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Marquette-lez-Lille

Marquette-lez-Lille est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Marquette-lez-Lille
Marquette-lez-Lille
La mairie.
Blason de Marquette-lez-Lille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Dominique Legrand
2020-2026
Code postal 59520
Code commune 59386
Démographie
Gentilé Marquettois
Population
municipale
11 105 hab. (2020 en augmentation de 7,73 % par rapport à 2014)
Densité 2 285 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 35″ nord, 3° 04′ 00″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 23 m
Superficie 4,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Marquette-lez-Lille
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Marquette-lez-Lille
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Marquette-lez-Lille
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Marquette-lez-Lille
Liens
Site web http://www.marquettelezlille.fr/

    Géographie

    Cartographies de la commune
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
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    1 : carte OpenStreetMap ; 2 : carte topographique ; 3 : avec les communes environnantes

    La commune est située à quatre kilomètres au nord de Lille, dans la plaine des Flandres françaises, en plein cœur de l'agglomération de Lille-Roubaix-Tourcoing.

    Elle est desservie par le réseau Ilévia avec les lianes (lignes à haut niveau de service) L1 (Wambrechies-Lille-Faches) et L90 (Comines-Lille Europe), ainsi que et les lignes de bus 14 (Marquette-Lille-Wattignies) et 88 (Comines-Lille Flandres). Le quartier Village en Flandres est desservi par la ligne urbaine CO3 (Englos-Villeneuve d'Ascq) et la ligne de bus 50 (Lille Flandres-Saint André).

    Un service TER assuré par autocar dessert la gare de Marquette-lez-Lille. Les autres gares de la ligne sont Wambrechies et Lille Flandres.

    Les routes d'accès principales sont : la rocade nord-ouest D 652 (sortie 10, « Marquette centre »), la RD 617 sur la rive droite, et la RD 949 sur la rive gauche.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Marquette-lez-Lille
    Wambrechies Bondues
    Marquette-lez-Lille Marcq-en-Barœul
    Saint-André-lez-Lille La Madeleine

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 674 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marquette-lez-Lille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), terres arables (6 %), prairies (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Environnement

    La ville de Marquette-lez-Lille a été en lauréate du prix Chloro’Villes/Environord 2012[24] (dans la catégorie : Préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources naturelles) pour un projet d’écopâturage intitulé « Quand chauves-souris, animaux de la ferme et habitants tissent des liens », visant à réintroduire des animaux en ville pour l'entretien des espaces verts ; Transhumance nocturne urbaine, bat’ night (protection des chauve-souris qui mangent moustiques et chironomes, mini-fermes associées aux crèches).

    Dans cette ancienne ville industrielle, le projet environnemental "Naturellement vôtre" se base principalement sur la biodiversité et le retour des espèces.

    Archéologie

    La situation géographique de Marquette-lez-Lille, située à la confluence de la Deûle et de la Marque, a permis à la ville d'être un véritable témoin historique. Un passé riche qui ressort aujourd'hui lors de campagnes de fouilles archéologiques.

    Dans le quartier de Village-en-Flandres : des fouilles archéologiques menées sur trois hectares (aujourd'hui quartier de la Becquerelle) entre et ont permis de découvrir une voie romaine aménagée depuis plus de 2000 ans, un enclos circulaire culturel de l'âge du bronze, des parcelles et enclos du premier âge du fer et La Tène.

    Dans un puits, ont été retrouvés en état de parfaite conservation une balance, une semelle cloutée et 79 sesterces en cuivre et laiton représentant Antonin le Pieux, sa fille Antonina et sa femme Lucille[25].

    Dans le quartier de l'Abbaye : sous l'ex-usine chimique Rhône-Poulenc devenue la friche Rhodia, une abbaye cistercienne, l'abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette a été mis au jour. Celle-ci fut créée par la comtesse de Flandre Jeanne de Constantinople qui en fit l'une des plus grandes d'Europe. Les fouilles ont permis de mettre au jour, entre autres, la tombe de Ferrand de Portugal. D'autres recherches viseront à retrouver la sépulture de Jeanne de Flandre.

    Dans le quartier du Haut-Touquet : une nécropole mérovingienne, composée de 130 tombes, a été découverte en 2005-2006 avant la construction d'un nouveau quartier.

    Toponyme

    Noms anciens : Marchete, 1221, cart. de St-Pierre de Lille. Markette, 1225, cart. de Loos.

    Issu du germanique marko, « marécage ».

    Markete en flamand[26].

    Histoire

    L'église Notre-Dame-de-Lourdes

    Plusieurs campagnes de fouille menées à Marquette ont montré l'ancienneté de la présence humaine : voir ci-dessus section Archéologie.

