Accueil🇫🇷Chercher

Astropolis

Astropolis est un festival de musique Ă©lectronique se dĂ©roulant au bois de Keroual, près de Brest, ainsi que dans divers lieux emblĂ©matiques de la ville, entre le dĂ©but du mois de juillet et la fin du mois d'aoĂ»t selon les annĂ©es. C'est le plus ancien festival de musiques Ă©lectroniques en France encore en activitĂ©[1], il rassemble chaque annĂ©e entre 10 000 et 30 000 personnes, chiffre difficilement estimable en raison de sa dispersion, tant temporelle que spatiale. En quelques annĂ©es, il a rĂ©ussi Ă  s'imposer comme un grand Ă©vènement Ă©lectro français, aussi bien par l'affluence (19 000 personnes pour la soirĂ©e de clĂ´ture en 2005) que par les artistes prĂ©sents.

Astropolis
Astro
Image illustrative de l’article Astropolis
Logo d'Astropolis.

Genre Musique Ă©lectronique
Lieu Brest Drapeau de la France
PĂ©riode Juillet et janvier
CapacitĂ© 30 000
Date de création 1995
Organisateurs Gildas Rioualen et Matthieu Guerre-Berthelot
Site web www.astropolis.org

Historique

Scène Astrofloor, en 2012.

La première édition commence en 1995 par une rave clandestine dans un champ du Finistère-Nord, à Kernouës[2], dans le contexte répressif à l'encontre des raves après les interdictions en 1993 à Amiens[3] et la publication du rapport Les soirées raves : des situations à hauts risques de la Milad (branche de la DGPN chargée de la lutte antidrogue) en janvier 1995 sous l'égide du ministre de l'intérieur de l'époque, Charles Pasqua[4] - [5]. Le festival se déplace au Parc des expositions de Lorient l'année suivante et devient une des rares raves officielles. Il se déroulera ensuite de 1997 à 2000 au château de Kériolet à Concarneau. À partir de 2001, il se déroule au manoir de Keroual, à Guilers, près de Brest (l'affluence ne permettant plus un bon accueil à Kériolet[5]), avant de s'étendre à toute la ville à partir de 2003[6]. Depuis 2012, une édition hivernale du festival est organisée au mois de janvier[7].

Organisation

Gildas Rioualen et Matthieu Guerre-Berthelot sont coorganisateurs du festival[8]. Le groupe Les Sonics organise le festival[9].

Le concept d'Astropolis s'inspire de la Zone autonome temporaire, théorisée par Hakim Bey en 1991. Les concerts présentés balayent de larges pans de la culture électronique ; par exemple en 2015, les scènes présentent de la techno avec Squarepusher ou la techno de Détroit avec Robert Hood, des inclassables comme Koudlam, à la techno hardcore, elle-même présentant le frenchcore de Manu le Malin, le gabber de Ruffneck et le gabber indus d'Igneon System[10].

DĂ©roulement

Manège de foire durant le festival
Un manège tournant durant l'édition 2011.

Depuis 2003, le festival se déroule sur quatre à cinq jours dans toute la ville :

  • Port de commerce (sur les quais) : concerts gratuits le jeudi soir dans le cadre des Jeudis du port.
  • Astroclub (La Suite, ancien CĂ©sar Club) : concerts le jeudi et/ou le vendredi Ă  partir de 23 h.
  • Bunker Palace : Astropolis programme une Ă  trois soirĂ©e(s) (mercredi certaines annĂ©es, jeudi, vendredi) de concerts Ă  La Carène, la salle des musiques actuelles de Brest, avec un Astrococktail le vendredi, sur sa terrasse.
  • Cabaret Sonique (Cabaret Vauban) : dĂ®ner Ă©lectronique et concerts le vendredi soir, mixes en terrasse et Astroboum (pour les enfants) le samedi après-midi et after party le dimanche soir.
  • Tremplin du Grand Ouest : rĂ©union des meilleurs espoirs de la musique Ă©lectronique en Bretagne et dans l'ouest de la France.
  • Casa Havana : depuis 2010, Ă©missions (interviews et mixes) de Radio U en direct et en public du mercredi au samedi.
  • Centre d'Art Passerelle : les vendredi et samedi après-midis, rencontre entre musique Ă©lectronique et art contemporain avec concerts, expositions, installations, happenings, courts-mĂ©trages.
  • Les Studios : en 2010, diffusion du film Berlin Calling, rĂ©alisĂ© par Hannes Stöhr et avec Paul Kalkbrenner.
  • Mix'n boules : tournoi gĂ©ant de pĂ©tanque sur une grande place de la ville sur fond de musique Ă©lectronique le samedi.
  • Nazeem in the street : exposition et dĂ©monstration de graff dans la rue sur une ambiance de musique Ă©lectronique le samedi.
  • Beau Rivage (Ă  cĂ´tĂ© du MusĂ©e de la Marine) : concerts gratuits dans le parc du Château de Brest le samedi après-midi.
  • Manoir de Keroual : Ă  la fois apogĂ©e et clĂ´ture du festival, de nombreux artistes se relaient toute la nuit du samedi au dimanche sur les quatre scènes thĂ©matiques du parc de KĂ©roual (La Cour, Mekanik, Hip To Drum, Astrofloor), devant un public toujours plus nombreux. Sur ce site, en plus des tonnelles abritant des marchands, on trouve parfois des attractions de foire. Il y a dĂ©jĂ  eu une grande roue, des auto tamponneuses ou un manège tournant comme en 2011.
  • Plaisance sonique (plage du Moulin Blanc).
  • Astropolis au Plateau des Capucins.

Des événements toute l'année

Le festival organise également de nombreux événements tout au long de l'année avec notamment l'Astro Christmas, Spring At Kériolet, Astropolis se fout à poils, Fortress, ou encore une nouveauté en 2010, la fête de la Saint-Yves au fort du Dellec.

Programmations depuis 1995

Programmations d'Astropolis

Notes et références

Voir aussi

Annexes

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

  • (en) Antoine Carbonneaux, « RA Reviews: Astropolis 2015 », Resident Advisor,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc Lathuillière, « La police prend les raves Ă  partie », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Mathias Riquier, « Guide de survie un samedi d'Astropolis », Tsugi - en ligne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Christophe Vix, « FĂŞtes libres ? : Une histoire de la techno en France (1989-2004) », Vacarme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Vidéographie

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.