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Mareuil en Périgord

Mareuil en Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil.

Mareuil en Périgord
Mareuil en Périgord
Le château de Mareuil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Alain Ouiste
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24253
Démographie
Population
municipale
2 290 hab. (2020)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 06″ nord, 0° 27′ 09″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 251 m
Superficie 150,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Mareuil en Périgord
Liens
Site web mareuil-en-perigord.fr

    C'est la commune la plus étendue du département.

    Géographie

    Généralités

    La commune nouvelle de Mareuil en Périgord regroupe les neuf anciennes communes de Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil[1]. Son chef-lieu se situe à Mareuil.

    Avec plus de 150 km2, c'est la commune la plus étendue du département.

    Communes limitrophes

    Commune la plus étendue du département, Mareuil en Périgord est aussi celle qui a le plus de communes limitrophes, dix-sept dont Brantôme en Périgord en deux endroits disjoints et trois dans le département de la Charente.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mareuil en Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3-4, date du Bathonien supérieur au Callovien, composée de calcaire cryptocristallin, localement crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Mareuil en Périgord.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 98 m et 251 m[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 150,48 km2[10] - [Note 2].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Nizonne, le ruisseau de Bretanges, le ruisseau de Beaussac, la Belle, le Boulou, le ruisseau de l'Étang Rompu, le Jallieu, la Sandonie et divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 90 km de longueur totale[14].

    La Nizonne, appelée Lizonne dans sa partie aval, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[15] - [16]. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur vingt kilomètres, passant par le bourg de Champeaux, formant de très nombreux bras et servant de limite naturelle sur huit kilomètres, en cinq tronçons, face à Rudeau-Ladosse et Sainte-Croix-de-Mareuil.

    Affluent de rive droite de la Nizonne, le ruisseau de Bretanges prend sa source dans le nord-ouest de la commune près du lieu-dit Poutignac (territoire de l'ancienne commune de Beaussac) et baigne la commune sur plus de trois kilomètres et demi.

    Autre affluent de rive droite de la Nizonne, le ruisseau de Beaussac sert de limite territoriale sur plus de deux kilomètres et demi, face à Rudeau-Ladosse.

    La Belle, d'une longueur totale de 15,59 km, prend sa source sur la commune au lieu-dit les Minières (territoire de l'ancienne commune de Monsec) et se jette dans un bras de la Nizonne en rive gauche sur la commune de Sainte-Croix-de-Mareuil, face à la commune de Combiers[17] - [18]. Elle arrose la commune d'est en ouest sur plus de quatorze kilomètres.

    Affluent de rive droite de la Belle, le ruisseau de Fongenade, ou ruisseau de l'Étang Rompu dans sa partie aval, prend sa source sur la commune au sud-est du lieu-dit la Croix de Pinault (territoire de l'ancienne commune de Vieux-Mareuil) et baigne la commune sur plus de cinq kilomètres, formant une succession de cinq étangs.

    Le Boulou, d'une longueur totale de 23,94 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite de Bourdeilles et de Creyssac[19] - [20]. Il sert de limite naturelle sur 700 mètres au sud-est, face à Brantôme en Périgord (territoire de l'ancienne commune de La Gonterie-Boulouneix).

    Affluent de rive droite du Boulou, le Jallieu prend sa source près du lieu-dit Laubanélie, dans le sud-est de la commune qu'il arrose sur plus d'un kilomètre.

    La Sandonie, d'une longueur totale de 9,76 km, prend sa source dans la commune, près du lieu-dit Jovelle (territoire de l'ancienne commune de Léguillac-de-Cercles) et se jette dans l'Euche en rive gauche, en limite de Paussac-et-Saint-Vivien et de Saint-Just[21] - [22]. Elle baigne le territoire communal sur quatre kilomètres et demi.

