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Brocéliande

BrocĂ©liande, appelĂ©e aussi forĂȘt de BrocĂ©liande, est une forĂȘt mythique et enchantĂ©e citĂ©e dans plusieurs textes, liĂ©s pour la plupart Ă  la lĂ©gende arthurienne. Ces textes, datĂ©s du Moyen Âge pour les plus anciens, y mettent en scĂšne Merlin, les fĂ©es Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. D'aprĂšs ces rĂ©cits, la forĂȘt de BrocĂ©liande hĂ©berge le Val sans retour, oĂč Morgane piĂšge les hommes infidĂšles jusqu'Ă  ĂȘtre dĂ©jouĂ©e par Lancelot du lac ; et la fontaine de Barenton, rĂ©putĂ©e pour faire pleuvoir. BrocĂ©liande serait aussi le lieu de la retraite, de l'emprisonnement ou de la mort de Merlin.

Merlin et Viviane dans Brocéliande, d'aprÚs une gravure de Gustave Doré.

Le premier texte Ă  la mentionner est le Roman de Rou, rĂ©digĂ© par le poĂšte normand Wace vers 1160. C’est dans les textes postĂ©rieurs que BrocĂ©liande trouve son nom actuel et la plupart de ses attributions, sans que sa localisation physique soit Ă©vidente. La premiĂšre revendication physique de cette forĂȘt lĂ©gendaire remonte au lorsque les Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien sont Ă©crits au chĂąteau de Comper par un certain Lorence, chapelain du comte Guy XIV de Laval. Ces revendications physiques Ă©voluent au fil des annĂ©es. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, BrocĂ©liande est assimilĂ©e Ă  la ForĂȘt de Lorge (dite forĂȘt de Quintin), originellement Koedrac'h, dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en Bretagne. Depuis les annĂ©es 1850, diffĂ©rents auteurs l'associent surtout Ă  la forĂȘt de Paimpont, en Ille-et-Vilaine, au point que cette thĂ©orie devient la plus largement admise par la culture populaire. Seules les communes situĂ©es autour de la forĂȘt de Paimpont utilisent le nom « BrocĂ©liande »[1].

Depuis les annĂ©es 1980, d'autres thĂ©ories postulent sa localisation dans la ForĂȘt du Huelgoat, du GĂąvre, de Dol, Ă  Paule ou en Normandie, notamment prĂšs du mont Saint-Michel.

Étymologie

L'Ă©tymologie est incertaine[2]. La plus ancienne forme connue, Brecheliant, a fait supposer que le toponyme serait basĂ© sur le brittonique bre « colline », suivi d'un nom d'homme[3]. Brecilien supposĂ©e comme forme ancienne celtique de BrĂ©cheliant est, elle, basĂ©e sur bre (colline ayant ici le sens de « motte castrale ») et le nom d'homme Silien ou plutĂŽt Sulien, mĂȘme si selon certains l'Ă©tymologie en *brĂ© pourrait aussi dĂ©signer « le fauche » ou encore « la battu du dĂ©sert », un point bas et marĂ©cageux. Chez les trouvĂšres, Bresilianda dĂ©signait la Bretagne armoricaine en entier[4]. Gwenc'hlan Le ScouĂ«zec traduit Brecilien par « la Butte Ă  l'anguille », ce qui d'aprĂšs lui « a le mĂ©rite d'intĂ©grer au nom de la forĂȘt de BrocĂ©liande les « fables » concernant les fĂ©es des eaux vives »[5].

La forme BrocĂ©liande, plus tardive, pourrait ĂȘtre basĂ©e sur bro signifiant « pays » en breton, mais elle est suspecte et il faut attendre ChrĂ©tien de Troyes pour la trouver comme variante. D'aprĂšs Jean-Yves Le Moing, BrocĂ©liande est « une francisation rĂ©cente » de la forme BrĂ©cilien, « peut-ĂȘtre influencĂ©e par les termes gallo-romans brosse « buisson » et lande »[6]. Une Ă©tymologie populaire la dĂ©compose en broce « forĂȘt » et liande « lande »[2], ce qui ferait de l'expression « forĂȘt de BrocĂ©liande » une tautologie.