    Le nom de Marckete apparaît pour la première fois en 1143 dans une bulle du pape Célestin II qui attribue les revenus de l'autel à l'abbatiale Saint-Pierre de Lille.

    Sur le territoire de cette commune, les habitants de Lille, conduits par le marquis de Roubaix, remportèrent une victoire signalée, en 1340, contre les Anglais et les Flamands.

    Avant la Révolution française, Marquette était le siège d'une seigneurie principale portant le nom du village. Vers 1744, Jean-Jérôme-Joseph Grenet (1715-1787), écuyer, est seigneur de Marquette, Blérancourt, Wasnes (Wasnes-au-Bac?), Onaing (Onnaing?), Maugré. Fils de Jérôme-Joseph et de Marie-Joseph du Bois de Hoves, il nait à Lille en juillet 1715 (baptisé le ), et se marie à Lille le avec Antoinette-Thérèse-Joseph Aulent, dame du Fresnoy, du Petit Ribautecœuil, née à Lille en mars 1722 (baptisée le ), fille de Pierre-Alexandre, seigneur de la Longuerie, avocat au bailliage de Lille, juge ordinaire en la gouvernance de Lille, bourgeois de Lille, membre du magistrat (ancien conseil municipal) de lLille et de Marie-Marguerite Chauwin. Jean-Jérôme Joseph Grenet est bourgeois de Lille le , conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Lille. Il meurt le , à 72 ans[27].

    À côté de la seigneurie principale, se trouvaient des fiefs appartenant également à un seigneur, tels que le fief d'Hollebecque sur lequel a été construit le château d'Hollebecque[28]. Claude François de Wazières, né à Marquette en août 1676 (baptisé le ), est écuyer et seigneur d'Hollebecque. Il est le fils de Jean André François de Wazières, chevalier, seigneur de Beaupré (sur Haubourdin), capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille, échevin, mayeur, rewart (chargé de la police) de Lille, et de Marie Jeanne Henriette de Vicq. Claude François accède à la bourgeoisie de Lille le . Il épouse à Lille le Antoinette Albertine de Bacquerode de Mussen (à Ecques) , fille de François, écuyer, seigneur de Mussen et d'Antoinette Waresquiel[29].

    Le village qui s'était d'abord développé sur la rive droite de la Deûle avec l'installation d'unités industrielles (amidonnerie, industrie chimique), s'étend sur l'autre rive à partir du milieu du XIXe siècle par la création d'un hôpital dédié à Saint-Jean-de-Dieu dans le quartier de Lommelet.

    Le début du XXe siècle voit l'implantation de deux importantes minoteries mais c'est dans les années 1920 que la commune s’industrialise fortement et compte nombre d’entreprises qui emploient la main-d'œuvre locale : Kuhlmann, Decauville, Les Grandes Malteries modernes, Massey-Harris ou encore Les Grands Moulins de Paris.

    Appel au calme après l'attentat

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, en 1941, alors que les premiers mouvements de résistance de mettent en place, (filières d'évasion, publication de journaux, gestes de résistance divers…), deux soldats allemands sont abattus dans la nuit du 24 au 25 Août par Henri Peters dans la rue Saint Roch. Condamné à mort puis fusillé le 13 février 1942, la ville renommera par la suite la rue de l'épinette en rue Henri Peters en son hommage. Il fut le seul citoyen marquettois exécuté pendant la guerre.

    La fermeture de ces entreprises dans les années 1970, laisse de nombreux sites et bâtiments à l'abandon. Depuis, la commune a entrepris sa reconversion, laissant la place aux activités davantage tertiaires. Les aménagements urbains permettent aujourd’hui à la commune de se prévaloir d’un cadre de vie en constante amélioration tout en développant de nombreuses infrastructures modernes.

    Héraldique

    Les armes de Marquette-lez-Lille se blasonnent ainsi :"D'azur au nom de Marquette d'argent mis en bande entre deux cotices du même."

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1800 Joseph Bonverne
    1800 1815 Louis Desbonnet
    1815 1822 Antoine Marchand
    1822 1826 Augustin Desfontaine
    1826 1830 Alexandre Leroy
    1830 1835 Antoine Marchand
    1835 1848 Jean-Baptiste Lesaffre
    1848 1850 Jacques-Hyacinthe Denis du Péage
    1850 1865 Louis Salembier
    1865 1867 Florimond Hannard
    1867 1870 Louis Despretz
    1870 1871 François Delgutte
    1871 1884 Louis Despretz
    1884 1892 Charles Goeman
    1892 1908 Michel Dillies
    1908 1919 Edmond Verley
    1919 1935 Joseph Clabaut
    1935 1938 Edouard Haverland
    1938 1945 Léon Dillies
    1945 1947 Henri Vertriest
    1947 1962 Henri Delmotte
    1962 1980 Michel Delebarre SE
    1980 1994
    (décès)
    André Marescaux SE
    1994 2020 Jean Delebarre DVD Retraité
    2020 En cours Dominique Legrand
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Jumelages

