Lanrivain
Lanrivain (/lÉÌ.Êi.vÉÌ/[Note 1]) (en breton Larruen) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor en rĂ©gion Bretagne.
Lanrivain | |||||
L'église Saint-Grégoire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Kreiz-Breizh | ||||
Maire Mandat |
Philippe Le Joncour 2020-2026 |
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Code postal | 22480 | ||||
Code commune | 22115 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lanrivanais, Lanrivanaise | ||||
Population municipale |
449 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 20âČ 51âł nord, 3° 12âČ 46âł ouest | ||||
Altitude | 260 m Min. 160 m Max. 281 m |
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Superficie | 36,74 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Rostrenen | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Situation
La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.
- Carte de la commune de Lanrivain.
Hydrographie
Le finage communal est limitĂ© Ă l'ouest par la vallĂ©e du Blavet, trĂšs encaissĂ©e (ses eaux, retenues par un barrage, mis en service en 1981, forme le lac de retenue de KernĂ©-Uhel, Ă cheval sur les communes de Lanrivain, Peumerit-Quintin et TrĂ©margat, vaste de 74 hectares, qui constitue une rĂ©serve d'eau potable et forme une zone naturelle grĂące Ă un pĂ©rimĂštre de protection de 117 ha, gĂ©rĂ© par l'Office national des forĂȘts[1]. C'est un lieu de pĂȘche renommĂ©[2] ; une base nautique a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e non loin du barrage, cĂŽtĂ© TrĂ©margat. En aval du barrage, le Blavet traverse les gorges formant le chaos de Toul Goulic, le cours d'eau disparaissant sur plus de 300 mĂštres sous un chaos rocheux granitique, formĂ© de blocs ayant pour certains plusieurs mĂštres de diamĂštre[3].
La commune est aussi parcourue par plusieurs affluents de rive gauche du Blavet : le ruisseau du Moulin de Lestolet (dénommé pour sa partie aval ruisseau du Moulin Quintin) forme la limite nord de la commune, la séparant de Kerien ; le ruisseau du Moulin de la Salle draine une bonne partie du nord du territoire communal et forme un étang au niveau du moulin de la Salle ; il conflue avec le Blavet juste en amont du barrage de Kerné Uhel. Le ruisseau de Beaulieu, plus modeste, parcourt le sud du finage communal. Au sud-est, le ruisseau du Petit Faoudel, forme la limite avec Saint-Nicolas-du-Pélem, mais conflue avec le Blavet plus en aval.
GĂ©ologie et relief
De Duault à Corlay en passant par Lanrivain et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mÚtres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Chùteaulin situées à son sud.
De relief assez bosselĂ©, l'altitude maximale est de 280 mĂštres prĂšs de la limite nord de la commune (au nord de Kerlohou), le point le plus bas Ă©tant situĂ© Ă l'extrĂȘme sud-ouest de la commune, dans la vallĂ©e du Blavet, vers 160 mĂštres d'altitude. Le bourg de Lanrivain est vers 250 mĂštres d'altitude.
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.
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Transports
La commune est principalement desservie par la route départementale n° 8 qui vient, au sud, de Plounévez-Quintin et se dirige vers le nord vers Bourbriac, via Kerien.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[10] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 130,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă 33 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Lanrivain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 12,4 % | 462 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,9 % | 182 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 68,1 % | 2534 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 9,7 % | 359 |
ForĂȘts de feuillus | 1,6 % | 59 |
ForĂȘts de conifĂšres | 0,05 % | 2 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 3,3 % | 122 |
Source : Corine Land Cover[22] |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanriven en 1498[23] et en 1543[24], Lanrien en 1536[23], Lanriven en 1543, 1562 et en 1695[23], Larriven en 1695[24], Lanrive en 1696[23], Lanriven en 1720 et en 1733, Lanrivain en 1736[24].
