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Lanrivain

Lanrivain (/lɑ̃.ʁi.vɛ̃/[Note 1]) (en breton Larruen) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor en rĂ©gion Bretagne.

Lanrivain
Lanrivain
L'église Saint-Grégoire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Philippe Le Joncour
2020-2026
Code postal 22480
Code commune 22115
DĂ©mographie
Gentilé Lanrivanais, Lanrivanaise
Population
municipale
449 hab. (2020 en diminution de 12,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 20â€Č 51″ nord, 3° 12â€Č 46″ ouest
Altitude 260 m
Min. 160 m
Max. 281 m
Superficie 36,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Rostrenen
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Lanrivain
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    GĂ©ographie

    Situation

    La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.

    • Carte de la commune de Lanrivain.
      Carte de la commune de Lanrivain.

    Hydrographie

    Le finage communal est limitĂ© Ă  l'ouest par la vallĂ©e du Blavet, trĂšs encaissĂ©e (ses eaux, retenues par un barrage, mis en service en 1981, forme le lac de retenue de KernĂ©-Uhel, Ă  cheval sur les communes de Lanrivain, Peumerit-Quintin et TrĂ©margat, vaste de 74 hectares, qui constitue une rĂ©serve d'eau potable et forme une zone naturelle grĂące Ă  un pĂ©rimĂštre de protection de 117 ha, gĂ©rĂ© par l'Office national des forĂȘts[1]. C'est un lieu de pĂȘche renommĂ©[2] ; une base nautique a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e non loin du barrage, cĂŽtĂ© TrĂ©margat. En aval du barrage, le Blavet traverse les gorges formant le chaos de Toul Goulic, le cours d'eau disparaissant sur plus de 300 mĂštres sous un chaos rocheux granitique, formĂ© de blocs ayant pour certains plusieurs mĂštres de diamĂštre[3].

    La commune est aussi parcourue par plusieurs affluents de rive gauche du Blavet : le ruisseau du Moulin de Lestolet (dénommé pour sa partie aval ruisseau du Moulin Quintin) forme la limite nord de la commune, la séparant de Kerien ; le ruisseau du Moulin de la Salle draine une bonne partie du nord du territoire communal et forme un étang au niveau du moulin de la Salle ; il conflue avec le Blavet juste en amont du barrage de Kerné Uhel. Le ruisseau de Beaulieu, plus modeste, parcourt le sud du finage communal. Au sud-est, le ruisseau du Petit Faoudel, forme la limite avec Saint-Nicolas-du-Pélem, mais conflue avec le Blavet plus en aval.

    GĂ©ologie et relief

    De Duault à Corlay en passant par Lanrivain et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mÚtres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Chùteaulin situées à son sud.

    De relief assez bosselĂ©, l'altitude maximale est de 280 mĂštres prĂšs de la limite nord de la commune (au nord de Kerlohou), le point le plus bas Ă©tant situĂ© Ă  l'extrĂȘme sud-ouest de la commune, dans la vallĂ©e du Blavet, vers 160 mĂštres d'altitude. Le bourg de Lanrivain est vers 250 mĂštres d'altitude.

    Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Lanrivain.

    Transports

    La commune est principalement desservie par la route départementale n° 8 qui vient, au sud, de Plounévez-Quintin et se dirige vers le nord vers Bourbriac, via Kerien.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 1 086 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 17 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 130,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă  33 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Lanrivain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 12,4 % 462
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,9 % 182
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 68,1 % 2534
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 9,7 % 359
    ForĂȘts de feuillus 1,6 % 59
    ForĂȘts de conifĂšres 0,05 % 2
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 3,3 % 122
    Source : Corine Land Cover[22]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanriven en 1498[23] et en 1543[24], Lanrien en 1536[23], Lanriven en 1543, 1562 et en 1695[23], Larriven en 1695[24], Lanrive en 1696[23], Lanriven en 1720 et en 1733, Lanrivain en 1736[24].

