ĂŽle Ronde (rade de Brest)
L’île Ronde est un îlot situé à 400 mètres au sud-ouest de la pointe de l'Armorique, dans la rade de Brest, sur le territoire de la commune de Plougastel-Daoulas. Point culminant : 24 m (NGF-IGN69).
ĂŽle Ronde Enez Krenn (br) | |||
En premier plan la Cormorandière, au fond l'île Ronde. | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | France | ||
Localisation | Rade de Brest (océan Atlantique) | ||
Coordonnées | 48° 19′ 25″ N, 4° 27′ 45″ O | ||
Point culminant | non nommé (24 m) | ||
GĂ©ologie | ĂŽle continentale | ||
Administration | |||
RĂ©gion | Bretagne | ||
Département | Finistère | ||
Commune | Plougastel-Daoulas | ||
DĂ©mographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
Découverte | Préhistoire | ||
Fuseau horaire | UTC+1 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : rade de Brest
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ĂŽles en France | |||
Description de l'ĂŽle Ronde en 1895
« L'Île Ronde (...) n'a rien de bien curieux, c'est une roche très haute disposée en strates très inclinées montrant des assises noires et blanches, sorte de marbre grossier dont on fit de la chaux avant que chemins de fer et bateaux à vapeur ne fussent créés. Au-dessus est une pelouse où les habitants du voisinage viennent couper de l'herbe, et une ligne de retranchements abandonnés, sorte de redan faisant face au fort de l'Armorique[1]. »
Les « Ducs d’Albe »
Face à l’île Ronde, sur la pointe de l’Armorique, se trouve le fort de la pointe de l’Armorique. En mer, à 600 m à l’est de l’Île Ronde, se trouvent deux ducs-d’Albe construits par l’Occupant lors de la seconde Guerre mondiale. Ils avaient vocation à accueillir le cuirassé Bismarck de la Kriegsmarine. Les deux ducs-d’Albe ont pour cela été installés à un endroit où la profondeur est de 16 mètres. Mais, coulé avant d'avoir pu atteindre la rade de Brest, le cuirassé n’a pas utilisé ces cubes de béton.
Il semble que ces caissons n’aient pas eu une utilisation intensive. La proximité du chenal séparant l’île Ronde de la pointe de l’Armorique est source de courants de marée non négligeables, rendant difficiles les manœuvres d’accostage à cet endroit.
Aujourd’hui désaffectés, ces cubes de béton sont devenus un havre pour la faune et la flore. Y nichent par exemple des sternes pierregarins, depuis qu’ils ont été rendus inaccessibles (échelles déposées).
Notes et références
- Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, Voyages en France : Les Îles de l'Atlantique : 2. D'Hoëdic à Ouessant, t. 4, Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne)