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Locarn

Locarn [lɔkaʁn] est une commune, située en Argoat, dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Locarn
Locarn
La mairie de Locarn.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Marjorie Bert
2020-2026
Code postal 22340
Code commune 22128
Démographie
Gentilé Locarnois
Population
municipale
410 hab. (2020 en diminution de 0,24 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 14″ nord, 3° 25′ 15″ ouest
Altitude 190 m
Min. 92 m
Max. 282 m
Superficie 32,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Locarn

    Ses habitants sont les Locarnois et les Locarnoises.

    Géographie

    Locarn est située entre Guingamp et Carhaix-Plouguer. Elle faisait partie du canton de Maël-Carhaix jusqu'en 2015, désormais elle appaetient au canton de Rostrenen, et de l'arrondissement de Guingamp. Locarn se trouve dans la communauté de communes du Kreiz-Breizh et dans l'ancien comté du Poher.

    • Carte de la commune de Locarn et des communes avoisinantes.
      Carte de la commune de Locarn et des communes avoisinantes.

    Relief, hydrographie et végétation

    Le finage de Locarn, qui forme globalement un rectangle dont la longueur est dans le sens est-ouest, est assez accidenté et présente des dénivelés atteignant presque 200 mètres entre la partie la plus élevée, les Landes de Locarn, situées dans le nord-est du territoire communal et atteignant 282 mètres d'altitude à leur point le plus haut et la confluence entre l'Hyères et la Rivière de Kersault qui, à l'extrême-ouest de la commune, constitue le point le plus bas à 92 mètres d'altitude ; l'ensemble de la commune forme un plateau globalement en pente vers l'ouest.

    La commune est limitée à l'ouest par l'Hyères, affluent de rive gauche de l'Aulne, qui sépare Locarn de Carnoët ; deux affluents de rive gauche de l'Hyères limitent aussi la commune : le Ruisseau de l'Étang du Follézou au nord sépare Locarn de Saint-Nicodème, Saint-Servais et Duault, formant aussi le relief spectaculaire des Gorges du Corong (dont la rive gauche se trouve donc en Locarn, la rive droite étant en Saint-Servais), et la Rivière de Kersault au sud sépare Locarn de Kergrist-Moëlou, Maël-Carhaix et Trébrivan. Le bourg de Locarn, très excentré au sud du finage comunal, est situé vers 160 mètres d'altitude et domine la rive droite de la vallée de la Rivière de Kersault et est en pente forte vers le sud, en situation d'adret.

    Les Gorges du Corong

    Les Landes de Locarn forment au nord-est de la commune un site naturel de 350 hectares présentant différents types de végétation (landes hautes à ajoncs d’Europe, landes rases à bruyères, landes boisées et tourbières) dans le cadre d'un relief varié constitué de lignes de crête et, au nord, des Gorges du Corong[1].

    Jusqu'à la décennie 1960 les Landes de Locarn étaient entretenues par les paysans qui y pratiquaient la fauche de la végétation, qui servait principalement de litière pour le bétail, et par le pâturage ; ces usages contribuaient à maintenir le paysage de landes et la conservation des espèces végétales et animales typiques de ce milieu naturel, mais ont progressivement disparu en raison de la friche sociale et de l'abandon des pratiques agricoles traditionnelles. Lieu de reproduction notamment du busard cendré et du busard Saint-Martin, qui nichent exclusivement dans les landes, le site était menacé dans la décennie 1980 notamment par l'essor de la pratique du moto-cross, ce qui provoqua une pression d'associations de protection de l'environnement, la SEPNB (Société pour l'Étude et la Protection de la Nature en Bretagne) et APPLL (Association pour la Protection des Landes de Locarn) sur les autorités afin que des mesures de protection soient prises[2].

