Die (DrĂ´me)
Die est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Die | |||||
Vue générale depuis l'est. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Drôme (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Die (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Diois (siège) |
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Maire Mandat |
Isabelle Bizouard (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 26150 | ||||
Code commune | 26113 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Diois | ||||
Population municipale |
4 770 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 13″ nord, 5° 22′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 367 m Max. 1 841 m |
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Superficie | 57,28 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune-centre) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Diois (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-die.fr | ||||
Ses habitants sont dénommés les Diois.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Die se trouve à environ (60 km) à l'est de Valence, préfecture du département.
Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).
Relief et géologie
Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.
Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.
Sites particuliers[1] :
- Col de Barsac
- Col de Beaufayn
- Col de Beauvoisin
- Col de Cologne
- Col de Cour
- Col de l'Abbaye
- Col de la Tour
- Col de MĂ©nil
- Col des Chapelets
- Col de Villard
- Col du Lion
- Col Fauchard
- Combe Grimaud
- l'Aguille (915 m)
- Montagne de Baise
- Montagne de Beaufayn
- Montagne de Bret
- Mont Chabraret (784 m)
- Pas de Bret
- Pas de Damiane
- Pas de l'Aiguille
- Pas de la Dame
- Pas de la Perdrix
- Pas de la Roche
- Pas de la Trappe
- Pas de Sagatte
- Pas de Tripet
- Pas de Truche
- Pas du Corbeau
- Pas du Loup
- Pas du Renard
- Pas Lovas
- Pic de beauvoisin (876 m)
- Pierre des Sacrifices
- Roche de Marignac
- Rocher Barbet
- Serre de CĂ´te Belle
- Serre des BĹ“ufs
- Serre des Pins
GĂ©ologie
La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- la Comane, affluent de la DrĂ´me[1] - [3] ;
- la DrĂ´me[1] - [4] ;
- Marignac[1] - [5] ;
- Ravin de Beauvoisin[1] ;
- Ravin de Comballon[1] ;
- Ravin des Combes[1] ;
- Ravin des Floreaux[1] ;
- Ravin des Houlettes[1] ;
- Ruisseau de Beaufayn[1] - [6] ;
- Ruisseau de Meyrosse[1] - [7] ;
- Ruisseau des Pendus[1] ;
- Ruisseau de Valcroissant[1] - [8] ;
- Ruisseau du Merle[1].
Climat
La ville de Die bénéficie d'un climat tempéré chaud. Les précipitations en Die sont significatives, avec des précipitations même pendant le mois le plus sec. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. Die affiche 8.0 °C de température en moyenne sur toute l'année. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 1071 mm
Les Die se trouvent dans l'hémisphère nord. L'été commence à la fin de Juin et se termine en Septembre. Les mois d'été sont: Juin, Juillet, Aout, Septembre.[9]
Urbanisme
Typologie
Die est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 621 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14] - [15].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Abbaye de Valcroissant
- Aurouse
- Ausson
- Bachot
- Bassette
- Bât de l'Âne
- Beaufayn
- Beauregard
- Beauvoisin
- BĂ©conne
- Blaygnières
- Bret
- Cabane Josseaume
- Catori
- Chandillon
- Chamarges
- Chante-Merle
- Chapelle de Purgnon
- Chapiat
- Chastel
- Chénos
- Comballon
- Cornet
- Coteau de Chambertin
- CĂ´te Chaude
- Cougnet
- Courdeau
- Croix de Justin
- Cuémy
- Ferme Barral
- Ferme des Pennes
- Ferme du Perrier
- Floreaux
- Grand Justin
- Graton
- Haute Vieille
- Houlettes
- la Belle Justine
- la Chapelle
- la Condamine
- la GĂ©line
- Laguère
- l'Allier
- la Maladrerie
- l'Aube
- le Bâtet
- l'Écharas
- le Martouret
- le Paradis
- le Parisien
- le Petit Pestel
- le Pibous
- le Plot
- le Plot
- le Pont Neuf
- le Pré de l'Ours
- les Acacias
- les Églises
- les Fondeaux
- les Fourches
- les Grimauds
- les Lacets
- les Miellons
- les Oules
- les Pennes
- les Perbaux
- les Plaines
- les Trois Pierres
- les Voconces
- l'Homet
- l'Hommet
- Martinelle
- Mille Aures
- Montalivet
- Onglane
- Petit Chiapat
- Petit Justin
- Pille du Pont Rompu
- Plas
- Pluviane
- Ponnavette
- Pont des Chaînes
- Pont des Chaînes
- Pont Saint-Eloi
- Porte Saint-Marcel
- Raspail
- Rivière
- Ronde
- Ruinel
- Sagatte
- Saint-Laurent
- Saint-Sornin
- Sallières
- Sancol
- Serre Jean
- Severat
- Tartussane
- TĂŞte Dure
- Truchard
- Vaux
Projets d'aménagement
Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville[19].
