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Jane Birkin

Jane Birkin /dʒeÉȘn ˈbɜːkÉȘn/, nĂ©e le dans le quartier londonien de Marylebone, est une actrice et chanteuse britannique, francophone, installĂ©e en France depuis la fin des annĂ©es 1960, puis naturalisĂ©e française[1]. Elle est Ă©galement scĂ©nariste et rĂ©alisatrice.

Jane Birkin
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Jane Birkin en 1985.

AprĂšs des dĂ©buts cinĂ©matographiques en Angleterre notamment dans le film Blow-Up, elle entame une carriĂšre en France oĂč elle rencontre son futur mentor, compositeur de chansons et partenaire, Serge Gainsbourg. L'une de ses premiĂšres collaborations avec Gainsbourg, le 45 tours Je t'aime
 moi non plus, devient un succĂšs international et atteint la premiĂšre place au Royaume-Uni.

Dans les années 1970, elle devient une actrice reconnue par le grand public en jouant dans des comédies de Claude Zidi puis de Michel Audiard. Elle apparaßt alors dans plusieurs publicités.

À la fin des annĂ©es 1980, elle donne une sĂ©rie de concerts pour la premiĂšre fois Ă  Paris, en interprĂ©tant le rĂ©pertoire que Gainsbourg a Ă©crit pour elle. Depuis, elle continue Ă  se produire rĂ©guliĂšrement sur scĂšne.

Biographie

L'actrice et chanteuse Judy Campbell, mĂšre de Jane Birkin, un an avant la naissance de celle ci.

Jane Birkin est la fille de David Birkin (1914-1991), commandant dans la Royal Navy, et de l'actrice Judy Campbell (1916-2004), muse de Noël Coward, célÚbre dramaturge anglais. Elle est née à Marylebone, un quartier du centre de Londres, situé dans la Cité de Westminster.

Elle a une sƓur cadette, Linda, et un frĂšre aĂźnĂ©, Andrew Birkin, acteur et rĂ©alisateur, qui a jouĂ© avec Jane dans le film La Pirate et a dirigĂ© Charlotte Gainsbourg (la fille qu'elle a eue avec Serge Gainsbourg) dans le film The Cement Garden. Le poĂšte et musicien Anno Birkin (en) (mort en 2001) et l'acteur David Tristan Birkin (en) sont ses neveux.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, son pÚre a aidé la Résistance française en convoyant de nuit, entre la Grande-Bretagne et la Bretagne[2] - [3], des combattants de la France libre. Il aurait, entre autres, sauvé François Mitterrand, d'aprÚs un ouvrage de Gabrielle Crawford publié en 2004.

Toujours selon Gabrielle Crawford, Jane Birkin est la descendante de Charles II, roi d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse, la petite-niĂšce de Freda Dudley Ward, maĂźtresse d'Édouard VIII, roi de Grande-Bretagne et Irlande du Nord, alors prince de Galles, dont la fille Ă©pousera le rĂ©alisateur Carol Reed, et elle est la cousine du mathĂ©maticien et philosophe Bertrand Russell par sa grand-mĂšre paternelle.

Dans le film d'AgnÚs Varda Jane B. par AgnÚs V., Jane Birkin raconte que, quand elle était enfant à l'internat, sur l'ßle de Wight, elle était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (soit 99). L'actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn Monroe (à qui Gainsbourg a consacré la chanson Norma Jean Baker sur l'album Baby Alone in Babylone), comme elle l'explique dans le film.

En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le Knack... et comment l'avoir, film emblématique du Swinging London, avec d'autres débutantes, futures actrices de premier plan, Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling. Le film est un succÚs et Jane Birkin enchaßne, sous la direction de Michelangelo Antonioni, avec le film Blow-Up, lequel, présenté en 1967 au Festival du film de Cannes, remporte la Palme d'or. Son petit rÎle, dans une scÚne centrale, de mannequin déshabillée de force, entiÚrement, ce qui est une premiÚre pour le cinéma anglais non pornographique, l'associe d'emblée à un scandale qui perdure[4]. Alors ùgée de dix-neuf ans, elle pose pour l'objectif de Jeanloup Sieff pour Harper's Bazaar[5].

À Rome en 1974 avec son premier Ă©poux John Barry et pĂšre de Kate Barry, disparue en 2013.

Elle épouse le compositeur anglais John Barry[6], auteur de la musique de plusieurs films de la série James Bond, du thÚme de The Knack ou de la série télévisée Amicalement vÎtre, dont elle a une fille, Kate Barry[7], en 1967, et dont elle divorce peu aprÚs.

Elle dĂ©cide alors d'aller en France pour tenter sa chance comme actrice. EngagĂ©e aprĂšs des essais dĂ©sastreux (elle aurait fini en pleurs) pour le film Slogan de Pierre Grimblat, elle rencontre sur le tournage Serge Gainsbourg, auteur-compositeur-interprĂšte renommĂ©, qui y participe occasionnellement en tant qu'acteur (c'est un de ses premiers rĂŽles importants), en plus d'ĂȘtre l'auteur de la bande originale[8]. Elle devient alors la compagne de Serge Gainsbourg[9] ; ils forment pendant dix ans un couple trĂšs mĂ©diatisĂ©, dont naĂźt une fille, Charlotte Gainsbourg, en 1971.

Avec Serge Gainsbourg en 1974, en Italie.

Elle s'accorde une pause dans sa carriĂšre de 1971 Ă  1972, Ă  la suite de la naissance de Charlotte. Elle joue un rĂŽle d'amante de Brigitte Bardot dans Don Juan ou si Don Juan Ă©tait une femme de Roger Vadim, en 1973. En 1975, elle tient un des rĂŽles principaux du premier film que Serge rĂ©alise, Je t'aime moi non plus, dont le scĂ©nario, Ă©voquant l’ambiguĂŻtĂ© sexuelle et la sodomie, attire l'attention et suscite le scandale.

