Guiler-sur-Goyen
Guiler-sur-Goyen [gilÉÊ syÊ gwajÉn] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Guiler-sur-Goyen | |||||
Ti KĂȘr (mairie). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Pays Bigouden | ||||
Maire Mandat |
Jacques Cariou 2021-2026 |
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Code postal | 29710 | ||||
Code commune | 29070 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Guilériens | ||||
Population municipale |
523 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 01âČ 00âł nord, 4° 21âČ 30âł ouest | ||||
Altitude | 79 m Min. 25 m Max. 133 m |
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Superficie | 11,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Plonéour-Lanvern | ||||
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | |||||
Ses habitants s'appellent les Guilériens.
GĂ©ographie
Situation
Relief et hydrographie
Le finage communal forme un plateau légÚrement incliné vers le nord-ouest, l'altitude la plus élevée étant au sud-est (132 mÚtres au hameu de Ty Piolet, proche de la limite communale avec Landudec. Le sud et a partie centrale du territoire communal sont à plus de 90 mÚtres d'altitude (94 mÚtres dans l'angle sud-ouest de la commune, au niveau du parc éolien de Kerigaret, lequel, mis en service en 2007, est à cheval sur les communes de Mahalon, Plozévet et Guiler-sur-Goyen[1]), mais aussi autour de 90 mÚtres au nivau du bourg et au nord de clui-ci (99 mÚtres prÚs du hameau de Kerdrein, proche de l'angle nord-est de la commune et 95 mÚtres prÚs du hameau de Kerganvet, au nord-ouest du bourg).
Seule la vallée du fleuve cÎtier Goyen, lequel forme la limite nord de la commune, la séparant de Pouldergat, encaissée d'une bonne cinquantaine de mÚtres par rapport au plateau avoisinant, est à une altitude plus basse : le Goyn, qui coule est-ouest, entre dans la commune dans l'angle nord-est de celle-ci à 46 mÚtres d'altitude et en ressort à sa limite ouest à 34 mÚtres d'altitude aprÚs un parcours pour l'essentiel rectiligne.
Dans l'angle nord-ouest du territoire communal, une petite partie de la commune, autour des hameaux de Kerivarc'h et Pellay, est au nord de la vallée du Goyen, atteint 77 mÚtres au sud de Pellay et est limitée au nord par la vallée du Ruisseau de Stang Vraz, un affluent de rive droite du Goyen, qui conflue avec celui-ci plus à l'ouest, sur le territoire de la commune de Mahalon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967[8] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 11,8 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 12 °C pour 1991-2020[12].
Paysages et habitat
La commune prĂ©sentait un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersĂ© en Ă©carts formĂ©s de hameaux ("villages") et fermes isolĂ©es. ĂloignĂ©e des grands centres urbains, la mcommune a conservĂ© son caractĂšre rural prĂ©servĂ© de la rurbanisation ; seuls les alentours du bourg ont connu une modeste pĂ©riurbanisation avec la construction de quelques lotissements depuis la dĂ©cennie 1980. Le bourg est en position relativement centrale au sein du finage communal.
Le remembrement effectué en 1965 a fait disparaßtre en bonne partie le paysage de bocage aisi que des anciens chemins.
Transports
La commune est à l'écart des grands axes de communication, desservie seulement par des routes secondaires, la principale étant la D 243 qui traverse la partie centrale de la commune dans le sens est-ouest en passant par le bourg et qui dessert plus à l'ouest Mahalon. CÎté est, elle a son point de départ au niveau du carrefour avec la D 143, axe routier sud-nord un peu plus important, qui relie Landudec à Pouldergat en longeant un temps la limite est de la commune.
Urbanisme
Typologie
Guiler-sur-Goyen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (86,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (47,1 %), terres arables (42,9 %), forĂȘts (9,1 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %), prairies (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[19].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tref de Guiler en 1522, Guiler en 1536, TrÚve de Guiler Mazalon en 1540, Guilair en 1793, Guiler en 1801 et Bourg de Guiler en 1826[20]. C'est en 1932 que la commune prend le nom de Guiler-sur-Goyen, afin de mieux la distinguer de Guilers, autre commune du FinistÚre[21]. Précédemment la commune était parfois dénommée Guiler-Plogastel pour la différencier de Guilers, c'est le cas par exemple en 1900[22].
Le nom breton de la commune est Gwiler-Kerne[20].
Ce toponyme, Ă l'instar de Guilers et Guilers, dĂ©rive du latin villare dĂ©signant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille. Il a Ă©tĂ© adoptĂ© par l'ancien breton sous la forme Uuiler, avant d'Ă©voluer vers Gwiler en breton moderne, francisĂ© en Guiler. Contrairement aux deux autres villages, la forme française de Guiler-sur-Goyen n'a pas reçu de -s final parasite. Ătant donnĂ© l'existence des homonymes prĂ©cĂ©demment citĂ©s, chaque langue a ajoutĂ© un dĂ©terminant au nom : en français sur Goyen fait rĂ©fĂ©rence au fleuve du Goyen qui se situe Ă 1 km du village, tandis qu'en breton Kerne est une rĂ©fĂ©rence Ă la Cornouaille, rĂ©gion dans laquelle le village se situe ; dans chaque langue ces dĂ©terminants sont gĂ©nĂ©ralement omis dans le langage courant[20].
Les hameaux ("villages") de la commune portent tous des noms bretons : par exemple Kerdrein signifie "Village des Ă©pines", Kerguillianet "Village des mouches", Lansaludo "MonastĂšre de Saluden", Kergoff "Village du forgeron", Pontgoualch "Pont de la lessive", etc[23].
Histoire
Préhistoire
Le toponyme "Kerbeyou", nomp d'un hameau de la commune, qui signifie "village des tombes" en français indique la présence probable de sépultures anciennes à cet endroit, de nos jours disparues. Dans la lande au sud de Kerdrein, au sommet d'un mamelon, se trouve une enceinte fortifiée[24].
Antiquité
Des vestiges gallo-romains (des dĂ©bris d'une toiture en tuiles) ont Ă©tĂ© trouvĂ©s au village de Lanzaludo Ă l'est du bourg, lequel lui-mĂȘme est sans doute d'origine romaine (des fragments de tuiles Ă crochets y ont Ă©tĂ© trouvĂ©s)[24].
Ancien RĂ©gime
Guiler Ă©tait une trĂšve de Mahalon.
Deux maisons nobles, Kernec'h (nom d'une famille qui possédait le manoir de Cloazrec en Pouldergat) et Kerliongar (qui menaçait ruine en 1604), existaient dans la trÚve de Guiler[23].
Un trĂ©sor monĂ©taire datant de la Guerre de succession de Bretagne, constituĂ© de 120 monnaie aux effigies des rois Philippe-Auguste, Louis IX, Philippe le Hardi , Philippe le Bel et des ducs de Bretagne Jean II et Jean III, ainsi que de Charles de Blois et du roi d'Angleterre Ădouard III, fut trouvĂ© en 1882 ; une partie de ce trĂ©sor monĂ©taire se trouve au MusĂ©e dĂ©partemental breton de Quimper[24].
Révolution française
CurĂ© de Guiler depuis 1785, RenĂ© Rochedreux[Note 7], prĂȘtre rĂ©fractaire, fut en 1792 dĂ©portĂ© en Espagne et la paroisse de Guiler fut momentanĂ©ment rattachĂ©e Ă celle de Landudec dont le curĂ© Ă©tait prĂȘtre constitutionnel[24].
Christophe-Augustin-Charles Piriou est nommĂ© instituteur Ă Guiler le 11 brumaire an III () : il ne put mĂȘme pas commencer Ă faire classe faute d'Ă©lĂšves ; il Ă©crit : « Nous avons fait de vains efforts, la municipalitĂ© et moi, pour remplir les vĆux de la Convention. (...) On avait dĂ©signĂ© le lieu de l'instruction, cependant personne ne s'est encore prĂ©sentĂ© (...). En attendant les livres Ă©lĂ©mentaires, je devais apprendre Ă mes Ă©lĂšves les Droits de l'homme et du citoyen ; je devois leur expliquer les dĂ©crets, surtout ceux relatifs Ă l'agriculture ; je devais leur apprendre en français le nom des instruments de labourage (...), etc. Je m'Ă©tois proposĂ© de leur faire connaĂźtre en huit jours les lettres de l'alphabet, Ă Ă©peler en huit autres jours, enfin Ă assembler les sillabes [syllabes] qui composent les mots. Je leur auroi donnĂ© en mĂȘme temps des leçons d'Ă©criture Je leur auroi appris Ă faire des chiffres (...). Tous ces projets ont Ă©tĂ© pour l'instant inutiles »[25].
Guiler est intégrée à la paroisse de Landudec et ne devient une paroisse autonome que lors du Concordat de 1801. La commune fait partie du district de Pont-Croix et du canton de Plozévet en 1793, de l'arrondissement de Quimper et du canton de Plogastel-Saint-Germain entre 1801 et 2015 (du canton de Plonéour-Lanvern désormais)[21].
