mottay, mais précise que celui de Rosvilliou a été brisé[24].

    La forêt de Duault

    La forêt de Duault (son nom signifie en français « Roc-Noir ») est un amas de rochers de granite sauvages et imposants, ainsi décrits par Frank Davies[25] : « La masse de rochers, dont quelques-uns, blocs de granit, s'érigeaient comme des géants sur leurs gardes, barrant l'accès de la forêt au-delà, tandis que d'autres, couchés, formaient des cromlec'hs et des dolmens naturels de taille gigantesque et de formes bizarres. (...) C'était une forêt épaisse pendant des kilomètres, excepté quelques places déblayées par les charbonniers ou des emplacements occupés par des bouquets de hêtres qui couronnaient les hauteurs »[26].

    Frank Davies rapporte qu'aux alentours de 1854 une bande de cinq à six loups envahirent la hutte d'un sabotier et de son épouse et dévorèrent leurs trois moutons et leur chien. Il ajoute que lors des hivers rudes, après une longue période de neige, « on a besoin d'allumer des feux la nuit à tous les carrefours de routes entre Carhaix, Callac, Gourin, Rostrenen et autres petites villes du voisinage pour préserver les troupeaux et même les chiens de la rapacité des loups affamés »[26].

    Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du XXe siècle) en forêt de Duault[27].

    Depuis la partition de la commune de Duault en 1869, la forêt de Duault est principalement située désormais dans la commune de Saint-Servais.

    Le « Rocher des Sept-Fontaines » est un bloc granitique contenant sept cavités, dont la légende dit qu'il aurait été un lieu de rendez-vous des Sept saints fondateurs de la Bretagne.

    La paroisse de Duault et le prieuré de Landugen

    Selon Albert Le Grand, Duault serait l'une des plus anciennes paroisses de Bretagne ; saint Hernin s'y serait établi en 532, ayant reçu du seigneur de Quelin un petit terrain situé auprès de l'anciene ville de Keralus. Il y aurait bâti un monastère où il serait mort en 540. On éleva par la suite sur son tombeau l'église de Locarn qui resta une trève de Duault jusqu'à la Révolution française.

    La paroisse de Duault, issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Maël, était une des plus vastes de Bretagne, comprenant la commune actuelle, mais aussi celles de Saint-Servais, Saint-Nicodème, Landugen[Note 9] et Locarn, ainsi que la trève de Burthulet[24].

    Landugen était sous l'Ancien Régime un prieuré-cure qui dépendait de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé à qui elle aurait été donnée par le duc Hoël entre 1081 et 1084 ; le cartulaire de Quimperlé la nomme Ecclesiam Sancti Tutiani au XIe siècle[28].

    Une chapelle a aussi existé au lieu-dit Pénity, mais elle était totalement en ruines et abandonnée avant même la Révolution française. D'autres chapelles qui existaient alors ont disparu aussi depuis (Saint-Sylvestre [Zant Gelvest en breton] de Kerhamon, Notre-Dame-des-Neiges à Kerivoal, Lespoul, Saint-Hugeon (près de Keramolin)[28].

    Les Templiers

    Les Templiers, installés à Bégard à partir de 1130, établirent en forêt de Duault (laquelle s'étendait alors sur la quasi-totalité de la paroisse de Duault et au-delà, limitée par exemple par Saint-Servais au nord et Saint-Nicodème au sud) un centre de remonte, un haras naturel ; une large partie de la forêt fut close de murs et de fascines (la forêt est également délimitée par des bornes de granites) ;des juments et des étalons y furent lâchés, surveillés par trois maisons du Temple établies en bordure de forêt à Burthulet (entre Maël-Pestivien et Bulat-Pestivien, Botmel (au nord de Callac et Le Loc'h (hameau de Peumerit-Quintin)[29]. L'ancien monastère des Templiers était probablement situé dans le hameau actuel du Bourg Neuf, où l'on trouve des restes d'anciennes constructions dont certaines avaient plus de 30 mètres de long[24].

