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Saint-Nicolas-du-PĂ©lem

Saint-Nicolas-du-PĂ©lem ([sɛ̃ nikɔla dy pelɛm], mais au XVIIIe siĂšcle [-pelɛ̃]) est une commune française et un chef-lieu de canton du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne.
Saint-Nicolas-du-PĂ©lem se dit Sant-Nikolaz-ar-Pelem en breton.
On appelle PĂ©lemois les habitants de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.

Saint-Nicolas-du-PĂ©lem
Saint-Nicolas-du-PĂ©lem
La place Kreisker Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.
Blason de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Daniel Le Caër
2020-2026
Code postal 22480
Code commune 22321
DĂ©mographie
Gentilé Pélémois
Population
municipale
1 555 hab. (2020 en diminution de 7,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 18â€Č 50″ nord, 3° 09â€Č 47″ ouest
Altitude 170 m
Min. 139 m
Max. 291 m
Superficie 41,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Rostrenen
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas-du-PĂ©lem

    Toponymie

    L'histoire de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem est d'abord celle de Bothoa ou Botoha suivant l'orthographe ancienne (aujourd'hui simple village de la commune), le nom de Bothoa vient de bot (demeure) et de saint Doha, ancien Ă©vĂȘque du Ve siĂšcle appelĂ© Docco ou Doac[1].

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem vient de l’ancienne chapelle de Saint-Nicolas et du chĂąteau de PĂ©lem[1].

    Le nom de Pélem désigne l'une des seigneuries de la paroisse de Bothoa, il pourrait venir du breton pen linn, qui signifie du « bout de l'étang ».
    La famille Jourden ou Jourdain, seigneur du PĂ©lem, fit construire le chĂąteau du PĂ©lem actuel et l'Ă©glise actuelle. Lors de sa construction, Ă  partir de 1474, l’actuelle Ă©glise paroissiale Saint-Pierre s'appelait chapelle Saint-Nicolas, elle Ă©tait la chapelle du chĂąteau du PĂ©lem, du nom de la famille Jourdain du PĂ©lem qui fit construire le chĂąteau comme la chapelle.

    Le nom de village de Saint-Nicolas est citĂ© qu'Ă  partir de 1636 sous la forme Saint-Nicolas du Pellin[2] : que cette chapelle Saint-Nicolas, chapelle du chĂąteau du PĂ©lem, ait donnĂ© le nom de « Saint-Nicolas-du-PĂ©lem » au village l’entourant parait une explication logique.

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem est situĂ©e en Haute-Cornouaille, Ă  environ 15 kilomĂštres de Rostrenen, 40 kilomĂštres de Saint-Brieuc et de Guingamp. Elle s’étend sur plus de 4 000 hectares.

    GĂ©ologie et relief

    De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mÚtres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Chùteaulin situées à son sud.

    Le relief culmine, au nord, Ă  292 m, et au sud, Ă  180 m. Le bourg de Saint-Nicolas constitue une limite entre deux zones gĂ©ologiques : le granite domine au nord, tandis que le sud est constituĂ© de schiste. La commune de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem est traversĂ©e par plusieurs cours d’eau :

    • le Blavet est un fleuve qui forme la limite sud-ouest de la commune ;
    • le Sulon est une riviĂšre au sud-est ;
    • la riviĂšre de Corlay est aussi au sud-est ;

    et les ruisseaux de Beaucours et du Faoudel descendent les hauteurs granitiques vers le sud.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint Nicolas-du-PĂ©lem
    Lanrivain Kerpert
    Saint Nicolas-du-PĂ©lem Canihuel
    Plounévez-Quintin Sainte-Tréphine Saint-Igeaux

    Communes voisines

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 060 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 130,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă  33 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Nicolas-du-Pélem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 3,0 % 123
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,8 % 35
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 32,3 % 1339
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,3 % 218
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 36,3 % 1505
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,1 % 210
    ForĂȘts de feuillus 7,3 % 305
    ForĂȘts de conifĂšres 4,0 % 168
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 3,2 % 133
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 2,7 % 114
    Source : Corine Land Cover[21]

    Histoire

    Préhistoire

    Le territoire de Saint-Nicolas-du-Pélem était habité dÚs la Préhistoire : les recherches de François Le Provost, Pierre-Roland Giot et Yvan Onnée ont notamment mis au jour :

    ainsi que des tuiles, des haches polies, des silex taillés et des pointes de flÚches[22].

    DĂ©couvert en 2005, le cairn de Croaz Dom Herry, Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, qui date du NĂ©olithique moyen, malheureusement en grande partie dĂ©truit car il a servi de carriĂšre par la suite, principalement Ă  la fin du Moyen Âge, mesure 20 Ă— 8 m : il a rĂ©vĂ©lĂ© quatre chambres funĂ©raires approximativement circulaires individualisĂ©es, d'environ 3 mĂštres de diamĂštre chacune, Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'un long couloir[23].

    En raison de la proximitĂ© gĂ©ographique de la forteresse de Paule (moins de 30 kilomĂštres), des Ă©changes viticoles avec l’Italie transitaient par le territoire oĂč se trouve aujourd'hui Saint-Nicolas avant les invasions romaines. La forteresse de Paule est dĂ©truite par ses occupants quand ils dĂ©mĂ©nagent Ă  Vorgium (futur Carhaix), en

    Époque romaine

    Le bourg de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem s’est Ă©tabli Ă  cinq cents mĂštres de la voie romaine reliant Vorgium (capitale des Osismes) Ă  Corseul et Aleth (capitales des Coriosolites). La voie romaine traverse les actuels lieux-dits de Kerlun et la Picardie : la rue de Boisboissel (au centre de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem) est prolongĂ©e par la voie romaine jusqu’à la vallĂ©e du Faoudel.

    Un vaste plateau entourĂ© d’un fossĂ© artificiel prĂšs de l’étang du PĂ©linec est parfois considĂ©rĂ© comme une fortification gauloise antĂ©rieure Ă  la prĂ©sence romaine[24], parfois comme un camp romain, parfois comme un camp mĂ©diĂ©val (Frotier de la MesseliĂšre y a vu des substructions d'une tour circulaire en pierres).

    Moyen Âge

    L'historien Bernard Tanguy n'exclut pas qu'un ordre militaire, les Templiers ou les Hospitaliers, soit Ă  l'origine de la fondation d’une maladrerie au lieu-dit le Clandy, avant le XVe siĂšcle, date de l'Ă©dification de l'Ă©glise (1474-1575).

    À Canihuel, trĂšve de Bothoa, le lieu-dit Manaty, signifiant « maison des moines », conserve le souvenir d'une grange - un domaine agricole - de l'abbaye cistercienne de Coatmalouen.

    Motte castrale du Zilou.

    L'enceinte du Rossil, la motte du Zilou, l’enceinte carrĂ©e du village de La Villeneuve, et le retranchement du Faoudel ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s au Moyen Âge.

    Saint-Nicolas, village de la paroisse de Bothoa

    Le village de Bothoa (ou Botoha, ou Bothoua ou Botouha) est mentionné dÚs 1316. Dépendant de la baronnie de Quintin, il est partagé entre les seigneurs du Pellinec et de Beaucours.

    Le nom de Bothoa pourrait venir de « Bot = demeure », et de saint Doha, un saint du Ve siĂšcle qui a donnĂ© le nom de Saint-Doha Ă  un village de Merdrignac. Saint Doha pourrait ĂȘtre saint Doccus, un saint de l’üle de Bretagne aussi honorĂ© au Pays de Galles. Bothoa devient une paroisse du diocĂšse de Cornouailles (Ă©vĂȘchĂ© de Quimper) au dĂ©but du XVe siĂšcle, elle recouvre les territoires trĂšs Ă©tendus des municipalitĂ©s actuelles de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, Canihuel, Lanrivain, Kerien et Sainte-TrĂ©phine. On ne parlait pas alors de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, on disait Bothoa.

    Époque moderne

    Progressivement, le bourg de Saint-Nicolas grandit et devient plus gros que Bothoa.

    Le village de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem devient la commune Ă  la place de Bothoa

    En 1836, par l’ordonnance 6435 du , le roi Louis-Philippe Ier change le nom de la commune de Bothoa et du canton de Bothoa qui prennent le nom de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem : c’est Ă  cette date que le nom officiel du village devient Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, alors que Bothoa devient un lieu-dit de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem. En 1862, la paroisse est Ă©galement transfĂ©rĂ©e Ă  Saint-Nicolas. Enfin en 1870, le colonel de Beaucours, propriĂ©taire du chĂąteau du PĂ©lem, fait don Ă  la commune de la chapelle Saint-Nicolas, qui devient Ă©glise paroissiale Saint-Pierre en hĂ©ritant du nom de l’ancienne Ă©glise de Bothoa.

    Dans la premiĂšre dĂ©cennie du 20e siĂšcle, pour les Bretons souhaitant Ă©migrer, St Nicolas du Pelem Ă©tait rĂ©putĂ© pour avoir Ă©tabli des liens avec le Canada et en ĂȘtre en quelque sorte une porte d'entrĂ©e. Rappelons que cette Ă©migration rĂ©sultait de difficultĂ©s Ă©conomiques majeures, et que le voyage n'Ă©tait pas sans risque.

    L'essor démographique jusqu'à la PremiÚre Guerre mondiale

    La commune de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem connaĂźt une croissance dĂ©mographique continue jusqu'en 1911 oĂč elle dĂ©passe les 3 200 habitants. L'agriculture est alors la principale activitĂ© Ă©conomique de la commune, dominĂ©e par de grands propriĂ©taires terriens : « Ă  Rostrenen, Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, de vĂ©ritables marquis de Carabas, qui rappellent les lords d'Angleterre ou d'Irlande, dĂ©tiennent d'immenses Ă©tendues de landes et de champs » Ă©crit AndrĂ© Siegfried en 1913[25].

