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Trélissac

Trélissac est une commune française de la banlieue est de Périgueux située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Trélissac
Trélissac
Vue générale du bourg de Trélissac.
Image illustrative de l’article TrĂ©lissac
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Francis Colbac
2020-2026
Code postal 24750
Code commune 24557
DĂ©mographie
Gentilé Trélissacois
Population
municipale
7 191 hab. (2020 en augmentation de 6,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 314 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 11â€Č 48″ nord, 0° 47â€Č 00″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 239 m
Superficie 22,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Périgueux
(banlieue)
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Trélissac
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Trélissac
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Trélissac
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Trélissac
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Généralités

    Incluse dans l'unité urbaine de Périgueux, la commune constitue, à l'est de Périgueux, sa banlieue immédiate.

    Elle est bordée par l'Isle et traversée par la route nationale 21.

    Communes limitrophes

    Carte de Trélissac et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Boulazac Isle Manoire puis de Bassillac et Auberoche.

    Trélissac est limitrophe de six autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. TrĂ©lissac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3(2), date du Coniacien indiffĂ©renciĂ©, composĂ©e de calcaires grĂ©seux, sables et marnes Ă  la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires Ă  huĂźtres au sommet. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 759 - PĂ©rigueux (est) » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Trélissac.

    Relief et paysages

    Tronçon commun au GR 36 et au GR 646 formant la limite entre Antonne-et-Trigonant (à gauche) et Trélissac.

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 82 mĂštres et 239 mĂštres[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 22,88 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 24,08 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle[14] - [Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face Ă  Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[15] - [16]. Elle borde la commune au sud sur huit kilomĂštres face Ă  Bassillac et Auberoche, Boulazac Isle Manoire et PĂ©rigueux.

    • L'Isle au barrage du moulin de Rhodas.
      L'Isle au barrage du moulin de Rhodas.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Trélissac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 904 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[25] et qui se trouve Ă  32 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  45 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[32] - [33].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en et se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallĂ©e de l'Isle, dans sa « zone tampon »[34].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[36].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'aprÚs l'INPN[37].

    Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2[Note 8] :

    • le site « forĂȘt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont environ 15 % du territoire communal au nord-est, est une zone oĂč s'Ă©panouissent nombre d'orchidĂ©es terrestres[38] ;
    • le site « vallĂ©e de l'Isle en amont de PĂ©rigueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'Ă  TrĂ©lissac au sud-ouest ; TrĂ©lissac est concernĂ© trĂšs marginalement par cette ZNIEFF, sur environ deux hectares, au sud-est du lieu-dit Malayolle[39]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence d'une espĂšce dĂ©terminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta)[40].

    Site d'orchidées sauvages

    Le site d'orchidées sauvages de Trélissac.

    De plus, un site sur lequel ont été observées vingt espÚces différentes d'orchidées sauvages a été délimité au nord du bourg de Trélissac[41] ; il est délimité à l'est par l'avenue Jean-JaurÚs, au nord par la rue du 8-Mai-1945 et au sud par la rue du 19-Mars-1962.

    Urbanisme

    Typologie

    TrĂ©lissac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [42] - [43] - [44]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de PĂ©rigueux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 7 communes[45] et 65 208 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[46] - [47].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[48] - [49].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (42,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (44,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,8 %), zones urbanisĂ©es (22,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,3 %), prairies (6,5 %), terres arables (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2 %)[50].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Logement social

    En 2012, la commune dispose de 6,11 % de logements sociaux, taux largement infĂ©rieur Ă  l'obligation minimale de 20 % pour les communes de plus de 3 500 habitants dans l'agglomĂ©ration pĂ©rigourdine, ce qui a valu Ă  la commune de payer en 2013 des pĂ©nalitĂ©s pour un montant de 100 000 euros[51].

    DĂ©but 2021, la commune dispose de 11 % de logements sociaux[52]. Elle a jusqu'Ă  2025 pour atteindre ce quota et plusieurs projets sont en cours, notamment un dans le parc du chĂąteau Magne[52].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de TrĂ©lissac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[53]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[54].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de PĂ©rigueux, regroupant 12 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de l'Isle, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[55]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (15,21 m Ă  l'Ă©chelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (14,83 m) et de 1944 (14,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de rĂ©fĂ©rence). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[56]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[57] - [53]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomĂ©ration de PĂ©rigueux » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l’Isle, avec un dĂ©bit estimĂ© de 630 m3/s Ă  PĂ©rigueux, prĂ©sente une pĂ©riode de retour centennale et sert de crue de rĂ©fĂ©rence au PPRI[58].

    TrĂ©lissac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[59]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[60] - [61].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trélissac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[62]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[63]. 92 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [64].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[53].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Trelhissac[65].

    Histoire

    Une occupation du site au NĂ©olithique puis au Moyen Âge a Ă©tĂ© constatĂ©e en 2011 lors de fouilles archĂ©ologiques au niveau du parc d'activitĂ©s de Borie Porte[66].