Origine de la légende

Au Ve siĂšcle apr. J.-C., en Bretagne (de l’autre cĂŽtĂ© de la Manche), les Barbares, en l'occurrence Saxons, Scots ou Angles, disputent aux peuples plus ou moins romanisĂ©s leurs pouvoir et possessions. Parmi les plus valeureux de ces rĂ©sistants se distingue un certain Artus, seigneur de Camelot, prĂšs de Londres, entourĂ© de preux chevaliers rĂ©unis dans la confrĂ©rie de la Table ronde. Leur but est de dĂ©fendre coĂ»te que coĂ»te leurs possessions[7].

D’épiques combats, alimentĂ©s par la tradition orale, se transforment aux siĂšcles suivants en rĂ©cits lĂ©gendaires qui associent Ă  leur rĂ©sistance l'usage d'un rĂ©cipient ou graal. EngagĂ© aux cĂŽtĂ©s de Guillaume le conquĂ©rant dans la bataille d’Hastings (), Raoul II de Montfort, seigneur de GaĂ«l, entend ces rĂ©cits guerriers. De retour sur ses terres de Paimpont, le chevalier s’en fait largement l’écho, suppose-t-on, dans les soirs de veillĂ©e, racontant Ă  l’envi des rĂ©cits embellis. Ces pĂ©ripĂ©ties guerriĂšres se diffusent bientĂŽt d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la Manche, jusqu’à inspirer la littĂ©rature mĂ©diĂ©vale[7].

Dans les romans arthuriens médiévaux

Brocéliande est citée dÚs le XIIe siÚcle dans les romans de la matiÚre de Bretagne, ce qui coïncide avec les premiers textes en langue vernaculaire[8]. Philippe Walter a montré que « le mythe de Brocéliande n'est pas une invention récente »[8].

Wace cite les chevaliers bretons qui participent Ă  la conquĂȘte de l'Angleterre, et parmi eux « Ceux de Brecheliant (sic) dont les Bretons disent maintes lĂ©gendes
 »[Note 1]. Il cite aussi la fontaine de Barenton, qui a des propriĂ©tĂ©s merveilleuses : « La fontaine de Berenton/sort d'une part lez le perron
 »[9].

Il faut ensuite attendre ChrĂ©tien de Troyes qui, vingt ans plus tard et dans le Chevalier au lion, Ă©voque BrocĂ©liande comme une forĂȘt merveilleuse dont la fontaine (qu'il ne nomme pas) est dĂ©fendue par un chevalier invincible. Entre 1180 et 1230, BrocĂ©liande est citĂ©e par divers auteurs : Huon de Mery, Guillaume Le Breton[Note 2], Giraud de Barri, Alexandre Neckam, Robert de Boron, et apparaĂźt dans le roman occitan de JauffrĂ©[10].

Les Ɠuvres de la lĂ©gende arthurienne qui mentionnent cette forĂȘt sont Yvain ou le chevalier au lion[11], Brun de la Montagne[12], le Merlin en prose[13], Le Roman de Ponthus et Sidoine[14], et Claris et Laris[15].

Aucun auteur n'indique la position exacte de la forĂȘt. Au mieux, comme on peut le constater Ă  la lecture des sources, ils indiquent que la forĂȘt se trouve en Bretagne armoricaine. Vers 1230, Robert de Boron est le premier Ă  associer Merlin Ă  BrocĂ©liande.

Localisation

La forĂȘt de BrocĂ©liande est couramment identifiĂ©e Ă  la forĂȘt de Paimpont Ă  partir du milieu du XIXe siĂšcle. Selon ChrĂ©tien de Troyes, elle se situe outre-Manche.