    La Belle Époque

    • Le Gorsedd des bardes de 1907 sur le dolmen de Canac'h-LaĂ«ron entre Laniscat et Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.
      Le Gorsedd des bardes de 1907 sur le dolmen de Canac'h-Laëron entre Laniscat et Saint-Nicolas-du-Pélem.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem porte les noms de 167 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[26]. ƒuvre du scuplteur briochin Elie le Goff, le monument est inaugurĂ© le en prĂ©sence du maire Auguste le Bonniec, d'Henri de SĂ©rĂ© maire de Canihuel et conseiller gĂ©nĂ©ral, d'Henri Avril et M. Keranflech dĂ©putĂ©s des CĂŽtes-du-Nord, de M. Cosson curĂ© doyen, des abbĂ©s NoĂ«l et Morrelec et du barde Taldir Jaffrennou.

    L'Entre-deux-guerres

    Un film sonore a Ă©tĂ© tournĂ© en 1930 Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem Ă  l'occasion du gorsedd (assemblĂ©e des bardes). À la harpe madame de Boisboissel, la cantatrice est Suzit Morvan, du cercle Celtique de Paris. Le glaive pendant la cĂ©rĂ©monie du rocher est portĂ© par le comte de la GuichardiĂšre. Le capitaine Moffat-Pender des Highlanders (rĂ©giment Ă©cossais) joue du bagpipe[27].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le Monument aux morts de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem porte les noms de 33 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[28].

    Le maquis Tito

    Pendant l'occupation allemande, le premier maquis FTP opérationnel des CÎtes-du-Nord, initialement un groupe de l'Organisation spéciale, se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatÚre Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias « commandant Alain »[29] ; ce maquis, dont le siÚge principal est la ferme de Kerchariou en Peumerit-Quintin, regroupe à la fin de l'année 1943 une douzaine d'hommes, dont Théodore Le Nénan[30]. Il est mort en à Trégastel, Daniel Trellu[31], un grand résistant, habitait Saint-Hernin[32] et Georges Ollitrault[33] ; il prend en le nom de « compagnie Tito ». les FTP des maquis mobiles Tito (du nom de Josip Broz dit Tito, chef de la résistance communiste en Yougoslavie) placent une équipe dans le maquis à Saint-Nicolas-du-Pélem, dirigée par Théodore Le Nénan.

    Le , ThĂ©odore Le NĂ©nan tue un feldgendarme Ă  Plouaret. Le , Georges Ollitrault abat un officier allemand Ă  LoudĂ©ac. L'attaque du maire de Saint-NicodĂšme le entraĂźne l'arrestation de plusieurs membres du groupe par des gendarmes français[34] Ă  TrĂ©brivan et quatre d'entre eux sont fusillĂ©s le au camp de manƓuvre des Croix en Ploufragan : ArsĂšne Le Bozec[35], Jean Pleiber, Roger Quentric, Maurice Lagadec. Le , des membres du mĂȘme groupe de rĂ©sistants provoquent le dĂ©raillement d'un train Ă  TrĂ©grom. Mais plusieurs membres de ce groupe (dont François Postollec, Émile Henry, Charles Le Gallou) sont arrĂȘtĂ©s par le lieutenant de gendarmerie Flambard [36] et incarcĂ©rĂ©s Ă  la maison d'arrĂȘt de Saint-Brieuc ; ils furent aussi fusillĂ©s le Ă  Ploufragan[37]. Le , un soldat allemand est tuĂ© par des membres[38] de ce groupe de rĂ©sistants Ă  Guilliers ; en reprĂ©sailles les Allemands procĂ©dĂšrent le Ă  une rafle dans cette commune[39], arrĂȘtant 500 personnes dont 43 furent dĂ©portĂ©es[40]. PourchassĂ©s notamment par le lieutenant Flambard, aidĂ© par l'adjudant Prigent[41], certains maquisards dirigĂ©s par Louis Pichouron se rĂ©fugient sur la cime de Kerchouan[42] dans la commune du Haut-Corlay ; le , maquisards et gendarmes français de Guingamp s'affrontent Ă  Saint-Caradec et plusieurs rĂ©sistants sont arrĂȘtĂ©s, notamment Raymond Pedrono[43], Marcel Le Hellaye[44], Louis Winter[45], tous les trois morts en dĂ©portation[46], ainsi que Roger Cadec et Marcel Divenah[47], qui eux rentrĂšrent vivants de dĂ©portation.

    Trois parachutages d'armes, l'un le à Kerousac'h en Maël-Pestivien, un autre le à Plounévez-Quintin et un troisiÚme le , contribuent à armer les maquisards, qui mÚnent des opérations de sabotage, font des embuscades et organisent des évasions d'aviateurs alliés[48].

    Le , les membres de la compagnie Tito défilent au grand complet, narguant les troupes d'occupation, à Maël-Pestivien. Le , huit maquisards de la compagnie Tito, dont Charles Moreau, dit « Charlot »[49], Georges Ollitrault[50], Gustave Broudic, Jean Herpe et quelques autres attaquÚrent la prison de Lannion et parvinrent à libérer dix résistants qui y étaient emprisonnés et menacés de mort[51] ; ces derniers furent ensuite cachés à Maël-Pestivien et Saint-Nicolas-du-Pélem.

    Le , les SS, appuyĂ©s par la Milice bretonne du Bezen Perrot (dirigĂ©s par Michel Chevillotte[52], dit Bleiz [« Loup » en breton], ou encore AndrĂ© Geffroy[53] et de la Selbstschutzpolizei comme Jean de Cambourg[54], RĂ©my Daigne[55], Bernard d'Ambert de SĂ©rillac[56], RenĂ© Hocquart[57], etc.), raflent une vingtaine d’hommes Ă  MaĂ«l-Pestivien, dont le maire[58]. Neuf d'entre eux (P.Moisan, L.L'Horset, C.Gallais, L.Bertrand, M.Bertrand, G.Launay, L.Le Moigne, L.GuĂ©guan, L.Champion) furent abattus en cours de route ou moururent en dĂ©portation. Une rue au nom de deux d’entre eux, Louis et Michel Bertrand, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1988.

    Le soutien de la population locale était généralement acquis aux résistants ; toutefois des personnes se plaignaient : « Ces groupes vivent souvent de rapines et sont mal vus de la population » écrit Jean-Paul Rolland [59] et des indicateurs renseignaient les Allemands ; le plus connu fut Auguste Bocher, garde-chasse du comte de Kerouartz, autonomiste breton, qui fut abattu, ainsi que son frÚre, par la résistance le .

    Entre le 5 et le , la compagnie Tito, Ă©paulĂ©e par une quarantaine de SAS commandĂ©s par le capitaine Pierre Leblond et deux Ă©quipes Jedburgh parachutĂ©es, la premiĂšre l'Ă©quipe FĂ©lix dans la nuit du 8 au prĂšs de Jugon, la seconde l'Ă©quipe Frederick (formĂ©e du capitaine Aguirec, du major britannique Wise et du radio amĂ©ricain Kehoe) dans la nuit du 9 au Ă  Duault, se dĂ©place dans la forĂȘt de Duault Ă  la ferme de Kerhamon pour y implanter la base Samwest. Le , deux compagnies de l'ArmĂ©e allemande d'occupation attaquĂšrent la ferme de Kerhamon, occupĂ©e par des parachutistes du 4e bataillon SAS de la France libre, une Ă©quipe Jedburg et des FFI, aidĂ©s par la population locale[60]. Le combat continua le et fut trĂšs meurtrier de part et d'autre ; 31 maquisards et otages[61] furent torturĂ©s et fusillĂ©s par les Allemands. Le , fut inaugurĂ© Ă  Kerhamon en Duault le monument commĂ©moratif des combats de juin 1944.

    Les blessés, et treize tonnes de munitions récupérées par les résistants, sont alors déménagés par le maquis de Saint-Marcel. Par la suite, des membres de la compagnie Tito furent incorporés dans le 71e régiment d'infanterie et participÚrent notamment aux combats de la Poche de Lorient[62].

    En , le maquis regroupe une douzaine de groupes comptant en tout une centaine d'hommes autour des villages de Maël-Pestivien, Saint-NicodÚme et Peumerit-Quintin. Le , des membres de la compagnie Tito, sur l'ordre de Louis Pichouron, attaquÚrent la garnison allemande de Bourbriac, mais, aprÚs avoir pu dans un premier temps, pénétrer par surprise dans la ville, ils durent se retirer rapidement pour éviter l'encerclement par les Allemands. Louis Pichouron fut blùmé pour cette action, jugée inconsidérée, par le commandant FFI des CÎtes-du-Nord, Yves Le Hégarat, dit « Marceau »[48].

    Un rapport des Renseignements gĂ©nĂ©raux de Saint-Brieuc du sur les maquis dans les CĂŽtes-du-Nord dĂ©signait Callac, Saint-Nicolas-du-PĂ©lem et Rostrenen comme des noyaux importants du maquis[63]. MalgrĂ© une erreur d'Ă©valuation du nombre de maquisards (Ă©valuĂ© dans ce rapport des RG Ă  45 000 hommes sur le dĂ©partement alors qu'ils Ă©taient 13 000), les RG avaient raison de cibler Saint-Nicolas-du-PĂ©lem puisque selon Jean Le Jeune, alias Commandant Émile, alors responsable dĂ©partemental des FTP, Saint-Nicolas-du-PĂ©lem abritait Ă  ce moment, en plus des maquisards : l'Ă©tat-major dĂ©partemental des FTP, dans la vallĂ©e de Faoudel[64] et la direction rĂ©gionale du Parti Communiste, dans la chapelle du Ruellou[65], mais la Gestapo n'atteignit aucune de ces deux cibles.