Menant en parallÚle, entre 1975 et 1985, plusieurs incursions dans la comédie populaire, comme dans La moutarde me monte au nez, aux cÎtés de Pierre Richard, ou encore dans Catherine et compagnie, avec Patrick Dewaere, Birkin parvient à convaincre à la fois la critique et le grand public.

Lors du tournage du film d'horreur Les Diablesses sorti en 1974.

En , elle quitte Serge Gainsbourg. Plusieurs raisons sont avancĂ©es pour expliquer cette dĂ©cision : l'alcool, le mode de vie et, mĂȘme, des coups qu'elle a reçus – reconnus par Serge Gainsbourg lui-mĂȘme (aveu qu'il fait Ă  sa premiĂšre femme)[10]. AprĂšs cette rupture, elle est, de 1980 Ă  1992, la compagne du rĂ©alisateur Jacques Doillon, avec lequel elle a une fille, Lou Doillon. Sa derniĂšre relation publique connue est avec l'auteur Olivier Rolin[11].

Charlotte née en 1971, de l'union avec Serge Gainsbourg.

En , Jane Birkin perd, Ă  quelques jours d'intervalle, Serge Gainsbourg (mort le )[12] et son pĂšre David Birkin[13] (mort le Ă  77 ans, le jour des obsĂšques de Serge Gainsbourg).

Jane Birkin s'investit par la suite dans des actions humanitaires, devenant porte-parole pour Amnesty International ; marraine du Téléthon français en 2001 ; et participant quatre fois au Concert des Enfoirés (en 1994, Les Enfoirés au Grand Rex, en 1996, La Soirée des Enfoirés, en 1997, Le Zénith des Enfoirés et 2023 Enfoirés un jour, toujours).

Musique

Art urbain du street artiste Singular Vintage, collé à Paris 18e/Montmartre, représentant Jane Birkin vers la fin des années 1960.

Serge Gainsbourg a Ă©tĂ© son pygmalion dans le domaine musical, la propulsant au sommet des hit-parades internationaux en 1969 avec le sulfureux duo Je t'aime
 moi non plus, initialement Ă©crit pour et enregistrĂ© avec Brigitte Bardot. La chanson est jugĂ©e obscĂšne par le journal du Vatican, l'Osservatore Romano. Ce succĂšs de scandale marque les esprits (voir la reprise par Bourvil et Jacqueline Maillan) et connait un retentissement durable. En 2000 une Ă©dition collector vinyle du titre Je t'aime
 moi non plus remixĂ© par Eiffel 65 voit le jour. Un album intitulĂ© Serge Gainsbourg – Jane Birkin suit en 1969. La voix enfantine et frĂȘle de la chanteuse, parfois proche d'un simple souffle, son accent anglais prononcĂ©, la rendent immĂ©diatement reconnaissable. C'est le dĂ©part d'une longue collaboration qui aboutira Ă  une Ɠuvre Ă  peu prĂšs unique dans la chanson française. Plusieurs albums de Jane Birkin, composĂ©s par Serge Gainsbourg ou constituĂ©s de reprises de ses chansons, ont Ă©tĂ© certifiĂ©s Disque d'or, dont Baby Alone in Babylone (1983) et Arabesque (2002). Durant les annĂ©es 1970 et 1980, Jane Birkin enchaĂźne les albums studio (sept de 1969 Ă  1990) et les prestations tĂ©lĂ©visĂ©es, notamment dans les shows de Maritie et Gilbert Carpentier. Ce n'est qu'en , Ă  quarante ans, qu'elle fait ses dĂ©buts sur scĂšne au Bataclan.

À la mort de Serge Gainsbourg, aprĂšs une nouvelle sĂ©rie de concerts au Casino de Paris, Jane Birkin enregistre deux albums oĂč elle reprend ses chansons (celles qu'il lui a Ă©crites pour elle, ou pour d'autres : Versions Jane (1996, album studio) et Arabesque (2002, album live) ; sur le premier interviennent des pointures comme Jean-Claude Vannier (qui a dĂ©jĂ  collaborĂ© avec Serge Gainsbourg, notamment sur Histoire de Melody Nelson) et Goran Bregović. Elle devient ainsi l'ambassadrice de l'Ɠuvre de Gainsbourg et donne des concerts Ă  travers le monde, de Tokyo Ă  New York en passant par IsraĂ«l. La sĂ©rie de concerts d’Arabesque rencontre un succĂšs certain et propose une version orientalisĂ©e de sa musique.

Birkin tente aussi l'aventure hors de l'univers de Gainsbourg, convoquant de nombreux compositeurs pour trois albums Ă  succĂšs : À la lĂ©gĂšre (1999), auquel collaborent Miossec, GĂ©rard Manset et MC Solaar ; l'album de duos Rendez-vous (2004) avec des reprises de Brigitte Fontaine, Michel Delpech, Paolo Conte (en duo avec ce dernier) ; puis Fictions (2006), oĂč se cĂŽtoient les univers de The Divine Comedy, Neil Young, Kate Bush ou encore HervĂ© Guibert sur une musique de Maurice Ravel. Son statut d'icĂŽne internationale lui permet de collaborer avec des musiciens Ă©trangers talentueux et variĂ©s tels que Brian Molko du groupe britannique Placebo, Rufus Wainwright, Beth Gibbons de Portishead, ou encore Caetano Veloso. Elle est Ă©galement servie par des textes de musiciens français tels que Dominique A, Étienne Daho, Cali, Arthur H, Zazie, ou Alain Souchon, avec qui elle avait fait un duo pour le film ComĂ©die de Jacques Doillon.