    Les Landes de Locarn bénéficient depuis le d'un arrêté préfectoral de protection du biotope, qui concerne une zone de 188 hectares (complété par un nouvel arrêté en date du ). Depuis une convention passée en 1994 entre la commune de Locarn, le conseil général des Côtes-d'Armor et l'Association Locarn-Tourisme et Culture, le fauchage de la lande, la limitation des boisements des zones humides et la restauration d'une tourbière, notamment par son pâturage, ont été entrepris grâce à l'action d'exploitants agricoles volontaires, de la Maison du patrimoine de Locarn, de la commune, de la communauté de communes du Kreiz-Breizh et du conseil général (désormais conseil départemental)[2].

    Les Landes de Locarn
    • Les Landes de Locarn (vidéo).
    • Les Landes de Locarn : lande fleurie.
      Les Landes de Locarn : lande fleurie.
    Vue panoramique des Landes de Locarn.

    Géologie : les ardoisières

    Locarn : front de taille d'une ancienne carrière d'ardoises dans la vallée de la Rivière de Kersault.

    Les roches schisto-gréseuses du Bassin de Châteaulin , datant du Carbonifère, affleurent dans la vallée de la Rivière de Kersault, surnommée "Vallée des ardoisières", entre Maël-Carhaix et Locarn. L'ardoise bleue de cette vallée, réputée et utilisée notamment pour des monuments historiques, a été exploitée principalement dans la seconde moitié du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle dans des carrières souvent souterraines atteignant jusqu'à une centaine de mètres de profondeur[3].

    L'ardoisière de Coat-Maël, fermée depuis 1930, située dans le Bois de Mezle (en Maël-Carhaix, mais à la limite de Locarn), fait l'objet d'une mise en valeur touristique grâce à l'aménagement d'un sentier de découverte et d'interprétation (les panneaux d'information touristique ont été conçus par la "Maison du patrimoine" de Locarn)[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 099 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 17,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983[11] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 48 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,2 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[17].

    Paysages et habitat

    Le paysage agraire traditionnel de Locarn est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées.Éloignée des grands centres urbains, la comune a conservé son caractère rural, échappant à la rurbanisation ; quelques lotissements d'importance très modeste ont toutefois été construits depuis la Seconde Guerre mondiale au nord du bourg, le long des routes départementales 11 et 20.

    Transports

    Le bourg de Locarn n'est desservi que par des routes secondaires, principalement la RD 11; toutefois la RD 787 (ancienne RN 787), axe Carhaix - Guingamp, longe la vallée de l'Hyères, et longe la partie nord-ouest du finage communal, mais en passant uniquement sur le territoire de la commune de Carnoët.

    La gare ferroviaire de Carnoët-Locarn gare ferroviaire est située sur la ligne de Guingamp à Carhaix, ancienne ligne à voie métrique du Réseau breton, qui a été mise au gabarit normal ; la gare est située sur la commune de Locarn, près de la limite communale avec Carnoët ; elle est éloignée des deux bourgs et située au lieu-dit Lochrist proche de la limite entre les deux communes.

    • La halte ferroviaire de Carnoët-Locarn 1.
      La halte ferroviaire de Carnoët-Locarn 1.
    • La halte ferroviaire de Carnoët-Locarn 2.
      La halte ferroviaire de Carnoët-Locarn 2.

    Urbanisme

    Typologie

    Locarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 0,8 % 26
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 39,9 % 1298
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,0 % 227
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 33,0 % 1075
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,3 % 109
    Forêts de feuillus 8,5 % 276
    Forêts de conifères 0,9 % 29
    Landes et broussailles 6,4 % 210
    Forêt et végétation arbustive en mutation 0,2 % 6
    Source : Corine Land Cover[23]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Quelen en 1536[24], Loc-Karn en 1636, treve de Locarn en 1783, Loccarn en 1709[25], Loc-Harn en 1779[24], Locarn Quelen en 1789, Locarn en 1790, Locarne au XVIIIe siècle[25].

