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Natacha RĂ©gnier

Natacha Régnier, née Nathalie Régnier le à Ixelles[1], est une actrice belge.

Natacha RĂ©gnier
Description de cette image, également commentée ci-après
Natacha RĂ©gnier au Festival de Cannes 2019.
Nom de naissance Nathalie RĂ©gnier
Naissance
Ixelles, Belgique
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Profession Actrice
Films notables La Vie rêvée des anges

Biographie

Née d'un père évoluant dans le monde du spectacle[1], Natacha Régnier fait ses études au collège Saint-Pierre à Uccle. Elle réussit le concours de l'INSAS à Bruxelles mais est exclue un an plus tard de cette formation au motif qu'elle ne serait pas faite pour être actrice[2]. Au même moment, elle tourne dans un court-métrage, ce qui lui permet d'être repérée par Pascal Bonitzer qui cherche une actrice pour son premier long métrage Encore[2].

Elle rencontre le succès en 1998 pour son rôle de Marie Thomas dans La Vie rêvée des anges d'Érick Zonca pour lequel elle obtient le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes[2].

En , le 19e festival du film de Brunswick (Allemagne) lui rend hommage en présentant huit de ses films. Le film Le Silence d'Orso Miret, dans lequel elle tient le rôle féminin principal, aux côtés de Mathieu Demy, y a en outre été présenté à l'occasion du prix Heinrich décerné par le public.

En 2011, Natacha Régnier endosse le rôle de Marina Tsvetaïeva dans Vivre dans le feu, dans le cadre d'une adaptation et mise en scène de Bérangère Jannelle des carnets de la poétesse russe[3]. Créé à Lorient[4], le spectacle est joué à Nantes[5] et à Paris au festival d'automne[6] - [7], puis au Théâtre des Abbesses[8]. En 2014, elle interprète Haïm - à la lumière d'un violon, texte et mise en scène de Gérald Garutti, à Paris à la Salle Gaveau et en tournée en France, en Belgique et en Suisse.

En elle fait partie du jury de Bille August lors du 40e Festival international du film du Caire.

La même année, elle rejoint la distribution de la série Marseille produite par Netflix. Elle tient le rôle de Jeanne Coste, première adjointe au maire de la ville de Marseille.

Elle est membre du Collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel[9] - [10].

Vie privée

Natacha Régnier a été l'épouse du musicien et compositeur Yann Tiersen, qui a notamment écrit la chanson Rue des cascades dans la scène finale de La Vie rêvée des anges. Elle interprète des chansons dans son album L'Absente paru en 2001. Le 19 avril 2002, ils ont une fille, Lise Tiersen[2]. Depuis 2008, elle est mère d'une deuxième fille qu'elle a eu avec le photographe Guillaume Bounaud[11]. Elle réside à Paris[12].

Elle est en couple depuis 2018 avec le compositeur et fondateur de l'agence audio Start-Rec, Alexandre Jaffray.

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Télévision

Clips

Théâtre

Discographie

Distinctions

Notes et références

  1. Luc Le Vaillant, « Natacha Régnier : La vie réelle d’une femme », Libération, 20 avril 2016.
  2. Antoine de Baecque, « Le saut de l'ange », Libération,‎ (lire en ligne).
  3. « Vivre dans le feu avec Marina Tsvetaeva par Natacha Régnier », France Culture (consulté le )
  4. « Vivre dans le feu, avec Natacha Régnier en 1ère nationale à Lorient », Culturebox (consulté le )
  5. « Vivre dans le feu - Le Grand T », sur archives.legrandt.fr (consulté le )
  6. « Bérangère Jannelle, Vivre dans le feu | Festival d'Automne à Paris », sur Festival d'Automne à Paris (consulté le )
  7. « Vivre dans le feu : Festival d'automne à Paris 2011, 15 sept.– 31 déc., 40e édition », sur http://www.festival-automne.com/, (consulté le )
  8. « Le feu sacré », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », L'Express,‎ (lire en ligne)
  10. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le )
  11. Site officiel de Guillaume Bounaud.
  12. Le Paris rêvé de Natacha Régnier par Nathalie Simon dans Le Figaro du 26 avril 2011.
  13. Natacha Régnier, le grand théâtre de Marie-Antoinette, Armelle Héliot, Le Figaro, 31 juillet 2009.

Liens externes

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