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Guiler-sur-Goyen

Guiler-sur-Goyen [gilɛʁ syʁ gwajɛn] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Guiler-sur-Goyen
Guiler-sur-Goyen
Ti KĂȘr (mairie).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Pays Bigouden
Maire
Mandat
Jacques Cariou
2021-2026
Code postal 29710
Code commune 29070
DĂ©mographie
Gentilé Guilériens
Population
municipale
523 hab. (2020 en diminution de 1,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 00″ nord, 4° 21â€Č 30″ ouest
Altitude 79 m
Min. 25 m
Max. 133 m
Superficie 11,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plonéour-Lanvern
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web

    Ses habitants s'appellent les Guilériens.

    GĂ©ographie

    Situation

    Carte de Guiler-sur-Goyen et des communes avoisinantes.
    Communes limitrophes de Guiler-sur-Goyen
    Mahalon Pouldergat
    Guiler-sur-Goyen
    Plozévet Landudec




    Relief et hydrographie

    Le finage communal forme un plateau lĂ©gĂšrement inclinĂ© vers le nord-ouest, l'altitude la plus Ă©levĂ©e Ă©tant au sud-est (132 mĂštres au hameu de Ty Piolet, proche de la limite communale avec Landudec. Le sud et a partie centrale du territoire communal sont Ă  plus de 90 mĂštres d'altitude (94 mĂštres dans l'angle sud-ouest de la commune, au niveau du parc Ă©olien de Kerigaret, lequel, mis en service en 2007, est Ă  cheval sur les communes de Mahalon, PlozĂ©vet et Guiler-sur-Goyen[1]), mais aussi autour de 90 mĂštres au nivau du bourg et au nord de clui-ci (99 mĂštres prĂšs du hameau de Kerdrein, proche de l'angle nord-est de la commune et 95 mĂštres prĂšs du hameau de Kerganvet, au nord-ouest du bourg).

    Seule la vallĂ©e du fleuve cĂŽtier Goyen, lequel forme la limite nord de la commune, la sĂ©parant de Pouldergat, encaissĂ©e d'une bonne cinquantaine de mĂštres par rapport au plateau avoisinant, est Ă  une altitude plus basse : le Goyn, qui coule est-ouest, entre dans la commune dans l'angle nord-est de celle-ci Ă  46 mĂštres d'altitude et en ressort Ă  sa limite ouest Ă  34 mĂštres d'altitude aprĂšs un parcours pour l'essentiel rectiligne.

    Dans l'angle nord-ouest du territoire communal, une petite partie de la commune, autour des hameaux de Kerivarc'h et Pellay, est au nord de la vallĂ©e du Goyen, atteint 77 mĂštres au sud de Pellay et est limitĂ©e au nord par la vallĂ©e du Ruisseau de Stang Vraz, un affluent de rive droite du Goyen, qui conflue avec celui-ci plus Ă  l'ouest, sur le territoire de la commune de Mahalon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 095 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967[8] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[12].

    Paysages et habitat

    La commune prĂ©sentait un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersĂ© en Ă©carts formĂ©s de hameaux ("villages") et fermes isolĂ©es. ÉloignĂ©e des grands centres urbains, la mcommune a conservĂ© son caractĂšre rural prĂ©servĂ© de la rurbanisation ; seuls les alentours du bourg ont connu une modeste pĂ©riurbanisation avec la construction de quelques lotissements depuis la dĂ©cennie 1980. Le bourg est en position relativement centrale au sein du finage communal.

    Le remembrement effectué en 1965 a fait disparaßtre en bonne partie le paysage de bocage aisi que des anciens chemins.