    Le village est identifié sous le nom de Traillissac sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

    Au XIXe siÚcle, les bùtiments communaux, situés en zone humide, nécessitaient de nombreuses et couteuses réparations[67].

    De 1870 à 1874, un nouveau centre bourg (église, presbytÚre, mairie, école, avec leurs dépendances et jardins) fut alors construit de l'autre cÎté de la route nationale 21, à la suite d'une proposition d'Alfred Magne et à ses frais[67].

    À la fin des travaux, Alfred Magne est devenu propriĂ©taire des anciens bĂątiments et terrains situĂ©s en bordure de l'Isle et sur lesquels il fera ensuite Ă©riger le chĂąteau Magne et son parc.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Trélissac a été rattachée, dÚs 1790, au canton de Périgueux qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800. Celui-ci est scindé en trois en 1973 et Trélissac fait partie du nouveau canton de Périgueux-Nord-Est[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[68]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac, avec bureau centralisateur fixé à Trélissac.

    Intercommunalité

    Le , elle intÚgre dÚs sa création la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[69] - [70].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    octobre 1947 1951 Hervé Lothaire[Note 12]
    mai 1951 mars 1971 Firmin Daudou
    mars 1971 mars 1977 Jean-Louis Soustre UDR puis PS Conseiller général du canton de Périgueux-Nord-Est (1973-1979)
    mars 1977 mars 1983 Michel Grandou PCF
    mars 1983 janvier 2009 Francis Colbac[Note 14] PCF[71] Conseiller général du canton de Périgueux-Nord-Est (1979-1985 puis 1992-2015)
    janvier 2009 mars 2009 Délégation spéciale[Note 15]
    15 mars 2009[72]
    (réélu en mai 2020[73])
    En cours Francis Colbac[74] PCF Conseiller général du canton de Périgueux-Nord-Est (1992-2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Trélissac relÚve[75] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[76].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[78].

    En 2020, la commune comptait 7 191 habitants[Note 16], en augmentation de 6,82 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    9181 1321 1721 2171 1041 1291 0921 1351 181
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1281 2031 1631 2171 2211 3071 3881 2881 329
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3281 3461 2481 2651 4831 8662 4412 4803 847
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    5 0375 5026 1866 6606 4226 5416 5407 0976 628
    2020 - - - - - - - -
    7 191--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Stade Firmin-Daudou.

    Festivités et manifestations culturelles ou sportives

    La « Caussadaise[Note 17] » est une Ă©preuve de course nature qui propose diffĂ©rents parcours (15e Ă©dition en 2019 avec courses de 5, 12 ou 17 km pour les adultes ou adolescents, et de 800 m, 1 200 m et km pour les enfants.)[83] - [84].

    Économie

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de la commune ou qu'il est proposé sur le territoire de celle-ci.

    L'emploi des habitants

    En 2018[85], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 2 906 personnes, soit 42,6 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (316) a fortement diminuĂ© par rapport Ă  2013 (363) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  10,9 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 3 485 emplois pour une population de 6 821 habitants[86]. Le secteur tertiaire est ultra prĂ©dominant avec 69,7 % des emplois.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

    Agriculture, sylviculture ou pĂȘche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santĂ©, action sociale
    Nombre d'emplois 20 75 212 2 430 747
    Pourcentage 0,6 % 2,2 % 6,1 % 69,7 % 21,4 %
    Source des données[86].

    Établissements

    Fin 2018, la commune compte 324 Ă©tablissements actifs employeurs[87], dont 254 au niveau des commerces, transports ou services, 40 relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, 17 dans la construction, 10 dans l'industrie, et 3 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[88].

    Entreprises

    Au on recense 406 entreprises — hors agriculture — dans la commune dont 158 dans le commerce, le transport, l'hĂ©bergement ou la restauration (38,9 %), 114 dans les services aux particuliers (28,1 %), 73 dans les services aux entreprises (18,0 %), 38 dans la construction (9,4 %), et 23 dans l'industrie (5,7 %)[89].

    Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, cinq situées à Trélissac se classent parmi les cinquante premiÚres quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[90] :

    • Trelidis (hypermarchĂ©), 3e avec 113 783 k€ ;
    • Garage moderne Serreau SA (commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers), 8e avec 50 104 k€ ;
    • SA rĂ©paration distribution auto (commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers), 11e avec 46 813 k€ ;
    • Jean Lagarde (commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers), 25e avec 34 363 k€ ;
    • H. Deluc et compagnie (commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers), 38e avec 27 218 k€.

    Avec cinq entreprises parmi les cinquante premiÚres de Dordogne, Trélissac est la deuxiÚme commune la mieux représentée dans ce classement, derriÚre Boulazac Isle Manoire et ses onze entreprises.