    Le parc de Duault

    Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que « la forêt de Duault, qui contient environ 500 hectares, appartenait jadis aux Ducs de Bretagne, qui y avaient un rendez-vous de chasse et y entretenaient un haras. Peut-être faut-il faire remonter jusqu'à eux l'enceinte murée dont on voit encore des traces au centre même de la forêt et qui portait le nom de Parc de Duault. La forêt de Duault, qui contient environ 500 hectares, appartenait jadis aux Ducs de Bretagne, qui y avaient un rendez-vous de chasse et y entretenaient un haras. Peut-être faut-il faire remonter jusqu'à eux l'enceinte murée dont on voit encore des traces au centre même de la forêt et qui portait le nom de Parc de Duault[23].

    Temps modernes

    « Il y avait jadis à Duault-Quelin [Quelen] (désormais en Locarn) une juridiction royale, qui disposait des droits de haute, moyenne et basse justice et fut unie et incorporée à celle de Carhaix, par édit du roi Charles IX, donné le . Il ne s'y exerce plus qu'une moyenne justice, qui ressortit à la cour royale de Carhaix » écrit Jean-Baptiste Ogée en 1778 ; il poursuit : « La terre et seigneurie Quélen] de Quelin appartenait en 1460 à Olivier de Quelin[30], que le duc François II, par ses lettres données à Nantes, le 7 janvier de cette même année, créa Grand-Maître de son artillerie, Capitaine général et Gouverneur des Francs-Archers et Arbalétriers élus des Paroisses du Duché de Bretagne. Le roi Louis XII, par ses lettres données au mois de mai 1512 accorda la qualité de banneret à Olivier, seigneur de Quelin et du Vieux-Châtel, pour qu'il pût, ainsi que ses successeurs, porter ses armes et interlignes en bannière. Cette maison portait pour devise, dans ses armes, ces mots : En toute saison, il fait bon prendre conseil. Cette seigneurie a une haute, moyenne et basse justice, qui s'exerce à Locarn, et appartient présentement à M. de Carcado »[31]. Cette seigneurie est érigée en baronnie en 1512[30].

    Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.

    Le château de Rosviliou

    Le manoir de Rosvilio (dénommé aussi château de Rosvilliou), qui fut la demeure du chevalier de Langle au XVIIIe siècle.

    Le château de Rosvilliou a été construit dans le quatrième quart du XVIe siècle et dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle pour sa partie sud ; le premier seigneur de Rosvillou connu est Charles Maurice Bahezre[32], seigneur de Kerfichant et lieutenant général de Carhaix, fils de Guillaume Bahezre et de Gilette de la Boissière. La seigneurie de Kerfichant, relativement puissante, possédait des terres sur Duault, dont une ancienne résidence de chasse qu’il transforma (1605 à 1610) en l'un des premiers châteaux non militaire de Bretagne. Le château passe des Bahezre aux Fleuriot en 1624[33]. Il fut habité par la famille de Langle au XVIIIe siècle.

    Outre Rosviliou, plusieurs autres manoirs existaient alors : Kerfichant (XVIe siècle, propriété de l la famille Bahezre, puis de la famille de Langle) ; Néveit (1647) ; Kernoguen [Guernoquin] (XVIIe siècle) ; Lespoul (XVIIe siècle, proprité successivement des familles Laisné puis Coatgoureden) et Lesmabon (propriété successivement des familles de Lesmabon, Guynement, Le Bigot et de Langle)[28].

    Duault décrit en 1778

    Carte de Cassini de la paroisse de Duault incluant ses trèves (1787).