    Transports

    La commune est à l'écart des grands axes de communication, desservie seulement par des routes secondaires, la principale étant la D 243 qui traverse la partie centrale de la commune dans le sens est-ouest en passant par le bourg et qui dessert plus à l'ouest Mahalon. CÎté est, elle a son point de départ au niveau du carrefour avec la D 143, axe routier sud-nord un peu plus important, qui relie Landudec à Pouldergat en longeant un temps la limite est de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Guiler-sur-Goyen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (86,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (47,1 %), terres arables (42,9 %), forĂȘts (9,1 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %), prairies (0,2 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tref de Guiler en 1522, Guiler en 1536, TrÚve de Guiler Mazalon en 1540, Guilair en 1793, Guiler en 1801 et Bourg de Guiler en 1826[20]. C'est en 1932 que la commune prend le nom de Guiler-sur-Goyen, afin de mieux la distinguer de Guilers, autre commune du FinistÚre[21]. Précédemment la commune était parfois dénommée Guiler-Plogastel pour la différencier de Guilers, c'est le cas par exemple en 1900[22].

    Le nom breton de la commune est Gwiler-Kerne[20].

    Ce toponyme, Ă  l'instar de Guilers et Guilers, dĂ©rive du latin villare dĂ©signant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille. Il a Ă©tĂ© adoptĂ© par l'ancien breton sous la forme Uuiler, avant d'Ă©voluer vers Gwiler en breton moderne, francisĂ© en Guiler. Contrairement aux deux autres villages, la forme française de Guiler-sur-Goyen n'a pas reçu de -s final parasite. Étant donnĂ© l'existence des homonymes prĂ©cĂ©demment citĂ©s, chaque langue a ajoutĂ© un dĂ©terminant au nom : en français sur Goyen fait rĂ©fĂ©rence au fleuve du Goyen qui se situe Ă  km du village, tandis qu'en breton Kerne est une rĂ©fĂ©rence Ă  la Cornouaille, rĂ©gion dans laquelle le village se situe ; dans chaque langue ces dĂ©terminants sont gĂ©nĂ©ralement omis dans le langage courant[20].

    Les hameaux ("villages") de la commune portent tous des noms bretons : par exemple Kerdrein signifie "Village des Ă©pines", Kerguillianet "Village des mouches", Lansaludo "MonastĂšre de Saluden", Kergoff "Village du forgeron", Pontgoualch "Pont de la lessive", etc[23].

    Histoire

    Préhistoire

    Le toponyme "Kerbeyou", nomp d'un hameau de la commune, qui signifie "village des tombes" en français indique la présence probable de sépultures anciennes à cet endroit, de nos jours disparues. Dans la lande au sud de Kerdrein, au sommet d'un mamelon, se trouve une enceinte fortifiée[24].

    Antiquité

    Des vestiges gallo-romains (des dĂ©bris d'une toiture en tuiles) ont Ă©tĂ© trouvĂ©s au village de Lanzaludo Ă  l'est du bourg, lequel lui-mĂȘme est sans doute d'origine romaine (des fragments de tuiles Ă  crochets y ont Ă©tĂ© trouvĂ©s)[24].

    Ancien RĂ©gime

    Carte de Cassini de Guiler et Landudec (1784).

    Guiler Ă©tait une trĂšve de Mahalon.

    Deux maisons nobles, Kernec'h (nom d'une famille qui possédait le manoir de Cloazrec en Pouldergat) et Kerliongar (qui menaçait ruine en 1604), existaient dans la trÚve de Guiler[23].

    Un trĂ©sor monĂ©taire datant de la Guerre de succession de Bretagne, constituĂ© de 120 monnaie aux effigies des rois Philippe-Auguste, Louis IX, Philippe le Hardi Page d'aide sur l'homonymie, Philippe le Bel et des ducs de Bretagne Jean II et Jean III, ainsi que de Charles de Blois et du roi d'Angleterre Édouard III, fut trouvĂ© en 1882 ; une partie de ce trĂ©sor monĂ©taire se trouve au MusĂ©e dĂ©partemental breton de Quimper[24].