En , Birkin publie le premier album dont elle a Ă©crit tous les textes, Enfants d'hiver. Certains textes ont Ă©tĂ© Ă©crits sept ans auparavant, avant la tournĂ©e Arabesque ; D'autres ont Ă©tĂ© Ă©crits pendant le tournage de son film Boxes ; et d'autres encore deux mois plus tĂŽt. Le disque a une tonalitĂ© autobiographique. Jane a commencĂ© Ă  Ă©crire Ă  l'Ăąge de douze ans, en rĂ©digeant son carnet intime Ă  l'internat. Elle aura ainsi mis 40 ans Ă  sortir tout un album constituĂ© de ses propres textes[14] - [15].

RĂ©sidence de Jane Birkin dans le FinistĂšre.

En 2009, elle enregistre une relecture des Dessous chics en duo avec Étienne Daho, extraite de l'album Daho Pleyel Paris. En 2010, elle interprùte Roissy en duo avec Florent Marchet sur le dernier album de celui-ci Courchevel. En 2011, elle participe au sein du Collectif Paris Africa à la chanson Des ricochets.

« Gainsbourg Symphonique » avec Nobuyuki Nakajima et l'Orchestre symphonique de Bretagne au Quartz à Brest en 2017.

En , Jane Birkin, qui devait donner onze concerts au mois de juillet en France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Suisse — oĂč elle devait participer au festival de Montreux —, annule sa tournĂ©e en raison d'une pĂ©ricardite aiguĂ« suivie de rĂ©cidives multiples[16]. Le , son manager, Olivier Gluzman, annonce que la tournĂ©e nationale et internationale, passant par Bruxelles, Londres mais aussi Toulouse, Bordeaux, Monaco, Lille ou Strasbourg, avec pas moins de vingt-trois dates, est reportĂ©e Ă  2013 : « L'artiste n’a pas retrouvĂ© l’énergie nĂ©cessaire Ă  une sĂ©rie importante de spectacles. [
] Elle doit continuer Ă  se reposer, Ă  reprendre des forces jusqu’à la fin de l'annĂ©e[17]. »

Le 11 décembre 2013, sa fille Kate Barry meurt brutalement à l'ùge de 46 ans.

En 2016, elle entreprend une tournée mondiale intitulée Gainsbourg symphonique ; une captation enregistrée avec l'orchestre de Varsovie paraßt début 2017[18].

Le , sort l'album Oh ! Pardon tu dormais, nouvelle collaboration avec Étienne Daho.

Les 18, 19 et , elle programme une sĂ©rie de concerts Ă  la Philharmonie de Paris : une prestation de Birkin / Gainsbourg Le Symphonique, et deux d'un nouveau spectacle oĂč elle sera accompagnĂ©e sur scĂšne par Étienne Daho[19]. En raison de l'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral dont elle est victime quelques jours avant les reprĂ©sentations, elle reporte celles-ci d'un an[20].

Cinéma

AprĂšs ses dĂ©buts en Grande-Bretagne avec Richard Lester et Michelangelo Antonioni, Jane Birkin tourne en France en 1967 dans Slogan, qui marque sa rencontre avec Serge Gainsbourg, et on la remarque dĂšs l'annĂ©e suivante dans La Piscine de Jacques Deray, huis clos avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet. Elle devient une vedette populaire en France, souvent employĂ©e pour des comĂ©dies oĂč elle joue des rĂŽles de « ravissante idiote » : le duo qu'elle forme avec Pierre Richard dans La moutarde me monte au nez (1974) se conclut par un succĂšs au box-office). Dans Don Juan 73 de Roger Vadim, elle joue avec Brigitte Bardot une scĂšne lesbienne, chose rare pour l'Ă©poque. Elle tourne plusieurs films avec Serge Gainsbourg dont SĂ©rieux comme le plaisir de Robert Benayoun, sorti en 1975.

Dans les annĂ©es 1980, sa carriĂšre prend un tournant vers le cinĂ©ma d'auteur, naguĂšre amorcĂ© par Le Mouton enragĂ© (1974) de Michel Deville, Ă  partir de sa rencontre avec Jacques Doillon et du film La Fille prodigue. En dĂ©pit de son Ă©chec commercial, le film permettra Ă  l'artiste de faire ses preuves dans des rĂŽles plus sombres. Elle commente cette Ă©volution un quart de siĂšcle plus tard () : « C’était la premiĂšre fois qu’une personne tournant des films dits intellectuels pensait Ă  moi. Jacques Doillon Ă©tait un rĂ©alisateur de films qui n’était pas intĂ©ressĂ© Ă  me voir sans mes vĂȘtements. Il m’a dit : « Je vous veux boutonnĂ©e jusqu’au cou, je veux savoir ce qui se passe dans votre tĂȘte et je veux que vous fassiez une crise de nerfs ». J’ai donc fait La fille prodigue et dĂšs lors j’ai Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une actrice sĂ©rieuse en France, et des rĂ©alisateurs comme Jacques Rivette, AgnĂšs Varda ou Jean-Luc Godard m’ont sollicitĂ©e, alors qu’avant j’étais une vedette populaire, mais avec rien dans la tĂȘte »[21]. Devenue francophone, elle intervient elle-mĂȘme pour le doublage en français de plusieurs de ses films internationaux parmi lesquels Mort sur le Nil et Meurtre au soleil, deux aventures d'Hercule Poirot[22].