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Duault en 1778 :

    « Duault ; à 14 lieues et demie à l'est-nord-est de Quimper, son évêché ; à 16 lieues de Rennes et à deux-tiers de lieue de Callac, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi, et ressortit au siège royal de Carhaix. On y compte 3 000 communiants[34], y compris ceux de Landugen, de Burtulet, de Locarn et de Saint-Nicodème, ses trèves. La cure est à l'Ordinaire, Landugen est un prieuré où l'on fait les fonctions curiales. (...) On trouve dans cette paroisse le canton du Bourgneuf, qui fait partie de l'ancien bailliage de Duault, qui depuis peu a été réuni au domaine du Roi sous le ressort de Carhaix, et la forêt de Duault, qui appartient à Sa Majesté, et comprend environ huit cent quarante arpents de terrein [terrain] ; elle est entourée de murs fort antiques et à demi écroulés ; les ruines d'un ancien château des Ducs qu'on y apperçoit [aperçoit] nous prouvent que c'était autrefois un parc [C'était en fait le principal haras des ducs de Bretagne, s'il faut en croire la tradition]. C'est dans cette forêt que se trouve la source de la rivière d'Aulne, qui va se perdre dans la rade de Brest, à 16 lieues de là [faux, il s'agit en fait de l'Hyères, affluent de l'Aulne]; cette rivière, et les autres du pays, abondent en truites. Ce territoire est irrégulier, et assez mal cultivé. On y voit des terres labourables, de bonnes prairies et beaucoup de landes[31]. »

    Révolution française

    En 1790 la création de la commune de Duault (qui perd Locarn et Landugen par rapport aux limites de l'ancienne paroisse) s'accompagne de la création du canton de Duault qui comprend les communes de Duault, Carnoët, Maël-Pestivien et Locarn. Ce canton est supprimé le 22 prairial an VIII () et Duault est alors incorporé au canton de Callac[24].

    Landugen (Landujan) est rattaché à Botmel en 1791, qui devient Callac en l'an II ; Landugen est à nouveau commune en l'an IV, avant d'être à nouveau rattachée à Callac en l'an IX. Landugen est enfin rattaché à Duault en 1874.

    La paroisse de Duault eut au moins deux prêtres constitutionnels : Le Bourzec (recteur en 1793) et Olivier Falher ; par contre François Corbel (recteur de 1762 à 1790) fut réfractaire ; François Le Coënt, curé de la trève de Burthulet, aussi : il fut déporté sur un ponton de Rochefort (Deux-Associés) où il mourut le et enterré à l'Île d'Aix[35].

    Le 8 nivôse an VIII () une bande de chouans brûla à Saint-Servais tous les papiers de l'administration municipale, y compris les archives de l'ancienne juridiction féodale (seuls les registres paroissiaux et d'état-civil échappèrent à la destruction) dont les audiences se tenaient à Saint-Servais. Des chouans assassinèrent le débitant de tabacs du bourg de Duault[24].

    Le XIXe siècle

    En 1837 César René de Choiseul (fils de Renaud César de Choiseul-Praslin, qui en était le propriétaire, revendit la forêt de Duault, ainsi que celle de Lorge et son château, à Jean-Marie Allénou[Note 10], négociant à Quintin. Nicolas Le Bras indique que les loups y pullulent, ainsi que les lapins[24].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Duault en 1843 :

    « Duault, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins ses trèves Landugan [Landugen], qui a été absorbée par Callac, et Locarn, qui est devenue commune ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Garzuel, Kerbournet, Kerrac'h, Kerscuil, Kervern, le Bourgneuf, Trefflay, Kerellic, Burtulet, Kerscuit, Kernaéret, le Botcol, Quillaéron, le Bodelzy, Kervouzérien, Grand-Faut, Peit-Faut, Saint-Nicodème, Kerneval, Kernon, Saint-Derrien, Guernoquin, Kerviou, Kercroas, Trégonval, le Corvé, Kerdaguet, Kernévez, Kergourc'h, Kerfichan, Kerscramail. Superficie totale : 6 138 hectares dont (...) terres labourables 2 787 ha, prés et pâturages 663 ha, bois 531 ha, vergers et jardins 103 ha, landes et incultes 1 895 ha (...). Moulins : 16 (de Kermabilou, du Bourgneuf, de Kerroux, du Pont-au-Roux, Milin-Poul, du Faut, de Kerdrain, de Lobuel, du Pont-Belon, de Peun-ar-Prat, de Quinquistilis, à eau). Outre l'église, il y a à Duault les chapelles Saint-Servais et Saint-Nicodème. (...) Géologie : schiste argileux, porphyres quartzifères. (...). On parle le breton[36]. »

    Selon Joachim Gaultier du Mottay, « cette commune est très giboyeuse, surtout dans le voisinage de la forêt ; ses rivières sont aussi très poissonneuses »[23].