Les auteurs anciens Ă©tant muets sur la localisation de BrocĂ©liande, il existe plusieurs hypothĂšses de valeurs inĂ©gales pour la situer. L'historien Arthur de la Borderie mentionne trois Brecilien (ou Bressilien) en Bretagne[16]. Il s'agit de trois lieux nobles ayant possĂ©dĂ© une motte fĂ©odale : le BrĂ©cilien de Paule, dans les Montagnes Noires[Note 3], le Brecilien prĂšs de Paimpont et Montfort, et le Bressilien de Priziac[17]. La forĂȘt de Paimpont n'est pas nommĂ©e tout entiĂšre BrĂ©cilien, mais compte un lieu-dit de ce nom[6]. Il existe aussi un lieu-dit Bercelien Ă  Plouer-sur-Rance[6]. Aucune preuve historique ou archĂ©ologique n'atteste que ces diffĂ©rents lieux aient Ă©tĂ© jadis situĂ©s dans une mĂȘme forĂȘt[6], la grande forĂȘt centrale armoricaine Ă©tant un mythe.

Pour Wace, Brocéliande se situe en Bretagne armoricaine alors que pour Chrétien de Troyes elle semble se situer en Grande-Bretagne. L'une de ces hypothÚses serait que Brocéliande n'a jamais existé, et qu'il s'agirait d'un mythe relayé par Wace, puis repris par Chrétien de Troyes à partir du texte de ce dernier[18].

La premiĂšre localisation non ambiguĂ« de BrocĂ©liande date de 1429 lorsque Jean d'Orronville rattache la forĂȘt mythique Ă  celle de Quintin[19]. Quelques annĂ©es plus tard, le , la charte des « Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien » est Ă©crite au chĂąteau de Comper, prĂšs de Paimpont, par un certain Lorence, chapelain du comte de Laval. Ce manuscrit reprend le texte de Wace jusque dans la description de la fontaine qui ferait pleuvoir : « [
] il y a une fontayne nommĂ©e la fontayne de Bellenton, auprĂšs de laquelle fontayne le bon chevalier Ponthus fist ses armes, ainsi que on peult le voir par le livre qui de ce fut composĂ© ». L'auteur, une personne avertie, donne ses sources en citant le Roman du chevalier de Ponthus. Dans Hauts lieux de BrocĂ©liande, Claudine Glot voit dans cette charte la plus ancienne localisation de BrocĂ©liande identifiĂ©e aux terres de Guy de Laval, seigneur de Comper[20]. Mais selon Goulven Peron, l'auteur du roman de Ponthus (texte Ă©crit vers l'an 1400) songeait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  Ă  la forĂȘt de Paimpont lorsqu'il racontait les aventures du chevalier Ponthus dans la forĂȘt de Brecilien : « L'auteur anonyme de ce roman, mĂȘme s'il ne localise pas prĂ©cisĂ©ment BrocĂ©liande, donne un certain nombre d'indices qui peuvent laisser penser qu'il avait en tĂȘte la forĂȘt de Paimpont. »[21].

À cette Ă©poque, les grandes familles bretonnes tentent d'appuyer leur gloire en revendiquant la possession de terres arthuriennes, ainsi, en 1475, les Rohan affirment descendre d'Arthur et possĂ©der le chĂąteau de la Joyeuse Garde « oĂč le roi Arthur tenait sa cour ». Les Laval, reconnaissant en leur terre de Brecilien le Brecheliant de Wace, inventent la « fontaine magique » et se proclament ainsi seigneurs de BrocĂ©liande[22].

Aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, les auteurs romantiques dĂ©fendent diffĂ©rentes localisations : l'abbĂ© de La Rue Ă©voque la forĂȘt de Lorge prĂšs de Quintin[23], ChĂąteaubriand l'identifie Ă  Becherel, Ă©crivant d'ailleurs : « Au XIIe siĂšcle, les cantons de FougĂšres, Rennes, BĂ©cherel, Dinan, Saint-Malo et Dol, Ă©taient occupĂ©s par la forĂȘt de BrĂ©cheliant ; elle avait servi de champ de bataille aux Francs et aux peuples de la DomnonĂ©e. Wace raconte qu'on y voyait l'homme sauvage, la fontaine de Berenton et un bassin d'or. »[24]. Certains auteurs, dont le plus imaginatif semble ĂȘtre Blanchard de la Musse, retrouvent la charte des Usemens de Brecilien datĂ©e de 1467, et placent le Tombeau de Merlin et le val sans retour dans les environs de Montfort et de Paimpont[25]. DĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle, « l'identification entre la forĂȘt de Paimpont et BrocĂ©liande constitue comme une sorte de vĂ©ritĂ© historique »[26] et en 1835, elle fait pratiquement l'unanimitĂ©. À partir de la dĂ©signation de ce site, diffĂ©rents Ă©lĂ©ments qui le composent (rochers, mĂ©galithes, fontaines, Ă©tangs) sont nantis de lĂ©gendes liĂ©es au cycle arthurien[27].