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guiler-sur-Goyen en 1843 :
« Guiler : Commune formée de l'ancienne trÚve de Mahalon ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pellay, Kergaradec, Lansaludo, Kerdrein, Stang-Cozou, Pouliguiler, Kernerbon. Superficie totale 1 125 hectares, dont (...) terres labourables 332 ha, prés et pùturages 33 ha, bois 7 ha, vergers et jardins 1 ha, landes et incultes 714 ha (...). Moulins : 3 (de Deuffic, de Malcoualc'h, de Corn-ar-Hoat). Géologie : constitution granitique. On parle le breton[26]. »
Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Guiler fait partie des six communes du département du FinistÚre « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[27].
En 1880 également, la reconstruction de l'église de Guiler-Plogastel-Saint-Germain est déclarée « nécessaire et urgente » par le Conseil général du FinistÚre. Le conseil munipal déclare que la commune est dans l'impossibilité de faire face à la dépense et s'en remet « à la sollicitude de l'état et du département »[28]. Les travaux de reconstruction de l'église Saint-Justin s'achÚvent en 1885.
En 1886 le bourg compte 82 habitats pour une population communale totale de 701 habitants[29]
La Belle Ăpoque
Crouan, commissaire de police à Pont-l'Abbé, témoigne en à Guiler-Plogastel de « l'ignorance du français par la majeure partie de la population »[30].
En raison du relatif isolement de la commune, des traditions vestimentaires ont perdurĂ© plus longtemps qu'ailleurs, parfois de maniĂšre originale : ainsi la coiffe portĂ©e jusquâau dĂ©but des annĂ©es 1900, ne sâapparente que de loin Ă celle des Capistes, des Bigouden ou des Glazigs[23].
Selon le journal rĂ©publicain La DĂ©pĂȘche bretonne, avant les Ă©lections lĂ©gislatives de mai 1906 le curĂ© de Guiler interrompit les exercices de prĂ©paration Ă la premiĂšre communion pour apprendre aux enfants ce refrain, mĂ©lange de breton et de français :
Unan, daou, tri
Vive Servigny
Un, deux troas
Le Bail en bas.
Georges Le Bail était le candidat républicain radical et Henri de Servigny[Note 8]le candidat conservateur[31].
Une école de filles à une classe est créée et l'école mixte existante tranformée en école des garçons à partir du [32].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale : parmi eux Henri Gentric, fusilier marin, mort des suites de ses blessures le à Krombeke (Belgique) a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[33].
L'Entre-deux-guerres
Des travaux sur la flĂšche du clocher de l'Ă©glise paroissiale ont lieu entre novembre 1924 et janvier 1925.
En 1932 le Conseil général du FinistÚre accepte la demande du conseil municipal de Guiler d'adjoindre la mention « sur Goyen » au nom de la commune[34]. Une demande antérieure datant de 1920, non suivie d'effet en dépit d'un avis favorable du Conseil général du FinistÚre, avait demandé que le nom de la commune de Guiler-Plogastel soit remplacé par celui de Languiler[35].
En aoĂ»t 1936 un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la crĂ©ation d'un syndicat en vue de l'Ă©lectrification de la rĂ©gion, comprenant les communes de Landudec, TrĂ©ogat, PlonĂ©is, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espĂ©rons que dĂ©sormais la crĂ©ation de ce syndicat ne tardera guĂšre et souhaitons que 1937 nous apporte l'Ă©lectricitĂ© tant attendue »[36].
La Seconde Guerre mondiale
89 hommes de la commune sont mobilisés en septembre 1939 et 43 d'entre eux sont prisonniers des Allemands à la fin du mois de juin 1940 lors de la Débùcle[23].
L'électrification du bourg de Guiler est inaugurée en janvier 1942.
Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de deux personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Michel Le Moal, soldat au 137e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures lors de la Débùcle le à Millam (Nord) et Henri Perennou, résistant, tué à l'ennemi le à Plonévez-du-Faou (FinistÚre)[33].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Guiler-sur-Goyen est jumelée avec la commune de La Meilleraye-de-Bretagne, située en Loire-Atlantique (44).
DĂ©mographie
Monuments
- L'Ă©glise Saint-Justin (consacrĂ©e le ) succĂšde Ă un ancien sanctuaire qui menaçait ruine. Elle est dĂ©diĂ©e Ă saint Justin, qui a Ă©tĂ© substituĂ© peut-ĂȘtre Ă saint Gestin, saint breton d'origine galloise non reconnu officiellement par l'Ă©glise catholique, mais plus probablement Ă saint Gozien (ou Gouzien), un moine de l'abbaye de LandĂ©vennec contemporain de saint GuĂ©nolĂ© dont le souvenir a persistĂ© pendant plusieurs siĂšcles[Note 21]. L'Ă©glise est de style nĂ©o-flamboyant. Cet Ă©difice religieux est consacrĂ© le ; le maĂźtre-autel, construit selon les dessins du chanoine Abgrall, a Ă©tĂ© offert par la comtesse de Saint-Luc, Rosalie d'AndignĂ©[Note 22]. Il comprend une nef avec bas-cĂŽtĂ©s de cinq travĂ©es et un chĆur : il n'y a pas de transept. Parmi les statues, on trouve celles de saint Jestin (devenu saint Justin), saint Herbot avec une baratte, saint Tugdual, saint Ătienne et la Vierge-MĂšre. Le pardon se dĂ©roule le second dimanche de septembre.