    Du 7 au , alors que le débarquement de Normandie du 6 juin 1944 a changé le rapport de force, désorganisant l'armée allemande, et que le 4e régiment SAS a rejoint les résistants des CÎtes-du-Nord et du Morbihan depuis l'opération Samwest, la Gestapo, des éléments de la Wehrmacht et des miliciens incluant le Bezen Perrot organisent une grande rafle à Saint-Nicolas-du-Pélem (appelée la rafle du ) et aux alentours :

    • six personnes, qui s'enfuient pour Ă©chapper Ă  une rafle, sont assassinĂ©es dĂšs le (Marcel Le Floch [de PlouguernĂ©vel], Albert NĂ©vez et Arthur Nicol [de PlounĂ©vez-Quintin], Jacques Poisson [de PlouĂ©zoc'h], Henri Rivoal et Marcel Le Floch [de Rostrenen]), la stĂšle des six patriotes leur est dĂ©diĂ©e rue du Stade Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem[66] ;
    • six personnes sont transfĂ©rĂ©es Ă  Uzel, torturĂ©es et assassinĂ©es le , et jetĂ©es dans les fosses de L'Hermitage-Lorge (on trouvera au total 35 corps dans ces fosses). Mireille Chrisostome dite « Jacotte », agent de liaison de la RĂ©sistance, fait partie des victimes tuĂ©es Ă  Uzel, et a donnĂ© son nom Ă  une rue de Saint-Brieuc[67] ;
    • 12 personnes sont transfĂ©rĂ©es Ă  Bourbriac et interrogĂ©es/torturĂ©es dans la cave de la maison Sourimant, dont sept (Jean-Louis Corbel, 20 ans, MaĂ«l-Carhaix ; François Louis Le Berre, 25 ans, de Plougrescant ; François Marie Le Berre, 33 ans, de PlouguernĂ©vel ; Pierre Maillard, 24 ans, de PlounĂ©vez-Quintin ; Marcel Sanguy, 35 ans, de Rostrenen ; Pierre Secardin, 27 ans, de Callac ; Albert Torqueau, 24 ans, un instituteur de Rostrenen)[68] furent exĂ©cutĂ©es Ă  Garzonval en Plougonver le ; une stĂšle leur est dĂ©diĂ©e Ă  Garzonval[69].

    François Le Gall a Ă©crit la chanson Maleuriou ar Vro[70] sur cette rafle, et Françoise Morvan lui a consacrĂ© le livre Miliciens contre maquisards : EnquĂȘte sur un Ă©pisode de la RĂ©sistance en Centre-Bretagne[71]. Le journal La Champagne dĂ©crit dans son Ă©dition du l'action des rĂ©sistants Francs-tireurs et partisans Ă  partir de la ferme de OuatnĂšs en Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, route de Saint-Igeaux (lieu non trouvĂ©) il s'agit vraisemblablement de "Gouetres " le [72].

    Le gĂ©nĂ©ral Éon[73], son adjoint le colonel Passy et une trentaine d'officiers français, anglais et amĂ©ricains furent parachutĂ©s Ă  Kerien (entre Bourbriac et Saint-Nicolas-du-PĂ©lem) dans la nuit du 4 au dans le cadre de la mission AloĂšs[74] pour fĂ©dĂ©rer les actions des mouvements de rĂ©sistance de Bretagne intĂ©rieure. Le lendemain soir, un combat trĂšs dur se dĂ©roula Ă  KĂ©rien entre les FTP chargĂ©s de la protection de la mission et une colonne de parachutistes allemands qui tente une ultime percĂ©e vers l’ouest[75].

    Le , Auguste Pichouron[76] et AmĂ©dĂ©e Le Guen, son beau-frĂšre, sont arrĂȘtĂ©s par la milice et dĂ©portĂ©s ; Auguste Pichouron meurt au camp de concentration de FlossenbĂŒrg en , AmĂ©dĂ©e Le Guen rentra vivant du camp de concentration de Buchenwald.

    Saint-Nicolas-du-Pélem fut libéré au début d'.

    Un fief communiste

    AprÚs la libération, Saint-Nicolas-du-Pélem élut une municipalité communiste, faisant d'Auguste Le Coënt, ancien FTP, le nouveau maire. Le rÎle du Parti communiste français dans le maquis de Saint-Nicolas-du-Pélem et la personnalité d'Auguste Le Coënt firent de Saint-Nicolas-du-Pélem une place forte[77] du PCF, alors que Saint-Nicolas-du-Pélem avait voté à droite avant la guerre.

    Les guerres d'Indochine et d'Algérie

    Deux soldats (Yves Cadoret et Joseph Le Mercier) originaires de Saint-Nicolas-du-Pélem sont morts pendant la guerre d'Indochine et trois (Adrien Buguellou, A. Cabel et Corentin Le Cocq) pendant la guerre d'Algérie[28].

    La fermeture de la SOCAVI

    La fermeture de la SOCAVI (branche volaille du groupe UNICOPA) en 2004 fut un drame social pour Saint-Nicolas-du-Pélem car le groupe employait 270 salariés et en plus de 100 à 150 intérimaires. La société VATELIS l'a remplacée, elle emploie environ 170 salariés[78].

    Politique et administration

    Mairie de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 mars 1983 Auguste Le Coënt PCF Agriculteur
    Député des CÎtes-du-Nord (1946)
    SĂ©nateur des CĂŽtes-du-Nord (1946-1948)
    Conseiller général du Canton de Saint-Nicolas-du-Pélem (1949-1985)
    mars 1983 mars 1989 Jacques Velly PCF
    mars 1989 1993 Louis Le Morzédec PS
    1993 juin 1995 Marie-Annick Le Forestier DVD
    juin 1995 juin 1998 Léa Nicolas PCF ConseillÚre générale du Canton de Saint-Nicolas-du-Pélem (1992-2004)
    juillet 1998 mars 2008 Michel Connan PCF Conseiller général du Canton de Saint-Nicolas-du-Pélem (2004-2015)
    mars 2008 mars 2014 Michel Le Bars PS
    mars 2014 En cours Daniel Le Caër DVG Agriculteur retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[79]

    Jumelages

    La commune est jumelée depuis 1986 avec Milltown, comté de Kerry, en Irlande.

    Drapeau de la Pologne RzgĂłw (ville) (Pologne)[80]

    Structures administratives locales

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem Ă©tait chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Guinguamp jusqu'en mars 2015. En mars 2015, un redĂ©coupage territorial (suivant le dĂ©cret 2014-150 du 13 fĂ©vrier 2014[81]) regroupe dans le canton de Rostrenen 29 communes issues de 4 anciens cantons : l'ancien canton de Rostrenen (6 communes), 7 des 8 communes de l'ancien canton de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, l'ancien canton de Gouarec (8 communes) et celui de MaĂ«l-Carhaix (8 communes). Il reste 27 communes depuis la fusion au 1er janvier 2017 des 3 communes de Laniscat, Perret et Saint Gelven dans une nouvelle commune "Bon Repos Sur Blavet", d'aprĂšs le nom de l'Abbaye de Bon Repos, situĂ©e le long du Blavet.

    Les communes de l'ancien canton de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem Ă©taient : Canihuel Ă  km, Lanrivain Ă  km, Peumerit-Quintin Ă  10 km, Saint-Connan Ă  13 km, Saint-Gilles-Pligeaux Ă  km, Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, Sainte-TrĂ©phine Ă  km, et Kerpert Ă  km qui a rejoint le canton de Callac dans le rĂ©dĂ©coupage cantonal de mars 2015.

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem fait partie de la CommunautĂ© de communes du Kreiz-Breizh, une communautĂ© de 23 communes dont l’action concerne 11 domaines :

    • l’amĂ©nagement de l’espace communautaire ;
    • le dĂ©veloppement Ă©conomique ;
    • le tourisme ;
    • le logement et le cadre de vie ;
    • l’élimination et la valorisation des dĂ©chets mĂ©nagers et des dĂ©chets assimilĂ©s ;
    • l’environnement ;
    • l’enfance et la jeunesse ;
    • l’initiation, la formation, l’enseignement de la musique, du chant et de la danse ;
    • le transport souple Ă  la demande ;
    • l’assainissement non collectif ;
    • la production d’énergie.

    La communauté de communes du Kreiz-Breizh ressemble beaucoup au nouveau canton de Rostrenen : sur les 27 communes du nouveau canton du Rostrenen, quatre (Le Moustoir, Plévin, Treffin, Tréogan) ne font pas partie de la communauté du Kreiz-Breizh.

    La Communauté de communes du Kreiz-Breizh appartient au Pays Centre Ouest Bretagne, qui regroupe 108 communes[82].

    Élections

    Saint-Nicolas-du-Pélem, municipalité à majorité communiste aprÚs la Seconde Guerre mondiale, a évolué vers une majorité communale socialiste, et a voté à gauche à toutes les élections depuis 1945.