    Révolution française

    CurĂ© de Guiler depuis 1785, RenĂ© Rochedreux[Note 7], prĂȘtre rĂ©fractaire, fut en 1792 dĂ©portĂ© en Espagne et la paroisse de Guiler fut momentanĂ©ment rattachĂ©e Ă  celle de Landudec dont le curĂ© Ă©tait prĂȘtre constitutionnel[24].

    Christophe-Augustin-Charles Piriou est nommĂ© instituteur Ă  Guiler le 11 brumaire an III () : il ne put mĂȘme pas commencer Ă  faire classe faute d'Ă©lĂšves ; il Ă©crit : « Nous avons fait de vains efforts, la municipalitĂ© et moi, pour remplir les vƓux de la Convention. (...) On avait dĂ©signĂ© le lieu de l'instruction, cependant personne ne s'est encore prĂ©sentĂ© (...). En attendant les livres Ă©lĂ©mentaires, je devais apprendre Ă  mes Ă©lĂšves les Droits de l'homme et du citoyen ; je devois leur expliquer les dĂ©crets, surtout ceux relatifs Ă  l'agriculture ; je devais leur apprendre en français le nom des instruments de labourage (...), etc. Je m'Ă©tois proposĂ© de leur faire connaĂźtre en huit jours les lettres de l'alphabet, Ă  Ă©peler en huit autres jours, enfin Ă  assembler les sillabes [syllabes] qui composent les mots. Je leur auroi donnĂ© en mĂȘme temps des leçons d'Ă©criture Je leur auroi appris Ă  faire des chiffres (...). Tous ces projets ont Ă©tĂ© pour l'instant inutiles »[25].

    Guiler est intégrée à la paroisse de Landudec et ne devient une paroisse autonome que lors du Concordat de 1801. La commune fait partie du district de Pont-Croix et du canton de Plozévet en 1793, de l'arrondissement de Quimper et du canton de Plogastel-Saint-Germain entre 1801 et 2015 (du canton de Plonéour-Lanvern désormais)[21].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guiler-sur-Goyen en 1843 :

    « Guiler : Commune formée de l'ancienne trÚve de Mahalon ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pellay, Kergaradec, Lansaludo, Kerdrein, Stang-Cozou, Pouliguiler, Kernerbon. Superficie totale 1 125 hectares, dont (...) terres labourables 332 ha, prés et pùturages 33 ha, bois 7 ha, vergers et jardins 1 ha, landes et incultes 714 ha (...). Moulins : 3 (de Deuffic, de Malcoualc'h, de Corn-ar-Hoat). Géologie : constitution granitique. On parle le breton[26]. »

    Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Guiler fait partie des six communes du département du FinistÚre « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[27].

    En 1880 également, la reconstruction de l'église de Guiler-Plogastel-Saint-Germain est déclarée « nécessaire et urgente » par le Conseil général du FinistÚre. Le conseil munipal déclare que la commune est dans l'impossibilité de faire face à la dépense et s'en remet « à la sollicitude de l'état et du département »[28]. Les travaux de reconstruction de l'église Saint-Justin s'achÚvent en 1885.

    En 1886 le bourg compte 82 habitats pour une population communale totale de 701 habitants[29]

    La Belle Époque

    Crouan, commissaire de police à Pont-l'Abbé, témoigne en à Guiler-Plogastel de « l'ignorance du français par la majeure partie de la population »[30].

    En raison du relatif isolement de la commune, des traditions vestimentaires ont perdurĂ© plus longtemps qu'ailleurs, parfois de maniĂšre originale : ainsi la coiffe portĂ©e jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1900, ne s’apparente que de loin Ă  celle des Capistes, des Bigouden ou des Glazigs[23].

    Selon le journal rĂ©publicain La DĂ©pĂȘche bretonne, avant les Ă©lections lĂ©gislatives de mai 1906 le curĂ© de Guiler interrompit les exercices de prĂ©paration Ă  la premiĂšre communion pour apprendre aux enfants ce refrain, mĂ©lange de breton et de français :

    Unan, daou, tri
    Vive Servigny
    Un, deux troas
    Le Bail en bas.

