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Pontgibaud

Pontgibaud est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pontgibaud
Pontgibaud
Château des Dauphins d'Auvergne.
Blason de Pontgibaud
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Jean-Jacques Lassalas
2020-2026
Code postal 63230
Code commune 63285
Démographie
Gentilé Gibaldipontins
Population
municipale
746 hab. (2020 en augmentation de 3,32 % par rapport à 2014)
Densité 163 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 59″ nord, 2° 51′ 04″ est
Altitude Min. 639 m
Max. 779 m
Superficie 4,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pontgibaud
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Pontgibaud
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Pontgibaud
Liens
Site web ville-pontgibaud.fr

    Ses habitants sont appelés les Gibaldipontins[1].

    Géographie

    La Sioule à Pontgibaud.

    Incluse dans l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand[2], et située dans la partie ouest du département du Puy-de-Dôme, la commune de Pontgibaud est traversée du sud vers le nord par la Sioule, un affluent de l'Allier.

    L'altitude minimale, 639 mètres, se trouve à l'extrême nord, là où la Sioule quitte le territoire communal et sert de limite à ceux de Bromont-Lamothe et de Saint-Ours. L'altitude maximale avec 779 mètres est localisée à l'est, sur la cheire de Pontgibaud, en limite de la commune de Saint-Ours.

    Établi en rive droite de la Sioule, le long de la route départementale (RD) 943, le bourg de Pontgibaud se situe en distances orthodromiques, 19 kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Clermont-Ferrand.

    La gare de Pontgibaud se trouve sur la ligne ferroviaire d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand. Le territoire communal est également desservi par les RD 986, qui marque la limite ouest de la commune, et 578. L'autoroute A89 passe à proximité immédiate, à l'ouest, sur la commune limitrophe de Bromont-Lamothe, où se trouve l'échangeur no 26.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Pontgibaud
    Saint-Ours
    Bromont-Lamothe Pontgibaud
    Saint-Pierre-le-Chastel

    Urbanisme

    Typologie

    Pontgibaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Les Grottes de Prunal près de Pontgibaud, vers 1890
    Armand Guillaumin
    Musée des Beaux-Arts de Gand
    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,3 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (9,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attesté à l'époque médiévale sous le nom Pons Gibaldi, littéralement le Pont de Gibaud, qui aurait été construit par Giwald, voire par son père le comte d'Auvergne Sigewald[9].

    Histoire

    Antiquité

    Une mine de plomb-argent est exploitée à l'époque gallo-romaine sur le territoire de la commune de Pontgibaud[10].

    Époque médiévale

    Dauphiné d'Auvergne aux XIIe et XIIIe siècles.

    La ville de Pontgibaud est à l'époque médiévale une des principales villes du Dauphiné d'Auvergne, et une place forte des Dauphins d'Auvergne, qui firent dans ce but construire le Château-Dauphin.

    Époque moderne

    L'histoire de Pontgibaud est marquée par l'exploitation minière, en particulier celle du plomb argentifère, la commune et ses voisines sont en effet située sur une importante zone polymétallique. Les filons furent exploités dès l'époque romaine[11]. L'époque de plus grande exploitation se situe dans la seconde moitié du XIXe siècle ; la mine, qui emploie 800 personnes en 1880, est la plus importante mine d'argent en France. Sa fermeture en 1898 est une catastrophe pour l'économie locale[11]. Le paysage de la commune et de ses environs reste marqué par cette activité : présence de trous de mines et de ruines de bâtiments miniers, présence d'importants terrils stériles.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Découpage territorial

