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Sainte-Trie

Sainte-Trie est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Trie
Sainte-Trie
L'Ă©glise Saint-Trojan de Sainte-Trie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Claude Turbant
2021-2026
Code postal 24160
Code commune 24507
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Trojannais
Population
municipale
110 hab. (2020 en augmentation de 0,92 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 17â€Č 49″ nord, 1° 12â€Č 02″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 276 m
Superficie 10,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Haut-PĂ©rigord Noir
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Sainte-Trie
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Sainte-Trie
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Sainte-Trie

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Sainte-Trie est limitrophe du dĂ©partement de la CorrĂšze et situĂ©e Ă  l'extrĂȘme nord-est du dĂ©partement de la Dordogne.

    Le bourg de Sainte-Trie, à l'intersection des routes départementales (RD) 72E2 et 72E3, se situe, en distances orthodromiques,six kilomÚtres au nord-est de Hautefort.

    Le territoire communal est Ă©galement desservi au sud par la RD 72.

    Communes limitrophes

    Carte de Sainte-Trie et des communes avoisinantes.

    Sainte-Trie est limitrophe de six autres communes dont deux dans le dĂ©partement de la CorrĂšze. Son territoire est limitrophe sur moins de 300 mĂštres de celui de Juillac au nord-est.

    Communes limitrophes de Sainte-Trie
    GĂ©nis Salagnac Juillac
    (CorrĂšze)
    Sainte-Trie Segonzac
    (CorrĂšze)
    Boisseuilh Teillots

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Sainte-Trie est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es au PalĂ©ozoĂŻque, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e dS1, se compose de schistes de GĂ©nis, des sĂ©ricitoschistes Ă  chlorite (groupe de GĂ©nis, DĂ©vonien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles Ă  actuelles. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 760 - Juillac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Sainte-Trie.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 167 mĂštres[5] Ă  l'extrĂȘme ouest, lĂ  oĂč le Dalon quitte la commune et sert de limite entre celles de Boisseuilh et GĂ©nis, et 276 mĂštres[5] au nord-est, entre les lieux-dits la BrugĂšre et la Machardie, en limite de la commune corrĂ©zienne de Segonzac[6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre des « Marges du bassin de Brive », qui correspond Ă  la marge occidentale du bassin de Brive. Elle se caractĂ©rise par une succession d’amples vallĂ©es, dĂ©blayĂ©es dans les grĂšs roses et les argiles rouges. Les altitudes s’échelonnent entre 350 et 150 m[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 10,91 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 11,26 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le Dalon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 23 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Dalon, d'une longueur totale de 17,53 km, prend sa source dans la commune de Segonzac et se jette dans l'AuvĂ©zĂšre en rive gauche Ă  GĂ©nis, face Ă  Anlhiac[16] - [17]. Il borde en intĂ©gralitĂ© le sud de la commune sur huit kilomĂštres, face Ă  Segonzac, Teillots et Boisseuilh.

    Au nord, la rive sud-est de l'Ă©tang de Born fait partie du territoire communal.

    • Le Dalon en limites de Sainte-Trie et Boisseuilh.
      Le Dalon en limites de Sainte-Trie et Boisseuilh.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Sainte-Trie.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 1 047 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988[26] et qui se trouve Ă  23 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 152,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă  30 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Trie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (50,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,2 %), prairies (26,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,7 %), terres arables (0,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,1 %)[38].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Sainte-Trie est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Sainte-Trie est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Trie.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 2,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Trie est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[47].

    Toponymie

    La premiĂšre mention Ă©crite connue du lieu concerne son Ă©glise et date de l'an 1047 sous la forme Ecclesia Sancti Trojani[48].

    Le nom de la commune se rĂ©fĂšre Ă  saint Trojan, Ă©vĂȘque de Saintes au VIe siĂšcle[48]. Le nom initial « Trojan » a Ă©tĂ© dĂ©formĂ© en °Troja, puis °Truia avant d'aboutir Ă  la francisation « Trie »[48].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent TrĂ­an[49].

    Histoire

    L'église de Sainte-Trie est mentionnée dÚs 1047, antérieurement à la fondation de l'abbaye de Dalon en 1114[48].

    Lors de la crĂ©ation des dĂ©partements français en 1790, la commune a d'abord briĂšvement fait partie de la CorrĂšze avant d'ĂȘtre rattachĂ©e en 1793, ainsi que neuf autres communes, Ă  la Dordogne.

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Trie-Argileux[5], ou Trie l'Argileuse[48].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune de Sainte-Trie a, dÚs 1790, fait partie du département de la CorrÚze.

    En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Génis est supprimé et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

    En 2017, Sainte-Trie est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[51] - [52].

    Intercommunalité

    En 2009, Sainte-Trie rejoint la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaßt le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 juin 1995 Roger GĂ©raud
    juin 1995 novembre 2020 Laurent Monteil[Note 9] SE[55] Exploitant agricole
    novembre 2020 juin 2021 Marc Chapon Premier adjoint faisant fonctions de maire
    Ancien agriculteur
    juin 2021[56] En cours Claude Turbant

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Sainte-Trie relĂšve[57] :

    DĂ©mographie

    Les habitants de Sainte-Trie se nomment les Saint-Trojannais[58].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[60].

    En 2020, la commune comptait 110 habitants[Note 10], en augmentation de 0,92 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400234312320426457440440458
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    415414406371364373372349348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    366355346294253232258217183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    154146134136118148130125114
    2018 2020 - - - - - - -
    110110-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quatre) a légÚrement augmenté par rapport à 2010 (trois) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 7,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte dix-sept Ă©tablissements[63], dont cinq relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, quatre dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois au niveau des commerces, transports ou services, et un dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les ruines de l'abbaye de Dalon.
      Les ruines de l'abbaye de Dalon.
    • Le logis de Dalon.
      Le logis de Dalon.
    • Le pigeonnier de Dalon.
      Le pigeonnier de Dalon.
    • Le gisant dans l'Ă©glise.
      Le gisant dans l'Ă©glise.
    • Manoir dans le bourg de Sainte-Trie.
      Manoir dans le bourg de Sainte-Trie.

    Patrimoine naturel

    L'Ă©tang de Born en forĂȘt domaniale de Born. La rive boisĂ©e situĂ©e Ă  droite se trouve sur Sainte-Trie.

    Au nord, la forĂȘt domaniale de Born, une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 remarquable pour sa flore, se situe principalement sur les communes de Salagnac et de Saint-Mesmin mais deux petites zones au sud de l'Ă©tang de Born et au nord-est du lieu-dit chez Tuillas, dont la surface cumulĂ©e reprĂ©sente environ six hectares, se trouvent sur Sainte-Trie[71] - [72].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Décédé en fonctions.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Sainte-Trie » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Sainte-Trie » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Sainte-Trie », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 760 - Juillac de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
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