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Savignac-Lédrier

Savignac-Lédrier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Savignac-Lédrier
Savignac-Lédrier
L'Auvézère au pied du château de la Forge
et des bâtiments de la forge.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
(siège)
Maire
Mandat
Christian André Laguyonie
2020-2026
Code postal 24270
Code commune 24526
Démographie
Gentilé Savignacois
Population
municipale
714 hab. (2020 en diminution de 0,83 % par rapport à 2014)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 53″ nord, 1° 13′ 17″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 374 m
Superficie 26,90 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Savignac-Lédrier
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Savignac-Lédrier
Liens
Site web savignac-ledrier.fr

    Géographie

    Généralités

    Au sud-est, la commune est traversée par la rivière Auvézère qui y forme des gorges. Au nord-est, elle est arrosée par la Haute Loue en aval de l'étang de Rouffiac.

    La commune est desservie par les routes départementales 4, 75 et 75E.

    Son bourg principal n'est pas celui qui porte le nom de Savignac-Lédrier mais celui de La Chapelle. Ce dernier et deux autres villages (La Garanne et La Croix-Merle) sont étroitement imbriqués avec le bourg de Payzac. Les deux mairies sont de ce fait distantes d'environ 700 mètres.

    Communes limitrophes

    Carte de Savignac-Lédrier et des communes avoisinantes.

    Savignac-Lédrier est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Savignac-Lédrier
    Angoisse Payzac
    Lanouaille Savignac-Lédrier
    Génis Saint-Mesmin

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Savignac-Lédrier est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée σΠ1, se compose de formations basiques et ultrabasiques, composées de serpentinites de type la Rebière et du massif de Sarrazac : amas de serpentine et d'antigorite, reliques d'olivine, orthopyroxène, clinopyroxène, spinelles dérivées de harzburgites (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » et « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Savignac-Lédrier.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 214 mètres et 374 mètres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,90 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,41 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Auvézère, la Haute Loue, le ruisseau de Porte Étoupe, le ruisseau de Gabourat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    L'Auvézère, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[17] - [18]. Elle arrose la commune du nord-est au sud-est sur près de huit kilomètres et demi, dont six kilomètres et demi servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Payzac et Saint-Mesmin.

    Affluent de rive droite de l'Auvézère, le ruisseau de Gabourat prend sa source au sud du bourg de la Chapelle, dans le nord de la commune dont il traverse le territoire sur cinq kilomètres en direction du sud.

    Le ruisseau de Porte Étoupe, affluent de rive gauche de l'Auvézère, arrose brièvement le sud-est de la commune sur 500 mètres.

    La Haute Loue, ou Coulon dans sa partie amont, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Payzac et se jette dans la Loue en rive gauche, en limite de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil[19] - [20]. Elle traverse le nord-ouest de la commune du nord au sud sur deux kilomètres et demi dont 500 mètres en limite de Lanouaille.

    • L'Auvézère au site de la Forge.
      L'Auvézère au site de la Forge.
    • La Haute Loue, exutoire de l'étang de Rouffiac, en limite de Savignac-Lédrier (à gauche) et Payzac.
      La Haute Loue, exutoire de l'étang de Rouffiac, en limite de Savignac-Lédrier (à gauche) et Payzac.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Savignac-Lédrier.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 076 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[29] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[30] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 33 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[33], à 12,7 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Savignac-Lédrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,5 %), forêts (27,1 %), prairies (9,8 %), terres arables (4,7 %), zones urbanisées (1 %)[41].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Savignac-Lédrier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère et la Haute Loue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2007[44] - [42].

    Savignac-Lédrier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46] - [47].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Savignac-Lédrier.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 45,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient du nom d'un personnage d'origine gallo-romane, Sabinius, suivi du suffixe -acum[50], indiquant le « domaine de Sabinius ». Pour Bénédicte Fénié, la seconde partie du nom signifierait « couvert de lierre », d'après l'occitan ledrier[51]. Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, l'origine serait plus obscure. Elle pourrait avoir un rapport avec le ladre, autre nom du lépreux, ou avec le sorbier qui, en ancien occitan, se dit drulho ou drulhé[50].

    En occitan, la commune porte le nom de Savinhac l'Edrier ou Savinhac Ledrier[51].

    Histoire

    En 1110 ou 1111, Hugues de La Certa fonde un prieuré de l'ordre de Grandmont au lieu-dit La Plaigne, à 5 kilomètres de Lanouaille. C'était un prieuré important de l'ordre. En 1317, il est uni au prieuré de La Faye de Jumilhac. Il en reste un corps de logis du XVIIe siècle[52]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Savignac[53].