    Correspondance couleurs/parti
    Couleur Partis
    (exemples)
    rouge foncéEXG / LCR / LO / LC / NPA
    rouge vifMPTT
    rougePCF / UP / PG / FG
    rose clairPRG
    rosePS / SFIO / UFD / CIR
    rose foncéMRC / PSU / MDSF-MDS
    rose vifDVG
    bleuLR / UMP / UNR / UDT / UD-Ve / UDR / RPR / RPF
    bleu clairDVD
    jauneRĂ©gionalistes
    orangeMoDem
    vertVerts / EÉLV
    vert clairCap21 / divers Ă©cologistes
    vert foncéCPNT
    violetDLR / MPF / PP
    grisRN / EXD / FN / MNR / UFF / S&P
    blancSans Ă©tiquette / non inscrit

    Vote local aux élections présidentielles

    Présidentielle 2002
    1er tour 2e tour
    Jacques Chirac
    20,83 %89,79 %
    Jean-Marie Le Pen
    8,00 %10,21 %
    Lionel Jospin
    17,45 %
    Robert Hue
    11,86 %
    Arlette Laguiller
    7,52 %
    François Bayrou
    5,21 %
    Noël MamÚre
    5,21 %
    Jean Saint-Josse
    4,92 %
    Alain Madelin
    4,53 %
    Olivier Besancenot
    4,34 %
    Jean-Pierre ChevĂšnement
    4,24 %
    Christiane Taubira
    1,93 %
    Bruno MĂ©gret
    1,45 %
    Christine Boutin
    1,06 %
    Corinne Lepage
    0,87 %
    Daniel Gluckstein
    0,58 %
    Présidentielle 2007
    1er tour 2e tour
    Nicolas Sarkozy
    23,10 %39,93 %
    SĂ©golĂšne Royal
    27,91 %60,07 %
    François Bayrou
    20,24 %
    Marie-George Buffet
    7,50 %
    Jean-Marie Le Pen
    6,91 %
    Olivier Besancenot
    5,31 %
    José Bové
    1,77 %
    Philippe de Villiers
    1,69 %
    Frédéric Nihous
    1,60 %
    Dominique Voynet
    1,52 %
    Arlette Laguiller
    1,52 %
    GĂ©rard Schivardi
    0,93 %
    Présidentielle 2012
    1er tour 2e tour
    François Hollande
    32,73 %63,48 %
    Nicolas Sarkozy
    20,09 %36,52 %
    Jean-Luc MĂ©lenchon
    16,18 %
    François Bayrou
    12,73 %
    Marine Le Pen
    10,73 %
    Eva Joly
    2,45 %
    Philippe Poutou
    2,09 %
    Nicolas Dupont-Aignan
    1,55 %
    Nathalie Arthaud
    1,36 %
    Jacques Cheminade
    0,09 %

    Vote local aux élections législatives

    LĂ©gislatives 2002
    1er tour 2e tour
    Marie-René Oget
    18,57 %56,38 %
    Jean-Pierre Le Goux
    19,40 %43,62 %
    GĂ©rard Lahellec
    23,44 %
    Daniel Pennec
    21,89 %
    Myriam de Coatparquet
    5,08 %
    Michel Balbot
    4,77 %
    Guy Jourden
    2,39 %
    Mona Bras-Caillarec
    1,35 %
    Yves Thoraval
    1,14 %
    Marcel Choron
    1,14 %
    André Perrot
    0,73 %
    Stéphane Guaripuy
    0,52 %
    LĂ©gislatives 2007
    1er tour 2e tour
    Marie-René Oget
    28,08 %59,28 %
    Marie-Elisabeth Bague
    23,17 %40,72 %
    GĂ©rard Lahellec
    17,58 %
    Marie-Françoise Droniou
    10,39 %
    Michel Priziac
    7,76 %
    Sylvie Guillou
    2,63 %
    Myriam de Coatparquet
    2,63 %
    Margaret Studler
    2,28 %
    Mona Bras
    2,05 %
    Yves Thoraval
    1,60 %
    Carole Leforestier
    1,26 %
    HĂ©lĂšne Borel
    0,57 %
    LĂ©gislatives 2012
    1er tour 2e tour
    Annie Le Houerou
    37,22 %67,04 %
    Valérie Garcia
    26,25 %32,96 %
    GĂ©rard Lahellec
    16,45 %
    Michel Balbot
    8,63 %
    Pierre Salliou
    3,97 %
    Catherine Blein
    3,73 %
    Marie-Pierre Menguy
    0,93 %
    MaĂŻwenn Salomon
    0,82 %
    Isabelle Montillet
    0,82 %
    Marine Voisin
    0,70 %
    Thierry Richard
    0,47 %

    Vote local aux élections régionales

    RĂ©gionales 2004
    1er tour 2e tour
    Jean-Yves Le Drian
    47,97 %65,45 %
    Jocelyn de Rohan
    14,29 %34,55 %
    Bruno Joncour
    16,22 %
    Brigitte Neveux
    6,95 %
    Pascale Loget
    6,18 %
    Françoise Dubu
    5,89 %
    Lionel David
    2,51 %
    RĂ©gionales 2010
    1er tour 2e tour
    Jean-Yves Le Drian
    43,25 %61,57 %
    Bernadette Malgorn
    15,82 %26,93 %
    Guy Hascoët
    5,95 %11,50 %
    Christian Troadec
    11,76 %
    Bruno Joncour
    7,69 %
    Jean-Paul W. Felix
    5,37 %
    GĂ©rard Perron
    3,48 %
    Charles Laot
    2,61 %
    Laurence de Bouard
    2,18 %
    Valérie Hamon
    1,60 %
    Alexandre Noury
    0,29 %

    Élections municipales

    Municipales 2014
    1er tour Élus
    Liste conduite par Voix % Nombre
    Daniel Le Caër 507 53,65 15
    Michel Le Bars* 438 46,35 4
    * Maire sortant
    Inscrits 1 303 %
    Abstentions 273 20,95
    Votants 1 030 79,05
    Blancs et nuls 85 6,52
    Exprimés 945 72,52

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[84].

    En 2020, la commune comptait 1 555 habitants[Note 7], en diminution de 7,88 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9922 0212 0572 1132 5382 6412 6602 6682 760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6142 4482 8382 7472 8302 8002 8862 9102 929
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9733 1053 2733 0392 8202 7352 4882 3982 137
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 1912 1022 1062 0231 9221 8431 8341 8211 723
    2015 2020 - - - - - - -
    1 6691 555-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[85] puis Insee Ă  partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 41,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 793 hommes pour 839 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,7 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[87]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    4,7
    11,7
    75-89 ans
    16,3
    25,1
    60-74 ans
    23,9
    20,6
    45-59 ans
    21,3
    14,5
    30-44 ans
    11,5
    12,7
    15-29 ans
    10,9
    14,2
    0-14 ans
    11,3
    Pyramide des ùges du département des CÎtes-d'Armor en 2018 en pourcentage[88]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,4
    8,8
    75-89 ans
    12,4
    20,4
    60-74 ans
    20,9
    20,7
    45-59 ans
    19,6
    16,6
    30-44 ans
    15,8
    15
    15-29 ans
    12,9
    17,7
    0-14 ans
    16

    Économie

    Entreprises

    Saint-Nicolas-du-Pélem a une économie reposant sur des activités publiques, avec notamment :

    • un foyer logement (30 salariĂ©s) ;
    • un collĂšge public (collĂšge Jean-JaurĂšs) ;

    et des activités privées, dont notamment :

    • l’usine de plats cuisinĂ©s Galliance (140 salariĂ©s) ;
    • les Transports Grisot[89] ;
    • les Constructions Le Couillard[90], filiale du groupe GCC[91].

    Emplois des habitants de la commune en 2009

    Actifs de 15 Ă  64 ansActifs avec emploiLieu de travail
    TotalAvec emploiChÎmeursSalariésNon salariésDans la communeHors de la commune
    Nombre67761166472142330284
    Pourcentage70,6 %90,2 %9,8 %76,9 %23,1 %53,7 %46,3 %

    Source : Chiffres clés 2012 : Emploi - Population active - Insee[92]

    Culture

    Langue bretonne

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem fait partie de la Bretagne bretonnante, la moitiĂ© ouest de la Bretagne oĂč l'on parle breton, qu'on appelle aussi Basse-Bretagne, par opposition Ă  la Haute-Bretagne, moitiĂ© est de la Bretagne oĂč l'on parlait gallo avant de passer au français. La ligne SĂ©billot sĂ©parant la Bretagne parlant gallo de la Bretagne parlant breton (d'aprĂšs Paul SĂ©billot, qui a publiĂ© en 1878 une carte montrant cette ligne pour la SociĂ©tĂ© d'anthropologie de Paris[93]), passe Ă  l'est de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem en traversant notamment Saint-Conan, Saint-Gilles-Pligeaux, Canihuel, Le Haut-Corlay.

    Le breton de Saint-Nicolas-du-Pélem et du pays Fañch, étudié par Humphrey Lloyd Humphreys, se caractérise par un type de dialecte cornouaillais trÚs fortement influencé par le breton vannetais. Ainsi, par exemple, on palatalise le G et le K devant e, i, we, wi (Gwin gwenn se prononcera « Djwin djwen ») et du vocabulaire typiquement vannetais est utilisé comme « blé » pour bloaz (année). Paradoxalement, les relations commerciales empruntent pourtant les voies de communications qui laissent le Vannetais quelque peu à l'écart, sauf entre Corlay et Pontivy via Mûr-de-Bretagne.

    On peut entendre le breton parlé à Saint-Nicolas-du-Pélem notamment chez des chanteurs comme Marcel Guilloux, originaire de Lanrivain, ou Yann-Fañch Kemener, originaire de Sainte-Tréphine.

    Pays : Cornouaille

    La Cornouaille en brun.