    Parmi les cinquante premiÚres entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Trélissac :

    • dans le commerce, sept entreprises[91] :
      • Trelidis en premiĂšre position ;
      • Garage moderne Serreau SA, 4e ;
      • SA rĂ©paration distribution auto, 5e ;
      • Jean Lagarde, 11e ;
      • H. Deluc et compagnie, 18e ;
      • ABM PĂ©rigueux (commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers), 32e avec 19 569 k€ ;
      • Les Romains (supermarchĂ©), 39e avec 16 695 k€ ;
    • dans les services, SA Clinique du Parc (activitĂ©s hospitaliĂšres), 17e avec 6 152 k€[92] ;
    • dans le BTP, Stelso (construction de rĂ©seaux Ă©lectriques et de tĂ©lĂ©communications), 47e avec 2 549 k€[93] ;
    • dans l'agroalimentaire, Fournil des Jalots (boulangerie-pĂątisserie), 44e avec 1 454 k€[94].

    En nombre total d'entreprises classĂ©es parmi les 50 premiĂšres de la Dordogne pour chaque secteur Ă©conomique, la commune occupe avec 10 entreprises la quatriĂšme place — ex aequo avec PĂ©rigueux — derriĂšre Boulazac Isle Manoire (26), Bergerac (21) et Sarlat-la-CanĂ©da (16).

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Le chĂąteau de Caussade.
      Le chĂąteau de Caussade.
    • Le chĂąteau Magne.
      Le chĂąteau Magne.
    • Le vieux chĂąteau de TrĂ©lissac.
      Le vieux chùteau de Trélissac.
    • Le chĂąteau de Sept Fonts.
      Le chĂąteau de Sept Fonts.
    • Le chĂąteau de la Feuilleraie en hiver.
      Le chĂąteau de la Feuilleraie en hiver.
    • ChĂąteau de la Jarthe, XVIIe et XXe siĂšcles.
    • ChĂąteau de Lauterie, XVe et XVIIe siĂšcles.
    • Chartreuse de la Mothe.
    • ChĂąteau du Murat, XVIIIe siĂšcle.
    • Repaire de Montignac, XVIIIe siĂšcle, au bord de l'Isle.
    • Le chĂąteau de la Jarthe.
      Le chĂąteau de la Jarthe.
    • Le chĂąteau de Lauterie.
      Le chĂąteau de Lauterie.
    • La chartreuse de la Mothe.
      La chartreuse de la Mothe.
    • Le chĂąteau du Murat.
      Le chĂąteau du Murat.
    • Le repaire de Montignac en hiver, vu depuis Bassillac.
      Le repaire de Montignac en hiver, vu depuis Bassillac.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption.
      L'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption.
    • Les vitraux et l'orgue du chƓur de l'Ă©glise.
      Les vitraux et l'orgue du chƓur de l'Ă©glise.
    • Les vestiges de l'ancienne Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption.
      Les vestiges de l'ancienne Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption.
    • La chapelle des Maurilloux.
      La chapelle des Maurilloux.

    Culture

    Trélissac fait partie des communes ayant reçu l'étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Clergerie (1854-1927), gĂ©nĂ©ral; est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  TrĂ©lissac. C'est lui qui, en tant que chef d'Ă©tat-major du gĂ©nĂ©ral Gallieni, donna l'ordre de rĂ©quisition des taxis de la Marne en [100].
    • Pierre Magne (1806-1879), homme politique, ministre des finances de NapolĂ©on III, Ă©tait propriĂ©taire du vieux chĂąteau de TrĂ©lissac. Son fils, Alfred Magne, fit Ă©riger juste Ă  cĂŽtĂ© le chĂąteau Magne.
    • Thierry Dusautoir a commencĂ© sa carriĂšre de rugbyman dans le club du SAT (Sport AthlĂ©tique TrĂ©lissac) Ă  l'Ăąge de 20 ans (2001) avant de progresser rapidement dans les grands clubs d'Aquitaine.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[35].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Décédé en fonctions.
    13. DĂ©missionnaire.
    14. Le tribunal administratif de Bordeaux annule le 10 juin 2008 les Ă©lections de mars 2008, Sud Ouest, Ă©dition PĂ©rigueux du 11 juin 2008. M. Colbac ayant fait appel, le Conseil d'État confirme le 31 dĂ©cembre 2008 cette invalidation. Elle entraĂźne la rĂ©vocation du maire et du conseil municipal, une mise sous tutelle de la commune Ă  compter du 14 janvier 2009 et de nouvelles Ă©lections en mars 2009 Sud Ouest, Ă©dition PĂ©rigueux, du 1er, du 14 et du 20 janvier 2009.
    15. Délégation spéciale chargée de gérer la commune dans l'attente de nouvelles élections. « Commission spéciale pour gérer Trélissac », Sud Ouest, édition Périgueux, du 15 janvier 2009
    16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    17. Le nom de Caussadaise est dérivé du chùteau de Caussade situé sur les hauteurs de Trélissac.
    • Cartes
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    96. « Chùteau Magne », notice no PA24000044, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 2 novembre 2010.
    97. « Chùteau de Septfonds », notice no PA00083028, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 2 novembre 2010.
    98. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocÚse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 33.
    99. « Ancienne église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA24000045, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 2 novembre 2010.
    100. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, p. 254, Ă©ditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4).
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