    Lors de la création des départements français en 1790, la commune a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793, ainsi que neuf autres communes, à la Dordogne[50].

    À la fin du XIXe siècle, le village portait le nom de Savignac-les-Drier[50].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Savignac-Lédrier a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.

    En 1793, elle est rattachée au canton de Paizac qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Lanouaille nouvellement créé et dépendant de l'arrondissement de Nontron[6].

    Intercommunalité

    Fin 2000, Savignac-Lédrier intègre dès sa création la communauté de communes Auvézère Loue qui, quelques mois plus tard, prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54] - [55].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 mai 1929 21 mars 1971 Fernand Devaud SFIO Conseiller général (1945-1949)
    21 mars 1971 25 septembre 1997 Amédée-Roger Pironon[Note 10] PS puis DVG Conseiller général (1973-1985)
    25 octobre 1997 mars 2001 Jean Roubinet
    mars 2001 mars 2014 Marguerite Cubertafon SE[56] Retraitée du commerce
    mars 2014[57]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Christian André Laguyonie

    Après l'abolition de la royauté () « sont élus par un conseil d'électeurs les officiers d'état civil » chargés de dresser les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens. Ces « officiers » sont pris parmi les membres du Conseil Général de la commune. Il semblerait que ces officiers d'état civil aient été appelés « Maires ».

    Furent officiers d'état civils :

       Avant 1792 les archives de la commune sont à Tulle
       En 1794 et 1795 : Boisset Élie
       Entre  et  : on trouve les signatures de Boisser Élie et Barutel Léonard.
       Entre  et  : Barutel Léonard et Fournier
       De  à  : Barutel (adjoint)

    À partir de 1800 (consulat) ou 1804 (empire), les Maires et Adjoints sont nommés par le préfet.

       Lors de ces premières nominations : Barutel fut adjoint ou maire
        , à la suite d'un décret impérial du , le préfet nomme aux fonctions de : 
                Maire : Monsieur Boisset Mesmin Élie
                Adjoint : Monsieur Barutel Léonard
        , le préfet de la Dordogne, en vertu de la loi du 28 Pluviôse an 8 (), nomme : 
                Maire : Sieur J. F. Peyramaure Debord en remplacement de Boisset Mesmin - démissionnaire.
          le préfet nomme aux fonctions de :
                Maire : Sieur Peyramaure Debord
                Adjoint: Sieur Lafarge Combescot
         le préfet nomme :
                Maire : sieur Boisset Boucharel Élie fils, en remplacement de sieur Peyramaure Debord décédé.
                Adjoint : Sieur Bon Bernard (maître de forge) en remplacement de sieur Lafarge Combescot décédé.

    1re élection des maires en 1826 ? Mais pour Savignac-Lédrier, il n'a été trouvé aucune nomination de 1822 à 1831

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Savignac-Lédrier relève[58] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

    En 2020, la commune comptait 714 habitants[Note 11], en diminution de 0,83 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1681491501 2441 2291 4741 4601 5741 453
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3781 3111 4671 3201 3711 4921 4991 6971 708
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6911 6791 6011 5141 5031 2561 2761 169993
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    952809681738737746754752741
    2014 2019 2020 - - - - - -
    720713714------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 302 personnes, soit 42,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte soixante-deux établissements[63], dont vingt-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze dans la construction, cinq dans l'industrie, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de la Forge.
      Le château de la Forge.
    • Le château de la Forge.
      Le château de la Forge.
    • Le château et son reflet sur l'Auvezère.
      Le château et son reflet sur l'Auvezère.
    • L'Auvézère au pied de la forge.
      L'Auvézère au pied de la forge.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié[67] du XIXe siècle, au bourg de La Chapelle
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, romane, au village de Savignac-Lédrier. Elle comporte deux dalles funéraires du XVIIe siècle classées monument historique depuis 1951 au titre d'objets[68]
    • La chapelle au bourg de la Chapelle.
      La chapelle au bourg de la Chapelle.
    • L'église Notre-Dame de l'Assomption.
      L'église Notre-Dame de l'Assomption.
    • Le clocher-mur de l'église.
      Le clocher-mur de l'église.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Patrimoine naturel

    La Haute Loue à Miremont, en limite de Lanouaille.

    Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II à dominante boisée sont constituées sur le territoire communal :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Démissionnaire.
    10. Décédé en fonctions.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Savignac-Lédrier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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