    Économie

    Marquette-lez-Lille fut le siège de nombreuses industries :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 11 105 habitants[Note 9], en augmentation de 7,73 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2218728751 0241 3161 3661 4611 7461 887
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2442 4892 8673 0693 2503 7704 3074 7224 930
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 0055 4775 6105 1516 0066 3306 5486 0676 741
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
    8 0509 0078 2447 88011 01310 8229 9339 93310 029
    2016 2020 - - - - - - -
    10 42411 105-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 930 hommes pour 5 424 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,6
    3,1
    75-89 ans
    6,5
    12,1
    60-74 ans
    13,8
    20,9
    45-59 ans
    19,5
    22,3
    30-44 ans
    21,4
    17,6
    15-29 ans
    17,0
    23,6
    0-14 ans
    20,4
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5
    École maternelle
    • École maternelle publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
    • École maternelle publique Les Alouettes
    • École maternelle publique Van Hecke - Groupe scolaire de l'Abbaye
    • École maternelle privée Saint-Joseph
    École primaire
    • École primaire privée Saint-Joseph
    • École primaire publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
    • École primaire publique Jacques-Yves Cousteau - Groupe scolaire de l'Abbaye
    • École primaire publique Paul Bert
    Collège
    • Collège Albert Debeyre
    Lycée

    Il n'y a pas de lycées sur la commune, les lycées les plus proches sont situés à Marcq-en-Barœul, La Madeleine et Lille.

    Lieux et monuments

    • Les vestiges de l'Abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette créée en 1228 où se trouve le tombeau de la Comtesse Jeanne de Flandre et de Constantinople. Inscrit à l'inventaire des monuments historique le [35].
    • Le site du Lommelet (1825), premier hôpital psychiatrique de la région qui comprend une chapelle, des bâtiments de soins, des ateliers et une ferme.
    • L'école de musique (ancienne mairie)(1848).
    • L'hôtel de ville (1874 - château Despretz où la mairie s'est installée en 1930).
    • L'école Jules Ferry (1872 - à présent rénovée en annexe de l'Hôtel de Ville).
    • L'église Saint-Amand (1874).
    • L'église Notre Dame de Lourdes (1932).
    • Les ex-Grands Moulins de Paris (1921), de style néo-flamand, inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2001[36]. Ils ne fonctionnent plus depuis 1986[37].
    • La chapelle Saint-Roch (rue Lalau).
    • Les pavillons de l'Épinette (1923), cité ouvrière située au bord de la Marque.
    • Le Domaine du Vert Bois, parc de 4,5 hectares qui compte 660 espèces d'arbres.
    • Le patrimoine ferroviaire du dépôt de tramway de l'AMITRAM, dont plusieurs machines sont classées monument historique.
    • Le syndicat d'initiative, avec des fresques signées Jef Aérosol.

    Personnalités liées à la commune

    • Isabelle Aubret, chanteuse, née et ayant vécu à Marquette-Lez-Lille jusqu'à 13 ans.
    • Jeanne de Constantinople, (env. 1200 - 1244), comtesse de Flandre et de Hainaut, y a vécu de 1240 à son décès en 1244.
    • Alexandre Descatoire, sculpteur français décédé en 1949 à Marquette-lez-Lille.
    • Alphonse De Vreese ou Devreese (né le à Marquette-lez-Lille et mort le à Lille), coureur cycliste, professionnel de 1944 à 1952.
    • Nathalie Vincent, Animatrice de télévision.
    • André Ryssen

    Folklore et tradition

    Le tram Wambrechies - Marquette.
    • L'hôpital pour les pauvres, fondé par Jeanne de Constantinople, fonctionnait au sein de l'abbaye de Marquette grâce à des dons sous forme d'argent ou d'aliments, principalement de volailles, qui après avoir été engraissées, prenaient le nom de chapons et étaient distribuées aux pauvres. En 1968, la municipalité de Marquette décide de ressusciter cette coutume : des chapons, petits biscuits à l'effigie du volatile, sont jetés à l'occasion de la Fête des Chapons, le premier week-end de juin.
    • À la belle saison, chaque dimanche et jour férié, l'Amitram (Association du Musée International des Transports Métropolitains) propose un circuit d'environ km le long de la Deûle, à bord de tramways anciens, du pont Mabile à Marquette à la ferme Saint-Chrysole à Wambrechies[38].

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    Jean-Jacques Lecourt, Mémoire en Images - Marquette-lez-Lille, Éditions Sutton, 2003 (ISBN 2-84910-022-6)

    Articles connexes

    Liens externes

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