Accueil🇫🇷Chercher

Saint-Mesmin (Dordogne)

Saint-Mesmin est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Mesmin
Saint-Mesmin (Dordogne)
Le bourg de Saint-Mesmin.
Blason de Saint-Mesmin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Guy Bouchaud
2020-2026
Code postal 24270
Code commune 24464
Démographie
Gentilé Saint-Mesminois
Population
municipale
326 hab. (2020 en augmentation de 4,82 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 11″ nord, 1° 12′ 22″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 415 m
Superficie 29,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Mesmin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Mesmin
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Mesmin
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Mesmin
Liens
Site web saint-mesmin.fr

    Géographie

    Généralités

    Saint-Mesmin est une commune située au nord-est du département de la Dordogne à 55 km de Périgueux.

    Limitrophe avec le département de la Corrèze auquel elle a appartenu avant la fin du XVIIIe siècle, la commune est arrosée au nord-ouest par l'Auvézère qui y a creusé des gorges.

    Son territoire est composé pour un tiers de forêts.

    L'agriculture se répartit entre l'élevage des bovins, la culture des céréales (pour nourrir le bétail principalement), et les vergers de pommiers.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Mesmin et des communes avoisinantes.

    Saint-Mesmin est limitrophe de six autres communes dont une dans le département de la Corrèze.

    Communes limitrophes de Saint-Mesmin
    Savignac-LédrierPayzac Saint-Cyr-les-Champagnes
    Génis Saint-Mesmin
    Salagnac Juillac
    (Corrèze)

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Mesmin est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Saint-Mesmin.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 182 mètres et 415 mètres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 29,58 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,34 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Auvézère, le ruisseau de la Forge, le ruisseau de Porte-Étoupe, le ruisseau de Gabourat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    L'Auvézère, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[17] - [18]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur sept kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres et demi en trois tronçons, face à Savignac-Lédrier et Génis.

    Son affluent de rive gauche le ruisseau de la Forge prend sa source dans l'est du territoire communal, à proximité de celui de Saint-Cyr-les-Champagnes, et arrose la commune en direction de l'ouest sur huit kilomètres et demi.

    Autre affluent de rive gauche de l'Auvézère, le ruisseau de Porte-Étoupe baigne la commune d'est en ouest sur six kilomètres et demi.

    Le ruisseau de Gabourat, affluent de l'Auvézère en rive droite, marque la limite à l'ouest sur plus de deux kilomètres, face à Génis.

    • L'Auvézère au lieu-dit le Moulin.
      L'Auvézère au lieu-dit le Moulin.
    • Cascade sur le ruisseau de Porte-Étoupe juste en amont de sa confluence avec l'Auvézère.
      Cascade sur le ruisseau de Porte-Étoupe juste en amont de sa confluence avec l'Auvézère.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Mesmin.
    • Carte en couleur présentant le(s) SAGE couvrant le territoire communal
      Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Mesmin.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[20]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    La quasi-totalité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seules, trois petites zones au sud-est, en limite de Juillac, sont rattachées au SAGE Vézère-Corrèze.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 048 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[28] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[29] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 33 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[32], à 12,7 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mesmin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), prairies (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), cultures permanentes (0,6 %), zones urbanisées (0,1 %)[40].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Mesmin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[43] - [41].

    Saint-Mesmin est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mesmin.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 5,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Mesmin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à saint Maximin, évêque de Trèves au IVe siècle[50].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Maimin[51].

    Histoire

    L'église Saint-Maximin a été bâtie au XVe siècle[50].

    Lors de la création des départements français en 1790, la commune a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793, ainsi que neuf autres communes, à la Dordogne.

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de « Mont-Mémin »[6] ou « Mont Mesmin »[50].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Saint-Mesmin a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.

    En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne. En 1801, le canton de Génis est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

    En 2017, Saint-Mesmin est rattachée à l'arrondissement de Nontron[53] - [54].

    Intercommunalité

    En 2009, Saint-Mesmin rejoint la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1989 Charles Bourbon PS
    1989 mars 2008 René Lasternas
    mars 2008[57]
    (réélu en mai 2020[58])
    En cours Guy Bouchaud SE[59] Général retraité de l'armée

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Mesmin relève[60] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

    En 2020, la commune comptait 326 habitants[Note 9], en augmentation de 4,82 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0339618641 1021 0071 0541 0981 1221 159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0801 1401 1431 0751 0821 0881 1681 1071 122
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1061 1241 115951889808792708633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    607534455393324284278280264
    2014 2019 2020 - - - - - -
    311325326------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 130 personnes, soit 41,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (14) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-sept établissements[65], dont seize au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, deux dans la construction, et un relatif au secteur administratif[66].

    Culture locale et patrimoine

    Les gorges de l'Auvézère

    Ayant pris sa source à proximité du plateau de Millevaches, l'Auvézère arrive en Périgord vert. Sa puissance lui a permis de creuser une profonde vallée (plus de 100 mètres) dans les roches calcaires. Elle offre un paysage de cascades et de tourbillons. Vous pouvez suivre son cours sur les sentiers qui la longent, et découvrir ses chutes au Saut Ruban. Fin 2018, afin de permettre le cheminement vers les différents sites touristiques des gorges et l'accès aux gîtes du village, la communauté de communes a fait installer deux passerelles[67] qui donnent accès à la rive droite de l'Auvézère : une longue de 47 m au niveau de la confluence avec le ruisseau de Porte-Étoupe, l'autre de 22 m en aval du Saut Ruban.