Ph. JouĂ«t Ă©crit : « Comme le mythe de BrocĂ©liande n'est pas une forgerie (voir N. Chadwick, Early Brittany, ch. 8 ; Ph. Walter, BrocĂ©liande), il y a lieu de dissocier les noms en bre- « hauteur » (+ un nom de personne ou un nom formĂ© sur sell- ("vue", "observatoire" = "Bellevue") des formes en bro- qui pourraient ĂȘtre issues de Ct. bro(gion) « rĂ©gion », et d'un dĂ©terminatif pour lequel A. J. Raude a proposĂ© le NL Caledonis (Saltus) ou (Nemus) Caledonis de l’Historia Regum Britanniae, ch. 145, massif qui s’étendait du Loch Lomond Ă  Dunkeld, en gallois kelydon (L'origine gĂ©ographique des Bretons armoricains, Lorient). La fabuleuse "BrocĂ©liande" de Bretagne serait due Ă  une tradition transfĂ©rĂ©e en Armorique, implantation favorisĂ©e par un ensemble mythico-rituel bien antĂ©rieur signalĂ© par des toponymes (NĂ©ant, Neanti Ă  rapprocher de Neizan ; Barenton, Ninian, Pontus "flot"). La forĂȘt est le cadre d'Ă©vĂ©nements merveilleux (« traversĂ©e de l’eau de la tĂ©nĂšbre hivernale ») et rituels (cavalcade nocturne et abolition des servitudes) de la vie du roi Judicael de DomnonĂ©e (ca 590-652), d'importance cruciale pour sa lignĂ©e et son royaume (JouĂ«t, L'Aurore celtique, 2e Ă©d., ch. VII, 11.5)[28]. »

Impact culturel

De nombreuses Ɠuvres de fiction, romans, films, sĂ©ries et recueils de contes, mentionnent BrocĂ©liande.

Télévision et cinéma

Un film d'horreur français de Doug Headline, tournĂ© dans la forĂȘt de Paimpont, est sorti en 2003. Ce film, intitulĂ© BrocĂ©liande, a reçu des critiques trĂšs nĂ©gatives dĂšs sa sortie. Il est classĂ© 13e de la liste des pires films de tous les temps Ă©tablie sur AllocinĂ©, avec une note moyenne de 1,1 â„5 attribuĂ©e par les spectateurs[29].

Marques

En 2006, Brocéliande a donné son nom à une marque d'eau minérale, extraite du sous-sol de Paimpont.

Notes et références

Notes

  1. « e cil devers Brecheliant/donc Breton vont sovent fablant/une forest mult longue e lee/qui en Bretaigne est mult loee »
  2. « Brecelianensis monstrum admirabile fontis »
  3. Ce Brecilien est associĂ© Ă  celui de Saint-Symphorien, voisin de quelques centaines de mĂštres, oĂč l'on ne cesse de faire des dĂ©couvertes archĂ©ologiques. Celui-ci est placĂ© prĂšs d'une fontaine, Ă©manant d'une nappe phrĂ©atique, et constituait le point de dĂ©part principal de l'aqueduc romain de Carhaix, consacrĂ© par une chapelle. Le ruisseau descend vers BrĂ©cilien / Bressillien. Il est donc possible d'y voir la racine celtique *bracu- qui dĂ©signe des lieux humides, et qui a donnĂ© ailleurs des toponymes en Bray, Bresse, etc., comme on peut y voir un brĂ© dĂ©signant la motte fĂ©odale jadis existante en ce lieu