Jane Birkin Ă  la Mostra de Venise en 1984.

Lors du tournage du documentaire Jane B. par AgnĂšs V. d'AgnĂšs Varda en 1988, cette derniĂšre encourage Jane Birkin Ă  concrĂ©tiser ses projets d'auteur en tant que scĂ©nariste-rĂ©alisatrice. C'est ainsi que la mĂȘme annĂ©e, elle Ă©crira le scĂ©nario de Kung-Fu Master, Ă©galement rĂ©alisĂ© par Varda. Elle tourne par la suite avec certains des plus grands cinĂ©astes contemporains, dont James Ivory, Alain Resnais, ou encore Bertrand Tavernier pour Daddy nostalgie oĂč elle interprĂšte la fille de Dirk Bogarde. RĂ©gis Wargnier et Marion HĂ€nsel lui offrent Ă©galement des rĂŽles marquants dans La Femme de ma vie et Dust, ce dernier Ă©tant un psychodrame Ă  huis clos avec Trevor Howard dans le rĂŽle de son pĂšre.

Rare au cinéma dans les années 1990 qu'elle consacre principalement à la chanson, elle réalise, pour la télévision, la piÚce Oh ! pardon tu dormais en 1999, avec Christine Boisson et Pierre Arditi.

Le début des années 2000 marque son retour au cinéma ; auréolée d'un statut d'icÎne, elle joue dans des films tels que Merci Docteur Rey d'Andrew Litvack ou encore Mariées mais pas trop de Catherine Corsini, ainsi que des téléfilms comme Hiver rouge de Xavier Durringer (2012).

Jane Birkin présentant L'Amour par terre à la CinémathÚque française le , dans le cadre de la rétrospective Jacques Rivette.

En 2006, Birkin a tourné son premier long métrage de cinéma en tant que réalisatrice, Boxes (qui réunit Geraldine Chaplin, Natacha Régnier, et sa fille Lou Doillon). Le film est sorti en salles en .

Dans Gainsbourg, vie héroïque (2010) de Joann Sfar, son rÎle est interprété par Lucy Gordon.

Le , son agent annonce qu'elle a été victime d'un léger accident vasculaire cérébral et qu'elle ne pourrait se déplacer comme prévu au festival de Deauville[23].

Théùtre

Dirk Bogarde et Jane Birkin Ă  Cannes en 1990.

En 1985, Jane Birkin débute sur scÚne dans une piÚce de Marivaux, dirigée par Patrice Chéreau, face à Michel Piccoli et Didier Sandre. Elle crée trois ans plus tard au Théùtre du Splendid Saint-Martin L'ex femme de ma vie de Josiane Balasko face à Thierry Lhermitte. Elle interprÚte ensuite Quelque part dans cette vie de l'Américain Israël Horovitz, huis clos psychanalytique avec Pierre Dux, et la comédie L'Aide-mémoire de Jean-Claude CarriÚre aux cÎtés de Pierre Arditi, succédant à Delphine Seyrig et Fanny Ardant. Au début de l'année 1995, en forme de consécration, Birkin joue quelques semaines Les Troyennes d'Euripide au National Theatre de Londres.

En 1999 c'est son propre texte, Oh ! pardon tu dormais, qui est mis en scĂšne par Xavier Durringer. Suit une Ă©clipse jusqu'en 2005 et 2006 oĂč elle joue Sophocle et Shakespeare en France et en Grande-Bretagne.

Publicité

Jane Birkin au Festival de Cannes 2001.

Comme de nombreux artistes, Jane Birkin a été approchée par des marques afin de vendre son image pour des publicités. Des marques variées[24], tout autant que les supports de diffusion : télévision, radio, presse, affichage, etc.

L'une de ses premiĂšres prestations dans ce registre, aurait Ă©tĂ© une rĂ©clame sonore pour la boisson Martini, vraisemblablement Ă  destination de la radio, mais la source en est incertaine. Bien que disponible sur Internet[25], il n’en est fait mention dans aucune biographie. Rien ne permet donc de l’identifier avec certitude. On pourrait supposer que Serge Gainsbourg, qui a composĂ© une dizaine de textes et de mĂ©lodies pour cette marque, en soit l’auteur. Parmi les publicitĂ©s de Jane Birkin dĂ»ment identifiĂ©es, en 1970, sort Black
 White[26], un disque 45 tours promotionnel rĂ©alisĂ© pour le whisky Black & White, signĂ© Pierre Bachelet (direction musicale : HervĂ© Roy). En face A, la version française, en face B une version anglaise. Ce disque existe en version vinyle « classique » et souple, avec la mĂȘme pochette. Toujours dans l'univers musical, en sort un disque 45 tours promotionnel pour le parfum de la maison Caron, Ă©crit par Serge Gainsbourg et interprĂ©tĂ© en duo avec Jane Birkin : Pour un homme. Ce disque, en hommage au parfum prĂ©fĂ©rĂ© de Serge Gainsbourg, peut-on lire, sera rĂ©Ă©ditĂ© en Ă©dition limitĂ©e par Caron en [27]. Pour l’achat de ce parfum, cette rĂ©Ă©dition en vinyle 45 tours, Ă©galement un temps tĂ©lĂ©chargeable sur le site du parfumeur, Ă©tait offerte. Un sticker annonçant cette promotion a Ă©tĂ© apposĂ©e sur les flacons de 125 ml mis en vente pour l’occasion.