    Georges Le Bail était le candidat républicain radical et Henri de Servigny[Note 8]le candidat conservateur[31].

    Une école de filles à une classe est créée et l'école mixte existante tranformée en école des garçons à partir du [32].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Guiler-sur-Goyen : le monument aux morts.

    Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale : parmi eux Henri Gentric, fusilier marin, mort des suites de ses blessures le Ă  Krombeke (Belgique) a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© Ă  titre posthume de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[33].

    L'Entre-deux-guerres

    Vieille femme de Guiler-sur-Goyen en tenue traditionnelle[Note 9].

    Des travaux sur la flĂšche du clocher de l'Ă©glise paroissiale ont lieu entre novembre 1924 et janvier 1925.

    En 1932 le Conseil général du FinistÚre accepte la demande du conseil municipal de Guiler d'adjoindre la mention « sur Goyen » au nom de la commune[34]. Une demande antérieure datant de 1920, non suivie d'effet en dépit d'un avis favorable du Conseil général du FinistÚre, avait demandé que le nom de la commune de Guiler-Plogastel soit remplacé par celui de Languiler[35].

    En aoĂ»t 1936 un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la crĂ©ation d'un syndicat en vue de l'Ă©lectrification de la rĂ©gion, comprenant les communes de Landudec, TrĂ©ogat, PlonĂ©is, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espĂ©rons que dĂ©sormais la crĂ©ation de ce syndicat ne tardera guĂšre et souhaitons que 1937 nous apporte l'Ă©lectricitĂ© tant attendue »[36].


    La Seconde Guerre mondiale

    89 hommes de la commune sont mobilisĂ©s en septembre 1939 et 43 d'entre eux sont prisonniers des Allemands Ă  la fin du mois de juin 1940 lors de la DĂ©bĂącle[23].

    L'électrification du bourg de Guiler est inaugurée en janvier 1942.

    Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de deux personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Michel Le Moal, soldat au 137e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures lors de la Débùcle le à Millam (Nord) et Henri Perennou, résistant, tué à l'ennemi le à Plonévez-du-Faou (FinistÚre)[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Jean Le Brun[Note 10]
    1800 1819 Guillaume Canévet[Note 11] Habitait Kervégou en Guiler.
    1819 1828 Jacques Jannic[Note 12] Cultivateur.
    1828 1847 Hervé Le Gall[Note 13] Cultivateur.
    1847 1853 Jean Le Gall[Note 14] Meunier. Fils d'Hervé Le Gall, maire précédent.
    1853 1900 Yves Le Burel[Note 15] Cultivateur.
    1900 1912 Joseph Corentin Hénaff[Note 16] Liste républicaine Cultivateur.
    1912 1919 Jean-Yves Le Burel[Note 17] Cultivateur.
    1919 1935 Alain-Marie Le Goff[Note 18] Conservateur Cultivateur.
    1936 1941 Louis Bariou[Note 19] Cultivateur.
    1941 1952 Jean Le Burel URD → MRP → RPF
    1953 1959 Gabriel Olier[Note 20] Cultivateur.
    1959 1971 Jean-Alain Le Goff DVD
    1971 2001 Yves Le Corre DVD → UDF
    2001 28 mai 2020 Christian Jolivet UMP
    28 mai 2020 septembre 2020 (démission) JérÎme Le Goff[37] DVD Agriculteur
    septembre 2020 mars 2021 vacant
    mars 2021 En cours Jacques Cariou DVD Technicien retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Guiler-sur-Goyen est jumelée avec la commune de La Meilleraye-de-Bretagne, située en Loire-Atlantique (44).