    Locarn vient du breton lok (lieu consacré) à saint Hernin[25], Ternin, Ternen, Hern ou Harn, ermite originaire de Grande-Bretagne. Son nom veut dire « ermitage d'Hernin » et prouve que l'accent tonique du nom du saint portrait sur la première syllabe, conformément à la prononciation bretonne.

    La commune possède un gentilé propre employé dès 1909, qui est "Locarnais" .

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    En 1883, la Société archéologique des Côtes-du-Nord recense et décrit 4 menhirs à Locarn : un près du village de Quellennec Bleis (haut de 2,85 mètres) ; un second à un kilomètre du précédent, haut de 2 mètres, avec un pourtour à la base de 4,30 mètres ; un troisième à Loguevel, haut de 4,30 mètres et un quatrième au Grand Follézou, de 3,40 mètres de haut ; il cite aussi deux pierres à cupules, l'une près du chemin du Guelenec dans le bourg de Saint-Nicodème, l'autre à la sortie du village du Grand Follézou « énome bloc de six mètres dix centimètres de longueur, de quatre mètres trente centimètres de large, (...) portant sur sa surface plusieurs cuvettes avec rigoles d'écoulement »[26].

    Aucun vestige gallo-romain n'est connu à Locarn.

    Le Haut Moyen-Âge

    Locarn provient d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Maël et est devenu par la suite, probablement au Haut Moyen-Âge, une trève de la paroisse de Duault, mais le nom de Locarn (Loc-Harn) n'apparaît sur aucun document avant le XIe siècle[27].

    Les seigneurs de Quelen

    Les ruines du château de Loguével, construit en 1459 (carte postale, vers 1925).

    Les seigneurs de Quelen descendaient selon la tradition des comtes du Poher ; ils étaient fondateurs de Duault-Quelen , de Locarn, de Saint-Servais, de la trève de Quelen, des Augustins de Carhaix, etc.. Eudon de Quelen a participé à la septième croisade (1249). Jean de Quelen, décédé en 1475, époux de Marguerite de Guernapin, est le premier seigneur connu de Loquenvel [Loguével] ; son fils Guillaume de Quélen (époux de Marie de Rosmadec), puis son petit-fils François de Quelen (époux d'Anne Le Rouge) sont ensuite seigneurs de Loguével[28].

    Olivier de Quelen, seigneur de Quelen et du Vieux-Chatel, époux de Marie de Berrien, fut fait chevalier banneret par le roi Louis XII , par lettres patentes données à Blois en . Le château de Quelen, construit par Jean de Quelen mort en 1547) et sa seconde épouse Marie de Kergoët, disposait à Carhaix de haute, moyenne et basse justice, avec fourches patibulaires à 4 poteaux[29]. De ce château il ne subsiste que des ruines, de même que pour celui de Loguevel[26].

    La terre de Quelen, ayant acquis le titre de baronnie , appartint à la famille de ce nom jusqu'à la mort de Louise de Quelen[Note 7], décédée en 1573, sans postérité[29].

    La seigneurie de Quelen s'étendait sur les communes actuelles de Locarn, Plusquellec et Carnoët. Parmi les prérogatives du seigneur de Quelen, la plus curieuse, décrite dans un texte de 1679 (« Devoir de manger dû par le voyer de Carhaix au sire de Quelen et à ses vingt-quatre chevaliers »), était de se faire servir à table en janvier, tous les ans, un dîner pour lui et vingt-quatre chevaliers par le voyer de Carhaix[30].