    • La Nizonne au pont de la route départementale 99, en limite de Sainte-Croix-de-Mareuil et de l'ancienne commune des Graulges.
      La Nizonne au pont de la route départementale 99, en limite de Sainte-Croix-de-Mareuil et de l'ancienne commune des Graulges.
    • La Nizonne en crue passe par dessus la route menant de Puyloubard à Nanchères, lieu-dit la Papetterie, en limite des anciennes communes de Beaussac et Puyrenier.
      La Nizonne en crue passe par dessus la route menant de Puyloubard à Nanchères, lieu-dit la Papetterie, en limite des anciennes communes de Beaussac et Puyrenier.
    • La Belle en contrebas du bourg de Monsec.
      La Belle en contrebas du bourg de Monsec.
    • La Belle à Vieux-Mareuil.
      La Belle à Vieux-Mareuil.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Mareuil en Périgord.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[25]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[25]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 927 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[29] complétée par des études régionales[30] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[31] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[32] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[33]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 65 km[34], la température moyenne annuelle évolue de 12,9 °C pour la période 1971-2000[35], à 13,3 °C pour 1981-2010[36], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[37].

    Parc naturel

    Parmi les neuf communes fondatrices de la commune nouvelle, sept font partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[38]. Seules Les Graulges et Mareuil en sont absentes.

    ZNIEFF

    La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Landes des Trois Pierres » qui s'étend sur 513 hectares est presque intégralement comprise dans le territoire de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier et de Monsec)[Note 7]. Trois espèces déterminantes de rapaces y ont été recensées : le Busard cendré (Circus pygargus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) et le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) et trois autres de plantes : Droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), Narthécie des marais (Narthecium ossifragum) et Trompette de Méduse (Narcissus bulbocodium)[39] - [40]. De plus, quatre espèces de mammifères, 50 d'autres oiseaux et 73 autres plantes y ont été recensées.

    Bordant le territoire de Léguillac-de-Cercles à l'est du lieu-dit Puygombert sur moins d'un kilomètre, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de type I « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Léguillac-de-Cercles et sept autres communes ou anciennes communes[41] - [42].

    Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :

    Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.

    De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, 69 oiseaux, 307 insectes ainsi que 40 plantes.

    Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »[43], fait partie d'une ZNIEFF de type II plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, 200 mètres avant sa confluence avec la Dronne[44] - [45] - [Note 8].

    La vallée du Boulou représente « un intérêt national » par la « richesse exceptionnelle » en espèces d'insectes notamment en Lépidoptères et en Odonates répertoriées dans ces trois ZNIEFF[44].

    Hormis sur ses trois derniers kilomètres en aval, la Belle s'écoule sur le territoire de Mareuil en Périgord (anciennes communes de Monsec, Vieux-Mareuil et Mareuil). En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[46] - [47]. Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

    Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[48] - [49]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

    Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[50] - [51] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Beaussac, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF s'étend sur environ deux kilomètres carrés d'un seul tenant, à leur confluence.

    Riveraine de la Nizonne, une mince bande de près de deux kilomètres carrés s'étendant depuis Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier jusqu'aux Graulges, fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[52] - [53] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Nizonne, la Belle (en aval du bourg de Mareuil) et leurs vallées[54] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[55] :

    Urbanisme

    Typologie

    Mareuil en Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [56] - [57] - [58]. La commune est en outre hors attraction des villes[59] - [60].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs proprement dits des neuf communes fondatrices, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur les pages suivantes : Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Les Graulges, Léguillac-de-Cercles, Mareuil, Monsec, Puyrenier, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Mareuil en Périgord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[61]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[62].

    Mareuil en Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[63]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[64] - [65].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mareuil en Périgord.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[66]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[67]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[68]. 43,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[69]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [70].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999 et 2020, par la sécheresse en 1991, 1997, 2003, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[61].

    Toponymie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Histoire

    Mareuil en Périgord est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [71].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    À sa création en 2017, la commune de Mareuil en Périgord dépend de l'arrondissement de Nontron[72].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Brantôme[72], qui prend le nom de canton de Brantôme en Périgord en 2020, et de la 3e circonscription législative[73].