    L'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille

    La paroisse de Bothoa et son lieu-dit Saint-Nicolas faisaient partie de la Cornouaille, une unité administrative et religieuse avant la création des départements.
    L’évĂȘchĂ© Ă©tait situĂ© Ă  Quimper jusqu’à 1791 : quand l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille disparut, la paroisse de Bothoa fut rattachĂ©e Ă  l’évĂȘchĂ© de Saint-Brieuc.
    L'appartenance de Saint-Nicolas Ă  un diocĂšse bretonnant a pu contribuer Ă  empĂȘcher le gallo de s’y implanter, alors que le gallo a supplantĂ© le breton dans l’arriĂšre pays de Saint-Brieuc au Moyen Âge, mais il ne faut pas surestimer l’influence culturelle du clergĂ©, car le bienheureux Julien Maunoir Ă©crit dans son journal en 1649 Ă  propos de la paroisse de Bothoa : « leur curĂ©, Ă  supposer qu’il eĂ»t voulu les instruire dans la religion, en eĂ»t Ă©tĂ© bien incapable, faute de connaĂźtre le breton. »

    Cornouaille de Bretagne et Cornouailles de Grande-Bretagne

    Le rapport de nom entre :

    • la Cornouaille de Bretagne (Kernev ou Bro Gernev en breton), qui s'Ă©crit sans « s », Ă  la pointe Sud-Ouest de la Bretagne ;
    • la Cornouailles d'Angleterre (CornWall en anglais, Kernow en cornique), qui se termine par un « s », Ă  la pointe Sud-Ouest de l'Angleterre ;

    n'est pas établi par une théorie unique, le nom de Cornouaille(s) pourrait venir :

    • du peuple celte Cornovii, qui peuple la Cournouailles britannique, dont des soldats sont envoyĂ©s en Armorique Ă  plusieurs reprises et s'y installent (pour la dĂ©fendre contre les pirates Saxons et Scots Ă  partir de 296-297, puis en 383 quand Magnus Maximus, empereur de l'armĂ©e romaine de l'Ăźle de Bretagne, rival de l'empereur de Rome Gratien, traverse la Manche avec son armĂ©e et envahit Gaule et Armorique, laisse des troupes en Armorique (qu'il appelle Britannia minor, d'oĂč le nom de Bretagne) sous la direction de Conan MĂ©riadec (pĂšre de Gradlon, roi lĂ©gendaire de Cornouaille au IVe siĂšcle) Ă  la tĂȘte de l'Armorique) ;
    • de la position des Cornouaille(s), des pĂ©ninsules, des cornes s'enfonçant dans la mer, Cornugallia = Corne de la Gaule, et CornWall = Étranger de la corne (Corn = Corne en cornique).

    Les deux Cornouaille(s) se ressemblent, non seulement par leurs positions géographiques, leurs climats et leurs paysages, mais aussi par leurs langues, le breton de Cornouaille et le cornique de Cornouailles sont des langues brittoniques dont la proximité s'explique non seulement par une origine commune, mais aussi par des échanges continus entre les deux territoires.

    La Haute-Cornouaille

    Saint-Nicolas-du-PĂ©lem se situait Ă  l’est de la Haute-Cornouaille (Nord de la Cornouaille), d'oĂč le qualificatif de Haut-Cornouaillais pour la langue bretonne de ce territoire. La Haute-Cornouaille historique correspond au pays du Poher, dont le centre est Carhaix-Plouguer.

    La Haute-Cornouaille historique ne correspond pas géographiquement à la communauté de communes de Chùteauneuf-du-Faou, qui a pris le nom de Communauté de communes de Haute Cornouaille, alors que la communauté de communes de Chateauneuf-du-Faou ne regroupe qu'une partie réduite et excentrée du territoire historique de Haute-Cornouaille.

    Territoire : Pays Fañch

    Saint-Nicolas-du-Pélem fait partie du terroir traditionnel appelé Pays Fañch (vro Fañch).

    Carte des pays traditionnels bretons.

    La danse Fañch (à l'origine riche de nombreuses variantes de pas : appuis croisés, repliements des jambes, amplitude des mouvements) a été progressivement remplacée par sa variante la plus simple, la danse tro plinn, une ronde en sens inverse des aiguilles d'une montre avec un mouvement égal, régulier et continu.

    Les danses du pays Fañch sont, notamment lors des festoĂč-noz, traditionnellement accompagnĂ©es par :

    • des duos de clarinettes (treujenn gaol) ;
    • ou des couples bombarde-biniou ;
    • ou de chant a cappella Kan ha diskan ;
    • ou des trio avec deux clarinettes et un tambour.

    Le Pays Fañch englobe des territoires situés sur les cantons de Bourbriac, Callac, Corlay, Quintin et Saint-Nicolas-du-Pélem comme :

    La coiffe bretonne de Saint-Nicolas-du-Pélem était la coiffe « Sion ».

    Gastronomie

    Il n'y a pas de spécialité gastronomique pélémoise, la cuisine traditionnelle de Saint-Nicolas-du-Pélem est la cuisine bretonne.

    Galettes et crĂȘpes

    Galette saucisse.

    Le plat traditionnel breton est la galette ou la crĂȘpe. Dans le pays Fañch, on appelle :

    • la galette de sarrasin, ou blĂ© noir, servie gĂ©nĂ©ralement avec une garniture salĂ©e, Ɠuf, jambon, fromage, saucisse, lard, champignons, pommes de terre, lĂ©gumes, tomates, Ă©chalotes, viandes, poissons, et surtout mĂ©langes entre ces garnitures, comme la galette dite « complĂšte » garnie d'Ɠuf, jambon et fromage ;
    • la crĂȘpe de froment, ou blĂ© blanc, le blĂ© tendre, servie gĂ©nĂ©ralement avec une garniture sucrĂ©e, sucre, confiture, miel, chocolat, fruit ou sirop de fruit, caramel, glace, ou flambĂ©e avec un alcool, ou un mĂ©lange de ces garnitures.

    Il existe aussi des endroits de Bretagne oĂč galette signifie crĂȘpe Ă©paisse, et crĂȘpe signifie alors crĂȘpe fine et craquante, indĂ©pendamment de la couleur de la farine utilisĂ©e.

    On fait souvent des repas entiers Ă  base de crĂȘpes et galettes :

    • les galettes garnies sont le support de l'entrĂ©e et du ou des plats de rĂ©sistance ;
    • les crĂȘpes sont le support du ou des desserts.

    Les boissons accompagnant un repas de galettes et de crĂȘpes sont souvent du cidre ou du lait ribot.

    Pour que la galette ou la crĂȘpe n'attache pas sur la galĂ©tiĂšre, la matiĂšre grasse utilisĂ©e sur la galĂ©tiĂšre est souvent le saindoux, mais la matiĂšre grasse utilisĂ©e dans la galette pour y cuire la garniture est le beurre salĂ© (plus de 3 % de sel) ou le beurre demi-sel (de 0,5 % Ă  3 % de sel).

    Les vendeurs ambulants de crĂȘpes accompagnent traditionnellement les festoĂč-noz et les participants d’un fest-noz consommant de la galette-saucisse (saucisse qui vient d'ĂȘtre grillĂ©e, encore chaude, autour de laquelle on entoure une galette de sarrasin froide) comme les participants aux festivals de rock consomment du hot-dog, la galette isolant la main de la chaleur et la graisse pour permettre une consommation itinĂ©rante sans ajouter d'emballage.

    Patisserie : far breton, kouign-amann et gĂąteau breton

    Ces tris gĂąteaux sont des desserts traditionnels de Bretagne particuliĂšrement nourrissants.

    • Le far breton est un dessert traditionnel ancien Ă  base d'Ɠufs, de beurre, sucre, farine et lait, parfois agrĂ©mentĂ© de pruneaux ou de raisins. Il se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement comme un gĂąteau brun clair Ă  l'extĂ©rieur, avec Ă  l'intĂ©rieur une pĂąte compacte et homogĂšne oscillant entre le blanc et le jaune pĂąle.
    • Le kouign-amann est un gĂąteau rond feuilletĂ© Ă  base de pĂąte Ă  pain, de beurre et de sucre. Il est particuliĂšrement riche et calorique du fait de sa grande proportion de beurre (pour 400 g de farine, on a 300 g de beurre et 300 g de sucre). Comme il est breton, on utilise du beurre salĂ© ou du beurre demi-sel pour le prĂ©parer.
    • Le gĂąteau breton est un gĂąteau rond Ă©pais sablĂ© Ă  base de farine, Ɠufs, sucre et beurre. Il est Ă  peine moins riche en beurre que le kouign-amann, car pour 500 g de farine, plus des Ɠufs, on a 300 g de beurre, et 300 g de sucre.

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Saint-Pierre

    vue de cĂŽtĂ© de l’église paroissiale
    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.

    Ancienne chapelle Saint-Nicolas (1474–1575), chapelle privĂ©e du chĂąteau du PĂ©lem, elle fut donnĂ©e Ă  la paroisse par le comte Loz de Beaucours entre 1847 et 1860 quand le bourg de Saint-Nicolas accueillit la paroisse Ă  la place de Bothoa. Elle fut agrandie pour devenir l’église Saint-Pierre — nom de l’ancienne Ă©glise paroissiale de Bothoa —, avec l’ajout d’une sacristie et d’une chapelle des fonts baptismaux en 1860. SituĂ©e au centre-ville, elle est construite en pierre de taille de granite gris, dotĂ©e d’un toit recouvert d’ardoises et d’une voĂ»te lambrissĂ©e. Logo monument historique Inscrit MH (1926). Un ancien jubĂ© transformĂ© en tribune a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1861. Son vitrail La DĂ©rision du Christ (vers 1470-1480) est du mĂȘme dessin que celui de la peinture murale de l'Ă©glise Notre-Dame de KernasclĂ©den[94] - [95] - [96].