    • Le Saut Ruban dans les gorges de l'Auvezère.
      Le Saut Ruban dans les gorges de l'Auvezère.
    • La passerelle suspendue de 47 m sur l'Auvézère en amont du Saut Ruban.
      La passerelle suspendue de 47 m sur l'Auvézère en amont du Saut Ruban.
    • Le pont sur l'Auvezère.
      Le pont sur l'Auvezère.
    • Les gorges de l'Auvézère en amont du lieu-dit le Moulin.
      Les gorges de l'Auvézère en amont du lieu-dit le Moulin.

    L'église

    Église gothique du XVe siècle dédiée à saint Maximin. L'édifice abrite un retable et, autre curiosité, une vierge noire, tous deux du XVIIe siècle.

    • L'église Saint-Maximin.
      L'église Saint-Maximin.
    • L'imposante façade du clocher.
      L'imposante façade du clocher.
    • Le clocher.
      Le clocher.
    • La porte sud.
      La porte sud.

    Le presbytère

    Bâtisse du XVIIe siècle, aujourd'hui transformée en « Relais nature » où amateurs de canoë-kayak, randonnée, VTT et escalade viennent découvrir sportivement cet endroit.

    Le Puy des Ages

    Montage panoramique depuis le haut du château d'eau du Puy des Ages.

    Le site du Puy des Ages est l'un des deux espaces naturels sensibles de la Dordogne. Le puy est à cheval sur les communes de Saint-Cyr-les-Champagnes et de Saint-Mesmin. C'est une arête rocheuse de 1,5 km qui culmine à 415 mètres d'altitude. Le puy offre un paysage composé de landes à bruyères, de myrtilles... Sur le site est édifiée la chapelle Notre-Dame de Partout, construite par l'abbé Gallice, curé de Payzac, et les jeunes du Foyer Saint-Joseph, après un incendie de la lande en 1956.

    Une table d'orientation a été édifiée en 1993 et guide le paysage avec le tracé de l'Auvézère en support.

    Le château d'eau haut de 30 mètres situé au point le plus élevé du Puy des Ages est, depuis , décoré sur ses deux faces par un visuel représentant deux espèces de bruyère, la flore principale du site, création de l'artiste Frédéric Gracia[68].

    Patrimoine naturel

    Au-delà des sillons formés par les gorges de l'Auvézère et du ruisseau de la Forge, la commune de Saint-Mesmin.

    Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II à dominante boisée sont constituées sur le territoire communal :

    Pèlerinage

    Début septembre de chaque année, pèlerinage à la chapelle Notre-Dame-de-Partout, au Puy des Ages. En 2014, la cérémonie a attiré environ 200 pèlerins[73].

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Sarlandie, chef d'état-major de la Résistance au sein du Bataillon Violette à Saint-Mesmin.

    Héraldique

    Blason de Saint-Mesmin Blason
    D'argent au cerf élancé de gueules issant d'une mer d'azur, celle-ci chargée de l'inscription « Périgord Vert » en lettres d'argent ; mantelé de sinople chargé de deux feuilles de chêne d'or, posées en barre à dextre, en bande à senestre et, au-dessus du trait de partition, dans le sens du mantelé, des inscriptions d'argent « Saint » à dextre et « Mesmin » à senestre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Mesmin » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Mesmin » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Mesmin », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Mesmin », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Saint-Mesmin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. « Confluence Auvézère-Isle au nord du Gué Rède » sur Géoportail (consulté le 3 octobre 2022)..
    18. Sandre, « l'Auvézère »
    19. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « SAGE Vézère-Corrèze », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    22. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    23. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    24. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    25. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    26. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    27. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    28. « Station Météo-France Saint-Yrieix la Pe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    29. « Orthodromie entre Saint-Mesmin et Saint-Yrieix-la-Perche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station Météo-France Saint-Yrieix la Pe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    31. « Orthodromie entre Saint-Mesmin et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    32. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    34. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    41. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Mesmin », sur Géorisques (consulté le )
    42. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    43. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    44. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    45. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
    46. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    47. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    48. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    49. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    50. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord,éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 350.
    51. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Maimin sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.
    52. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    53. [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.
    54. [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
    55. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
    56. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
    57. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 29 août 2014.
    58. « Bruno Lamonerie a été réélu », Sud Ouest édition Dordogne, 23 juillet 2020, p. 25.
    59. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 8.
    60. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    61. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    62. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    64. Dossier complet - Commune de Saint-Mesmin (24464) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 21 janvier 2019.
    65. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    66. Dossier complet - Commune de Saint-Mesmin (24464) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 21 janvier 2019.
    67. « La Dordogne rend les gorges de l’Auvézère encore plus accueillantes », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
    68. Pierre Thibaud, Les fresques du Puy des Ages inaugurées, Sud Ouest du 23 mai 2014, consulté le 22 février 2015.
    69. [PDF] Forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017.
    70. Carte de localisation de la forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017.
    71. [PDF] Gorges de l'Auvézère, INPN, consulté le 17 mars 2019.
    72. Carte de la ZNIEFF 720000937, INPN, consultée le 17 mars 2019.
    73. Michel Pitout, 200 pèlerins à Notre-Dame-de-Partout, Sud Ouest édition Périgueux du 13 septembre 2014, p. 24.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.