Dans un numĂ©ro de Playboy de 1974, sur une double page, une publicitĂ© pour les ceintures LĂ©o Isba. TrĂšs sobre, avec deux manuscrits. Le premier signĂ© Serge Gainsbourg : « Les ceintures sont comme les femmes : des accessoires essentiels » ; le second, sur la page d’en face, de Jane Birkin : « Salaud ! ». Une photo recadrĂ©e ne laissant apparaĂźtre aucun visage accompagne cette publicitĂ©. Le , une Ă©dition du single Di doo dah avec en face A la chanson Help camionneur est Ă©ditĂ©e (Fontana) avec le logo de la marque Calberson. La mention « hors-commerce, vente interdite » figure au dos de la pochette. À l'intĂ©rieur de la pochette, une mention signale que « Madame Jane Birkin dĂ©dicacera, si vous le souhaitez, ce disque que nous avons plaisir de vous offrir ». Il a Ă©tĂ© pressĂ© pour les employĂ©s par le transporteur routier auquel il est fait rĂ©fĂ©rence.

Jane Birkin Ă  la 66e Mostra de Venise.
Jane Birkin au Festival de Cannes 2016.

Serge Gainsbourg a rĂ©alisĂ© trois publicitĂ©s destinĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision pour la marque Woolite. Celle de 1976 met en scĂšne Jane Birkin (sur des paroles et une mĂ©lodie signĂ©es Ă©galement Serge Gainsbourg). Le spot se conclut par : « Faites comme moi, utilisez Woolite », sans rien dĂ©voiler toutefois du corps de l'actrice, enveloppĂ© dans une vaste Ă©charpe de laine qu'elle dĂ©roule en se tournant sur elle-mĂȘme tout au long de la sĂ©quence. Le spot aura un fort impact, atteignant 85 % d'indice d'attention d'aprĂšs les sondages. Toutefois, les chiffres des ventes ne suivront pas la mĂȘme courbe. « Jane a littĂ©ralement vampirisĂ© le produit », explique Serge Gainsbourg dans un article[28]. « Ce film, je l'ai tournĂ© sciemment pour sa plus grande gloire », poursuit-il. « On ne voyait qu'elle, enveloppĂ© dans une trĂšs longue Ă©charpe de laine. Du coup, le public a oubliĂ© le cĂŽtĂ© pub de la chose », conclut Serge Gainsbourg.

Elle apparaĂźt en 1977 (seule ou bien accompagnĂ©e d'un mannequin masculin) dans toute une sĂ©rie de publicitĂ©s pour les jeans Lee Cooper, diffusĂ©es dans la presse. Dans une interview Ă  L’Express, Jane Birkin dĂ©clarera[29] : « J'aime piocher dans les jeans, les pantalons, les chemises d'homme, j'ai l'impression d'ĂȘtre plus jolie que dĂ©guisĂ©e en fille. [
] Quelqu'un a fabriquĂ© dans les annĂ©es 1970 des « Jeans Birkin », je n'Ă©tais mĂȘme pas au courant. À l'Ă©poque, Serge et moi faisions une pub pour Lee Cooper. À Tokyo, je suis tombĂ©e des nues devant une boutique qui portait mon nom !
 Aujourd'hui, j'aime toujours autant les vĂȘtements usĂ©s jusqu'Ă  la corde ». Le jeans — et plus particuliĂšrement la marque Lee Cooper —, c'est une histoire de famille. Quelque trente Ă  quarante annĂ©es plus tard, Lou Doillon, fille de Jane Birkin et de Jacques Doillon, dessinera une ligne de prĂȘt-Ă -porter pour la marque, baptisĂ©e : Lou Doillon by Lee Cooper.

En 1979, Jane Birkin accompagne de nouveau Serge Gainsbourg en duo, dans une publicitĂ© composĂ©e par ce dernier et diffusĂ©e Ă  la radio Ă  partir du pour Men de Mennen (Cool Men)[30]. Ce dernier avait posĂ© pour la marque Bayard, fabricant notamment de costumes pour hommes. Clin d'Ɠil donc certainement en 1981, avec une publicitĂ© oĂč c'est au tour de Jane Birkin d'assurer que « C'est vrai la Woolmark et Bayard ça vous change un homme ». Une publicitĂ© qui sera dĂ©clinĂ©e dans la presse et en affichage public. À compter de 1985 et sur trois ans environ, Jane Birkin passe au tricot pour la laine Bouton d'Or. Elle fera la couverture de quelques-uns des ouvrages pratiques de la marque et apparaĂźtra aussi dans des publicitĂ©s diffusĂ©es dans la presse grand public avec toujours le mĂȘme slogan (manuscrit) : « Tricoter Bouton d'Or, j'adore », suivi de sa signature. En 1986, Jane Birkin vante les mĂ©rites de la crĂšme anglaise Alsa dans un spot tĂ©lĂ©visĂ©[31]. L'originalitĂ© de celui-ci est d'ĂȘtre tournĂ© dans sa cuisine, rue de la Tour, dans le 16e arrondissement de Paris. Également en 1986, Jane Birkin fait une apparition dans le spot « Les voitures Ă  vivre »[32] de la marque Renault. Pas de texte, juste quelques prises de vue au volant d'un vĂ©hicule et un pied de nez final. En 1989, elle loue son image Ă  une autre marque d'automobile, apparaissant dans une rĂ©clame tĂ©lĂ©visĂ©e pour l'Opel Corsa Kadett Calypso.