    La commune de Pontgibaud est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12]. Jusqu'en 2016, elle était le siège de la communauté de communes Pontgibaud Sioule et Volcans[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[2]. Avant , elle était chef-lieu de canton[14].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[2], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[14].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Pontgibaud, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[15] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[16]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les 43 candidats en lice, aucun n'a été élu au premier tour, le , malgré un taux de participation de 75,66 %. Les quinze conseillers à élire ont été élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 74,04 %[17].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1803 1808 André Imbert[18]
    1808 1815 Jean Baptise Enjelvin[18]
    1815 1848 Gilbert Annet Sersiron[18]
    1849 Alphonse Pallu[18] Conseiller général
    1854 François Benoit Boutarel[18]
    1865 1867 Pierre Ratoin[18]
    1867 1870 André Barnicaud[18]
    1870 1874 Jean Baptiste Johannel[18]
    1874 1878 Gabriel Biard[18]
    1878 Jean Baptiste Johannel[18]
    1881 1882 Jean Baptiste Langlais[18]
    1882 Guillaume Boutarel[18]
    1885 1888 Jean Baptiste Langlais[18]
    1888 1905 Guillaume Boutarel[18]
    1905 Comte de Pontgibaud[18]
    Gaston Matarin ? puis UMP Fonctionnaire des Finances
    Jean-Pierre Ouachem[19]
    En cours
    (au )
    Jean-Jacques Lassalas[20] Responsable sécurité[21]

    Pontgibaud possède une gendarmerie.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2020, la commune comptait 746 habitants[Note 3], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2014 (Puy-de-Dôme : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    612624814745847940937930986
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1011 0871 1161 1921 2611 1621 1571 0671 004
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    868800783860812782762878755
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    654724723750801776768716755
    2020 - - - - - - - -
    746--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Benoit des XIIIe et XIXe siècles.
    • Le Château-Dauphin de Pontgibaud a été construit au XIIIe siècle et complété jusqu'au XVe siècle. L'ensemble du domaine comprenant également une chapelle, des communs et un potager, est classé au titre des monuments historiques depuis 1995[26].
    • Au sud-ouest immédiat du Château-Dauphin et lui faisant face, une porte de l'ancienne enceinte de la ville date du XVe siècle. Elle est également classée au titre des monuments historiques, depuis 1886[27].
    • À proximité de l'hôtel de ville, à l'angle de la rue de la Gendarmerie et de la place de la Chabanne, un immeuble du XVe siècle présente une fenêtre à meneaux et une échauguette, appelée « tour aux Chausses[28] ». L'immeuble est inscrit au titre des monuments historiques, depuis 1973[29].
    • Le clocher de l'église Saint-Benoît.
      Le clocher de l'église Saint-Benoît.
    • Le donjon de Château-Dauphin.
      Le donjon de Château-Dauphin.
    • L'ancienne porte de ville.
      L'ancienne porte de ville.
    • La « tour aux Chausses ».
      La « tour aux Chausses ».

    Personnalités liées à la commune

    Antoine de La Fayette, seigneur de Pontgibault, École française (XIXe siècle), musée de l'Armée (Paris).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Noms des habitants de Pontgibaud sur le site Habitants.fr (consulté le ).
    2. « Commune de Pontgibaud (63285) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    9. Henry Pierret et Édouard Decaudin-Labesse, Notre pays de France : En cheminant : Auvergne, Paris, Librairie Ducrocq, (lire en ligne).
    10. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 57.
    11. B. Cauuet, C. Domergue et M. Urteaga « Mines et métallurgies en Aquitaine et en Hispanie septentrionale sous les Julio-claudiens », dans L’Aquitaine et l’Hispanie septentrionale à l’époque Julio-claudienne. Organisation et exploitation des espaces provinciaux. Colloque Aquitania Saintes, 11-13 septembre 2003, Aquitania, suppl. 13, Bordeaux, 2005, p. 430.
    12. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    13. « CC Pontgibaud Sioule et Volcans (No SIREN : 200023331) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    14. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    15. Article L. 252 du Code électoral.
    16. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    17. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    18. Source : registres d'état civil.
    19. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
    20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 6.
    21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. « Domaine du Château-Dauphin », notice no PA00092249, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 janvier 2014.
    27. « Restes de l'enceinte de la ville », notice no PA00092250, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 janvier 2014.
    28. Panneau « Tour aux Chausses XVème siècle, apposé sous l'échauguette, vu le 27 juin 2013.
    29. « Maison à échauguette », notice no PA00092251, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 janvier 2014.
    30. Jean Roux, De la renaissance d'une langue occitane littéraire en Auvergne au début du XXe siècle, perspectives et avenir (Thèse en études occitanes sous la direction d'Hervé Lieutard), Montpellier, Université Paul-Valéry, soutenue en 2020 (lire en ligne), « 5.2. Le parler de Pontgibaud (p. 194-216) ».
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