Lanrivain vient du breton lann (ermitage) et de Riwen (un obscur saint breton)[24].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
L'occupation humaine est attestée sur le territoire de la commune dÚs le Néolithique comme en témoignent quatre menhirs encore visibles : menhir de Guer an Moc'h, menhir de Leur Min, menhir de Kerlagadec et menhir de Kerbalénou.
- Le pont gallo-romain sur le Blavet (limite entre Plounévez-Quintin et Lanrivain).
- Le pont gallo-romain sur le Blavet vu du dessus.
Temps modernes
En 1692, alors qu'une famine sĂ©vissait dans toute la Cornouaille, un pauvre tailleur, Claude Allain, pĂšre de douze enfants trouva une statue de la Vierge au bord d'un ruisseau et une voix lui aurait alors demandĂ© d'aller trouver le recteur de Bothoa, GrĂ©goire Raoult, afin qu'il lui fasse bĂątir une chapelle au Guiaudet ; frappĂ© de cĂ©citĂ© pour le punir de ne pas y avoir cru, le recteur de Bothoa organisa une procession vers la montagne du Guiaudet et recouvra la vue ; Daniel de Francheville, Ă©vĂȘque de PĂ©rigueux, sur sa terre du PĂ©linec oĂč la statue avait Ă©tĂ© trouvĂ©e, donna le terrain nĂ©cessaire (l'acte de cession date du [25]) et finança une partie du coĂ»t de la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Guiaudet (en Lanrivain), et donna l'argent nĂ©cessaire (cent Ă©cus par an) Ă l'entretien d'un chapelain, avec obligation pour celui-ci de dire la messe tous les jours et de confesser les pĂšlerins[26].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent Lanrivain de maniÚre trÚs succincte en 1843 : « Lanrivain : commune formée de l'ancienne trÚve de Saint-Nicolas-du-Pélem [en fait de Bothoa]. Il y a foire le 12 juin, le premier lundi de juillet, le premier lundi de septembre, les 9 et 10 octobre. Géologie : granite. On parle le breton »[27].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 115 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale; parmi eux Charles Corbic et Joseph Lescop, tous deux soldats au 19e rĂ©giment d'infanterie et tuĂ©s tous deux dĂšs le Ă Maissin (Belgique), ainsi qu'Yves MahĂ©, soldat au 2e rĂ©giment d'artillerie coloniale le mĂȘme jour Ă Rossignol, aussi en Belgique ; Jean Le Moigne, le , Yves Raoult le , Guillaume Le Pennec, le et Jacques Simon le , tous les quatre soldats au 73e rĂ©giment d'infanterie territoriale et tuĂ©s Ă l'ennemi Ă Langemark (Belgique). Louis Le Pommelec, soldat au 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale, est mort de maladie le en MacĂ©doine du Nord oĂč il se trouvait dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Joseph SavĂ©an, lieutenant au 89e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Vienne-le-ChĂąteau (Marne), dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de Croix de guerre ; Jean Le Brun, soldat au 154e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le , Ă©galement Ă Vienne-le-ChĂąteau, dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; Louis Courtois, caporal au 332e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Villers-aux-Ărables (Somme), aussi dĂ©corĂ© de la Croix de guerre ; etc.[28]
L'Entre-deux-guerres
En 1925 et 1926 la commune de Lanrivain dépensa 12 000 francs pour rendre accessible les gorges de Toul Goulic[29].
- Lanrivain : l'Ă©glise paroissiale et ses deux calvaires (carte postale Ămile Hamonic)
- Une auberge Ă Lanrivain vers 1920 (carte postale Tirel-Hamon).
Le journal L'Ouest-Ăclair Ă©crit en septembre 1934 : « La foire de Saint-Ăloi, appelĂ©e foire saint-Eler a lieu ce jour [] au bourg de Lanrivain. Les travaux de la moisson Ă©tant virtuellement terminĂ©s et le blĂ© noir n'Ă©tant pas encore mĂ»r, l'affluence Ă©tait bonne »[30]. Le 9 octobre de cette mĂȘme annĂ©e, la foire dite "Voar-Lariven-Goz", favorisĂ©e par un temps idĂ©al, rĂ©unit un nombre important de marchandises et d'acheteurs. elle a connu encore « un succĂšs d'affluence » ; « c'est la derniĂšre grande foire de l'annĂ©e pour le canton de Saint-Nicolas[-du-PĂ©lem], surtout pour l'espĂšce chevaline »[31].