    Intercommunalité

    À sa création, Mareuil en Périgord fait partie de la communauté de communes Dronne et Belle[72].

    Communes fondatrices

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de 56 conseillers, répartis comme suit, compte tenu des populations de chaque commune[71] :

    • Mareuil : 14 sièges ;
    • Vieux-Mareuil : 9 sièges ;
    • Léguillac-de-Cercles : 8 sièges ;
    • Monsec : 6 sièges ;
    • Beaussac : 5 sièges ;
    • Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier : 4 sièges ;
    • Saint-Sulpice-de-Mareuil : 4 sièges ;
    • Les Graulges : 3 sièges ;
    • Puyrenier : 3 sièges.

    La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[74]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure (théoriquement vingt-neuf)[75], mais qui ne peut être inférieur au tiers de l'addition des conseillers municipaux élus lors du précédent renouvellement général des conseils municipaux, conformément à l'article L. 2121-2, dans chaque commune regroupée avant la création de la commune nouvelle, arrondi à l'entier supérieur et augmenté d'une unité en cas d'effectif pair[76], ce qui se traduit par 33 conseillers municipaux[77] (détail : 15 conseillers pour 1 commune + 11 conseillers pour 6 communes + 7 conseillers pour 2 communes = 95, divisé par 3 = 31,66, arrondi à l'unité supérieure = 32, arrondi au chiffre impair supérieur = 33).

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017[78]
    (réélu en mai 2020[79])
    En cours Alain Ouiste SE Cadre technique retraité,
    Ancien maire de Mareuil (2005-2016)

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Mareuil en Périgord relève[80] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2020, la commune comptait 2 290 habitants[Note 11].

    Évolution de la population [modifier]
    2015 2016 2017 2020
    2 4512 3952 3422 290
    (Sources : Insee à partir de 2015[81].)

    Sports

    • Le Football-club Pays de Mareuil, en Régionale 3, fusionne à l'été 2022 avec Les Merles blancs du TSMB/Verteillac pour former un nouveau club : le Football-club La Tour/Mareuil/Verteillac (FCLTMV)[82].

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Bassillac et Auberoche ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2016, sur le territoire correspondant à Mareuil en Périgord dans sa configuration de 2017, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[83], les actifs représentaient 943 personnes, soit 39,4 % de la population municipale. Il y avait 114 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 12,1 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2016, sur ce même territoire, la commune offre 739 emplois pour une population de 2 395 habitants[84].

    Répartition des emplois par domaines d'activité

    Agriculture Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 63 180 60 210 227
    Pourcentage 8,5 % 24,3 % 8,1 28,4 % 30,7 %
    Source des données[84].

    Le secteur regroupant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale occupe une place prépondérante au sein de l'emploi de la commune (227 emplois, soit plus de 30 % du total), devant le secteur regroupant commerce, transports et services, avec 210 emplois (28,4 %)[84].

    Établissements

    Au , la commune compte 294 établissements[85], dont 146 au niveau des commerces, transports ou services, 50 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, 35 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 33 dans la construction, et 30 dans l'industrie[86].

    Entreprises

    Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « SELP » (fabrication de produits de consommation courante en matières plastiques) située à Mareuil en Périgord se classe en 35e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 28 545 k€[87]. Sur la même période, elle se classe en 5e position parmi les entreprises industrielles du département[88], et en ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016, tous secteurs confondus, elle se classe en 6e position avec 16 621 k€[89].

    Culture locale et patrimoine

    Sites et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11] - [12]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[27].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[28].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Seuls trois hectares de la ZNIEFF « Landes des Trois Pierres » sont situés sur le territoire de Brantôme en Périgord (ancienne commune de Saint-Crépin-de-Richemont.
    8. La ZNIEFF de type I du Boulou aval impacte le territoire de Léguillac-de-Cercles sur environ quatre hectares, alors que la ZNIEFF de type II l'impacte sur environ une dizaine d'hectares supplémentaires sur le coteau, au sud et à l'est du lieu-dit les Genièvres.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).

    Références

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