    En 1860 Nicolas Le Bras, père d'Anatole Le Bras, écrit que Duault possède alors 540 maisons réparties dans 149 villages et que la commune est divisée en trois grandes sections ou paroisses : au nord Saint-Servais, érigée en succursale en 1855, qui contient 241 maisons et 1 260 habitants et où se trouve la maison commune (mairie et école) ; au sud-ouest, Duault, la paroisse primitive, comprend 209 maisons réparties dans 54 villages et comprend 1 033 habitants ; au sud-est Saint-Nicodème, succursale depuis 1842, contient 96 maisons réparties en 21 villages et possède 539 habitants[24].

    La commune de Duault a été dépecée par l'arrêté du qui décide la création des communes de Saint-Servais et Saint-Nicodème, mais récupère Landugen en 1874.

    L'église paroissiale Saint-Maudez est construite entre 1892 et 1894 ; elle remplace l'église antérieure qui datait du XVIe siècle et avait été remamaniée les siècles suivants.

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Duault porte les noms de 65 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, François Le Gall et Guillaume Le Gall ont tous les deux été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Le Gall et Yves Toanen de la Croix de guerre ; plusieurs soldats sont morts en Belgique (Jean Le Roux et Jean Cadoret en 1914, Yves Le Balch en 1915, Pierre Le Meur en 1916) ; François Morellec est mort en Grèce ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[37].

    Jean Le Bescond, dont le nom se trouve aussi sur le monument aux morts, est mort de maladie en 1920.

    L'Entre-deux-guerres

    • Le bourg de >Duault vers 1920 (carte postale Émile Hamonic).
      Le bourg de >Duault vers 1920 (carte postale Émile Hamonic).
    • Le bourg de Duault vers 1925 (carte postale Tirel-Hamon).
      Le bourg de Duault vers 1925 (carte postale Tirel-Hamon).

    La Résistance : la base Samwest pendant la Seconde Guerre mondiale

    Monument de Kerhamon en mémoire des combats de juin 1944.

    Entre le 5 et le , la compagnie Tito, épaulée par une quarantaine de S.A.S. commandés par le capitaine Pierre Leblond et deux équipes Jedburgh parachutées, la première l'équipe Félix dans la nuit du 8 au près de Jugon, la seconde l'équipe Frederick (formée du capitaine Aguirec, du major britannique Wise et du radio américain Kehoe) dans la nuit du 9 au à Duault, se déplace dans la forêt de Duault à la ferme de Kerhamon pour y implanter la base Samwest. Les hameaux de Kerhamon et du Guernhir furent passés au lance-flammes, de même qu'une partie de la forêt de Duault.

    Le , deux compagnies de l'Armée allemande d'occupation attaquèrent la ferme de Kerhamon, occupée par des parachutistes du 4e bataillon SAS de la France libre, une équipe Jedburg et des FFI, aidés par la population locale[38]. Le combat continua le et fut très meurtrier de part et d'autre ; les Allemands auraient eu 45 tués ; 4 membres des S.A.S. et 9 résistants FTP furent tués ; plusieurs parachutistes sont grièvement blessés dont les lieutenants André Botella[39] et Jean Lasserre[40] ; 31 maquisards et otages[41] furent torturés et fusillés par les Allemands dont deux paysans de Duault abattus dans leur champ et 8 otages[42] fusillés dans le bois de Boudan[43] à Plestan dans la nuit du 13 au [44].