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    411442476548577556560605600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    621595602594630639701702704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    732805795727694612568541524
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    533508414377412413440448528
    2018 2020 - - - - - - -
    526523-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Daint-Justin (vue latĂ©rale sud).
      L'église paroissiale Daint-Justin (vue latérale sud).
    • L'Ă©glise paroissiale Daint-Justin (façade).
      L'église paroissiale Daint-Justin (façade).
    • Une curieuse pierre tombale sert d'Ă©chalier au mur du cimetiĂšre situĂ© dans l'enclos paroissial : « on y voit une grande croix chargĂ©e sur la branche infĂ©rieure d'un cƓur. À son pied, Ă  gauche, un homme en bragou-braz se dĂ©couvre la tĂȘte. Comme inscription : M. BARS : POL: GUILAR »[40].
    • Les calvaires :
    • Guiler-sur-Goyen : le calvaire du cimetiĂšre.
      Guiler-sur-Goyen : le calvaire du cimetiĂšre.
      • Le calvaire du bourg date du Moyen Âge.
    • Les fontaines de dĂ©votion :
      • La fontaine Saint-Nicolas : datĂ©e de 1769, situĂ©e dans le bas du bourg, elle Ă©tait rĂ©putĂ©e guĂ©rir la coqueluche.
      • La fontaine de Kerbeyou : elle est surmontĂ©e d'une croix.
    • 3 moulins : Deuffic, Malcoualc’h et Corn-ar-Hoat.

    LĂ©gende

    Selon une légende locale, le hameau de Cosquéric, qui est situé dans la commune de Mahalon, était rattaché traditionnellement à la paroisse de Guiler, car saint Magloire, saint patron de Mahalon, aurait rencontré saint Gestin arrivé le premier dans le village de Cosquéric et celui-ci lui aurait dit qu'il ne céderait pas ce qu'il venait d'occuper[23].

    Culture

    Outside Duo en concert au terrain des sports.
    • Le groupe Outside Duo s'est produit Ă  Guiler-sur-Goyen en 2014.

    Personnalités

    Voir aussi

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Revenu en France aprĂšs le Concordat, il fut successivement recteur de Meilars, NĂ©vez et l'Île-Tudy et dĂ©cĂ©da le .
    8. Henri de Beauchef de Servigny (1874-1934), avocat.
    9. Marie-Catherine Jannic, épouse Bourdon, née en 1870, décédée en 1945.
    10. Peut-ĂȘtre Jean Le Brun, dĂ©cĂ©dĂ© le 23 nivĂŽse an III () ĂągĂ© de 68 ans.
    11. Guillaume Canévet, baptisé le à Meilars, décédé le au presbytÚre de Meilars.
    12. Jacques Jannic, né le à Guiler, décédé le à Pellay en Guiler.
    13. Hervé Le Gall, né le à Poullan, décédé le à Keryvarc'h en Guiler.
    14. Jean Le Gall, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
    15. Yves Le Burel, né le à Guiler, décédé le à Guiler.
    16. Joseph Corentin Hénaff, né le à Kerguillanec en Guiler, décédé le à Lansaludo en Guiler.
    17. Jean-Yves Le Burel, né le à Poulguiler en Guiler, décédé le à Guiler.
    18. Alain-Marie Le Goff, né le à Guiler, décédé le à Guiler-sur-Goyen.
    19. Louis Bariou, né le à Guiler, décédé le à Kerbeyou en Guiler-sur-Goyen.
    20. Gabriel Olier, né le à Pellay en Guiler, décédé le à Douarnenez.
    21. Saint Gouzien a été par exemple le saint patron d'une chapelle disparue proche de Lanvoy (paroisse de Hanvec) et d'une autre chapelle, la chapelle Saint-Maudez (anciennement appelée chapelle Saint-Gouzien), à Plouyé, voir http://www.plouye-poher.fr/chapelle-de-Saint-Maudez
    22. Rosalie d'Andigné de Mayneuf (1814-1899), veuve de Fortuné Conen de Saint-Luc

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