- L'église paroissiale Daint-Justin (vue latérale sud).
- L'église paroissiale Daint-Justin (façade).
- Une curieuse pierre tombale sert d'Ă©chalier au mur du cimetiĂšre situĂ© dans l'enclos paroissial : « on y voit une grande croix chargĂ©e sur la branche infĂ©rieure d'un cĆur. Ă son pied, Ă gauche, un homme en bragou-braz se dĂ©couvre la tĂȘte. Comme inscription : M. BARS : POL: GUILAR »[40].
- Les calvaires :
- Le calvaire du cimetiĂšre date du XVIe siĂšcle : sur une face le Christ en croix est entourĂ© de la Vierge Marie et de saint Jean ; sur l'autre face un soldat vĂȘtu Ă la mode de l'Ă©poque de Charles VII, plonge dans la gueule du LĂ©viathan.
- Le calvaire de Ty Vincent (XVe siĂšcle).
- Guiler-sur-Goyen : le calvaire du cimetiĂšre.
- Le calvaire du bourg date du Moyen Ăge.
- Les fontaines de dévotion :
- La fontaine Saint-Nicolas : datée de 1769, située dans le bas du bourg, elle était réputée guérir la coqueluche.
- La fontaine de Kerbeyou : elle est surmontée d'une croix.
- 3 moulins : Deuffic, Malcoualcâh et Corn-ar-Hoat.
LĂ©gende
Selon une légende locale, le hameau de Cosquéric, qui est situé dans la commune de Mahalon, était rattaché traditionnellement à la paroisse de Guiler, car saint Magloire, saint patron de Mahalon, aurait rencontré saint Gestin arrivé le premier dans le village de Cosquéric et celui-ci lui aurait dit qu'il ne céderait pas ce qu'il venait d'occuper[23].
Culture
- Le groupe Outside Duo s'est produit Ă Guiler-sur-Goyen en 2014.
Personnalités
Voir aussi
- Le Goyen
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Revenu en France aprĂšs le Concordat, il fut successivement recteur de Meilars, NĂ©vez et l'Ăle-Tudy et dĂ©cĂ©da le .
- Henri de Beauchef de Servigny (1874-1934), avocat.
- Marie-Catherine Jannic, épouse Bourdon, née en 1870, décédée en 1945.
- Peut-ĂȘtre Jean Le Brun, dĂ©cĂ©dĂ© le 23 nivĂŽse an III () ĂągĂ© de 68 ans.
- Guillaume Canévet, baptisé le à Meilars, décédé le au presbytÚre de Meilars.
- Jacques Jannic, né le à Guiler, décédé le à Pellay en Guiler.
- Hervé Le Gall, né le à Poullan, décédé le à Keryvarc'h en Guiler.
- Jean Le Gall, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
- Yves Le Burel, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
- Joseph Corentin Hénaff, né le à Kerguillanec en Guiler, décédé le à Lansaludo en Guiler.
- Jean-Yves Le Burel, né le à Poulguiler en Guiler, décédé le à Guiler.
- Alain-Marie Le Goff, né le à Guiler, décédé le à Guiler-sur-Goyen.
- Louis Bariou, né le à Guiler, décédé le à Kerbeyou en Guiler-sur-Goyen.
- Gabriel Olier, né le à Pellay en Guiler, décédé le à Douarnenez.
- Saint Gouzien a été par exemple le saint patron d'une chapelle disparue proche de Lanvoy (paroisse de Hanvec) et d'une autre chapelle, la chapelle Saint-Maudez (anciennement appelée chapelle Saint-Gouzien), à Plouyé, voir http://www.plouye-poher.fr/chapelle-de-Saint-Maudez
- Rosalie d'Andigné de Mayneuf (1814-1899), veuve de Fortuné Conen de Saint-Luc
Références
- « Ă Guiler-sur-Goyen, le renouvellement des Ă©oliennes de KĂ©rigaret en question », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Quimper - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Guiler-sur-Goyen et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Office public de la langue bretonne, « Kerofis ». .
- « Notice communale. Guiler-sur-Goyen », sur cassini.ehess.fr.fr (consulté le ).
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- Daniel Bernard, « L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (FinistĂšre) en l'an II et en l'an III », Annales de Bretagne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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