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Sainte-Croix-de-Mareuil

Sainte-Croix-de-Mareuil est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Croix-de-Mareuil
Sainte-Croix-de-Mareuil
L'Ă©glise de Sainte-Croix-de-Mareuil.
Blason de Sainte-Croix-de-Mareuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Josiane Boyer
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24394
DĂ©mographie
Population
municipale
151 hab. (2020 en augmentation de 7,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 27â€Č 46″ nord, 0° 25â€Č 34″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 192 m
Superficie 11,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Sainte-Croix-de-Mareuil
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Sainte-Croix-de-Mareuil
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Sainte-Croix-de-Mareuil
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Sainte-Croix-de-Mareuil

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Sainte-Croix-de-Mareuil et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

    Sainte-Croix-de-Mareuil est limitrophe de quatre autres communes, dont une dans le département de la Charente.

    Communes limitrophes de Sainte-Croix-de-Mareuil
    Combiers
    (Charente)
    Mareuil en PĂ©rigord
    La Rochebeaucourt-et-Argentine Sainte-Croix-de-Mareuil
    Gout-Rossignol

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Sainte-Croix-de-Mareuil est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque, de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e j6-7, date du KimmĂ©ridgien terminal au Tithonien, composĂ©e de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux Ă  lumachelles. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e Eg, fait partie des formations superficielles de types grĂšze ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentĂ©es. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4]. La commune est situĂ©e sur le sommet de l'anticlinal de Mareuil, sur un Ăźlot de calcaire jurassique entourĂ© de calcaire crĂ©tacĂ©, appelĂ© boutonniĂšre en gĂ©ologie.

    • Carte gĂ©ologique de Sainte-Croix-de-Mareuil.
      Carte géologique de Sainte-Croix-de-Mareuil.
    • L'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la boutonniĂšre.
      L'extrémité nord-ouest de la boutonniÚre.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 95 mĂštres et 192 mĂštres[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 11,93 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 12,29 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainĂ©e par la Nizonne, la Belle, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    La Lizonne, appelĂ©e Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-SĂ©verin, face Ă  la commune de Bourg-du-Bost[15] - [16]. La Nizonne borde la commune au nord-est sur deux kilomĂštres et demi, face Ă  Mareuil en PĂ©rigord (territoire de l'ancienne commune des Graulges) et Combiers.

    La Belle, d'une longueur totale de 15,59 km, prend sa source dans la commune de Mareuil en PĂ©rigord (territoire de l'ancienne commune de Monsec) et se jette dans un bras de la Nizonne sur la commune, Ă  l'est du lieu-dit le Cros, face Ă  Combiers[17] - [18]. Elle traverse le territoire communal de l'est au nord sur trois kilomĂštres, formant plusieurs bras.

    • La Nizonne au pont de la RD 99, en limite des Graulges (vue vers l'amont).
      La Nizonne au pont de la RD 99, en limite des Graulges (vue vers l'amont).
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Sainte-Croix-de-Mareuil.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 916 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[27] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 964,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de ChĂąteaubernard, dans le dĂ©partement de la Charente, mise en service en 1945 et Ă  62 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,9 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă  13,3 °C pour 1981-2010[32], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[33].

    Parc naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[34] depuis la création de celui-ci en 1998[35], adhésion renouvelée en 2011[36].

    ZNIEFF

    La Nizonne au pont de la RD 99, en limite des Graulges (vue vers l'aval).

    La vallĂ©e de la Nizonne est protĂ©gĂ©e dans sa traversĂ©e de la commune au titre de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « VallĂ©e de la Nizonne »[37] - [38].

    Sa faune est constituĂ©e d'environ 250 espĂšces dont trente sont considĂ©rĂ©es comme dĂ©terminantes :

    Sa flore est également constituée de plus de deux cents espÚces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'HélianthÚme blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lùches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[39] - [40]. Deux espÚces déterminantes y ont été identifiées, un mammifÚre : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

    Une mince bande de moins de deux hectares le long de la Nizonne, prĂšs du lieu-dit CĂŽte de la Bure, fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[41] - [42] dans laquelle ont Ă©tĂ© recensĂ©es douze espĂšces dĂ©terminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'AzurĂ© de la croisette (Phengaris rebeli), l'AzurĂ© de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie Ă  corps fin (Oxygastra curtisii), le CuivrĂ© des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laĂźches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbrĂ© (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espĂšces dĂ©terminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire Ă  feuilles en flĂšche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espĂšces animales et 156 autres espĂšces vĂ©gĂ©tales y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es.

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Nizonne, la Belle et leurs vallées[43] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[44] :

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Croix-de-Mareuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [45] - [46] - [47]. La commune est en outre hors attraction des villes[48] - [49].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (54 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,9 %), terres arables (28,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,2 %), prairies (10,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,3 %)[50].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Sainte-Croix-de-Mareuil est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[51]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[52].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Lizonne et la Belle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[53] - [51].

    Sainte-Croix-de-Mareuil est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[54]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[55] - [56].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Croix-de-Mareuil.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[57]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[58]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[59]. 29 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [60].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[51].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Senta Crotz de Maruelh[61].

    Histoire

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Union-sur-Belle[62].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[63] - [64].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1996 avril 2014 Michel Jacky Boyer SE[65] Retraité
    avril 2014[66]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Josiane Boyer DVD[67] Retraitée de la fonction publique

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Sainte-Croix-de-Mareuil relĂšve[68] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[70].

    En 2020, la commune comptait 151 habitants[Note 9], en augmentation de 7,09 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    376299400352477474428433438
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    395386396397376406390329332
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    299276275242240222216201166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    160150153144142137132139148
    2020 - - - - - - - -
    151--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[72], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-sept personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 15,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte treize Ă©tablissements[73], dont quatre au niveau des commerces, transports ou services, trois dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, deux dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[74].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le chĂąteau d'Ambelle.

    Natura 2000

    La vallée de la Nizonne est aussi une zone Natura 2000 avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne[76] - [77] :

    • dix espĂšces de mammifĂšres dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, MinioptĂšre de Schreibers, Murin Ă  oreilles Ă©chancrĂ©es, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ;
    • parmi les insectes, le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), plus six espĂšces dĂ©jĂ  protĂ©gĂ©es dans la ZNIEFF du mĂȘme nom, hormis l'AzurĂ© de la croisette ;
    • la tortue Cistude d'Europe ;
    • le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri).

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Sainte-Croix-de-Mareuil Blason
    D’argent au sautoir de gueules au chef d’azur chargĂ© d’une croisette latine d’or accostĂ©e de deux croisettes latines du champ[78]
    DĂ©tails
    Le blason fait rĂ©fĂ©rence Ă  celui de la famille de Pindray d'Ambelle (d’argent au sautoir de gueules).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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