RĂ©seau routier
La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap) ; au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col de Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).
À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie 16 Loriol-sur-Drôme de l'A7, à Loriol.
RĂ©seau ferroviaire
La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par[20] - [21] - [22] :
- la ligne de TER Valence - Die - Gap[23] ;
- le train Intercité de nuit Paris-Austerlitz – Briançon via Valence.
Transports en commun
La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :
- la ligne 28 : Valence - Crest - Die - Luc-en-Diois ;
- la ligne 29 : Beaurières - Luc-en-Diois - Châtillon-en-Diois - Die.
- la ligne 64 : Valence - Die - Gap
Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service : Vallée de Quint - Romeyer - Die[20].
La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)[1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[24] :
- Antiquité gallo-romaine : Dea Aug[usta] Andarta (Long, Rech. sur les Vocontiens, 382).
- IIIe siècle : col[onia] Dea Aug[usta] Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 77).
- 245 : civitas Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 381).
- 325 : mention de l'Ă©vĂŞque de Die : episcopus Diniensis (Labbe et Cossart, Concilia, I, 319).
- 333 : civitas Dea Vocontiorum (Itinéraire à Burdeg. / Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem).
- (non daté) : venatores Deensium (Long, Rech. sur les Vocontiens, 390).
- (non daté) : ad Deam Augustam Vocontiorum (Long, Rech. sur les Vocontiens, 403).
- Ve siècle : civitas Deensium (Noticia Gall., 169).
- VIe siècle : urbs Diensis (Grégoire de Tours, IV, 45).
- 614 : Dea (Éléments jur. can. II, 416).
- 886 : mention du diocèse de Die : in Diensi episcopatu (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
- 1086 : Dia (cartulaire de Romans, 161).
- 1116 : mention de l'évêque de Die : Diensis episcopus (cartulaire des Écouges, 85).
- 1145 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia Beate Marie Diensis (cartulaire de Die, 33).
- 1157 : Dia (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 297).
- 1159 : mention du chapitre de Die : Diensis ecclesie canonici (cartulaire de Die, 44).
- 1165 : civitas Dia (cartulaire de Die, 28).
- 1168 : Diensis civitas (cartulaire de Die, 20).
- 1178 : mention de la paroisse (cathédrale) : Sancta Diensis ecclesia (cartulaire de Die, 4).
- 1203 : mention du mandement : mandamentum Die (cartulaire de Die, 42).
- 1218 : cives Diensis (cartulaire de Die, 19).
- 1276 : mention du bailliage Ă©piscopal de Die : curia Diensis (cartulaire de Die, 115).
- 1291 : mention de l'Ă©vĂŞque de Die : episcopus Dyenci (cartulaire des dauphins, 7).
- 1293 : mention du bailliage Ă©piscopal de Die : curia episcopalis Dyensis (cartulaire de Die, 122).
