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Maria Montessori

Maria Montessori, née le [1] à Chiaravalle près d'Ancône dans les Marches (Italie) et morte le à Noordwijk aan Zee (Pays-Bas), est une femme médecin et pédagogue de nationalité italienne. Elle est mondialement connue pour la méthode pédagogique qui porte son nom, la pédagogie Montessori[2].

Maria Montessori
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médecin et pédagogue
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Associazione per la donna (en)
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Distinction

Biographie

Maria Montessori à l'âge de dix ans, en 1880.

Maria Montessori est issue d'une famille bourgeoise. Elle fréquente l'école communale d'Ancône.

Son père, Alessandro Montessori, plutôt rigide, appartient à une famille conservatrice de la région de Bologne. Il suit différentes formations au cours de sa carrière. D'abord militaire, il endosse ensuite les fonctions d'inspecteur des finances de l’industrie du tabac et du sel. En 1865, il rencontre Renilde Stoppani, mère de Maria, issue d'une famille aisée et catholique qui exerce alors le métier de comptable dans la fonction publique. Elle est la nièce du célèbre prêtre Antonio Stoppani, philosophe et savant milanais[3]. Passionnée de littérature et affichant une vision libérale de la société malgré son éducation stricte, Renilde Stoppani transmet cette modernité d'esprit à sa fille Maria, l'encourageant à être indépendante, à défendre ses idées et à assumer ses ambitions. En lui apprenant à tricoter pour les plus démunis, la mère de Maria l'initie également à la compassion[4].

En 1873, ses parents déménagent à Florence pour le travail d'Alessandro puis à Rome pour permettre à Maria de bénéficier d'une instruction que la ville d'Ancône ne peut lui offrir[3]. Jusqu'à l'âge de onze ans, Maria est freinée dans ses études par des problèmes de santé (rubéole). Mais, elle se révèle très vite brillante. Les parents de Maria souhaitent qu'elle devienne enseignante, un des métiers accessibles aux femmes de la bourgeoisie à l'époque[3].

Dès quatorze ans, Maria se passionne pour les mathématiques. Encouragée par sa mère, elle s'obstine et intègre, en 1884, le collège technique Michelangelo Buonarroti réservé aux garçons, malgré l'opposition de son père. Elle en sort diplômée deux ans plus tard. Elle y découvre la biologie.

Elle poursuit ensuite son cursus secondaire au lycée technique Leonardo da Vinci. En 1890, elle obtient son baccalauréat puis s'inscrit à l'université, en sciences naturelles. Elle trouve très vite sa vocation et souhaite devenir médecin malgré les préjugés et le refus du ministre de l'Éducation nationale de l'époque, Guido Bacelli[4], à qui elle déclare : « Je sais que je serai médecin[3]. »

En 1892, malgré de nombreux obstacles, Maria Montessori réussit à intégrer la faculté de médecine de Rome La Sapienza et à décrocher une bourse. Elle donne également des leçons particulières pour avoir un revenu et assumer les frais de sa scolarité[3]. C'est une élève qui excelle. La discorde avec son père s'amplifie. De nombreuses personnes de son entourage la critiquent et se montrent hostiles à son égard.

En 1896, à 26 ans, Maria Montessori obtient son diplôme de docteur en médecine avec une thèse dans le domaine de la psychiatrie sur l’hallucination antagoniste, pour laquelle elle bénéficie du soutien d'Ezio Sciamanna, directeur de la clinique psychiatrique de l'université de Rome. Elle décroche la note de 105/110[5]. Elle est l'une des premières femmes diplômées de médecine en Italie[6]. Elle obtient également une licence en biologie, philosophie et psychologie.

Entre 1894 et 1896, elle travaille comme assistante dans cette clinique, où elle rencontre plusieurs enfants déficients mentalement. Elle constate avec effarement qu’ils sont mélangés aux adultes et qu’ils n'exercent aucune activité, n'ayant aucun jeu à leur disposition alors que la manipulation lui semble être un élément essentiel au bon développement cognitif. Elle obtient du directeur de l'hôpital la création d'un service séparé qui sera considérée comme l'un des premiers services pédo-psychiatriques d’Italie[4].

Parallèlement, elle découvre les recherches de Jean Itard (1774-1838), médecin, inventeur de l'otorhinolaryngologie, qui travaille auprès de sourds-muets et notamment ses écrits sur Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron, ainsi que ceux d'Édouard Séguin (1812-1880), pédagogue français auprès d'enfants « idiots », à Bicêtre, auteur de Hygiène et éducation des idiots publié en 1846, qui quitte la France en 1850 et devient médecin aux États-Unis.