    MaĂźtresse-vitre de la Passion de l'Ă©glise Saint-Pierre de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem

    AttribuĂ© Ă  J. Kergal — nom inscrit sur la manche d’un personnage, mais on lit aussi un N et F entrelacĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de la date de 1470, pouvant constituer le monogramme d’un maitre verrier inconnu, qui aurait aussi rĂ©alisĂ© la verriĂšre de l'Ă©glise Saint-Pierre de TonquĂ©dec car leurs cartons sont identiques —, ce vitrail surplombant l’autel de l’église Saint-Pierre remonte Ă  la fin XVe siĂšcle et a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1772, 1789 et 1882. Son style Ă©voque les fresques de la voute de Notre-Dame de KernasclĂ©den dessinĂ©es en 1470. Le trait, la composition et certains dĂ©tails vestimentaires se rapprochent de la gravure sur bois flamande. Le vitrail comprend deux fenĂȘtres dotĂ©es chacune d’un tympan et de trois lancettes. Chaque lancette est constituĂ©e de cinq panneaux, le plus haut reprĂ©sentant une toiture, et les quatre panneaux infĂ©rieurss reprĂ©sentent des scĂšnes, soit 24 scĂšnes (six lancettes comportant chacune quatre scĂšnes) reprĂ©sentant principalement des Ă©tapes la vie du Christ. Les scĂšnes de la Passion du Christ ont Ă©tĂ© dessinĂ©es Ă  partir des mĂȘmes cartons que les scĂšnes de la passion du vitrail de l’église Saint-Pierre de TonquĂ©dec, qui date de la mĂȘme Ă©poque.

    Saint Nicolas est reprĂ©sentĂ© sur le panneau infĂ©rieur Ă  gauche de la verriĂšre et figurent aussi les donateurs sur d’autres panneaux infĂ©rieurs, notamment agenouillĂ©s en costume du XVe siĂšcle devant saint SĂ©bastien, une femme et un chevalier qui porte le blason des Jourdain du PĂ©lem (sa tunique blanche est traversĂ©e d’une bande rouge chargĂ©e de trois motifs d’or). Logo monument historique ClassĂ© MH (1908)[97].

    Fontaine du Daourit

    Fontaine du Daourit.

    Aussi appelĂ©e fontaine Saint-Nicolas, Ă  30 mĂštres en contrebas de l'Ă©glise Saint-Pierre, cette fontaine porte :

    • le nom de Saint-Nicolas parce qu’une statuette de saint Nicolas dans une niche Ă  coquille surplombe un bassin abritĂ© par un chapiteau supportĂ© par deux colonnettes ;
    • le nom de Daourit parce qu’elle est longĂ©e par la rue du Daourit.

    L’enclos mesure m de long, m de large, pour une hauteur de 2,2 m. Elle date du XVIIe siĂšcle, est en granite, et comprend cinq bassins. Pierre Thomas-Lacroix pense que c’est la premiĂšre fontaine ayant utilisĂ© des colonnettes au XVIIe siĂšcle. Son eau, issue d'une source situĂ©e sous la construction adjacente, rejoint le ruisseau du Daourit qui prend sa source pour partie Ă  Kerody en Bothoa et pour l'autre branche, Ă  la lisiĂšre du bois du Faodel sur la ferme de Stang-Merrien. Le ruisseau alimentait un lavoir aujourd’hui disparu. Logo monument historique Inscrit MH (1926)[98].

    ChĂąteau du PĂ©lem

    Le chĂąteau du PĂ©lem.

    Le chĂąteau a Ă©tĂ© construit au dĂ©but en 1622 d’aprĂšs l’inscription sur la voĂ»te de la porte par la famille de Quelen en remplacement du manoir antĂ©rieur. Pendant la RĂ©volution française, le chĂąteau est pillĂ© par des Chouans, puis occupĂ© par une colonne mobile rĂ©publicaine qui brĂ»le portes et planchers, mais sans plus de dĂ©gradations parce que le maire de Bothoa, RenĂ© Jacques Ruellan du CrĂ©hu, a protĂ©gĂ© les armoiries du chĂąteau et de la chapelle Saint-Nicolas en les masquant avec du plĂątre pour Ă©viter qu’elles ne soient martelĂ©es. Le chĂąteau a Ă©tĂ© modifiĂ© au XIXe siĂšcle, avec notamment l’ajout d’un perron de granite. Il est aujourd’hui habitĂ© par la famille de Boisboissel, hĂ©ritiĂšre de la famille de Beaucours[99].

    Les Tourelles

    Rempart des Tourelles.

    Ébauche d’un chĂąteau au XIXe siĂšcle, les Tourelles constituent une curiositĂ©. Anne-Marie-Hyacinthe de Boisboissel, dĂ©putĂ© monarchiste et chĂątelain du PĂ©lem, connaissait le comte de Chambord, prĂ©tendant au trĂŽne de France. Pour honorer le futur monarque, il lança en 1871 la construction d’un grand chĂąteau pour accueillir le roi le jour oĂč il l’inviterait Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem. Mais le comte de Chambord ruina les chances des monarchistes en 1873 en exigeant l’abandon du drapeau tricolore alors mĂȘme que les dĂ©putĂ©s monarchistes, majoritaires Ă  l'AssemblĂ©e, s'apprĂȘtaient Ă  restaurer la monarchie. Anne-Marie-Hyacinthe de Boisboissel arrĂȘta la construction de son grand chĂąteau — qui avait englouti une partie de sa fortune — et il en resta Les Tourelles, un rempart monumental qui surplombe la commune.

    Monuments situés hors du bourg

    Le musée de l'école de Bothoa présente l'école du hameau de Bothoa telle qu'elle était dans les années 1930.

    ChĂąteau de Beaucours

    Ruines du chĂąteau de Beaucours.

    Ce manoir en granite construit au XVe siĂšcle Ă  cĂŽtĂ© de l’étang de Beaucours, dans le bois de Beaucours, mesurait 30 Ă— 9 m[100]. AbandonnĂ© Ă  la RĂ©volution, il est dĂ©sormais en ruine et, pour Ă©viter tout accident, l'accĂšs Ă  l'intĂ©rieur du chĂąteau est interdit. Les visiteurs peuvent faire le tour du chĂąteau et faire halte dans le moulin de Beaucours, amĂ©nagĂ© pour les pique-niqueurs.

    Depuis le fond d'une colonne de latrine autrefois accessible, une porte donnant sous le mur de la façade sud et aujourd'hui obstruĂ©e permettait sans doute de curer la fosse d'aisance, Ă  moins qu'il ne s'agisse d'une sortie dĂ©robĂ©e en cas d'urgence. C'est peut ĂȘtre l'origine de la lĂ©gende d'un souterrain qui partirait du chĂąteau.

    Menhir du Rossil

    Le Rossil[101] est un menhir de granite de plus de 7 mĂštres de hauteur situĂ© au milieu des arbres Ă  la lisiĂšre du bois des Tourelles, prĂšs de la route de Lanrivain. C'est le quatriĂšme plus gros menhir de Bretagne avec ses 11 mĂštres de circonfĂ©rence.

    Chapelle Saint-Éloi

    SituĂ©e dans la campagne Ă  l’est du bourg, Ă  Garzangotec, cette chapelle du XVe siĂšcle est la destination d’un pardon depuis plus de trois siĂšcles. Construite en deux temps, le chƓur et le transept Ă  la fin du XVe siĂšcle, et le clocher au XVIe siĂšcle, elle est granite gris avec un toit d’ardoises. À la diffĂ©rence des chapelles de Bothoa et du Ruellou, elle conserve son clocher historique, en granit, haut, fin et trĂšs ouvragĂ©, porteur notamment de gargouilles aux angles[102]. Logo monument historique ClassĂ© MH (1909).

    Fontaine Saint-Éloi

    SituĂ©e Ă  proximitĂ© de la chapelle Saint-Éloi, cette large fontaine Ă  plusieurs cuves accueillait les pĂšlerins du pardon de Saint-Éloi et leurs chevaux[103]. Logo monument historique Inscrit MH (1926).

    Moulin de Kermarc'h

    Ce moulin Ă  eau, construit au XVIIe siĂšcle, a fonctionnĂ© jusqu’en 1985[104].

    Implanté prÚs de la riviÚre Sulon, ce moulin à eau captait une dérivation du Sulon évacuée de part et d'autre du bùtiment pour mouvoir deux roues dont seule la roue ouest est encore visible. La roue actionnée par l'eau par-dessous entraßne la meule pour moudre le blé en farine.

    Son coffre à farine date de 1807. Les panneaux du coffrage en bois sont ornés d'un bas-relief dans le style des lits clos bretons, avec une croix, des palmes, le soleil, une étoile, la lune et un triangle. Logo monument historique Inscrit MH (1987).

    Chapelle Notre-Dame du Ruellou

    SituĂ© sur le lieu-dit Le Ruellou, cet Ă©difice gothique en granite Ă  la fin du XVe siĂšcle ou du dĂ©but du XVIe siĂšcle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un bras nord Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle ou au dĂ©but du XIXe siĂšcle. La ressemblance des remplages des vitraux de la chapelle Notre-Dame et de l’église Saint-Pierre (Ă©glise paroissiale de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem) montre que la chapelle Notre-Dame, construite dans la foulĂ©e de l’église Saint-Pierre — Ă  l’époque appelĂ©e chapelle Saint-Nicolas —, a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e par les mĂȘmes artisans. Elle a d’ailleurs Ă©tĂ© financĂ©e aussi par la famille Jourdain du PĂ©lem puisqu’une poutre du transept Sud porte leur blason. Le vitrail d’origine n’est pas parvenu jusqu’à nous, le clocher non plus : comme sur la chapelle de Bothoa, l’ersatz de clocher remplaçant le clocher d’origine est aussi petit qu’anachronique, sans continuitĂ© avec le reste de l’édifice[105].

    Roue Ă  carillons de Notre-Dame du Ruellou

    En bois polychrome, cette roue Ă  clochettes rĂ©alisĂ©e en 1777 mesure 90 cm de diamĂštre et Ă©tait conçue pour 12 clochettes, dont il manque deux aujourd'hui. FixĂ©e au mur via un socle de 1,10 m portant deux tĂȘtes humaines et terminĂ© par deux tĂȘtes animales, elle Ă©tait actionnĂ©e via une manivelle traversant le mur, servant Ă  marquer l'Ă©lĂ©vation pendant la messe, et pour des cĂ©rĂ©monies de baptĂȘme ou de mariage[106] - [107].