    Temps modernes

    La paroisse de Locarn se confondait avec la trève de Quelen, appelée aussi Quelen Locarn, du moins en 1669-1688. Ses armoiries pourraient s'inspirer de celles de la famille de Quelen. La trève de Quelen Locarn dépendait de la paroisse de Duault[29].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Locarn en 1778 :

    « Locarn ; trève de la paroisse de Duault ; à 13 lieues à l'Est-Nord-Est de Quimper, son évêché ; à 28 lieues de Rennes, et à 2 lieues de Callac, sa subdélégation. Cette trève relève du roi. L'église de Loc-Harn fut bâtie sur le tombeau de saint Hernin, qui mourut dans l'ermitage qu'il avait édifié dans cet endroit, en l'an 530. Les seigneurs de Quelen, du Bezou, de Kerprigent, de Loquenel [Loguevel], ont droit de sépulture dans cette église. Quelen, haute, moyenne et basse justice, à M. de Carcado ; Loquevel, haute, moyenne et basse justice, à M. Fleuriot de Langle ; Lopuen, moyenne et basse justice, aux enfants de M. Le Gonidec de Traissant[31]. »

    Les fourches patibulaires à 3 pots de la justice seigneuriale de Quelen étaient situées sur la montagne voisine de Quélennec.

    Révolution française

    Jean Rolland, curé de la trève de Locarn entre 1780 et 1786, devenu ensuite curé de Trébrivan, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; devenu donc prêtre réfractaire il fut guillotiné le à Brest[27].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Locarn en 1843 :

    « Locarn (sous l'invocation de saint Hernin) : commune formée de l'ancienne trève de Duault ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Follezou-Bian, Follezou-Bras, la Boissière, Goas-Teriot, Kerivoall, Loguevel, Keranbellec, Crec'h-an-Vulzen, Kersech, le Zefron-Huellaff, Guergonan, Pen-boas-Quadec, Pen-boas-Noas, Kerpert, Locrist, Ruefornon, Keraudren, Rest-Quelen, Trefflez, le Cleusiou, Legourlay, Kerprigent, Lopuen-Isellaf, Leplessix, Guellennec-Bleis. Superficie totale 3 236 hectares 23 ares 40 centiares, dont (...) terres labourables 1 871 ha, prés et pâturages 289 ha, bois 139 ha, vergers et jardins 65 ha, landes et incultes 727 ha, étangs 7 ha (...). Moulins 6 (de Kersault, de Locarn, de Lochrist, du Plessix, Névez ; à eau). Saint Harn ou Hernin a vécu en solitaire en ce lieu et qui y a été enterré.Saint Harn ou Hernin est nommé en Haute-Bretagne Saint-Carné. Locharn est donc la véritable orthographe, et c'est à tort qu'on lui a substitué celle de Locarn. Il y a, outre l'église, les deux chapelles Névez et Loquelon. Il y a foire le premier lundi de mai. Géologie : schiste argileux ; ardoisières exploitées sur plusieurs points. On parle le breton[32]. »

    Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Locarn dispose d'une école de garçons ayant 26 élèves et décrit ainsi la commune : « Territoire très accidenté, très montueux, peu boisé, mais ayant quelques vergers ; sol argileux et pierreux, terres médiocres. 1/10e de la contenance est en prairies naturelles assez bonnes ; 1/4 environ est sous landes et bruyères, peu susceptibles d'être mises en culture ». Il indique aussi que les ardoisières de la commune produisent chaque année environ 200 000 ardoises[33].

    Le château de Quelen est démoli dans le courant du XIXe siècle[27].

    En 1883, lors du comice agricole du canton de Maël-Carhaix qui se tint à Locarn, H.-M. Tanguy déclare qu'« aujourd'hui le bœuf de travail a disparu à peu près partout dans le canton de Maël, grâce à l'amélioration et au perfectionnement des rutes et chemins, il n'y reste plus de pace que pour le bœuf d'engrais » et que les bovins reproducteurs les plus nombreux sont désormais majoritairement de race Durham alors que 24 ans auparavant, lors d'un autre comice qui s'était tenu à Locarn « on ne les eût pas rencontrés »[34].

    La gare de Carnoët-Locarn ouvre en 1893, en même temps que la mise en exploitation de la ligne ferroviaire de Guingamp à Carhaix[35].