AprĂšs une longue pause, c'est en 2008 que Jane Birkin rĂ©apparaĂźt une publicitĂ©, pour les chaussures de la marque Converse. Pour ses 100 ans, celle-ci a lancĂ© une campagne intitulĂ©e Connectivity mettant en scĂšne diverses personnalitĂ©s Ă  travers le monde. De James Dean Ă  Sid Vicious, en passant par Nina Hagen, Asia Argento, et donc Jane Birkin, qui symbolisera la marque pour la France. « Audacieuse et emblĂ©matique, cette campagne rend hommage aux personnages – du passĂ© et du prĂ©sent – qui repoussent les limites de la crĂ©ativitĂ©, qui inspirent l'originalitĂ© et qui incarnent les valeurs de la marque », explique sur le site de la marque Geoff Cottrill, responsable marketing[33]. Deux ans plus tard, Jane Birkin prĂȘte sa voix pour une pub sur les bateaux Ferry reliant la France Ă  l'Angleterre, diffusĂ©e quelque temps sur France Inter.

En 2006, sort le parfum L’Air de rien de Miller Harris, crĂ©Ă© par Lyn Harris tout spĂ©cialement pour Jane Birkin[34]. Elle en fait la promotion dans une publicitĂ© que l’on peut trouver sur Internet. Sur le flacon et son emballage, ainsi que sur les autres produits dĂ©rivĂ©s, Jane Birkin laisse sa signature avec un dessin de fleurs et de nymphes qu’elle a personnellement rĂ©alisĂ©. AprĂšs ce premier parfum, la marque confidentielle britannique sortira en 2010 une nouvelle fragrance : Un petit rien, Ă©voquant la chanson Ces petits riens Ă©crite par Serge Gainsbourg en 1960. « L’idĂ©e de cette collaboration olfactive est intĂ©ressante, car la plupart des parfums de la marque anglaise portent des noms français, la France Ă©tant une vraie source d’inspiration pour la parfumeuse Lyn Harris. Jane Birkin vĂ©hicule elle aussi cette double culture : française de cƓur mais anglaise de naissance. De plus, Birkin a elle aussi un cĂŽtĂ© dĂ©calĂ©. Si elle est cĂ©lĂšbre, ses choix en matiĂšre de films et de chansons, mais aussi son Ăąge (presque 65 ans) en font une cĂ©lĂ©britĂ© un peu Ă  part. Comme Tilda Swinton ou Rossy de Palma, on pourrait donc qualifier Jane Birkin de
 cĂ©lĂ©britĂ© alternative[35]. »

En 2011, elle apparaĂźt dans une publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e pour le parfum Miss Dior ChĂ©rie, rĂ©alisĂ©e par Sofia Coppola. En fond sonore, un passage de la chanson Je t'aime
 moi non plus en duo avec Serge Gainsbourg — un extrait mĂ©ticuleusement choisi avec une coupure Ă  un des moments les plus torrides de la chanson. Plus tard cette annĂ©e-lĂ , en novembre, Jane Birkin tourne sous la direction de Patrice Leconte dans la sĂ©rie baptisĂ©e Le casting pour les lunettes Krys, aux cĂŽtĂ©s d’Alain Delon, Michel Blanc, FrĂ©dĂ©ric Beigbeder et FrĂ©dĂ©rique Bel. Cette campagne pubicitaire place les stars au mĂȘme niveau que n’importe qui[36], mettant en avant leurs petits travers ou complexes[37] — en l'occurrence, concernant Jane Birkin, son accent anglais prononcĂ© : « Avant, j’avais oune accent Ă©pouvantable. Mais ça, c’était le avant ! » La sĂ©quence est dĂ©clinĂ©e sous forme de visuels visibles sur Internet.

Il est enfin possible de mentionner ses interventions Ă  titre bĂ©nĂ©vole pour dĂ©fendre diverses causes, comme MĂ©decins du monde, la lutte contre le SIDA, ou contre l’homophobie[38], etc.

Sac Birkin

Le Birkin de HermĂšs.

En 1981, le directeur général d'HermÚs, Jean-Louis Dumas, est assis à cÎté de Birkin sur un vol Paris-Londres. Elle se plaint (sans savoir qui il est) de son sac qui n'est pas adapté à la vie moderne, notamment les week-ends. Il lui apprend alors qui il est et lui propose de lui dessiner le type de sac qui lui conviendrait le mieux, avec des poches[39]. C'est ainsi qu'en 1984, la marque crée un sac en cuir noir spécialement pour elle, le sac Birkin, basé sur un dessin de 1982. Le succÚs est immédiat, jusqu'à devenir une icÎne pour la marque.

En , un exemplaire de ce sac, le Diamond Birkin 35 en crocodile porosus fuchsia brillant, devient le sac HermĂšs le plus cher du monde en Ă©tant adjugĂ© pour 202 000 euros lors d'une vente aux enchĂšres organisĂ©e par Christie's Ă  Hong Kong[40] - [41].

En , Ă  la suite de la rĂ©vĂ©lation par l'association de dĂ©fense de animaux PeTA des conditions de vie et d'abattage des alligators servant Ă  la fabrication de la version en peau de « crocodile » du modĂšle portant son nom, elle demande « Ă  la Maison HermĂšs de dĂ©baptiser le Birkin Croco jusqu'Ă  ce que de meilleures pratiques rĂ©pondant aux normes internationales puissent ĂȘtre mises en place pour la fabrication de ce sac »[42].

Engagements

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, elle soutient SégolÚne Royal[43].

En , Ă  la suite de la dĂ©mission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le rĂ©chauffement climatique intitulĂ©e « Le plus grand dĂ©fi de l'histoire de l'humanitĂ© », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de 200 personnalitĂ©s pour sauver la planĂšte[44].

Filmographie

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Actrice de télévision

Jane Birkin à la cérémonie des Césars en 2002.

Scénariste

Jane Birkin en 1984.

RĂ©alisatrice

Théùtre

Jane Birkin dans les années 1980.

