Romeyer
Romeyer ([ʁomɛje]) est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Romeyer | |||||
Le village de Romeyer. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Anne-Line Guironnet 2020-2026 |
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Code postal | 26150 | ||||
Code commune | 26282 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romeyais, Romeyaises | ||||
Population municipale |
202 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 46′ 49″ nord, 5° 24′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 478 m Max. 2 000 m |
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Superficie | 41,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Romeyais et les Romeyaises[1].
Géographie
Localisation
Romeyer est situé à 5 km au nord-est de Die (chef-lieu du canton).
Chamaloc Saint-Agnan-en-Vercors |
Saint-Agnan-en-Vercors | Gresse-en-Vercors (Isère) | ||
Chamaloc Die |
N | Chichilianne (Isère) | ||
O Romeyer E | ||||
S | ||||
Die | Die | Laval-d'Aix |
Relief et géologie
Sites particuliers :
Sites géologiques remarquables
La « plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse » est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et Le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle est classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3].
Hydrographie
- Source du Rays[2].
Urbanisme
Typologie
Romeyer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Commune éparpillée en hameaux[2].
Hameaux et lieux-dits
- Les Aliments est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Alimans en 1607 (parcellaire)[10].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1178 : Romeier (cartulaire de Die, 9).
- 1200 : Romeer (cartulaire de Die, 60).
- 1218 : Romearium (cartulaire de Die, 76).
- 1231 : vallis Romearii (Gall. christ., XVI, 205).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Romeario (pouillé de Die).
- 1509 : mention de l'église Notre-Dame de Lorette : ecclesia Beate Marie Roymerii (visites épiscopales).
- 1544 : Roumeyer (Mém. des frères Gay).
- 1576 : mention du prieuré : prioratus Romearii (rôle de décimes).
- 1891 : Romeyer, commune du canton de Die.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Une voie romaine passait par le défilé du Pas de Chabrinet[2].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie : au point de vue féodal, la seigneurie de Romeyer était une terre de l'église épiscopale de Die (dont la possession fut confirmée par les empereurs germaniques en 1178).
Elle fut adjugée au chapitre de cette église dans le partage des biens de cette dernière. Elle est restée en sa possession jusqu'à la Révolution[11].
Avant la Révolution française, pour permettre aux familles pauvres de glaner les grains tombés au sol lors des moissons, il était interdit aux bergers de mener leurs troupeaux dans les chaumes huit à quinze jours après le ramassage des gerbes[12].
Avant 1790, Romeyer était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à Notre-Dame de Lorette, devint au XIVe siècle celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf. Les dîmes appartenaient, trois quarts au chapitre de Die et le reste au prieur de Saint-Marcel de la même ville[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2020, la commune comptait 202 habitants[Note 3], en diminution de 2,88 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le dimanche de Pâques[2].
Économie
Agriculture
En 1992 : pâturages (ovins), bois[2].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine naturel
La commune est située dans le Parc naturel régional du Vercors[2].
Héraldique, logotype et devise
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Romeyer possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Romeyer sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Village de Romeyer ».
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Romeyer.
- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (Les Aliments).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 317 (Romeyer).
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 17.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.