La Seconde Guerre mondiale
Le maquis Tito se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatÚre Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias « commandant Alain »[32].
Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Le Moal, soldat au 71e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Acy (Aisne) ; Yves Diouron, soldat au 137e rĂ©giment d'infanterie, mort le Ă Zuydcoote (Nord) ; Pierre Buguellou, soldat au 21e rĂ©giment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le Ă Nancy ; Joseph Thoraval, sous-lieutenant, rĂ©sistant membre du groupe Ălie (rĂ©seau de rĂ©sistance brestois), fusillĂ© au fort du Mont-ValĂ©rien le ; François Philippe, dĂ©cĂ©dĂ© le , HonorĂ© Gall le et Hyacinthe Le Kervern le sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers de guerre en Allemagne[28].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires de Lanrivain (Auguste Georgelin et Pierre Gestin) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[28].
Le XXIe siĂšcle
Jean Schalit [33], qui a achetĂ© et restaurĂ© le manoir et le jardin du Grand Launay, crĂ©Ă© en 2013 "Lieux mouvants", un Ă©vĂšnement culturel unique en son genre organisĂ© dans le village de Saint-Antoine qui mĂȘle spectacles, rencontres avec des intellectuels ou des artistes (par exemple Erik Orsenna, Jane Birkin, Daniel Buren et d'autres..) et expositions d'art contemporain. Il a aussi crĂ©Ă© au village de Saint-Antoine un "Institut du jardin et du paysage de Bretagne"[34].
Politique et administration
Langue bretonne
à la rentrée 2017, 22 élÚves étaient scolarisés dans des classes bilingues (soit 78,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).
La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal de Lanrivain le .
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].
En 2020, la commune comptait 449 habitants[Note 8], en diminution de 12,13 % par rapport Ă 2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
La commune compte six monuments historiques[40].
- Ăglise Saint-GrĂ©goire de Lanrivain.
- L'ossuaire : L'ossuaire de Lanrivain[41], qui date du XVe siÚcle, est l'un des derniers ossuaires bretons à conserver encore les ossements des morts. La quasi-totalité des ossuaires ont été vidés de leurs reliques dans le courant du XIXe ou du XXe siÚcle[42].
- L'église paroissiale Saint-Grégoire, vue extérieure d'ensemble.
- Le calvaire de Lanrivain, daté de 1548.
- Partie sommitale du calvaire, daté de 1548, de l'église paroissiale de Lanrivain.
- L'ossuaire de Lanrivain.
- Chefs conservés dans l'ossuaire, daté de 1548, situé dans le cimetiÚre de l'église Saint-Grégoire.
- Ossements dans l'ossuaire de Lanrivain.
- La chapelle Notre-Dame-du-Guiaudet[43].
- Le village de Saint-Antoine et la chapelle Saint-Antoine, laquelle date des XVe et XVIe siÚcles (de plan quadrangulaire, elle a un temps servi de grange)[44]. Le village de Saint-Antoine, qui domine le cours du Haut-Blavet, totalement déserté par ses habitants, mais préservé (la plupart de ses maisons datent du XVIIe siÚcle) est en cours de restauration par la communauté de communes du Kreiz-Breizh. Le festival des Lieux mouvants y est organisé chaque année[45].
- Le village de Saint-Antoine, vue générale du site.
- Affleurement granitique (avec taffoni) et, Ă l'arriĂšre-plan la chapelle, dans le village de Saint-Antoine.
- Maison ancienne, avec son escalier extérieur, dans le village de Saint-Antoine.
- Maison ancienne dans le village de Saint-Antoine.
- "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
- "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
- Fontaine dans le village de Saint-Antoine.
- La chapelle Saint-Antoine : vue générale.
- Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue extérieure.
- Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue intérieure.
- Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, vue d'ensemble.
- Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, partie sommitale.
- La chapelle de Lannégant.
- La chapelle de Lannégant : la façade.
- La chapelle de Lannégant : vue latérale.
- Le manoir et le jardin du Grand Launay[46].
- Le manoir de Cléhunault.
- Le manoir de Gollodic avec sa tour d'escalier cylindrique (élément emblématique du manoir)[47]. Certains éléments du manoir ont été repris notamment par Alain Goutal, auteur de bande dessinée, d'affiches et de dessins de presse, pour annoncer la tenue d'un fest-noz[48].
- Le manoir de Cléhunault et sa chapelle.
- Manoir de Cléhunault : le blason.
- Le manoir de Gollodic, façade extérieure.
- Le manoir de Gollodic, cÎté cour.
Personnalités liées à la commune
- Joseph-Marie Gourlay (1759-1818), homme politique français.
- Jean-Marie Gourlay (1761-1823), député bonapartiste de Loire-Inférieure.
- Marcel Guilloux, chanteur et conteur d'expression bretonne, né à Lanrivain en 1930.
- Jean Schalit, journaliste décédé dans la commune fin 2020.
Notes et références
Notes
- Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://archive.wikiwix.com/cache/20230618182806/http://www.guerledan.info/galerie/kerne-uhel.
- https://www.etang-de-peche.fr/etang-de-saint-norgant-kerne-uhel-531/ et http://www.federation-peche22.com/No2-Barrage-de-Kerne-Uhel.html
- « Chaos de Toul Goulic : un site naturel magnifique », sur Globe Lover, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Kerpert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lanrivain et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Kerpert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- infobretagne.com, « Ătymologie et Histoire de Lanrivain ».
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- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjL3t6MuYDpAhUG3xoKHRKBCosQ6AEILzAB#v=onepage&q=Lanrivain&f=false
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=35657
- Le congrĂšs des syndicats d'initiative de Bretagne Ă Pontivy, journal L'Ouest-Ăclair, n° du 8 juin 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611617k/f4.image.r=Lanrivain?rk=686698;4
- Journal L'Ouest-Ăclair, n° du 5 septembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k625655j/f12.image.r=Lanrivain?rk=557942;4
- Journal L'Ouest-Ăclair,n° du 10 octobre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6256901/f13.image.r=Lanrivain?rk=944210;4
- Louis Pichouron, né le à Minihy-Tréguier, voir Louis Pichouron, "Mémoire d'un partisan breton Louis Pichouron Commandant Alain", Presses universitaires de Bretagne, 1970
- Jean Schalit fut rédacteur en chef du magazine "Actuel" et créa l'agence JSI; il est décédé ùgé de 83 ans le .
- Samuel Uguen, Disparition de Jean Schalit fondateur des Lieux mouvants, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 octobre 2020.
- « Municipales Ă Lanrivain. Philippe Le Joncour, nouveau maire de la commune », Ouest-France,â (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://www.infobretagne.com/lanrivain-paroisse-eglise-chapelles.htm
- Deux voleurs de Quimper, membres d'un groupe de black metal, ont été condamnés pour avoir dérobé des ossements dans l'ossuaire de Lanrivain, le dans le but d'en faire des manches de couteau, des bougeoirs, etc.
- Bernard Rio, Voyage dans l'au-delĂ . Les Bretons et la mort, Ă©ditions Ouest-France, 2013, (ISBN 978-2-7373-5809-8).
- http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle_40/Notre_Dame_du_Guiaudet_en_Lanrivain_.pdf
- « Site culturel - Visitez Chapelle Saint-Antoine Lanrivain (22480) », sur Bretagne.fr (consulté le ).
- http://www.lieux-mouvants.com/
- http://www.apjb.org/fr/parcs/le-grand-launay.html et https://www.parcsetjardins.fr/jardins/858-le-grand-launay
- Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Chùteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 125.
- Douard et Kerhervé 2021, p. 174.