    La Belle Époque

    Le journal L'Ouest-Éclair écrit le que « de nombreux départs viennent d'avoir lieu à Locarn. (...) Un parisien passait dans ce pays dernièrement et recrutait plusieurs jeunes des plus solides, à 5 francs par jour, pour aider aux travaux de l'Exposition universelle. Notons que ceux-ci connaissent à peine le français et que plusieurs même n'ont jamais quitté leur pays. Que vont-ils devenir dans cette vie parisienne si opposée à la leur ? Que vont-ils devenir loin de leur religion, de leur famille, et de leur chère Bretagne ? Ils vont avoir le sort de bien d'autres. Ils reviendront pervertis aussi gueux qu'ils sont partis. Peut-être plus gueux. Peut-être ne reviendront-ils jamais... »[36].

    En 1903 le curé de Locarn et son vicaire furent privés de leur traitement[Note 8] pour avoir fait le catéchisme en breton ; le conseil municipal protesta unanimement contre cette décision : « Quel est le grief invoqué pour essayer de justifier cet acte arbitraire ? On reproche à nos prêtres d'avoir fait le catéchisme en breton. Or ils le font en français aux 4 ou 5 enfants de la commune qui le savent suffisamment. Il serait parfaitement inutile d'employer la langue française pour catéchiser les autres enfants, attendu qu'ils ne comprennent que le breton »[37].

    Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit le que « les opérations d'inventaire ont réussi » dans diverses communes du département, dont celle de Locarn[38].

    Un service téléphonique ouvre à Locarn le [39].

    Un décret du président de la République en date du attribue « à la commune de Locarn, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Locarn et actuellement placés sous séquestre »[40]. Un bureau de bienfaisance est d'ailleurs créé en 1912 dans la commune[41].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Locarn.

    Le monument aux morts de Locarn porte les noms de 87 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 5 Mathurin Bernard, Laurent Clevede, François Gestin, Louis Guervenou et Pierre Le Du) sont morts en Belgique dès 1914 ; Jean Le Bonhomme, quartier-maître canonnier, est mort en mer (de maladie) en 1916 sur le croiseur cuirassé Gloire ; François Coutellec a été tué à l'ennemi en Italie en 1917 ; Claude Lincot est mort en Grèce en 1918 ; les autres sont morts sur le sol français, à l'exception de François Burlot, mort de maladie en Hongrie le , donc après l'armistice[42].

    L'Entre-deux-guerres

    Locarn : la place du bourg vers 1920 (carte postale).
    Locarn : l'entrée du bourg vers 1920 (carte postale Glérant).

    Des jeunes paysans de Locarn émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France ; certains s'installèrent dans le Périgord, notamment dans le canton de Seyches et dans la région de Monflanquin[43].

    La carrière d'ardoise du Bois de Mezle[44] est fermée depuis l'Entre-deux-guerres. Son site est désormais un lieu de randonnée. Un sentier d'interprétation appelé « La vallée des ardoisières », permet de découvrir l'histoire d'une ardoisière du Kreiz Breizh[45].

    • Locarn : église et cimetière vers 1925 (carte postale).
      Locarn : église et cimetière vers 1925 (carte postale).
    • Locarn : le lavoir de Goasco vers 1925 (carte postale).
      Locarn : le lavoir de Goasco vers 1925 (carte postale).

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Locarn porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, deux au moins (Jean Daniel et Joseph Hamon) sont des soldats morts lors de la Bataille de France au printemps 1940 ; Marcel Hamon est mort en 1942 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Raymond Lostanlen est mort en 1943 en Allemagne ; Pierre Hamon et Guillaume Jourdren sont des victimes civiles de la guerre (tués en juin 1944), de même que Joséphine Le Guet, fusillée à Locarn en juillet 1944 ; Jean Le Moigne, quartier-maître dans les Commandos Kieffer (France libre), a été tué le à Hermanville-sur-Mer lors des combats du Débarquement de Normandie ; Jean Le Dantec et Pierre Perrot, résistants, ont été fusillés en juin 1944 à Maël-Carhaix ; François Cozigou, ancien maquisard, fut tué lors des combats de la Poche de Lorient le [42].