- XIIIe siècle : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleisa de Dia (censier de l'évêché de Die).
- XIIIe siècle : mention de l'évêque de Die : l'esvesques de Dia et le senor de Dia (censier de l'évêché de Die).
- 1315 : mention de l'Ă©vĂŞque et comte de Die : episcopus et comes Diensis (cartulaire de Die, 134).
- 1321 : civitas Diensis (cartulaire de Die, 80).
- 1325 : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleysa Nostra Dona de Dya (Moutier, Dial. dauph., 31).
- 1374 : Dya (cartulaire de Romans, III, 204).
- XIVe siècle : mention du chapitre de Die : capitulum Dyense (pouillé de Die).
- 1449 : mention du diocèse de Die : Dyensis diocesis (pouillé hist.).
- 1450 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia de Sancto Johanne de Dya (terrier de l'évêché de Die).
- 1509 : mention du couvent de dominicains : fratres minores civitatis Dyensis (visites Ă©piscopales).
- 1511 : mention de l'église paroissiale Saint-Jean : l'esglise parrochielle appellée Sainct Jehan (visites épiscopales).
- 1516 : mention du chapitre de Die : capitulum et universitas ecclesiae Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
- 1516 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia catedralis Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
- 1550 : mentions des deux curés de la paroisse : duo curati Beate Marie Diensis (Estat des rev. de Die).
- 1551 : mention du couvent de dominicains : le couvent des Jacobins de Dye (visites Ă©piscopales).
- 1551 : mention du couvent de cordeliers : le couvent Sainct-Françoys de Die (visites épiscopales).
- 1575 : Dye (Mémoire des frères Gay).
- 1619 : mention du chapitre de Die : messieurs du chapitre et université de l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
- 1619 : mention de la paroisse (cathédrale) : l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
- 1891 : Die, chef-lieu d'arrondissement.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras.
Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[29] - [30]. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe[31].
Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[32].
Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[33].
Antiquité : les Gallo-romains
Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Ier siècle.
IIe siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques).
Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIe siècle[34].
Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés.
La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIe siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVe siècle.
L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé.
Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel.
325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIe siècle, avant d'être supprimé à la Révolution.
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
XIe siècle : Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die[34].
XIIIe siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[24].
XVe siècle : le territoire de Die n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[24].
XVe siècle : Die est rattachée au royaume de France[34].
Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[35].
1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[24].
Die est ravagée pendant les guerres de Religion[34].
1604 : l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le [36].
1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[37].
Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[24].
1685 : après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert ; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés[38].
1688 (démographie) : 4100 habitants[24].
Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.
- L'évêché, qui était suffragant de Vienne, fut uni à celui de Valence de 1276 à 1687. Il remontait, suivant la tradition, à saint Martin, qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
- L'évêque de Die, à qui les empereurs germaniques concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die, était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de Aouste, Aurel, Bourdeaux, Bezaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
- Le chapitre de Die, composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
- Il y avait à Die un couvent de dominicains (fondé en 1272), un de cordeliers (fondé en 1278), un d'ursulines (fondé en 1630), un de religieuses hospitalières (fondé en 1739) et un séminaire.
- La justice-mage, ou bailliage épiscopat de Die, était un tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au présidial de Valence (voir introduction du dictionnaire).
- Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au delà de cette ville.
- La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maître-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange (voir introduction du dictionnaire)[24].
Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[24].
Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVe siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[24].
L'abbaye de Valcroissant
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[39] :
- 1203 : abbatia Vallis Crescensis (cartulaire des Écouges, 15).
- 1243 : monasterium Vallis Crescentis (choix de documents, 3).
- 1486 : Valcreissent (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
- 1516 : abbatia Vallis Crescentis in montibus (rôle de décimes).
- 1576 : l'abbaie de Valcressant (rôle de décimes).
- 1891 : L'Abbaye, ferme et ruines de la commune de Die.
Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[39].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[24].
Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[24].
Seconde Guerre mondiale
La commune va souffrir des exactions allemandes[40].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
La ville de Die est jumelée avec cinq villes[44] :
- Wirksworth (Royaume-Uni)
- Varallo Sesia (Italie)
- Frankenau (Allemagne)
- Kiskunfélegyháza (Hongrie)
- Dhouge (Sénégal)
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2020, la commune comptait 4 770 habitants[Note 3], en augmentation de 5,62 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et Ă©quipements
Plusieurs services publics sont présents sur la commune[49] :
- La commune étant chef-lieu d'arrondissement, elle dispose d'un hôtel de sous-préfecture.
- D'autres administrations et établissements publics sont représentés : gare SNCF, Hôtel des impôts, La Poste, la gendarmerie.
- Elle est également le siège de la communauté de communes du Diois, dont les bureaux sont en centre-ville.
La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, DĂ©fenseurs des droits, etc.)[50].
Enseignement
Les élèves de Die débutent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[51] (5 classes pour 142 enfants) et d'une école primaire[52] (10 classes pour 235 enfants).
L'école primaire privée Notre-Dame dispose de cinq classes (41 élèves)[53].
La commune dispose d'un collège et d'un lycée[54] - lycée du Diois[55]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.
Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité : agroécologie)[56].
Santé
La commune possède un hôpital public[57].
À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[58].
Manifestations culturelles et festivités
- janvier : L'association Écologie au Quotidien organise chaque année, fin janvier, Les Rencontres de Die et de la Biovallée[59].
- juin : fĂŞte de la transhumance Diois-Vercors (au mois de juin)[60].
- juillet : fĂŞte patronale : premier dimanche de juillet[34].
- juillet : fĂŞte Romaine de la DrĂ´me en Pays Diois (au mois de juillet)[61].
Loisirs
- Randonnées : GR 95 et GR 965[1].
Sports
La commune possède un complexe sportif[34].
Manifestations sportives
- Die a été le point de départ de la course de montagne Die-Col de Rousset de 1979 à 2011. La course a accueilli l'épreuve masculine longue du Trophée mondial de course en montagne 1989, remportée par le Colombien Jairo Correa[62].
- Le Rallye Terre du Diois, chaque début d'été.
MĂ©dias
Culte
- Catholicisme : paroisse Saint Marcel en Diois. Elle comprend 37 communes et dépend du Diocèse de Valence[63].
- Protestantisme : l'Église réformé dispose d'un lieu de culte[64]. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1931[65].
- La cathédrale Notre-Dame.
- Le temple protestant.
Économie
Agriculture
En 1992 : vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins[34].
- Produits locaux : vin Clairette de Die, fromage Picodon[34].
- Marchés (en 1992) : les mercredis et samedis[34], (le matin[66].
- Foire (en 1992) : le 8 avril, la veille du premier dimanche de juillet, le 2 novembre[34].
La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois ; elle a adopté le nom de marque « Jaillance ».
Industrie
La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges[19].
Tourisme
Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse.
Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme.
Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1300-1700 mètres).
Culture locale et patrimoine
Vestiges des remparts gallo-romains
- Remparts gallo-romains des IIIe et IVe siècles : ces murs de 3,60 m d'épaisseur atteignaient 2 km de long. Ils sont classés au titre des monuments historiques[67] - [68].
- Porte romaine Saint-Marcel (porte principale de la ville) (IIIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[69]
Monuments laĂŻcs
- De nombreuses inscriptions romaines, des chapiteaux et sculptures médiévales, sont remployées dans les façades des maisons urbaines.
- Vieilles demeures avec voûtes du XVe siècle, façades du XVIe siècle au XVIIIe siècle, escalier à vis, plafonds peints[34].
- Des maisons d'Ă©poque Renaissance, dans le quartier Saint-Vincent.
- La maison renaissance dite de Diane de Poitiers[34].