    • Statue de la Vierge à l'Enfant offerte en 1945 à la communauté des religieuses de Duault par le comité de la Résistance en guise de remerciement. Lors du départ des religieuses de Duault en 2001, celles-ci en ont fait don à la chapelle Saint-Gildas de Carnoët.
      Statue de la Vierge à l'Enfant offerte en 1945 à la communauté des religieuses de Duault par le comité de la Résistance en guise de remerciement. Lors du départ des religieuses de Duault en 2001, celles-ci en ont fait don à la chapelle Saint-Gildas de Carnoët.

    Le fut inauguré à Kerhamon en Duault le monument commémoratif des combats de juin 1944[45].

    Les blessés, et treize tonnes de munitions récupérées par les résistants, sont alors déménagés par le maquis de Saint-Marcel[46].

    Le monument aux morts de Duault porte les noms de 23 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[37].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent au lion de sinople couronné d'or, armé et lampassé de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 Vauchel
    1794 Quenechdu
    1796 Le Bonhomme
    1798 Le Moine
    1798 Le Lostec
    1800 Julien Conan
    1806 Yves Julien Conan
    1808 Jean Le Lostec[Note 11] Cultivateur.
    1846 1853 Louis Bercot[Note 12]
    1853 1854 Yves Thomas
    1855 1869 François Courtois[Note 13] Cultivateur.
    1870 Emmanuel de Langle
    1871 1884 Alexandre Prigent[Note 14] Cultivateur.
    1884 1886 Jean Marie de Brossard
    1886 1888 Yves Le Graët
    1888 1898 Yves Soliman[Note 15] Propriétaire.
    1898 1912 François Le Faucheur
    1912 1915 Thomas Maudez
    1915 1916 François L'Hélias
    1916 1919 Philippe Diouron[Note 16] Adjoint faisant fonction de maire.Maire provisoire. Cultivateur.
    1919 après 1920 Alexis Tilly[Note 17] Forgeron.
    mars 2001 26 mai 2020 Gilbert Le Gall DVD Retraité.
    26 mai 2020 En cours Claude Callonnec[47] - [48]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4672 0732 1971 8992 3412 3792 5192 7002 829
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8362 8052 8479181 3441 3321 4301 3531 363
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2461 3081 3191 3211 3891 2511 1151 020843
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    787638529442404356335364359
    2020 - - - - - - - -
    376--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Maudez : Vue générale.
    • Chateau de Rosvilliou.
      Chateau de Rosvilliou.
    • La chapelle de Landugen et son calvaire 1.
      La chapelle de Landugen et son calvaire 1.
    • La chapelle de Landugen et son calvaire 2.
      La chapelle de Landugen et son calvaire 2.
    • Le clocher de la chapelle de Landugen.
      Le clocher de la chapelle de Landugen.
    • Tombe près de la chapelle de Landugen.
      Tombe près de la chapelle de Landugen.

    Notes et références

    Notes

    1. L'auteur évoque la forêt de Duault.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Nicolas Le Bras, né en 1825, fut successivement instituteur à Penvénan, Saint-Servais, Ploumilliau et Pleudaniel. Il périt dans le naufrage de la Marie-Thérèse à l'embouchure de la rivière de Tréguier, le Jaudy, le . Il était alors conseiller municipal de Tréguier. Il est le père d'Anatole Le Bras.
    9. Landugen (Lan Eugen), territoire ou église de saint Eugène, parce qu'il y avait une chapelle dédiée à ce saint (substitué au saint breton originel saint Trujen, sans doute saint Tujan en jouant sur la proximité des noms), dont on voit encore les ruines, a été annexée à la commune de Callac en 1791, mais a été réannexée par Duault en 1874.
    10. Jean-Marie Allénou né le à Plourhan, décédé le au château de Lorge en L'Hermitage-Lorge.
    11. Jean Le Lostec, né le à Duault, décédé le à Duault.
    12. Louis Marie Bercot, né vers 1803 à Duault, 22160, décédé le à Kergouarcht en Duault.
    13. François Courtois, né vers 1831, décédé le à Saint-Servais
    14. Alexandre Prigent, né le à Duault, décédé le à Duault.
    15. Yves Soliman, né le à Carnoët, décédé le à Duault
    16. Philippe Douron, né en 1864.
    17. Alexis Tilly, né le au bourg de Saint-Servais, décédé le au bourg de Duault.
    18. Maurice Baherze, seigneur de Kerfichant, conseiller du roi Henri IV et lieutenant général de Carhaix, décédé le à Duault.
    19. Le château de Coatgoureden est en Bulat-Pestivien.