    Les guerres d'Indochine et d'Algérie

    Un soldat originaire de Locarn (Roger Simon) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (Auguste Bournot) pendant la Guerre d'Algérie[42].

    L'institut de Locarn

    L'institut de Locarn est créé en 1991, visant à être le "Think Tank" de l'Ouest armoricain. Il est rénové entre 2020 et 2022 par une nouvelle équipe dirigeante qui désire en faire un lieu au service du Centre Bretagne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1803 1805 Yves Geffroy
    1806 1807 Yves Le Bonhomme
    1807 1808 Julien Quéméner[Note 9] Cultivateur.
    1808 1842 Guillaume Le Moigne[Note 10] Cultivateur.
    1842 1848 Toussaint Guillerm
    1848 1855 François L'Hélias
    1855 1867 François Guillou
    1868 1870 Louis de Quelen[Note 11] Vicomte.
    1870 1888 François Guillou
    1888 1896 Joseph Quéméner
    1896 1900 Yves Laizet[Note 12]
    1900 1908 René Neuder[Note 13] Notaire.
    1908 1935 Henri de Quelen[Note 14] Comte. Propriétaire agriculteur. Habitait le château de Quelen.
    1935 après 1950 Yves Le Gall[Note 15] Cultivateur.
    mars 2001 2008 Christophe de Quelen[Note 16] DVG Artisan[46].
    mars 2008 2014 Brieuc Le Bozec Retraité.
    mars 2014 3 juillet 2020 Johann Guillossou DVD Agriculteur.
    3 juillet 2020 En cours Marjorie Bert[47]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].

    En 2020, la commune comptait 410 habitants[Note 17], en diminution de 0,24 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1591 1111 3401 2091 3771 5251 6421 7461 768
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7401 6551 6501 5341 5881 6141 6731 6781 543
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6371 7491 7631 6451 5971 4211 3091 2031 100
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    972860695575525457511527422
    2018 2020 - - - - - - -
    409410-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Locarn a perdu 75 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 1 768 habitants à 457 entre ces deux dates ; le déclin démographique s'est poursuivi depuis, la commune n'ayant plus que 406 habitants en 2018. Locarn est en 2020, selon l'INSEE, la commune de Bretagne où le pourcentage de logements vacants (27,5 %) est le plus élevé. De manière plus générale, Locarn se situe dans la zone du Centre-Bretagne (Argoat) où la part des logements vacants est la plus forte. Cette zone est aussi celle de Bretagne où le coût de l'immobilier est le moins élevé [52]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Hernin : elle date du XVIe siècle, mais la nef et le clocher ont été reconstruits entre 1894 et 1900 lors d'une restauration de l'église menée par Ernest Le Guerranic ; seuls le chœur et le transept de l'église du XVIe siècle ont été conservés, ainsi qu'une partie du mobilier datant principalement du XVIIe siècle : chaire à prêcher, retable, certaines statues (piétà, saint Hernin, sainte Trinité,..) et la maîtresse-vitre[53]. L'église est « située dans une position pittoresque, sur la pente rapide d'un mamelon entouré d'arbres » écrit Joachim Gaultier du Mottay en 1862[33] ; elle a aussi conservé une roue de fortune du XIXe siècle qui possède 11 clochettes[54]. Le Trésor de Locarn est constitué de 4 pièces d'orfèvrerie datant des XIVe siècle et XVIe siècle.
    • Vue extérieure de l'église Saint-Hernin au milieu du cimetière.
      Vue extérieure de l'église Saint-Hernin au milieu du cimetière.
    • Église Saint-Hernin : vue d'ensemble.
      Église Saint-Hernin : vue d'ensemble.
    • Église Saint-Hernin : façade.
      Église Saint-Hernin : façade.
    • Église Saint-Hernin : piétà.
      Église Saint-Hernin : piétà.
    • Buste-reliquaire de saint Hernin (en argent, fin XIVe siècle ou début XVe siècle).
      Buste-reliquaire de saint Hernin (en argent, fin XIVe siècle ou début XVe siècle).
    • Croix de procession.