- Une tour du XVIe siècle est visible en façade dans la rue de l'Armellerie à Die[70].
- Tribunal et mairie installé dans l'ancien palais épiscopal[34].
- Le château Saint-Laurent, inscrit au titre des monuments historiques[71].
- L'Hôtel Vallentin du Cheylard (actuelle sous-préfecture), construit et luxueusement décoré durant le premier quart du XIXe siècle par Lucien Vallentin du Cheylard (1800-1863) et son épouse Jeanne de Laplane (1807-1898).
- Le Clos des Eglises, route de Romeyer, ancienne maison de campagne de la famille Vallentin du Cheylard (XIXe siècle), érigée sur des fondations plus anciennes.
- La Tour de Purgnon : vestige d'un château épiscopal transformé en chapelle mariale au XIXe siècle.
- La Maison du notaire Chambron est inscrite au titre des monuments historiques[72].
- La Bastide de Vaux, au nord-est de la Ville[73].
- La Bastide de Sallières, au nord-est de la Ville.
- Anciens Ă©tablissements thermaux[34].
Monuments religieux
- Cathédrale Notre-Dame, place de l'Horloge : (porche du XIe siècle). Elle est classée au titre des monuments historiques[74]. Ajouts des XIIe et XIIIe siècles. Elle a été détruite par les protestants puis reconstruite au XVIIe siècle : porche avec chapiteaux sculptés du XIIe siècle[34].
- Chapelle Saint-Nicolas de l'ancien palais épiscopal (aujourd'hui dans la mairie) : mosaïque romane du XIIe siècle donnant une vision du Monde terrestre[34]. Cette mosaïque des quatre fleuves servait de tapis d'autel. Elle est la représentation symbolique de l'univers.
- Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des XIe et XIIe siècles. Des traces d'enduits peints (XIIe et XIIIe siècles) subsistent encore[75].
- Vestiges de l'église des Cordeliers (rue des Cordeliers) : abside du XVe siècle[34].
- Chapelle (quartier Saint-Laurent) : peintures rustiques du XVIIIe siècle[34].
- Presbytère de Die, est inscrit au titre des monuments historiques[76] : salon chinois, peintures du XVIIIe siècle[34].
- Chapelle de l'hĂ´pital, rue Bouvier.
- Chapelle de Purgnon (XIXe siècle)[34], appelée Notre-Dame d'Espérance (chemin de Purgnon)[77].
- Chapelle de Sallières.
- Temple protestant, rue du Docteur-Amédée-Rousset : ancienne chapelle jésuite du XVIIIe siècle, porte sculptée et chaire du XVIIIe siècle. Classé au titre des monuments historiques[65].
- Abbaye de Valcroissant, classée au titre des monuments historiques[78]. Ancienne abbaye cistercienne (MH) du XIIe siècle au XVIe siècle. Une exploitation agricole s'est installée dans les ruines : abside d'origine, voûte en berceau, rosace romane, chaire, boiseries du chœur, maître-autel du XVIIe siècle[34].
- Base de la muraille gallo-romaine en matériaux de réemploi (boulevard du Cagnard).
- Les remparts de Die.
- La porte Saint-Marcel, dernière des trois portes de l'ancienne cité de Die.
- La tour de Purgnon.
- Le musée de Die.
Patrimoine culturel
- Le musée de Die et du Diois (musée de France, municipal) abrite des collections archéologiques et historiques remontant au Néolithique. La période gallo-romaine, la plus riche, s'illustre par les autels tauroboliques, classés au titre des monuments historiques[79]. Sont aussi présentés le Moyen Âge de cette cité épiscopale et les ravages des guerres de Religion.
- Le musée se trouve dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre).
Gastronomie
- Clairette de Die, AOC en 1942[80].
- Crémant de Die de création récente, AOC en 1993[81].