Obtention par Maria Montessori d'un doctorat honoris causa de l'université d'Amsterdam, en 1950.

Très vite, elle milite activement pour la défense et la reconnaissance des droits des femmes ainsi que ceux des enfants atteints de déficience mentale. En 1898, elle intervient au Congrès pédagogique de Turin pour présenter ses travaux sur les enfants dits « débiles » et défendre leurs droits[4]. Elle participe à de nombreux autres congrès comme le congrès international des femmes à Berlin.

C'est à ce moment-là qu'elle commence à retenir l'attention des autorités italiennes. Guido Baccelli, alors ministre de l'Éducation, lui demande de faire des conférences à Rome. Il lui confie ensuite le poste de directrice de l’école orthophrénique (Scuola Magistrale Ortofrenicade) de Rome de 1899 à 1901.

Pour exercer sa profession au mieux, elle part en France étudier la pédagogie. Elle s'appuie sur les méthodes éducatives pour enfants déficients de Jean Itard et Édouard Séguin, précurseurs d'une nouvelle approche de la maladie mentale, pour créer son propre matériel. Elle ramène de Paris leurs travaux qu'elle traduit et recopie à la main la nuit alors qu'elle travaille le jour avec des enfants déficients auxquels elle apprend à lire, à écrire. Son matériel est un véritable succès car les enfants réussissent davantage les examens de lecture et d’écriture.

De ses recherches, Maria Montessori conclut que l’éducation est plus bénéfique à ces enfants que les seuls soins médicaux. Elle déclare : « J'eus l'intuition que le problème de ces déficients était moins d'ordre médical que pédagogique… »

En rentrant à Rome, elle retrouve ses activités de médecin-assistant en chirurgie, à l’hôpital de Santo Spirito in Sassia.

Peu de temps après, elle crée sa propre école d'orthophrénie, y forme des enseignants et leur fait prendre conscience de l'importance de l'observation : « Observer et non juger. »

En 1901, elle commence à s'intéresser aux enfants « normaux ». Elle entreprend des études de psychologie et de philosophie.

En 1904, elle devient professeur à l’université de Rome. Durant cette année, elle publie aussi son premier ouvrage intitulé Anthropologie pédagogique.

À partir de 1906, elle crée sa méthode pédagogique pour les très jeunes enfants « normaux » et, en 1907, elle ouvre la première Maison des enfants (Casa dei bambini) dans le quartier populaire de San Lorenzo à Rome[7] - [1].

Pour améliorer la vie du quartier, un organisme met en chantier la construction de deux immeubles pour accueillir une population défavorisée. Son directeur demande alors à Montessori d'organiser la vie des enfants de ces immeubles pour les empêcher d'errer, de semer le désordre et instaurer une harmonie familiale.

La première école Montessori aux Pays-Bas à La Haye en 1915.

Les parents ont libre accès à l'école. En contrepartie, ils doivent veiller à la propreté et à la bonne tenue des enfants. L'institutrice habite dans l'immeuble pour mieux collaborer avec les parents dans l'éducation des enfants. La Casa dei bambini devient une base de recherche et un laboratoire d'expérimentation où Maria Montessori construit et éprouve sa méthode. Grâce à cette dernière, elle devient mondialement connue. Sa méthode s’appuie essentiellement sur la liberté des élèves, ce qui a révélé des changements de comportement inattendus chez eux. Les enfants les plus timides peuvent s’exprimer davantage.

La pédagogie Montessori repose sur les principes suivants : le libre choix de l’activité, l’autodiscipline, le respect du rythme de chacun et l'apprentissage par l’expérience. « Tout enfant est un roi en marche vers l’aurore » affirme Maria Montessori[8]. L'objectif est de donner une éducation aux enfants pour qu’ils deviennent des adultes responsables, indépendants et capable de s'adapter.

« N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui, écrivait le docteur. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur : alors, apprenons-leur à s’adapter. »

— Maria Montessori[8]

En 1909, elle forme ses premiers enseignants afin de leur montrer l’importance de l’observation plutôt que du jugement.

Maria Montessori s’exile une première fois en Espagne, invitée par le gouvernement afin d’élaborer des cours de formation à sa pédagogie. Elle profite de cette occasion pour rédiger des livres en espagnol.

À partir de 1913, de nombreuses organisations caritatives lui demandent de créer des maisons d'enfants. Elle multiplie les voyages pour donner des conférences sur ses méthodes d'enseignement et organiser des stages de formation pédagogique. Elle est désormais une pédagogue de renommée internationale[9].