Actrice

Autrice

  • Oh ! pardon tu dormais, piĂšce de thĂ©Ăątre (publiĂ©e chez Albin Michel, 2000), (ISBN 978-2226457288).
  • Boxes, piĂšce de thĂ©Ăątre, (publiĂ©e chez l’avant-scĂšne thĂ©Ăątre, 2021), (ISBN 978-2749815060).

Productrice

Discographie

Jane Birkin lors de l'inauguration du Jardin Serge Gainsbourg

Note : (SG) désigne les albums écrits et composés par Serge Gainsbourg pour Jane Birkin. D'autres enregistrements contiennent des titres signés Gainsbourg, conçus aprÚs la mort de celui-ci.

Albums studio

Albums en public

Jane Birkin Ă  Varsovie en 2017

Principales compilations

  • 1985 : Quoi
  • 1992 : Jane B. (intĂ©grale en 4 CD)
  • 1998 : The Best Of **
  • 2020 : The Best Of, coffret 3 CD incluant des titres de tous les albums de Jane jusqu'au Symphonique
  • 2022: 1969-2022 Coffret, la toute premiĂšre intĂ©grale de Jane Birkin prĂ©sentĂ©e sous la forme d’un luxueux livre d’art de 18CD + 1 DVD. Ce coffret regroupe l’intĂ©gralitĂ© des enregistrements de Jane Birkin de 1969 Ă  2022.

Participations

Jane Birkin lors du festival international du film de Vienne en 2009

Quelques chansons

Vidéographie

Jane Birkin au 66Ăšme Festival de Venise
  • 1987 : Jane Birkin au Bataclan (VHS et DVD)
  • 1991 : Je suis venu te dire que je m'en vais... Concert intĂ©gral au Casino de Paris (VHS et DVD)
  • 1998 : Jane Birkin : LĂ©gĂšrement (VHS)
  • 1996 : Versions Jane (VHS)
  • 1999 : NumĂ©ro Un Jane Birkin (VHS et DVD)
  • 1999 : Top Ă  Gainsbourg.Birkin (DVD)
  • 2002 : Arabesque enregistrĂ© au ThĂ©Ăątre de l'OdĂ©on. Inclus le documentaire Jane Birkin, le voyage d'Arabesque (DVD)
  • 2004 : Rendez-vous avec Jane (DVD)
  • 2005 : Jane Birkin - Master Serie - Compilation de vidĂ©oclips (DVD)
  • 2013 : Mes images privĂ©es de Serge (DVD)

Tournées

Jane Birkin en concert le 26 septembre 2017

Distinctions

Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg et Bertrand Delanoë à l'inauguration du jardin Serge-Gainsbourg en 2010.

RĂ©compenses

Nominations

Royaume-Uni

France

Sur la LĂ©gion d'honneur, Jane Birkin aurait dĂ©clarĂ© en 1989 Ă  cause des Ă©tats de service de son pĂšre : « Mon pĂšre a Ă©tĂ© un hĂ©ros et seuls des hĂ©ros reçoivent la LĂ©gion d'honneur. [
] Mon pĂšre disait que les vrais hĂ©ros Ă©taient les Bretons, qui Ă©taient extrĂȘmement courageux et ne se refusaient jamais de donner abri Ă  des aviateurs anglais en dĂ©pit du danger qu'ils encouraient[49]. »