    Références

    1. J-Y LE MOING, Noms de lieux en Bretagne, Éditions Bonneton, 2004
    2. Eugène Le Breton, « Au pays natal d'Anatole Le Braz », Journal L'Ouest-Éclair, (lire en ligne, consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Carhaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Duault et Carhaix-Plouguer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Carhaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Duault et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Joachim Gaultier du Mottay, Géographie départementale des Côtes-du-Nord, (lire en ligne), p.492-495.
    24. Nicolas Le Bras, La commune de Duault, (lire en ligne).
    25. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.
    26. Frank Davies (trad. de l'anglais), Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, Gourin, éditions des Montagnes Noires, , 253 p. (ISBN 978-2-919305-22-3).
    27. Michel Duval, Forêts bretonnes en Révolution. Mythes et réalités, Spézet, Nature et Bretagne, , 237 p. (ISBN 2-85257-080-7).
    28. « Étymologie et histoire de Duault », sur infobretagne.com (consulté le ).
    29. René-Yves Daniel, L'élevage du cheval en Bretagne pour la remonte des Templiers, "Gwéchall. Le Finistère autrefois", tome 1, Quimper, 1978.
    30. « Famille Quelen », sur infobretagne.com/.
    31. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, (lire en ligne), p.78.
    32. « Chateau de Rosvilliou à Duault, inscrit MH en 1927 », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
    33. "Pays d'Argoat", no 51 - 2e semestre 2009.
    34. Personnes en âge de communier.
    35. Église catholique. Diocèse de Saint-Brieuc, Le diocèse de Saint-Brieuc pendant la période révolutionnaire : notes et documents., vol. 1, Saint-Brieuc, R. Prud'homme, (lire en ligne), pages 48 à 50.
    36. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de bretagne, (lire en ligne).
    37. « Duault - Monument aux Morts ».
    38. http://almrd22.fr/IMG/pdf/i12_SAS_et_base_Samwest_a_Duault.pdf
    39. « André BOTELLA, un héros méconnu dans les évènements de la bataille de la forêt de Duault en juin 1944 », sur callac.joseph.lohou.fr.
    40. « Opération Samwest », sur callac.joseph.lohou.fr.
    41. « Duault es hameaux de Kerhamon– Monument commémoratif de Kerhamon », sur Memorialgenweb.org.
    42. « Plestan – Carré militaire du bois de Boudan », sur Memorialgenweb.org.
    43. « Cimetière des martyrs – Plestan », sur topic-topos.com (version du 17 septembre 2018 sur Internet Archive).
    44. Christian Bougeard, "Le Choc de la guerre dans les Côtes-du-Nord 1939-1945", éditions Gisserot, 1995, p. 111-112.
    45. « Duault (22) - Stèle de Kerhamon - Déc. 2012 », sur www.panoramio.com (version du 28 janvier 2015 sur Internet Archive).
    46. Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne", Yoran Embanner, Fouesnant, 2007, (ISBN 978-2-916579-09-2).
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    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    51. « Château, Rosviliou (Duault) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
    52. « Notice n°PA00089141 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture -
    53. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 129.
    54. « Chapelle Saint-Jean, Landugen (Duault) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
    55. « Vue aérienne prise du sud-ouest (au 1er plan, à droite, face postérieure de la maison dite Le Prieuré) », sur patrimoine.bzh (consulté le ).

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