Fin 1913, elle part aux États-Unis sans son fils, resté à Rome sous la responsabilité de sa fidèle amie Anna Maccheroni, ce qui lui crève le cœur. Elle est accompagnée de son imprésario, Samuel S. McClure, qui se charge de la promotion de sa « Méthode », dont la traduction est un best-seller. Elle y crée un collège pour enseignants et dirige une « semaine pédagogique ». Elle reste aux États-Unis jusqu'en 1918[10].

De 1921 à 1931, elle participe aux échanges de la Ligue internationale pour l'éducation nouvelle et rencontre d'autres grands pédagogues de ce mouvement, tels que Adolphe Ferrière, John Dewey et Roger Cousinet.

Le dirigeant fasciste italien Benito Mussolini porte un fort intérêt aux écoles Montessori. En effet, le gouvernement fasciste souhaite s'appuyer sur la réforme de l'instruction comme socle du nouveau régime fasciste. À la suite d'une entrevue en 1924, il prend la décision de confier à Maria Montessori des écoles d’État ainsi que la formation des enseignants. Celle-ci se considère cependant « apolitique » et seulement militante de « la cause des enfants », professant par ailleurs des idées pacifistes. Mais l'emprise du régime fasciste sur les 70 établissements Montessori se fait de plus en plus forte (uniforme, salut fasciste, carte du parti, etc.), dévoyant son enseignement.

Refusant toute instrumentalisation, elle et son fils finissent par démissionner de leurs responsabilités. Elle déclare en ce sens : « Au-dessus de la politique, il y a l’enfant, c’est-à-dire l’humanité[8]. » Elle est espionnée, menacée, et quitte le pays pour l'Espagne au printemps 1934 ; les principes montessoriens disparaissent alors immédiatement des écoles[11].

La péninsule ibérique vit cependant les troubles opposant les partisans du général Franco et des communistes. De retour en Espagne, elle est intimidée devant son domicile par des anarchistes. Elle doit à nouveau fuir. Maria Montessori, qui n'a jamais été propriétaire d'un bien immobilier, se retrouve alors démunie[11].

Maria Montessori Ă  Amsterdam le 1er mars 1950.

L’une de ses élèves, Ada Pierson, avec laquelle elle se liera d'amitié et qui deviendra la seconde épouse de son fils Mario, l’invite à la rejoindre aux Pays-Bas. Maria Montessori s'y installe alors et crée l’association Montessori Publications.

En 1939, elle est invitĂ©e en Inde britannique, Ă  Madras par la SociĂ©tĂ© thĂ©osophique pour y donner une formation[9]. Elle a alors 69 ans. Quand la Seconde Guerre mondiale Ă©clate, elle est assignĂ©e Ă  rĂ©sidence en tant que ressortissante italienne, Ă  Kodaikanal, en Inde. Avec l'aide de son fils Mario, elle peut effectuer deux autres formations, et utilise ce temps pour continuer Ă  dĂ©velopper la mĂ©thode pour les 6-12 ans. Elle reste en Inde jusqu'en 1946.

Tombe de Maria Montessori Ă  Noordwijk aan Zee aux Pays-Bas.

En 1946, elle est de retour sur le « Vieux Continent » et découvre avec stupeur, lors d'un voyage à Londres, accompagnée de son ancienne élève et traductrice anglaise Margaret Homfray, les dégâts causés par la guerre[9].

Puis, elle rentre en Italie qui la rĂ©habilite, mais elle prĂ©fère s'installer aux Pays-Bas, Ă  Noordwijk aan Zee, oĂą elle meurt en 1952 Ă  l'âge de 81 ans, peu avant un voyage prĂ©vu en Afrique.

Famille et descendance

En 1898, Maria Montessori a un fils nommé Mario avec Giuseppe Ferrucio Montesano, son professeur de psychiatrie durant ses années de médecine. Mario est un enfant né hors mariage. La grossesse de Maria est tenue secrète. Elle accouche à l'étranger et confie son fils à une famille de paysans de la région romaine[9]. Elle lui rend visite une fois par semaine. Elle finit par le récupérer 15 ans plus tard, à la mort de sa propre mère, puis part avec lui aux États-Unis.

Ă€ 18 ans, Mario rencontre Helen A., avec laquelle il se marie. Ils partent vivre en Espagne, oĂą ils ont quatre enfants, deux filles et deux garçons : Marilena E.A.P. Montesano Montessori (1919-2009 - 89 ans), Mario Montessori junior (1921-1993 - 71 ans), lando Montessori (1925-1988 - 63 ans) et Renilde Montessori (1929-2012 - 83 ans). Le couple finit par divorcer. Mario obtient la garde des enfants. Il Ă©pouse ensuite une NĂ©erlandaise, Ada Piersen, mais il ne quitte plus sa mère et la suit dans ses nombreux voyages.

