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Barrage de Mauzac

Le barrage de Mauzac est situé en France sur la Dordogne, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Barrage de Mauzac
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Coordonnées
44° 51′ 45″ N, 0° 48′ 10″ E
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Navigation (initialement) puis électricité
Date du début des travaux
1838
Date de la fin des travaux
1843
Date de mise en service
1924
Barrage
Type
barrage mobile
Hauteur
(lit de rivière)
5,85 m
Longueur
280 m
RĂ©servoir
Altitude
43,07 m
Volume
7,5 millions de mÂł
Superficie
2,5 km²
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Nombre de turbines
6
Type de turbines
Puissance installée
13,2 MW
Localisation sur la carte de la Dordogne
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Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

GĂ©ographie

Le barrage de Mauzac, côté aval.

Le barrage de Mauzac retient les eaux de la Dordogne entre les communes de Calès et de Mauzac-et-Grand-Castang.

Il est exploité par EDF, qui a renouvelé en 1996 sa concession pour une durée de 30 ans[1].

L'usine hydroélectrique se situe en rive gauche, sur la commune de Badefols-sur-Dordogne, au bout d'un canal d'amenée d'eau long de près d'un kilomètre[1].

Historique et technique

La centrale hydroélectrique.

Initialement, il a été construit entre 1838 et 1843 pour alimenter en eau le canal de Lalinde[2] afin de faciliter le trafic des gabares en leur permettant de contourner une zone de rapides de la Dordogne.

Son utilisation pour l'énergie hydroélectrique nécessite des travaux de surélévation au début du XXe siècle[2] aboutissant à une mise en service de l'usine en 1924[1].

Après une nouvelle surélévation du barrage et l'implantation d'une sixième turbine[2], l'exploitation de la nouvelle usine débute en 1953[1].

Le barrage « au fil de l'eau » est équipé de 10 vannes : 3 vannes Stoney, 5 vannes toit et 2 clapets de surface[1].

La production d'électricité actuelle est assurée par cinq turbines Francis et une turbine Kaplan d'une puissance totale installée de 13,2 MW[1].

Environnement

La retenue du barrage de Mauzac.

Le plan d'eau d'une capacité de 7,5 millions de m3 et d'une superficie de 250 hectares[1] permet d'installer une base nautique à Mauzac où le seul club de voile de Dordogne permet à sa flotte de naviguer en sécurité et à Trémolat pour le ski nautique, quatre kilomètres en amont. Aussi bien au niveau de la retenue d'eau que de ses abords, le cingle (méandre) de Trémolat fait l'objet de protections comme site inscrit et site classé[3].

Afin de faciliter la migration des poissons, une passe Ă  bassins a Ă©tĂ© installĂ©e en 1986[2]. Plus accessible aux poissons, une seconde a Ă©tĂ© mise en service en 2004[4]. En 2019-2020, EDF Hydro rĂ©alise en rive droite une passe Ă  poissons longue de 140 mètres pour un dĂ©nivelĂ© de 6 mètres, composĂ©e de 22 bassins[5]. Large de 13,50 mètres et adaptĂ©e aussi bien pour les petits poissons longs de 15 centimètres que pour les silures de deux mètres, elle est mise en service en [6]. Compte tenu de la pandĂ©mie de Covid-19, son inauguration ne s'effectue qu'en [7].

Galerie

  • L'ensemble du barrage, cĂ´tĂ© amont.
    L'ensemble du barrage, côté amont.
  • DĂ©tail du barrage.
    DĂ©tail du barrage.
  • Ĺ’uvre d'art au bout de la passe Ă  poissons du barrage de Mauzac
    La passe Ă  poissons.
  • Le site de la base nautique de TrĂ©molat.
    Le site de la base nautique de Trémolat.
  • Le pont ferroviaire de Mauzac au-dessus de la retenue.
    Le pont ferroviaire de Mauzac au-dessus de la retenue.

Notes et références

  1. Sur place, panneau « Aménagement de Mauzac », côté Mauzac-et-Grand-Castang, vu le 2 octobre 2011.
  2. Barrage de Mauzac et Grand Castang sur le site du Pays de Bergerac, consulté le 30 novembre 2011.
  3. Cingle de Trémolat sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 novembre 2011
  4. Panneau d'explication sur les « passes à poissons du Bergeracois », vu le 18 septembre 2010 sur le site de l'usine hydroélectrique de Tuilières.
  5. Daniel Bozec, « Coup de pouce pour les poissons », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12.
  6. Paul Moisson, « Les poissons libérés », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 39.
  7. Thomas Jonckeau, « La passe à poissons du barrage enfin inaugurée », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 17.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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