Références

  1. Voir Le site web pays de Brocéliande, L'office de tourisme de Brocéliande ou encore Le centre arthurien à Comper-en-Brocéliande.
  2. Philippe Barrier, ForĂȘt lĂ©gendaire : contes, lĂ©gendes, coutumes, anecdotes sur les forĂȘts de France, Étrepilly, C. de Bartillat, , 254 p. (ISBN 2-905563-42-7 et 9782905563422), p. 39 ; 74.
  3. Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Douarnenez, Le Chasse-MarĂ©e – Ar Men Ă©d., .
  4. Joseph Anglade, Les Troubadours et les Bretons, Montpellier, Société des Langues Romanes, , p. 30.
  5. Gwenc'hlan Le Scouëzec, Arthur, Roi Des Bretons D'Armorique, Paimpont, Le Manoir du Tertre, , 670 p. (ISBN 2-913478-00-X et 9782913478008, lire en ligne), p. 329.
  6. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne, Coop Breizh, , p. 139.
  7. Jean-Michel Cosson, « BrocĂ©liande ou l'Ă©ternelle quĂȘte du Graal », ChĂąteaux & Patrimoines,‎ jan.-fĂ©v.-mars 2020, p. 7-8 (ISSN 2646-5256)
  8. Walter 2002, p. 10.
  9. Brocéliande, sources anciennes, consulté le 02-06-2010.
  10. Bellamy 1995.
  11. Chrétien de Troyes, Yvain ou le chevalier au lion.
  12. Brun de la Montagne, Paris, Firmin-Didot et Cie, Paul Meyer, .
  13. Merlin : roman en prose du XIIIe siĂšcle, publ. avec la mise en prose du poĂšme de Merlin de Robert de Boron d'aprĂšs le manuscrit appartenant Ă  Alfred H. Huth par Gaston Paris et Jacob Ulrich, Paris, Firmin-Didot, 1886.
  14. Le Roman de Ponthus et Sidoine, éd. critique de Marie-Claude de Crécy, GenÚve, Droz, 1997, (ISBN 2600001956).
  15. Claris et Laris, trad. en français moderne par Corinne Pierreville, Paris, H. Champion, GenÚve : diff. Slatkine, 2007, (ISBN 9782745315090).
  16. Arthur de la Borderie, Histoire de Bretagne, Joseph Floch, , p. 44-45.
  17. E. Faral l'identifiait à la Brocéliande des romans, cette petite commune du Morbihan semble avoir eu une certaine importance à l'époque carolingienne : le cartulaire de Landévennec mentionne qu'en 818, ce village aujourd'hui modeste reçoit la visite de Louis le Pieux.
  18. Margaret Pelan, L'influence de Wace sur les romanciers français de son temps, p. 56, cité par A.-Y. BourgÚs.
  19. Goulven PĂ©ron, Arthur dans les chroniques bretonnes (dir. Christine Ferlampin-Acher), Arthur aprĂšs Arthur, Presses Universitaires de Rennes, , p. 230.
  20. Collectif, Le petit futé Bretagne, Petit Futé, , 621 p. (ISBN 978-2-7469-2315-7, lire en ligne), p. 49
  21. Goulven Peron, Les lieux arthuriens, Keltia, no 43, , p. 16
  22. A.-Y. BourgÚs, Le Dossier hagio-historiographique des Rohan : de Conan à Arthur et de saint Meriadec à saint Judicaël, sn, 2007
  23. AbbĂ© de la Rue, Recherches sur les ouvrages des bardes de la Bretagne armoricaine dans le Moyen Âge, Caen,
  24. (cité par A.-Y. BourgÚs)
  25. Le Goffic et Dupouy 1990
  26. Markale 1989, p. 48
  27. Institut culturel de Bretagne, « L'invention du Val sans retour », dans Du folklore à l'ethnologie en Bretagne : 1er Colloque d'ethnologie bretonne, Riec-sur-Bélon, 27-29 octobre 1988, Beltan, , p. 44
  28. Ph. Jouët, Dictionnaire de la mythologie et de la religion celtiques., Fouesnant, Yoran, , 1042 p., s.v. Brocéliande, Barenton, Nechtan.