    Selon une légende, au cours d'une chasse, un cerf se réfugia sur le tombreau de saint Hernin ; le comte de Quelen, ses gens et ses chiens furent alors pétrifiés et le cerf pût regagner la forêt ; c'est devant ce miracle que le comte fit construite l'égise au milieu de l'ermitage et l'autel sur le tombeau du saint[2].

    • Chapelle Notre-Dame des Fleurs, dite aussi « Notre-Dame de Bleun » ou Itron Varia Bleuven ; la chapelle a été reconstruite au XVIIe siècle et sa table d'autel provient d'un dolmen trouvé lors de la restauration de la chapelle en 1972 ;
    • La chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (ou Notre-Dame-de-Bleun) devant la forêt de Duault.
      La chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (ou Notre-Dame-de-Bleun) devant la forêt de Duault.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs : vue extérieure d'ensemble 1.
      Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs : vue extérieure d'ensemble 1.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs : vue extérieure d'ensemble 2.
      Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs : vue extérieure d'ensemble 2.

    La fontaine de cette chapelle connaissait des pratiques superstitieuses : « À Locarn il faut plonger les petits [enfants] en retard dans la fontaine de Notre-Dame-de-Bleun » écrit une revue en 1904[55].

    • Chapelle Sainte-Barbe, dite aussi Chapel Nevez : elle date probablement de 1631.
    • La chapelle Sainte-Barbe et son calvaire, vue d'ensemble.
      La chapelle Sainte-Barbe et son calvaire, vue d'ensemble.
    • La chapelle Sainte-Barbe, vue extérieure d'ensemble.
      La chapelle Sainte-Barbe, vue extérieure d'ensemble.

    Selon une légende, la chapelle Sainte-Barbe aurait été construite en une nuit par le diable contre l'âme d'un paroissien. Au matin, une femme, médusée, voulut entrer dans la chapelle. Une autre femme l'appela, et seule son ombre franchit le seuil de la chapelle ; le diable dût s'en contenter et la femme vécut sans son ombre ![2].

    • Calvaire du cimetière (1865) : le fût du calvaire est recouvert de dauphins en relief ;
    • Calvaire du cimetière, vue d'ensemble.
      Calvaire du cimetière, vue d'ensemble.
    • Calvaire du cimetière : partie sommitale.
      Calvaire du cimetière : partie sommitale.
    • Calvaire du cimetière : partie sommitale (autre face).
      Calvaire du cimetière : partie sommitale (autre face).
    • Chapelle Saint-Gonery de Quelen, détruite en 1938, mais restaurée en 1954.
    • Des chapelles ont disparu : chapelle Saint-Sébastien de Loguevel, chapelle Notre-Dame de Loguelou (pourtant Anatole Le Braz a écrit en 1902 que Notre-Dame de Loquétout était « bien la sainte la plus puissate de toute la région »[56]), chapelle de Kerprigent[57].
    • Des manoirs : Kerprigent, Anquelen (XVIe siècle), Stangalen (1617, 1684 et 1706) ; Goas-an-Vot (XVIIe siècle), Goarsmeur (1734), Guarem-Tronjoly (1779) ;
    • Des maisons datant du XVIIe siècle : Kerjegu, Kerpert et dans le bourg ; et du XVIIIe siècle : Kerambellec.
    • Maison du Patrimoine, où est exposé le trésor de Locarn et qui propose une exposition permanente sur les ardoisières.
    • L'institut de Locarn.
    • Menhir du Paotr Saout (Quélenec)
    • Menhir de Quellenec appelé également Menhir du Paotr Saout (Garçon Vacher).
      Menhir de Quellenec appelé également Menhir du Paotr Saout (Garçon Vacher).
    • Gorges du Corong