Très impliquĂ© dans le dĂ©veloppement de l'Association Montessori internationale, dĂ©jĂ  du vivant de sa mère, il en est nommĂ© directeur Ă  la mort de celle-ci, et continue son Ĺ“uvre jusqu'en 1982, annĂ©e oĂą il meurt Ă  l'âge de 83 ans.

Sa fille Renilde Montessori est à l'origine de la branche nord-américaine de l'Association Montessori internationale[12]. Elle est l'auteur d'Éducation sans frontières[13].

Association Montessori internationale (AMI)

En 1929, Maria Montessori fonde l'Association Montessori internationale dans le but de préserver, de propager et de promouvoir les principes pédagogiques et les pratiques qu'elle a formulés pour le plein développement de l'être humain[14]. L'AMI va naître d’une lettre de Maria Montessori lors du congrès de 1929 sur l'éducation nouvelle. C'est à cette occasion que Maria Montessori prend conscience de l’importance de sa pédagogie et de la nécessité de coordonner la diffusion de ses idées, de sauvegarder sa méthode, sa pédagogie et sa pensée au nom de l'Enfant.

La maison mère de l'AMI est basée au 161, Koninginneweg à Amsterdam, Pays-Bas. Le bâtiment qui abrite le secrétariat de l'AMI a été acheté par Maria Montessori et son fils juste avant leur retour d'Inde. Ils ont vécu et travaillé dans cette maison jusqu'à leurs décès respectifs, en 1952 et 1982.

Actuellement, celle-ci accueille un musée contenant des documents, des ouvrages, des articles ainsi qu’une pièce disposant du matériel Montessori.

Postérité

Matériel Montessori.

Aujourd'hui, il y a près de 200 Ă©coles Montessori en France et plus de 20 000 Ă©coles sur tous les continents[14] - [15]. Il existe un seul lycĂ©e Montessori en France, Ă  Bailly dans les Yvelines, structure privĂ©e hors contrat[16].

Plusieurs études ont montré l'intérêt de cette approche pour les enfants victimes de conflits armés ou les enfants autistes (combiné avec une approche cognitive comme TEACCH ou ABA).

Le concept clé de Maria Montessori est l'idée de l'éducation non pas comme une transmission de savoirs, mais comme l'accompagnement du développement naturel de l'enfant, via un environnement préparé, adapté aux caractéristiques et aux besoins de son âge. Sa méthode a vocation à être une pédagogie scientifique, basée sur la connaissance et le respect des lois qui gouvernent le développement psychologique des enfants. Cette pédagogie est une méthode d'éducation dite « ouverte » qui repose sur :

  • l'observation de l'enfant ;
  • l'enfant comme une personne non seulement digne d'intĂ©rĂŞt mais surtout comme l'avenir de la sociĂ©tĂ© ;
  • l'importance de l'Ă©ducation et de l'instruction avant l'âge de six ans.

« L'intellect de l'enfant ne travaille pas seul, mais, partout et toujours, en liaison intime avec son corps, et plus particulièrement avec son système nerveux et musculaire. »

— Maria Montessori

Pour elle, le corps a une importance dans le développement intellectuel de l'enfant, ce qui peut être bénéfique notamment pour les enfants qui ont une mémoire kinesthésique.

Distinctions et hommages

Billet italien de mille lires avec Maria Montessori.

En 1949, elle est décorée de la Légion d'honneur à la Sorbonne (Paris)[17].

Elle est nominée pour le prix Nobel de la paix à trois reprises, en 1949, en 1950 et 1951[18] mais ne l'obtient pas.

Ă€ partir de 1990, Maria Montessori est reprĂ©sentĂ©e sur le billet de 1 000 lires italiennes[19].