Japon

Notes et références

  1. Luc Le Vaillant, « Jane Birkin, 49 ans, entame deux mois de tournĂ©e. Quittant maisons et souvenirs, elle se risque sur ses routes Ă  elle. Jane Bis. », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  2. (qui rĂ©cupĂ©ra des aviateurs britanniques et des rĂ©sistants français sur les cĂŽtes bretonnes pendant la Seconde Guerre mondiale avant de les rapatrier au Royaume-Uni VĂ©ronique Mortaigne, « Ce que Serge doit Ă  Jane », Vanity Fair, no 40,‎ , p. 86-95).
  3. « Jane Birkin : ma Bretagne », CNews Matin,‎ (lire en ligne)
  4. S. Kaganski, « Faut-il brĂ»ler "Blow up", le chef-d’Ɠuvre d’Antonioni ? », in Les Inrockuptibles, LNEI, Paris, 15 dĂ©cembre 2017.
  5. Jean-Noël Liaut, ModÚles et mannequins : 1945 - 1965, Paris, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne), « Témoignage de Jeanloup Sieff », p. 123
  6. ValĂ©rie Domain, « Jane Birkin, si fiĂšre d’avoir aimĂ© John Barry. La star salue la mĂ©moire de son ex-mari. », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. plus tard connue en tant que photographe, elle meurt le 11 décembre 2013
  8. Grimblat raconte qu'au début du tournage, Birkin et Gainsbourg ne s'entendaient pas du tout (Gainsbourg sortait de sa relation avec Brigitte Bardot et n'appréciait pas trop cette Anglaise qui faisait des fautes de français) et qu'il les a invités à dßner au restaurant Maxim's, dßner auquel il n'est pas allé
  9. Prisma MĂ©dia, « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : Ă  la vie, Ă  l'amour - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Elise Poiret, « Claque, cigarette écrasée sur la peau... Jane Birkin raconte ses violentes disputes avec Serge Gainsbourg », Femme actuelle, 4 octobre 2018.
  11. Christophe Conte, « Sur le fil », Vanity Fair n° 85, décembre 2020 - janvier 2021, p. 68-73.
  12. Prisma MĂ©dia, « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : Ă  la vie, Ă  l'amour - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Prisma MĂ©dia, « Jane Birkin: encore fragile, mais soutenue par ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon - Gala », Gala.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Le Soir du 3 décembre 2008 (titre en Une : « Birkin chante Jane »), page 2 du supplément MAD, article « Souvenirs d'enfance ».
  15. Audition et vente du disque sur http://www.janebirkin-lesite.com/.
  16. « Malade, Jane Birkin annule sa tournĂ©e d’étĂ© » sur le site figaro.fr du 25 juin 2012.
  17. AFP, « Musique : la tournée de Jane Birkin reportée à 2013 », sur leparisien.fr,
  18. Jane Birkin part en tournée avec "Gainsbourg symphonique" pour deux ans. culturebox.francetvinfo.fr. 25 octobre 2016. Consulté le 16 avril 2017.
  19. WEEK-END JANE BIRKIN du 17 au 20 septembre 2021. philharmoniedeparis.fr/fr. Consulté le 6 septembre 2021.
  20. JérÎme Dominé, « Jane Birkin rétablie, elle reprend sa tournée », sur elle.fr,
  21. Jane Birkin : « Gainsbourg disait que j’étais amorale » - interview sur son parcours dans L'HumanitĂ© du 11 mars 2006
  22. « La gazette du doublage : Jean Roche » - interview de Jean Roche dans La Gazette du doublage du 13 mai 2012
  23. AFP, « JANE BIRKIN : LA CHANTEUSE VICTIME D'UN AVC », sur www.cnews.fr,
  24. Site présentant de nombreuses publicités dans lesquelles Jane Birkin apparaßt
  25. Bande son diffusée notamment par YouTube sous le titre: Pub martini - Jane Birkin https://www.youtube.com/watch?v=vEuKJTbBiLQ
  26. Disque édité sous le label Desk & Field
  27. http://www.sodandy.com/serge-gainsbourg-pour-un-homme-de-caron disque réédité par le parfumeur en édition vinyle collector
  28. La pub nourrit bien ses stars, article signé Marie-HélÚne Normand
  29. Gilles MĂ©dioni, « Jane dĂ©crypte Birkin », L'Express,‎ (lire en ligne)
  30. Publicité radio
  31. Publicité réalisée par Havas Conseil
  32. Publicité réalisée par l'agence Publicis
  33. http://www.converse.com
  34. millerharris.com
  35. inspirations.com
  36. Campagne réalisée par l'agence H, 2011
  37. reklampub.com
  38. 2009, Canal + annonce la diffusion d'une sĂ©rie de clips contre l'homophobie avec celui rĂ©unissant entre autres Jane Birkin, Yvan Le Bolloc’h, Victoria Abril
  39. « Jane Birkin lĂšve le voile sur le fameux sac qui porte son nom... », PurePeople,‎ (lire en ligne)
  40. « Voici le sac HermÚs le plus cher du monde », sur challenges.fr,
  41. « Pourquoi un sac Diamond Birkin de HermÚs a été adjugé 200.000 euros à Hong Kong ? », sur latribune.fr,
  42. « Jane Birkin demande à HermÚs de "débaptiser" le sac en crocodile à son nom face à "l'abattage cruel" des animaux », sur huffingtonpost.fr,
  43. ValĂ©rie Gas, « Royal Ă  CharlĂ©ty: libertĂ©, Ă©galité  amour », rfi.fr, 1er mai 2007.
  44. « Le plus grand dĂ©fi de l’histoire de l’humanitĂ© : l’appel de 200 personnalitĂ©s pour sauver la planĂšte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  45. (en) La Femme et le TGV sur l’Internet Movie Database
  46. « Jane Birkin », sur academie-cinema.org (consulté le ).
  47. « Journal Officiel du 16 mai 2015 », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  48. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
  49. Paris Kiosque.
  50. « Annonce des remises de décoration «Printemps 2018» », sur Ministry of Foreign Affairs of Japan (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Philippe Thomann, Jane Birkin, Éditions PAC, 1979
  • GĂ©rard Lenne, Jane Birkin, Henri Veyrier, 1985
  • Lucien Rioux, Jane Birkin, Seghers, 1988
  • GĂ©rard Lenne, Jane Birkin, la ballade de Jane B., Hors Collection, 1998
  • Gabrielle Crawford, Jane Birkin, Flammarion, 2004
  • Eric Deniset et HervĂ© Pons, Jane Birkin : Photos dĂ©tournĂ©es, Éditions du Rocher, 2008
  • Pierre MikaĂŻloff, Jane Birkin, Citizen Jane, avant-propos de Just Jaeckin, Ă©ditions AlphĂ©e - Jean-Paul Bertrand, 2010
  • Andrew Birkin, Jane & Serge, a Family album, Taschen, 2013, avec une introduction de Jane Birkin (ISBN 978-3836549974)
  • Gabrielle Crawford et Jane Birkin, PiĂšces attachĂ©es, Éditions Fetjaine, 2013
  • FrĂ©dĂ©ric Quinonero, Jane Birkin, La vie ne vaut d'ĂȘtre vĂ©cue sans amour, Éditions L'Archipel, 2016
  • Jane Birkin, Munkey Diaries - Journal 1957-1982 (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentĂ©s et annotĂ©s par Jane Birkin entre 2016 et 2018), Fayard, 2018 (ISBN 2213701474)
  • Jane Birkin, Post-scriptum : le journal intime de Jane Birkin (1982-2013) (extraits choisis, traduits de l'anglais, commentĂ©s et annotĂ©s par Jane Birkin), Fayard, 2019 (ISBN 978-2213711997)
  • Baptiste VignolJane Birkin, Grund, 2022 (ISBN 978-2324027345)
  • Andrew Birkin, L’album de famille intime, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, Albin Michel, 2022 (ISBN 978-2226471055)

Articles connexes

Liens externes

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