Personnalités liées à la commune
- Nicaise (IVe siècle) : premier évêque connu à Die, représente à lui seul la Gaule au Concile de Nicée en 325.
- Beatritz de Dia (vers 1140-après 1175) : comtesse de Die et trobairitz du XIIe siècle.
- Jean Lamorte (1823 à Die - 1884 à Die) : ancien sénateur de la Drôme.
- Ludovic Vallentin du Cheylard (1827 à Die - 1902) : archéologue et magistrat dauphinois né à Die.
- Joseph Reynaud (1845 à Die - 1924) : ancien sénateur et maire de Die.
- Marcel Leyat (1885 Ă Die - 1986) : inventeur.
- Abel Verdurand (1886 à Die - 1979) : ingénieur.
- Paul Santy (1887 Ă Die - 1970) : chirurgien de Henri Matisse (1941).
- Marcel Légaut (1900-1990) a vécu et travaillé à l'abbaye de Valcroissant.
- Maurice Vérillon (1906 - 2001 à Die) : sénateur de la Drôme de 1959 à 1980 et maire de Die de 1947 à 1974.
- Marc Monchal (1935 à Die - 2020) : chef d'état major de l'armée de terre française de 1991 à 1996.
- Morice Benin (1947 à Casablanca - 2021 à Die) : auteur-compositeur-interprète français.
- Alain Maurice (né en 1962 à Die) : maire de Valence de 2008 à 2014.
- André Pitte, né à Pantin : résidant à Die, écrivain, créateur des éditions À Die, directeur de rédaction de la revue l'Alpe, inventeur et organisateur de la fête de la transhumance[82], décédé en 2006[83].
HĂ©raldique, logotype et devise
En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[24].
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules au château d'or sommé de trois tours du même, celle du centre plus élevée, le tout crénelé, maçonné, ouvert et ajouré de sable. |
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Annexes
Bibliographie
- 1897 : André Mailhet : Histoire de Die, collection Monographies des villes et villages de France, éditions Le Livre d'histoire, 1897, réédition 2003 (sans actualisation).
- 1995 : Collectif (sous la direction d'André Pitte) : Le guide du Diois, éditions A Die, 1995.
- 1999 : Collectif : Die, histoire d'une cité, article L'époque romaine (par Henri Desaye) p. 29-66, éditions Patrimoine de la Vallée de la Drôme, Die, 1999.
- 2006 : Jacques Planchon : Die (Drôme), de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, no 63, 2006, p. 75-79 (sur le site Persée).
- 2010 : Jacques Planchon : Carte archéologique de la Gaule, 26 - La Drôme, article Die, p. 245-348, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2010.
- 2012 : Henri Desaye et Bernard Rémy : Inscriptions Latines de Narbonnaise, VII, les Voconces, 1, Die, article Introduction, p. 41-52, Gallia, XLIV suppl. (ILN), CNRS Éditions, Paris, 2012.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de l'Office de Tourisme du Pays Diois
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
- fiche de la Comane sur le site du SANDRE.
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- Sandre, « Ruisseau de beaufayn [V4230540] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- fiche de la Meyrosse sur le site du SANDRE.
- Sandre, « Ruisseau de valcroissant [V4230560] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
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- admin, « La ville de Die - Son histoires, ses atouts et sa situation », sur Drome des collines, (consulté le )
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- Christian REY in Chroniques Du Diois, « LA TOUR DE PURGNON », Périodique,‎ , p. 11 du PDF (lire en ligne [PDF])
- Notice no PA00116931, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00116932, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Décret du 30 décembre 1942 définissant les conditions de contrôle de l'appellation « clairette de Die », JORF du 27 janvier 1943, p. 248.
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
- Denis Chevallier « Les chemins d’André », sur L'Alpe (consulté le ).
- Pierre-Antoine Landel « Disparition : André Pitte, inventeur de rêves, tisseur de liens », sur Persée (consulté le ).