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Lussas-et-Nontronneau

Lussas-et-Nontronneau est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Lussas-et-Nontronneau
Lussas-et-Nontronneau
Le château de Beauvais et son pigeonnier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Mauricette Belly
2020-2026
Code postal 24300
Code commune 24248
Démographie
Gentilé Lutronnais
Population
municipale
286 hab. (2020 en diminution de 8,63 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 23″ nord, 0° 35′ 04″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 232 m
Superficie 22,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lussas-et-Nontronneau
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Lussas-et-Nontronneau
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Lussas-et-Nontronneau
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Lussas-et-Nontronneau

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités

    Sept kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Nontron, la commune de Lussas-et-Nontronneau est desservie par les routes départementales 95 et 708 (l'ancienne route nationale 708).

    Communes limitrophes

    Carte de Lussas-et-Nontronneau et des communes avoisinantes en 2016 avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

    Lussas-et-Nontronneau est limitrophe de sept autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lussas-et-Nontronneau est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l3-4, date du Pliensbachien supérieur au Toarcien, composée d'argiles et marnes grises localement dolomitiques, dolomies gris-bleu massives ou en petits bancs localement à passées gréseuses-brèches à ciment gréseux ou grès purs à la base. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Lussas-et-Nontronneau.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 125 m et 232 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,35 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,93 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Bandiat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[16]. Au nord et au nord-est, il sert de limite à la commune sur quatre kilomètres en pluieurs tronçons, en la séparant de Saint-Martin-le-Pin et Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert.

    • Le Bandiat près de Villejalet, en limite de Saint-Martin-le-Pin et de Lussas-et-Nontronneau.
      Le Bandiat près de Villejalet, en limite de Saint-Martin-le-Pin et de Lussas-et-Nontronneau.
    • Le Bandiat en crue près de la Renardière, en limite de Lussas-et-Nontronneau et Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, en janvier 2018.
      Le Bandiat en crue près de la Renardière, en limite de Lussas-et-Nontronneau et Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, en janvier 2018.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Lussas-et-Nontronneau[Note 3].
    • Carte en couleur présentant le(s) SAGE couvrant le territoire communal
      Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Lussas-et-Nontronneau.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[17]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La moitié nord du territoire communal se situe dans le bassin versant du Bandiat et dépend du SAGE Charente. L'autre moitié concerne des cours d'eau sous-affluents de la Nizonne et est rattachée au SAGE Isle - Dronne

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 965 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marthon », sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[26] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[27] - [Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 64 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 11,4 °C pour 1981-2010[31], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Lussas-et-Nontronneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), prairies (11,5 %), terres arables (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[38].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Lussas-et-Nontronneau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

    Lussas-et-Nontronneau est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lussas-et-Nontronneau.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 83,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2018, par la sécheresse en 2005, 2009, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    Le nom composé de la commune correspond à la fusion en 1827 des communes de Lussas et de Nontronneau. Lussas est d'origine gallo-romane, du nom d'un personnage, Lucius ou Luccaeus, auquel est accolé le suffixe -acum[47], définissant le « domaine de Lucius, ou de Luccaeus ». Nontronneau correspond à un diminutif de Nontron[47].

    En occitan, la commune porte le nom de Luçac e Nontroneu[48].

    Histoire

    Le territoire communal est occupé dès le Néolithique, comme le prouve le gisement de la grotte des Grèzes[47].

    À Nontronneau s'est implantée une villa gallo-romaine[49] où ont été découverts des restes de fresques[47].

    Au Moyen Âge, Lussas appartient à la famille de Mareuil. Elle passe ensuite au XVIe siècle à la famille d'Authon puis est vendue rapidement à une puissante famille du Périgord : les Du Faure. Par le jeu des alliances, ce sont les Perusse des Cars qui deviennent seigneurs de Lussas, Fontroubade et du château de Beauvais jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

    Si la première mention écrite connue de Nontronneau remonte au XIIIe siècle sous la forme Ecclesia de Nontronello pour son église, celle de Lussas apparait tardivement, en 1760, écrite « Lussat »[47].

    En 1827, les communes de Lussas et de Nontronneau fusionnent sous le nom de Lussas-et-Nontronneau[6].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 2002, Lussas-et-Nontronneau intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50] - [51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 1995 René Dubreuil
    mars 2001
    (réélue en mai 2020)
    En cours Mauricette Belly SE[52] Employée de commerce

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Lussas-et-Nontronneau relève[53] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Lussas-et-Nontronneau se nomment les Lutronnais[54].

    Démographie de Nontronneau

    Jusqu'en 1827, les communes de Lussas et de Nontronneau étaient indépendantes.

    Évolution de la population de Nontronneau
    1793 1800 1806 1821
    331340326399
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[55])

    Démographie de Lussas, puis de Lussas-et-Nontronneau

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

    En 2020, la commune comptait 286 habitants[Note 11], en diminution de 8,63 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6246156066491 1491 1941 3201 1681 123
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1311 0771 105883905914898855785
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    754740720585567553561494486
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    461364370359363371384376323
    2014 2019 2020 - - - - - -
    313283286------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 144 personnes, soit 46,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a augmenté par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,3 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-cinq établissements[60], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, quatre dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Beauvais.
      Le château de Beauvais.
    • L'église de Lussas.
      L'église de Lussas.
    • L'église romane de Nontronneau.
      L'église romane de Nontronneau.
    • Les ruines de la chapelle de Fontroubade.
      Les ruines de la chapelle de Fontroubade.
    • L'entrée de la ruine de la chapelle de Fontroubade
      L'entrée de la ruine de la chapelle de Fontroubade
    • L'autel de la ruine de la chapelle de Fontroubade
      L'autel de la ruine de la chapelle de Fontroubade

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[65] depuis la création de celui-ci en 1998[66], adhésion renouvelée en 2011[67].

    La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[68] - [69].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Lussas-et-Nontronneau » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Lussas-et-Nontronneau » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Lussas-et-Nontronneau », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lussas-et-Nontronneau », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Lussas-et-Nontronneau », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. Sandre, « le Bandiat »
    17. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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