    Lanrivain vient du breton lann (ermitage) et de Riwen (un obscur saint breton)[24].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    L'occupation humaine est attestée sur le territoire de la commune dÚs le Néolithique comme en témoignent quatre menhirs encore visibles : menhir de Guer an Moc'h, menhir de Leur Min, menhir de Kerlagadec et menhir de Kerbalénou.

    • Le pont gallo-romain sur le Blavet (limite entre PlounĂ©vez-Quintin et Lanrivain).
      Le pont gallo-romain sur le Blavet (limite entre Plounévez-Quintin et Lanrivain).
    • Le pont gallo-romain sur le Blavet vu du dessus.
      Le pont gallo-romain sur le Blavet vu du dessus.

    Moyen Âge

    Lanrivain Ă©tait une trĂšve de la paroisse de Bothoa.

    Temps modernes

    En 1692, alors qu'une famine sĂ©vissait dans toute la Cornouaille, un pauvre tailleur, Claude Allain, pĂšre de douze enfants trouva une statue de la Vierge au bord d'un ruisseau et une voix lui aurait alors demandĂ© d'aller trouver le recteur de Bothoa, GrĂ©goire Raoult, afin qu'il lui fasse bĂątir une chapelle au Guiaudet ; frappĂ© de cĂ©citĂ© pour le punir de ne pas y avoir cru, le recteur de Bothoa organisa une procession vers la montagne du Guiaudet et recouvra la vue ; Daniel de Francheville, Ă©vĂȘque de PĂ©rigueux, sur sa terre du PĂ©linec oĂč la statue avait Ă©tĂ© trouvĂ©e, donna le terrain nĂ©cessaire (l'acte de cession date du [25]) et finança une partie du coĂ»t de la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Guiaudet (en Lanrivain), et donna l'argent nĂ©cessaire (cent Ă©cus par an) Ă  l'entretien d'un chapelain, avec obligation pour celui-ci de dire la messe tous les jours et de confesser les pĂšlerins[26].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'OgĂ©e dĂ©crivent Lanrivain de maniĂšre trĂšs succincte en 1843 : « Lanrivain : commune formĂ©e de l'ancienne trĂšve de Saint-Nicolas-du-PĂ©lem [en fait de Bothoa]. Il y a foire le 12 juin, le premier lundi de juillet, le premier lundi de septembre, les 9 et 10 octobre. GĂ©ologie : granite. On parle le breton »[27].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 115 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale; parmi eux Charles Corbic et Joseph Lescop, tous deux soldats au 19e rĂ©giment d'infanterie et tuĂ©s tous deux dĂšs le Ă  Maissin (Belgique), ainsi qu'Yves MahĂ©, soldat au 2e rĂ©giment d'artillerie coloniale le mĂȘme jour Ă  Rossignol, aussi en Belgique ; Jean Le Moigne, le , Yves Raoult le , Guillaume Le Pennec, le et Jacques Simon le , tous les quatre soldats au 73e rĂ©giment d'infanterie territoriale et tuĂ©s Ă  l'ennemi Ă  Langemark (Belgique). Louis Le Pommelec, soldat au 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale, est mort de maladie le en MacĂ©doine du Nord oĂč il se trouvait dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Joseph SavĂ©an, lieutenant au 89e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Vienne-le-ChĂąteau (Marne), dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur et de Croix de guerre ; Jean Le Brun, soldat au 154e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le , Ă©galement Ă  Vienne-le-ChĂąteau, dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; Louis Courtois, caporal au 332e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Villers-aux-Érables (Somme), aussi dĂ©corĂ© de la Croix de guerre ; etc.[28]

    L'Entre-deux-guerres

    En 1925 et 1926 la commune de Lanrivain dépensa 12 000 francs pour rendre accessible les gorges de Toul Goulic[29].

    • Lanrivain : l'Ă©glise paroissiale et ses deux calvaires (carte postale Émile Hamonic)
      Lanrivain : l'Ă©glise paroissiale et ses deux calvaires (carte postale Émile Hamonic)
    • Une auberge Ă  Lanrivain vers 1920 (carte postale Tirel-Hamon).
      Une auberge Ă  Lanrivain vers 1920 (carte postale Tirel-Hamon).

    Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit en septembre 1934 : « La foire de Saint-Éloi, appelĂ©e foire saint-Eler a lieu ce jour [] au bourg de Lanrivain. Les travaux de la moisson Ă©tant virtuellement terminĂ©s et le blĂ© noir n'Ă©tant pas encore mĂ»r, l'affluence Ă©tait bonne »[30]. Le 9 octobre de cette mĂȘme annĂ©e, la foire dite "Voar-Lariven-Goz", favorisĂ©e par un temps idĂ©al, rĂ©unit un nombre important de marchandises et d'acheteurs. elle a connu encore « un succĂšs d'affluence » ; « c'est la derniĂšre grande foire de l'annĂ©e pour le canton de Saint-Nicolas[-du-PĂ©lem], surtout pour l'espĂšce chevaline »[31].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le maquis Tito se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatÚre Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias « commandant Alain »[32].

    Le monument aux morts de Lanrivain porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Le Moal, soldat au 71e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Acy (Aisne) ; Yves Diouron, soldat au 137e rĂ©giment d'infanterie, mort le Ă  Zuydcoote (Nord) ; Pierre Buguellou, soldat au 21e rĂ©giment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le Ă  Nancy ; Joseph Thoraval, sous-lieutenant, rĂ©sistant membre du groupe Élie (rĂ©seau de rĂ©sistance brestois), fusillĂ© au fort du Mont-ValĂ©rien le ; François Philippe, dĂ©cĂ©dĂ© le , HonorĂ© Gall le et Hyacinthe Le Kervern le sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers de guerre en Allemagne[28].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires de Lanrivain (Auguste Georgelin et Pierre Gestin) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[28].

    Le XXIe siĂšcle

    Jean Schalit [33], qui a achetĂ© et restaurĂ© le manoir et le jardin du Grand Launay, crĂ©Ă© en 2013 "Lieux mouvants", un Ă©vĂšnement culturel unique en son genre organisĂ© dans le village de Saint-Antoine qui mĂȘle spectacles, rencontres avec des intellectuels ou des artistes (par exemple Erik Orsenna, Jane Birkin, Daniel Buren et d'autres..) et expositions d'art contemporain. Il a aussi crĂ©Ă© au village de Saint-Antoine un "Institut du jardin et du paysage de Bretagne"[34].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1971 EugĂšne Thoraval
    mars 1971 mars 1983 André Le Roux PCF Agriculteur.
    mars 1983 juin 1995 Yves Le Rudulier UDF Agriculteur - Conseiller général (1985-1992).
    juin 1995 mars 2014 René Le Pré PS Agriculteur.
    mars 2014 23 mai 2020 Mathieu Geffroy PS Employé.
    23 mai 2020 En cours Philippe Le Joncour[35] Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Langue bretonne

    À la rentrĂ©e 2017, 22 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans des classes bilingues (soit 78,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).

    La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal de Lanrivain le .

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 449 habitants[Note 8], en diminution de 12,13 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4331 1131 4161 4001 4161 6981 6521 7751 730
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6501 6911 5861 5471 6121 6301 5941 5511 632
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6871 7401 8151 8021 8011 4961 5311 2201 079
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    960882761638510524554542461
    2020 - - - - - - - -
    449--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La commune compte six monuments historiques[40].