    Manoir de Kerlévenez

    Ce manoir en granite du XVIIe siĂšcle, restaurĂ© et remaniĂ© dans les annĂ©es 1970, est situĂ© sur l’emplacement d’un manoir du XVe siĂšcle, Ă  l’entrĂ©e du bois de KerlĂ©venez, entre Kergoubleau (lieu-dit de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem) et Kerbrezeaux (lieu-dit de PlounĂ©vez-Quintin). Il possĂšde une cour fermĂ©e par un portail entourĂ© de deux pavillons, et le manoir lui-mĂȘme a deux corps de logis. Le corps de ferme est sĂ©parĂ© du manoir et ne donne pas sur la cour intĂ©rieure[108].


    Chapelle Saint-Joseph

    Située à l'arriÚre du manoir de Kerhuel, entre le Daourit et le village de Canach-lairon. Chapelle du XVIIe siÚcle dédiée à la Sainte Famille, remarquable à cause de sa forme hexagonale.

    Personnalités liées à la commune

    Militaires

    Religieux

    • Saint Doha (Ve siĂšcle-VIe siĂšcle) : selon une thĂ©orie non Ă©tayĂ©e pour l'instant, saint Doha aussi appelĂ© saint Doccus, religieux originaire de l'Ăźle de Bretagne (Grande-Bretagne) aurait Ă©tĂ© ermite sur le territoire de Bothoa (qui a pris son nom : Bothoa = demeure (Bot) de Doha).
    • Julien Maunoir (1606-1683) : bĂ©atifiĂ© en 1951, Julien Maunoir, missionnaire des Bretons, Ă©tait prĂ©dicateur itinĂ©rant en breton et il a notamment prĂȘchĂ© Ă  la paroisse de Bothoa (dont dĂ©pendait Saint-Nicolas-du-PĂ©lem) en 1649 et 1664[112].

    Écrivains

    • Jean-Louis Coatrieux, originaire de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, chercheur Ă  l'INSERM, il est aussi Ă©crivain, auteur de L'Ordre du Jour (recueil de poĂ©sies, Éditions Kelenn, 1981), L'intĂ©rieur Des Terres (avec Mariano Otero, Éditions La Part Commune, 2008), Une Question De Temps (avec Jean-Charles Castel, Éditions La Part Commune, 2010), Tango Monde (de Mariano Otero avec la participation de Jean-Louis Coatrieux, Éditions La Part Commune, 2010), À les entendre parler Grall, Guillevic, Guilloux, Perros, Robin, Segalen (avec Mariano Otero, Éditions La Part Commune, 2011).

    Historiens

    • Yves de Boisboissel (1886-1960), gĂ©nĂ©ral de troupes coloniales et propriĂ©taire du chĂąteau du PĂ©lem, il a Ă©crit Histoire de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem. Comment nait une ville et Un magistrat de l’Ancien RĂ©gime, Hippolyte Loz de Beaucours, ainsi que des livres liĂ©s Ă  son expĂ©rience coloniale, comme Dans l’ombre de Lyautey, Peaux noires, cƓurs blancs, Un baroudeur, le Capitaine Georges Mangin 1873-1908.

    Musiciens

    • Yann-Fañch Kemener, nĂ© en 1957 dans la commune voisine de Sainte-TrĂ©phine, chanteur de Kan ha diskan, a Ă©tudiĂ© au collĂšge de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem.
    • GaĂ«l Nicol (nĂ© en 1969), sonneur de bombarde et de biniou, a grandi Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, a participĂ© Ă  la rĂ©surrection du Bagad des BlĂ©s d’Or (cercle celtique relancĂ© en 1990, aussi appelĂ© Kevrenn bro Pelem), et a appartenu Ă  plusieurs groupes de musique bretonne comme Loar Gann, Ar Re Yaouank et Diwall.
    • David Pasquet (nĂ© en 1970), joueur de bombarde et de clarinette, a grandi Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem et jouĂ© en duo avec GaĂ«l Nicol. Il a appartenu Ă  Ar Re Yaouank, puis TaĂżfa, a accompagnĂ© Denez Prigent, avant de monter sa propre formation, le Trio Pasquet.
    • Thomas Lotout, alias TiTom (nĂ© en 1983), a dĂ©couvert la bombarde au bagad des blĂ©s d'or de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem en compagnie de son frĂšre Joseph. Il est devenu compositeur et joueur de bombarde, et a composĂ© trois albums de musique bretonne, Un cri dans l'Ă©bĂšne en 2010, Second souffle en 2012 et Les Ă©garĂ©s en 2013.

    Peintres

    • StanisƂawa de KarƂowska (en) (1876-1952), d'origine polonaise, cette peintre, mariĂ©e au peintre anglais Robert Bevan, a fondĂ© le Groupe de Londres, proche du Salon des indĂ©pendants de Paris, et passait ses vacances entre 1925 et 1930 chez sa fille Edith Halina Bevan (Ă©pouse Baty) entre Saint-Nicolas-du-PĂ©lem et PlĂ©neuf-Val-AndrĂ©, qu'elle a peint. Sa peinture combine Ă  un style moderne des Ă©lĂ©ments de la peinture polonaise traditionnelle, avec des couleurs vives[113].
    • Yvonne Jean-Haffen (1895-1993), vivant Ă  Dinan, elle a dessinĂ© des centaines de monuments du patrimoine breton, notamment Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem oĂč elle a croquĂ© l'Ă©glise Saint-Pierre. Ces dessins sont conservĂ©s Ă  la maison de la Grande Vigne de Dinan[114] et la fontaine du Daourit[115].