Publications

  • (fr) L'enfant dans la famille, 1923, Traduction de Maria Grazzini, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 2016
  • (en) Psycho-Geometrica, Association Montessori internationale, Amsterdam, 1935
  • (en) Psycho-Grammar, Association Montessori internationale, Amsterdam, 1935
  • (fr) L'Enfant, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1935
  • (fr) Les Ă©tapes de l'Ă©ducation, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1936
  • (fr) Le manuel pratique de la mĂ©thode Montessori, 1939, traduction Charlotte Poussin, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 2016
  • (fr) L'enfant est l'avenir de l'homme, 1946, traduction Annie Pellerin, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 2017
  • (fr) La messe vĂ©cue pour les enfants, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1949
  • (fr) De l'enfant Ă  l'adolescent, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1958
  • (fr) PĂ©dagogie scientifique, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 1958
  • (it) Psycho-Arithmetica, Garzanti, Milan, 1971
  • (en) Education and Peace, Kalakshetra, Madras, 1972
  • (en) The Secret of Childhood, Orient Longman, Bombay, 1986
  • (en) The Formation of Man, Kalakshetra, Madras, 1991
  • (en) To Educate the Human Potential, Kalakshetra, Madras, 1991
  • (fr) L'Éducation et la paix, Éditions Charles LĂ©opold Mayer, 2002 (ISBN 2-22003-822-X)
  • (fr) L'esprit absorbant de l'enfant, DesclĂ©e de Brouwer, Paris, 2003
  • (en) Education For a New World, Aakar Books, 2019
  • (fr) L´enfant et le mal, Salvator, Paris, 2020

Filmographie

Notes et références

  1. Hermann Röhrs, « Maria Montessori : 1870-1952 », Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée, Paris, UNESCO : Bureau international d’éducation, vol. XXIV, nos 1-2,‎ , p. 173-188 (lire en ligne [PDF]).
  2. « The Montessori Method », sur digital.library.upenn.edu (consulté le ).
  3. E. M. Standing (trad. Traduction et adaptation par Paule Escudier), Maria Montessori Sa vie, son œuvre, Desclée de Brouwer, (ISBN 978-2-220-06180-1).
  4. « Qui était Maria Montessori ? Biographie d'une femme remarquable », (consulté le ).
  5. « Maria Montessori : à Rome, la rebelle de La Sapienza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Paola Trabalzoni, Maria Montessori through the seasons of the "method", Burton, OH, North American Montessori Teachers' association, , 218 p. (OCLC 745490066), p. 14.
  7. Le site du Centenaire de la création de la première Maison des enfants (Casa dei bambini).
  8. « Maria Montessori, la « Dottoressa » au regard confiant sur l’enfant », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. « “Maria Montessori, pionnière de l’éducation” : notre série en six épisodes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Maria Montessori, une vedette américaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Thomas Saintourens, « Maria Montessori : la “dottoressa” face au piège fasciste », sur Le Monde, (consulté le ).
  12. (en-US) « Home », sur FME: Foundation for Montessori Education (consulté le ).
  13. Éducateurs sans frontières (lire en ligne).
  14. Association Montessori internationale.
  15. « How many Montessori schools are there? », sur montessori-namta.org (consulté le ).
  16. le figaro, « Le lycée Montessori, un établissement où les élèves reprennent confiance en eux », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
  17. Thomas Saintourens, « Maria Montessori : la vieille dame et sa méthode », sur Le Monde, (consulté le ).
  18. « Maria Montessori », sur École Montessori de Lyon (consulté le ).
  19. (en) René Brion et Jean-Louis Moreau, A Flutter of Banknotes: From the First European Paper Money to the Euro, Mercatorfonds, (ISBN 978-90-6153-513-3, lire en ligne)
  20. AlloCine, « Maria Montessori - Une vie au service des enfants » (consulté le ).
  21. « Le maître est l'enfant - le site internet du film », sur Le maître est l'enfant (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Gaston Bachelard, Le MatĂ©rialisme rationnel (1953), Paris, P.U.F., 3e Ă©dition, 1972
  • Valeria Paola Babini, « Maria Montessori, scientifique et fĂ©ministe » in Jacqueline Carroy (sous la dir.) Les Femmes dans les sciences de l'homme (XIXe – XXe siècles) : inspiratrices, collaboratrices ou crĂ©atrices ?, Editions Seli Arslan, 2005 (ISBN 2842761081)
  • Clermont Gauthier et Maurice Tardif (coord.), La PĂ©dagogie. ThĂ©ories et pratiques de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours, GaĂ«tan Morin Éditeur, MontrĂ©al, 2005
  • Martine Gilsoul, Maria Montessori : une vie au service de l'enfant, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, , 320 p. (ISBN 978-2-220-09725-1, SUDOC 249129876)
  • Anne Sizaire, Maria Montessori, l'Ă©ducation libĂ©ratrice, Ă©dition DesclĂ©e de Brouwer
  • Marion O'Donnell, Maria Montessori, Bloomsbury Academic Ă©dition, 232 p., 2014 (ISBN 1472519019)
  • Edwin Mortimer Standing, Maria Montessori - Sa vie, son Ĺ“uvre, 368 p., format PDF, DesclĂ©e de Brouwer, 2016 (ISBN 978-2-220-02309-0)

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Article connexe

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