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Saint-Martin-le-Pin

Saint-Martin-le-Pin est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Martin-le-Pin
Saint-Martin-le-Pin
Le village de Saint-Martin-le-Pin et son église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Michèle Arlot
2020-2026
Code postal 24300
Code commune 24458
Démographie
Gentilé Saint-Martins
Population
municipale
262 hab. (2020 en diminution de 8,71 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 24″ nord, 0° 36′ 43″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 302 m
Superficie 15,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin
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Saint-Martin-le-Pin

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Localisation et accès

    Le bourg est traversé par la route départementale 94. Il est situé à vol d'oiseau à cinq kilomètres au nord-ouest de Nontron.

    La commune est également desservie par la route départementale 75 qui longe la vallée du Bandiat qui va d'Angoulême à Nontron (D4 dans la partie charentaise).

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Martin-le-Pin et des communes avoisinantes.

    Saint-Martin-le-Pin est limitrophe de cinq autres communes. Son territoire est distant d'environ 460 mètres de celui de Teyjat au nord-ouest et de 500 mètres de celui d'Augignac à l'est.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martin-le-Pin est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches magmatiques. Le sol sur le plateau a un caractère sablo-argileux, les roches calcaires proviennent de l'étage du Bajocien. Une faille normale traverse le bourg de Saint-Martin-le-Pin de direction nord-ouest à sud-est. Le long de la faille on trouve des filons de minerais : quartz avec de la galène contenant moins de 2 % de plomb. Autrefois on extrayait du fer près de Talivaud. La commune est à la limite du Bassin aquitain et du socle granitique limousin (massif de Piégut-Pluviers) qui appartient au Massif central[2].

    La formation la plus ancienne, notée γ3-4, fait partie des granodiorites de Piégut-Pluviers, composée de granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère supérieur). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et leurs notices associées[5] - [6].

    Carte géologique de Saint-Martin-le-Pin.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 mètres, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 mètres à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 127 mètres et 302 mètres[7] - [8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,54 km2[7] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,99 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Bandiat, la Doue, le ruisseau de Combas, le ruisseau de Saint-Martin, le ruisseau des Vergnes et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[17]. Il arrose la commune au sud sur trois kilomètres et demi, dont deux et demi lui servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Lussas-et-Nontronneau et Saint-Martial-de-Valette.

    La Doue, d'une longueur totale de 17,45 km, prend sa source dans la commune de Piégut-Pluviers et se jette dans le Bandiat en rive droite à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[18] - [19]. Elle marque la limite communale au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert et Le Bourdeix.

    Son affluent de rive droite le ruisseau de Combas borde la commune au nord sur trois kilomètres et demi.

    Autres affluents de rive droite du Bandiat, le ruisseau de Saint-Martin prend sa source dans l'est de la commune dont il traverse le territoire en direction de l'ouest sur plus de quatre kilomètres dont un kilomètre en limite de Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert, et au sud-est, la quasi-totalité du cours du ruisseau des Vergnes sert de limite territoriale sur plus de trois kilomètres, face à Nontron et Saint-Martial-de-Valette.

    • Le Bandiat en aval du pont d'Ars.
      Le Bandiat en aval du pont d'Ars.
    • Source qui sort d'une grotte dans une falaise au bord de la RD 75, sur le territoire de Saint-Martin-le-Pin.
      Source qui sort d'une grotte dans une falaise au bord de la RD 75, sur le territoire de Saint-Martin-le-Pin.
    • La source dans la grotte.
      La source dans la grotte.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martin-le-Pin.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 090 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marthon », sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[28] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[29] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 59 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 11,4 °C pour 1981-2010[33], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-le-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), prairies (20,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), terres arables (1,6 %)[40].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    • Ars
    • au Combaou
    • Blanchetière
    • Bosredon
    • Chantemerle
    • Chez Bini
    • Chez Garni
    • Chez Thomas
    • Crachat
    • Jourdonnière
    • la Borderie
    • la Combe au Cros
    • la Tuilière
    • Lacaud
    • le Chêne Vert
    • le Grand Village
    • le Moulin d'Ars
    • le Moulin de Chez Jouanaud
    • le Moulin de la Côte
    • les Cazes
    • les Vignes
    • Lespinasse
    • Loradour
    • Mérignac
    • Pas Brouillet
    • Ribeyrolle
    • Talivaud
    • Tranchecouyère

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Martin-le-Pin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

    Saint-Martin-le-Pin est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-le-Pin.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 59,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à saint Martin, évêque de Tours au IVe siècle[49]. Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, la deuxième partie du nom correspond au pin[50].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Martin lu Pench (« Saint Martin le Peint »), selon Bénédicte Fénié[51], en contradiction avec l'analyse précédente.

    Sur la planète Mars, en , un affleurement rocheux étudié par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisé d'après le lieu-dit Tranchecouyère, situé un kilomètre au nord-ouest du bourg[52].

    Histoire

    La première mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1252, sous la forme Sanctus Martinus Pictus, qui serait une latinisation fautive[53] de « Saint Martin (de) Pin », entendu comme « Saint Martin (de) Peint »[50].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est encore identifié sous le nom de « Saint Martin le Peint »[54].

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de « Le Chêne-Vert »[7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Martin-le-Pin est rattachée au canton de Javerlhac qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Nontron dépendant de l'arrondissement de Nontron[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Martin-le-Pin intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56] - [57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    années 1950 ? René Coussy RGR Agriculteur
    Conseiller général (1949-1954)
    2001[58] mai 2020 Marcel Lavoix SE[59] Vendeur
    mai 2020 En cours Michèle Arlot

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-le-Pin relève[60] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

    En 2020, la commune comptait 262 habitants[Note 10], en diminution de 8,71 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680650650607634699688657660
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    659671656624648639672643600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    568549536456453431414413392
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    394405311292303305301300289
    2017 2020 - - - - - - -
    271262-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 132 personnes, soit 46,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinq) a diminué par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 3,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-cinq établissements[65], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans l'industrie, et trois dans la construction[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin romane du XIIe siècle.
      L'église Saint-Martin romane du XIIe siècle.
    • L'entrée de l'église.
      L'entrée de l'église.
    • Façade de l'église, et au fond le monument aux morts.
      Façade de l'église, et au fond le monument aux morts.

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[70] depuis la création de celui-ci en 1998[71], adhésion renouvelée en 2011[72].

    Les vallées du Bandiat et de ses affluents (Doue et ruisseau de Saint-Martin) ou sous-affluent (ruisseau de Combas) sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[73] - [74].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Martin-le-Pin » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. G. Le Pochat : Notice explicative de la feuille Montbron 1/50 000 de la carte géologique de France, 1986.
    3. « Carte géologique de Saint-Martin-le-Pin » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Martin-le-Pin », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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