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    Burelé d'argent et de gueules de dix pièces.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Louise de Quelen, épouse de Pierre du Boiséon
    8. En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
    9. Julien Quéméner, né le à Quellenecbleis - en Locarn, décédé le à Locarn.
    10. Guillaume Le Moigne, né le à Goas An Vot en Locarn, décédé le à Locarn.
    11. Louis de Quelen, né en 1832 à Locarn.
    12. Yves Laizet, né le à Lézéfranc en Locarn, décédé le à Lézéfranc en Locarn.
    13. René Neuder, décédé le à Locarn.
    14. Henri de Quelen, né le à Locarn, décédé le à Rozvillou en Locarn.
    15. Yves Le Gall, né le à Locarn, décédé le à Locarn.
    16. Christophe de Quelen, né le .
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Site naturel des Landes de Locarn », sur Tout vivre Côtes-d'Armor (consulté le ).
    2. D'après un panneau d'information touristique situé sur place.
    3. « Bois de Mezle (22) », sur sgmb.univ-rennes1.fr, (consulté le ).
    4. « Vallée des ardoisières », sur Tout vivre en Côtes-d'Armor (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Carhaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Locarn et Carhaix-Plouguer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Carhaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Locarn et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    24. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    25. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Locarn ».
    26. Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, « Répertoire archéologique du département des Côtes-du-Nord. Canton de Maël-Carhaix. Commune de Locarn », Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, , p. 74 et 75 (lire en ligne, consulté le ).
    27. « Étymologie et histoire de Locarn », sur infobretagne.com (consulté le ).
    28. « Famille de Quelen », sur man8rove.com (consulté le ).
    29. Généalogie de la maison de Quelen, http://www.infobretagne.com/famille-quelen.htm
    30. Ch. Florange, « Le diner du sire de Quelen », La France à table : table, tourisme et santé, (lire en ligne, consulté le ).
    31. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné (lire en ligne), page 428.
    32. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), pages 512 et 513.
    33. Joachim Gaultier du Mottay, Géographie départementale des Côtes-du-Nord (lire en ligne), pages 506-507.
    34. H.-M. Tanguy, « Le bœuf en Cornouaille », La Chronique agricole de Bretagne, (lire en ligne, consulté le ).
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    36. « Décentralisation », Journal L'Ouest-Éclair, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Curés volés », Journal La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
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    40. « Décrets », Journal officiel de la République française. Lois et décrets, , p. 9125 (lire en ligne, consulté le ).
    41. « Décrets », Journal officiel de la République française. Lois et décrets, , p. 7581 (lire en ligne, consulté le ).
    42. « Monument aux Morts - Locarn », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    43. Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, (ISBN 2916359311).
    44. http://www.centrebretagne.info/les-ardoisieres-du-bois-de-mezle
    45. La vallée des ardoisières
    46. « 20 ans d'artisanat pour Christophe de Quelen », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
    47. « Locarn. Sans surprise, Marjorie Bert, nouvelle maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. Sophie Prévost, Logements vacants : le grand écart breton, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 1 février 2021.
    53. « Vitraux ou verrières de l'église de Locarn », sur Infobretagne.com (consulté le ).
    54. « Eglise Paroissiale Saint Hernin (Locarn) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
    55. « Superstitions », L'Avant-garde de Nantes et de l'Ouest, no 59, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
    56. Anatole Le Braz, La légende de la mort chez les Bretons armoricains : Glaoud-ar-Skanv, Paris, H. Champion, (lire en ligne), pages 338-339.
    57. « Étymologie et histoire de Locarn », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
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