  29. « Brocéliande - critiques spectateurs », Allociné (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • [Bellamy 1995] FĂ©lix Bellamy, La forĂȘt de BrocĂ©liande, la DĂ©couvrance, coll. « L'Amateur averti », (1re Ă©d. 1896), 772 p. RĂ©Ă©dition de La ForĂȘt de BrĂ©chĂ©liant, la fontaine de BĂ©renton, quelques lieux d'alentour, les principaux personnages qui s'y rapportent, Rennes, 1896 (consultable sur la bibliothĂšque numĂ©rique de l'universitĂ© de Rennes 2 : tome 1 et tome 2).
  • [Bellamy 2002] FĂ©lix Bellamy, BrocĂ©liande et les romans de la Table Ronde, Rennes, arbredor.com, , 156 p., e-book (prĂ©sentation en ligne)
  • [Bellamy 2002] FĂ©lix Bellamy, Éon de l'Etoile, l'hĂ©rĂ©tique de BrocĂ©liande, GenĂšve, arbredor.com, , 98 p., e-book (prĂ©sentation en ligne)
  • [Bertin 1991] Georges Bertin, « Paysages folkloriques et mythologies », dans Guide des Chevaliers de la Table Ronde en Normandie, Charles Corlet,
  • [Bouyer et MentrĂ© 1996] Louis Bouyer et Mireille MentrĂ©, Les lieux magiques de la lĂ©gende du Graal : de BrocĂ©liande en Avalon, vol. 2 de L'Imaginaire mĂ©diĂ©val, O.E.I.L., , 143 p. (ISBN 978-2-86839-055-4, prĂ©sentation en ligne)
  • [Calvez 2010] Marcel Calvez, Druides, fĂ©es et chevaliers dans la forĂȘt de BrocĂ©liande, Saint-DiĂ©-des-Vosges, Festival international de gĂ©ographie. Programme scientifique, (lire en ligne)
  • [Camby 2002] Philippe Camby, Magies de BrocĂ©liande, traditions littĂ©raires et contes populaires, GenĂšve, , 316 p., e-book
  • [Falc'hun 2009] Korentin Falc'hun, « La cartographie arthurienne en Bretagne continentale : l'histoire de BrocĂ©liande », dans Des chevaliers de la Table ronde Ă  l'Ordre de l'Hermine. Actes du colloque annuel organisĂ© par l'Institut culturel de Bretagne, Institut culturel de Bretagne Skol-Uhel ar Vro, , p. 33-46
  • [Ferlampin-Acher et HĂŒe 2007] Christine Ferlampin-Acher et Denis HĂŒe, Lignes et lignages dans la littĂ©rature arthurienne : actes du 3e Colloque arthurien organisĂ© Ă  l'UniversitĂ© de Haute-Bretagne, 13-14 octobre 2005, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « InterfĂ©rences », , 306 p.
  • [Le Goffic et Dupouy 1990] Charles Le Goffic et Auguste Dupouy, BrocĂ©liande, Rennes, Ă©ditions Terre de Brume, (1re Ă©d. 1932).
  • [Markale 1989] Jean Markale, BrocĂ©liande et l'Ă©nigme du Graal, Pygmalion/G. Watelet, coll. « Histoire de la France secrĂšte », , 320 p. (ISBN 978-2-85704-283-9)
  • [Markale 1996] Jean Markale, Guide spirituel de la forĂȘt de BrocĂ©liande, Ă©ditions du Rocher, , 169 p. (ISBN 978-2-268-02314-4)
  • [Peron 2013] Goulven Peron, Dictionnaire des lieux arthuriens, Ar Strobineller, , 80 p.
  • [RebillĂ© 1996] Edmond RebillĂ©, BrocĂ©liande(s). Sur les traces du roi Arthur et de ses chantres, SpĂ©zet, Coop Breizh, , 156 p. (ISBN 2-909924-73-4)
  • [Walter 2002] Philippe Walter, BrocĂ©liande ou le gĂ©nie du lieu : archĂ©ologie, histoire, mythologie, littĂ©rature, Presses universitaires de Grenoble, , 222 p. (ISBN 978-2-7061-1060-3)

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