    • Église Saint-GrĂ©goire de Lanrivain.
    • L'ossuaire : L'ossuaire de Lanrivain[41], qui date du XVe siĂšcle, est l'un des derniers ossuaires bretons Ă  conserver encore les ossements des morts. La quasi-totalitĂ© des ossuaires ont Ă©tĂ© vidĂ©s de leurs reliques dans le courant du XIXe ou du XXe siĂšcle[42].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-GrĂ©goire, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Grégoire, vue extérieure d'ensemble.
    • Le calvaire de Lanrivain, datĂ© de 1548.
      Le calvaire de Lanrivain, daté de 1548.
    • Partie sommitale du calvaire, datĂ© de 1548, de l'Ă©glise paroissiale de Lanrivain.
      Partie sommitale du calvaire, daté de 1548, de l'église paroissiale de Lanrivain.
    • L'ossuaire de Lanrivain.
      L'ossuaire de Lanrivain.
    • Chefs conservĂ©s dans l'ossuaire, datĂ© de 1548, situĂ© dans le cimetiĂšre de l'Ă©glise Saint-GrĂ©goire.
      Chefs conservés dans l'ossuaire, daté de 1548, situé dans le cimetiÚre de l'église Saint-Grégoire.
    • Ossements dans l'ossuaire de Lanrivain.
      Ossements dans l'ossuaire de Lanrivain.
    • La chapelle Notre-Dame-du-Guiaudet[43].
    • Le village de Saint-Antoine et la chapelle Saint-Antoine, laquelle date des XVe et XVIe siĂšcles (de plan quadrangulaire, elle a un temps servi de grange)[44]. Le village de Saint-Antoine, qui domine le cours du Haut-Blavet, totalement dĂ©sertĂ© par ses habitants, mais prĂ©servĂ© (la plupart de ses maisons datent du XVIIe siĂšcle) est en cours de restauration par la communautĂ© de communes du Kreiz-Breizh. Le festival des Lieux mouvants y est organisĂ© chaque annĂ©e[45].
    • Le village de Saint-Antoine, vue gĂ©nĂ©rale du site.
      Le village de Saint-Antoine, vue générale du site.
    • Affleurement granitique (avec taffoni) et, Ă  l'arriĂšre-plan la chapelle, dans le village de Saint-Antoine.
      Affleurement granitique (avec taffoni) et, Ă  l'arriĂšre-plan la chapelle, dans le village de Saint-Antoine.
    • Maison ancienne, avec son escalier extĂ©rieur, dans le village de Saint-Antoine.
      Maison ancienne, avec son escalier extérieur, dans le village de Saint-Antoine.
    • Maison ancienne dans le village de Saint-Antoine.
      Maison ancienne dans le village de Saint-Antoine.
    • "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
      "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
    • "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
      "Pierres debout" dans le village de Saint-Antoine.
    • Fontaine dans le village de Saint-Antoine.
      Fontaine dans le village de Saint-Antoine.
    • La chapelle Saint-Antoine : vue gĂ©nĂ©rale.
      La chapelle Saint-Antoine : vue générale.
    • Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue extĂ©rieure.
      Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue extérieure.
    • Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue intĂ©rieure.
      Lanrivain : la chapelle Saint-Antoine, vue intérieure.
    • Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, vue d'ensemble.
      Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, vue d'ensemble.
    • Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, partie sommitale.
      Calvaire entre le bourg de Lanrivain et le hameau de Saint-Antoine, partie sommitale.
    • La chapelle de LannĂ©gant.
    • La chapelle de LannĂ©gant : la façade.
      La chapelle de Lannégant : la façade.
    • La chapelle de LannĂ©gant : vue latĂ©rale.
      La chapelle de Lannégant : vue latérale.
    • Le manoir et le jardin du Grand Launay[46].
    • Le manoir de ClĂ©hunault.
    • Le manoir de Gollodic avec sa tour d'escalier cylindrique (Ă©lĂ©ment emblĂ©matique du manoir)[47]. Certains Ă©lĂ©ments du manoir ont Ă©tĂ© repris notamment par Alain Goutal, auteur de bande dessinĂ©e, d'affiches et de dessins de presse, pour annoncer la tenue d'un fest-noz[48].
    • Le manoir de ClĂ©hunault et sa chapelle.
      Le manoir de Cléhunault et sa chapelle.
    • Manoir de ClĂ©hunault : le blason.
      Manoir de Cléhunault : le blason.
    • Le manoir de Gollodic, façade extĂ©rieure.
      Le manoir de Gollodic, façade extérieure.
    • Le manoir de Gollodic, cĂŽtĂ© cour.
      Le manoir de Gollodic, cÎté cour.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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