    Sculpteur

    • Jules-Charles Le Bozec (1898-1973), nĂ© Ă  Saint-Mayeux. Étant Ă©lĂšve Ă  l'Ă©cole de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, son frĂšre l'abbĂ© Victor Le Bozec, enseignant Ă  Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, dĂ©cĂšle son talent de sculpteur. FormĂ© Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Rennes puis Ă  l'atelier Jean Boucher Ă  Paris, il remporte de nombreux prix avant de s'orienter vers une esthĂ©tique d'inspiration chrĂ©tienne et bretonne. Il a participĂ© Ă  plusieurs monuments aux morts — notamment ceux de Gouarec, PlouguernĂ©vel (granite) et Sainte-Anne-d'Auray — et rĂ©alisĂ© des gisants et des statues en bois comme celles de saint Joseph, de Julien Maunoir et du curĂ© d'Ars.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem ».
    2. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 110, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Kerpert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Nicolas-du-Pélem et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Kerpert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Nicolas-du-Pélem et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    22. Prospections sur les collines de Saint-Nicolas-du-Pelem (CĂŽtes-du-Nord) du Chalcolithique Ă  la Protohistoire
    23. Yves Menez et Stéphane Hingant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, INRAP, 2010 [ (ISBN 978-2-7373-5074-0)] et Jean-Yves Tinevez et autres auteurs, « Le cairn de Croaz Dom Herry et ses carriÚres de schiste (Saint-Nicolas-du-Pélem - CÎtes-d'Armor) », Gallia Préhistoire, volume 54-2, 2012, pp. 191-238 ([PDF] en ligne sur revues-gallia.cnrs.fr).
    24. Guide des lieux insolites et secrets de Bretagne, par Alain Dag’Naud, Ă©ditions Gisserot
    25. Tableau politique de la France de l’Ouest sous la TroisiĂšme RĂ©publique, pp. 159-160.
    26. Memorialgenweb.org - Saint-Nicolas-du-PĂ©lem : monument aux morts 1914-1918
    27. youtube.com.
    28. Memorialgenweb.org, Saint-Nicolas-du- PĂ©lem : monument aux morts 1939-1945.
    29. Louis Pichouron, né le à Minihy-Tréguier, marin de commerce, vivant entre 1931 et 1940 à Plouguiel; il adhÚre début 1942 au Parti communiste alors clandestin et il fut avec Jean Devianne, un instituteur communiste originaire du département du Nord un des principaux responsables du Front national pour la libération de la France dans le Trégor intérieur, voir Louis Pichouron, "Mémoire d'un partisan breton Louis Pichouron Commandant Alain", Presses universitaires de Bretagne, 1970
    30. ThĂ©odore Le NĂ©nan, nĂ© le , dit « capitaine Étienne », arrĂȘtĂ© le lors de la rafle de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem. Ce dernier, Ă©trangement, ne fut pas tuĂ© ; il fut accusĂ© par la suite d'avoir collaborĂ© en aidant les Allemands Ă  traquer les rĂ©sistants dans la rĂ©gion de Scrignac et Plougonven et fut condamnĂ© Ă  cinq ans de travaux forcĂ©s, Ă  la dĂ©gradation nationale et Ă  la confiscation de ses biens, par le tribunal militaire de Paris (cf. Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards : enquĂȘte sur un Ă©pisode de la RĂ©sistance en Centre-Bretagne, Ă©ditions Ouest-France, 2013, [ (ISBN 978-2-7373-5063-4)]).
    31. Daniel Trellu, né le à Quéménéven, élÚve instituteur à l'école normale de Quimper, participa en 1943 à la naissance du maquis de Saint-Nicolas-du-Pélem et devint, sous le pseudonyme de « lieutenant-colonel Chevallier », responsable du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France dans le FinistÚre et de l'Organisation spéciale. Il devint aprÚs-guerre professeur de français à Quimper. Il quitta le Parti communiste français en 1984 et est mort le à Brest.
    32. http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980425&article=19980425-3629194&type=ar et Jean-Jacques Monnier, RĂ©sistance et conscience bretonne, Yoran Embanner, Fouesnant, 2007, [ (ISBN 978-2-916579-09-2)].
    33. https://www.ouest-france.fr/bretagne/paimpol-22500/georges-ollitrault-une-voix-de-la-resistance-1029796
    34. Les gendarmes français qui procédÚrent à ces arrestations étaient dirigés par Pierre Le Chanu, inspecteur de la police de sûreté et l'adjudant Prigent, de la gendarmerie de Callac.
    35. « LE BOZEC ArsÚne, Pierre, Marie - Mémoire et Espoirs de la Résistance », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le ).
    36. Le lieutenant Flambard, qui commandait la gendarmerie de l'arrondissement de Guingamp lutta avec acharnement, malgré son uniforme français, contre les résistants et pour chassa les réfractaires du STO, servant la cause nazie et collaborant avec la Gestapo. La cour de justice de Rennes le condamna le à deux ans de prison.
    37. https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploufragan-honore-dix-neuf-resistants-fusilles-2530673 et http://fr.topic-topos.com/monument-des-fusilles-ploufragan
    38. Georges Ollitrault, ThĂ©odore Le NĂ©nan, Émile Henry.
    39. http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/56/guillers.htm
    40. « Georges Ollitrault – devoir de mĂ©moire en Bretagne », sur devoir de mĂ©moire en Bretagne (consultĂ© le ).
    41. L'adjudant Prigent commandait la brigade de gendarmerie de Callac.
    42. La cime de Kerchouan est une colline atteignant 318 mĂštres d'altitude.
    43. Raymond Pedrono, né le à Loudéac, jardinier, déporté à Dachau, puis à Buchenwald, mort à Ohrdruf le .
    44. Marcel Le Hellaye, né le à Loudéac, employé de commerce, est mort en 1944 à Dachau.
    45. Louis Winter, nĂ© le Ă  LoudĂ©ac, mĂ©canicien, dĂ©portĂ© Ă  Dachau oĂč il meurt le .
    46. « Les Lieux de Mémoire dans les Cotes-du-Nord », sur cerp22.free.fr (consulté le ).
    47. Marcel Divenah, né le à Saint-Maudan, déporté au camp de concentration de Dachau.
    48. Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards, éditions Ouest-France, 2010, [ (ISBN 978-2-7373-5063-4)].
    49. Charles Moreau, né en 1920 à Tréguier
    50. http://almrd22.fr/Georges-OLLITRAULT-dit-Jojo-un et http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/12-juin-1944-le-dernier-resistant-de-duault-11-06-2013-2132272.php.
    51. http://almrd22.fr/8-mai-1944-l-attaque-de-la-prison.
    52. Fils d'Olivier Chevillotte (qui fut candidat du Parti national breton Ă  Morlaix en 1936), Michel Chevillotte fut sous l'Occupation chef cantonal du PNB Ă  Plougonvelin, commune dont il Ă©tait originaire. Il s'engagea dans la Bezen Perrot en dĂ©cembre 1943 et devint rapidement chef du groupe cantonnĂ© au chĂąteau du BouĂ©xic en Guer. Au moment de la dĂ©bĂącle allemande, en , en route vers l'Allemagne, il participa Ă  l'exĂ©cution de 49 rĂ©sistants Ă  Creney-prĂšs-Troyes (Aube) et s'engagea dans les Waffen SS. Il fut condamnĂ© Ă  mort par contumace et Ă  la confiscation de tous ses biens, mais en fait ne fut jamais inquiĂ©tĂ© (cf. Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards : enquĂȘte sur un Ă©pisode de la RĂ©sistance en Centre-Bretagne, Ă©ditions Ouest-France, 2013, [ (ISBN 978-2-7373-5063-4)]).
    53. AndrĂ© Geffroy (dit Ferrand), nĂ© le Ă  Pommerit-Jaudy, forgeron, membre du Bezen Perrot, fut fusillĂ© Ă  la LibĂ©ration le Ă  Rennes. Il ne doit pas ĂȘtre confondu avec un autre AndrĂ© Geffroy, dit « Le Grand Gef », nĂ© en 1911 Ă  Lannion, membre du Service spĂ©cial de CĂ©lestin LainĂ© et du Kommando de Landerneau, qui participa par la suite aux rafles de Callac et Saint-Nicolas-du-PĂ©lem (cf. Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards : enquĂȘte sur un Ă©pisode de la RĂ©sistance en Centre-Bretagne, Ă©ditions Ouest-France, 2013, [ (ISBN 978-2-7373-5063-4)]) ; il fut condamnĂ© aux travaux forcĂ©s Ă  la LibĂ©ration, puis condamnĂ© Ă  mort, mais sa peine fut commuĂ©e et il fut libĂ©rĂ© aprĂšs une campagne en sa faveur en Irlande et au Pays de Galles
    54. Né en 1925 à Orléans, Jean de Cambourg fut condamné aux travaux forcés à perpétuité le par la Cour d'Assises d'Ille-et-Vilaine, mais fut en fait libéré dÚs 1948
    55. Rémy Daigne, né le à Bazauges (Charente-Maritime), maßtre d'hÎtel, condamné à mort pour crime d'intelligence avec l'ennemi et exécuté le au camp militaire de Coëtquidan.
    56. Bernard d'Ambert de Sérillac, ne le à Thaï Bink (Tonkin), condamné à mort pour crime d'intelligence avec l'ennemi et exécuté le au camp militaire de Coëtquidan.
    57. René Hocquart, né en 1923 à Paris, fut aprÚs la guerre condamné à vingt ans de travaux forcés, mais libéré le .
    58. https://www.ouest-france.fr/bretagne/mael-pestivien-22160/une-plaque-commemorative-de-la-rafle-du-16-mai-1944-1878341.
    59. Jean-Paul Rolland, « La bataille de Duault », Pays d'Argoat, n°14.
    60. http://almrd22.fr/IMG/pdf/i12_SAS_et_base_Samwest_a_Duault.pdf
    61. Memorialgenweb.org - Duault : monument commémoratif de Kerhamon
    62. Jean-Jacques Monnier, RĂ©sistance et conscience bretonne, Yoran Embanner, Fouesnant, 2007 [ (ISBN 978-2-916579-09-2)].
    63. « Rapport des Renseignements Généraux sur les maquis des CÎtes du Nord, 4 juillet 1944 ».
    64. « Les FFI des CÎtes-du-Nord : commandement, effectifs et armement ».
    65. « Témoignage de Jean Le Jeune sur la présence de la direction régionale du Parti Communiste à la chapelle du Ruellou en 1944 ».
    66. « La stÚle des Six Patriotes, rue du stade ».
    67. « La vie de Mireille Chrisostome ».
    68. Memorialgenweb.org - Plougonver : stÚle commémorative de Garzonval et http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Belle-Isle-en-Terre/Plougonver%20Garzonval/1.html
    69. « La stÚle de Garzonval, Plougonver ».
    70. Maleuriou ar Vro, chant breton racontant la rafle du 11 juillet 1944 Ă  Saint Nicolas du PĂ©lem.
    71. « Françoise Morvan, sur la rafle du 11 juillet 1944 ».
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    76. Auguste Pichouron, frĂšre de Louis Pichouron, agriculteur Ă  Kerflaca en Plouguiel, voir http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/plouguiel/8-mai-a-pichouron-le-deporte-de-kerflaca-10-05-2015-10623173.php
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    93. Paul Sébillot, « Allocution du à la Société d'Anthropologie sur la ligne séparant la Bretagne bretonnante de la Bretagne parlant gallo », Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, p. 236 lire en ligne sur Gallica.
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    111. Marcel Fournier, Les Bretons en Amérique Française 15004-2004, Paris, Les Portes du Large, , 511 p. (ISBN 2-914612-19-2), Page 99.
    112. « Julien Maunoir », sur DiocÚse de Saint-Brieuc & Tréguier.
    113. Parmi ses peintures de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem :
    114. « l'église Saint-Pierre, dessinée par Yvonne Jean-Haffen », sur Joconde.
    115. « La fontaine du Daourit, dessinée par Yvonne Jean-Haffen », sur Joconde.

    Voir aussi

    Article connexe

    Bibliographie

    • Benjamin-Philibert Jollivet, Les CĂŽtes-du-Nord, histoire et gĂ©ographie de toutes les villes et communes du dĂ©partement, Tome 3, Imprimerie Rouquette de Guingamp, 1856, pp. 291-296.
    • RenĂ© Couffon, Contribution Ă  l'Ă©tude des verriĂšres anciennes du dĂ©partement des CĂŽtes-du-Nord, Les Presses Bretonnes, 1936.
    • Pierre Thomas-Lacroix, Fontaines sacrĂ©es, collection « Images de Bretagne », 1957.
    • H.L. Humphreys, « Les sonantes fortes dans le parler haut-cornouaillais de Bothoa (Saint-Nicolas-du-PĂ©lem, CĂŽtes-du-Nord) », Études Celtiques, no 13, 259-74, 1972.
    • Pierre-Roland Giot, F. Le Provost, Y. OnnĂ©e, « Prospections sur les collines de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem du chalcolithique Ă  la protohistoire », Annales de Bretagne, no 79, 1, 1972, pp. 39-48 (en ligne sur persee.fr).
    • Yves de Boisboissel, Comment nait une ville. Histoire de Saint Nicolas du PĂ©lem, 1967.
    • Jacques Delperrie de Bayac, Histoire de la Milice, 1918-1945, Éditions Fayard, 1969.
    • Jean Le Jeune, ItinĂ©raire d'un ouvrier breton, par l'ancien responsable des F.T.P. des CĂŽtes-du-Nord, Éditions Jacq, 2002.
    • Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards : EnquĂȘte sur un Ă©pisode de la RĂ©sistance en Centre-Bretagne, Éditions Ouest-France, 2010.

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