Le Splendid
Le Splendid est un café-théâtre fondé au 10 rue des Lombards, dans le 4e arrondissement de Paris[1], dans l'arrière-salle d'un bistrot[2], en 1974, par un collectif d'auteurs et acteurs composé de Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko (qui remplace Valérie Mairesse), Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Anémone (actrice) devenus ensuite la troupe du Splendid. En 1981, le théâtre du Splendid déménage rue du Faubourg-Saint-Martin, et devient « Le Splendid Saint-Martin ».
Type | Café-théâtre |
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Lieu | Paris, France |
Coordonnées | 48° 52′ 15″ nord, 2° 21′ 24″ est |
Inauguration |
(Fantaisies Saint-Martin) (Le Splendid, 10 rue des Lombards) (Le Splendid Saint-Martin) |
Nb. de salles | 1 |
Capacité | 300 places |
Anciens noms | Casino Saint-Martin, Fantaisies Saint-Martin, Splendid Saint-Martin |
Statut juridique | société commerciale |
Gestionnaire | Splendid Saint-Martin |
Direction | Bruno Moynot, Christian Spillemaecker |
Site web | www.lesplendid.com |
Des musiciens jouant dans le café-théâtre créent en 1977 Le Grand Orchestre du Splendid, qui connaît son propre succès[3].
Histoire
Groupe de jeunes comédiens
Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte sont quatre amis d'enfance qui se sont connus au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine.
Théâtre du Splendid Saint-Martin
Désirant déménager dans un théâtre plus grand, la troupe du Splendid acquiert un ancien cinéma porno, découvert grâce à une petite annonce[4]. Cette salle avait été inaugurée le , sous le nom de Fantaisies Saint-Martin, un théâtre de quartier, puis était devenue en 1907 un café-concert nommé le Casino Saint-Martin, accueillant les débuts de Mistinguett et, surtout, du tout jeune Maurice Chevalier[4]. La mode des caf-conç périclita et, malgré sa bonne réputation, le Casino Saint-Martin devint une salle de cinéma, alors que tous les petits établissements du genre avaient déjà été peu à peu transformés[4]. Il prit le nom de Saint-Martin 48 avant de retrouver son ancien nom[4]. La salle exploite ensuite des films érotiques ou pornographiques, durant l'essor du genre dans les années 1970[4]. Le Splendid Saint-Martin, second théâtre de la troupe du Splendid, est inauguré le [4]. Le premier spectacle donné est Enfin seul ! de Gérard Jugnot.
Pièces de théâtre
- La concierge est tombée dans l'escalier
- Non, Georges pas ici
- Je vais craquer (qui donnera le film du mĂŞme nom)
- Ma tĂŞte est malade
- Le Pot de terre contre le pot de vin
- Bunny's Bar ou les hommes préfèrent les grosses (adapté au cinéma dans Les hommes préfèrent les grosses)
- Amours, coquillages et crustacés[1] (qui donnera Les Bronzés puis ses deux suites, au cinéma)
- Le père Noël est une ordure (qui donnera le film du même nom)
- Papy fait de la résistance (qui donnera le film du même nom)
Représentations
Au Splendid Saint-Martin
- Enfin seul ! avec GĂ©rard Jugnot, le
- Papy fait de la résistance, du au
- Bunny's bar (Josiane Balasko, Étienne Chicot, Nathalie Guérin, Bruno Moynot), du au
- Papy fait de la résistance, du au
- Bunny’s bar (Josiane Balasko, Michel Blanc, Valérie Mairesse, Bruno Moynot), le
- André Valardy, du au
- Michel Boujenah, du au
- Le monde est petit, les pygmées aussi, du au
- Marianne Sergent, du au
Notes et références
- [PDF]« À l'affiche cette semaine », Le Nouvel Observateur du 10 octobre 1977.
- Jean-Loup Chiflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour, Plon, , p. 357.
- « Le Grand Orchestre du Splendid fête ses 40 ans en fanfare à l'Olympia », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Splendid, l'histoire », sur lesplendid.com (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- 1994 : Alexandre Grenier "Génération Père Noël" Éditions Belfond. (Histoire du café-théâtre Le Splendid et de ses comédiens)
- 2011 : Bernard Boyé, Les Légendes du Cinéma Français, Le Splendid, Autres Temps Éditions (biographie) ;
- 2010 : Jean-Jacques Jelot-Blanc, Collection Couples mythiques, Le Splendid, Alphée Éditions(biographie) ;