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La Rochebeaucourt-et-Argentine

La Rochebeaucourt-et-Argentine est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

La Rochebeaucourt-et-Argentine
La Rochebeaucourt-et-Argentine
Le bourg de La Rochebeaucourt.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Michel Bosdevesy
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24353
DĂ©mographie
Gentilé Beaucourtois
Population
municipale
332 hab. (2020 en augmentation de 4,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 29â€Č 04″ nord, 0° 22â€Č 51″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 183 m
Superficie 17,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de BrantĂŽme en PĂ©rigord
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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La Rochebeaucourt-et-Argentine
Liens
Site web larochebeaucourt.f

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord Limousin, dont elle est la commune la plus occidentale.

    De 1790 à 1801, la commune de La Rochebeaucourt a été le chef-lieu d'un canton.

    GĂ©ographie

    AccĂšs

    La D.939 traversant la Nizonne et l'Ă©glise de La Rochebeaucourt, vues depuis Édon.

    La Rochebeaucourt-et-Argentine est une commune du dĂ©partement de la Dordogne, limitrophe avec celui de la Charente. Elle est situĂ©e Ă  47 km au nord-ouest de PĂ©rigueux et Ă  30 km au sud-est d'AngoulĂȘme.

    Elle est composée de deux anciennes communes, Argentine et La Rochebeaucourt, qui fusionnent sur ordonnance royale de Charles X en date du .

    La Rochebeaucourt est situĂ©e Ă  l'important carrefour des routes d'AngoulĂȘme Ă  PĂ©rigueux (D.939) et Ă  RibĂ©rac (D.12).

    La Rochebeaucourt possĂ©dait aussi une gare ferroviaire (la gare d'Édon-La Rochebeaucourt) sur l'ancienne voie ferrĂ©e AngoulĂȘme-PĂ©rigueux par RibĂ©rac, exploitĂ©e de 1850 Ă  1950. Elle venait de Rougnac au nord, traversait la Lizonne, et remontait Ă  flanc du plateau d'Argentine, longeant la D.12, pour se diriger vers La Tour-Blanche. Elle quittait la commune Ă  la fontaine de Boudoire.

    Communes limitrophes

    Carte de La Rochebeaucourt-et-Argentine et des communes avoisinantes.

    La Rochebeaucourt-et-Argentine est limitrophe de six autres communes, dont trois dans le département de la Charente (dont Blanzaguet-Saint-Cybard au sud-ouest par un simple quadripoint).

    GĂ©ologie

    Ancienne carriĂšre Ă  Argentine.

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. La Rochebeaucourt-et-Argentine est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    La commune occupe un terrain calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Turonien au centre, au Santonien au nord, en passant par le Coniacien qui occupe la partie sud. Le Turonien (ou Angoumien) apparaßt au centre de l'anticlinal de Mareuil dont la commune forme la pointe nord-ouest. Les affleurements arides au plateau d'Argentine sont de l'Angoumien, qui a été exploité par des carriÚres de pierre de taille sur ses flancs, souvent reconverties en champignonniÚres.

    Une faille d'orientation est-ouest sépare le Santonien au nord du Turonien au sud, au nord de la commune entre Beauchaud et Bonneuil.

    La vallée de la Nizonne est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire[2] - [3] - [4].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque, de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c2a, date du Turonien infĂ©rieur, composĂ©e de calcaire crayeux blanchĂątre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 733 - Montmoreau » et « no 734 - Nontron » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[5] - [6] et leurs notices associĂ©es[7] - [8].

    Carte géologique de La Rochebeaucourt-et-Argentine.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). Le point le plus bas est Ă  85 m[9], Ă  l'extrĂ©mitĂ© occidentale, au guĂ© de Pompeigne, lĂ  oĂč la Nizonne quitte la commune et sert de limite entre Blanzaguet-Saint-Cybard et Champagne-et-Fontaine. Le point culminant est Ă  une altitude de 183 m[9], Ă  son extrĂ©mitĂ© sud prĂšs de la route de RibĂ©rac. Le bourg, construit au bord de la Nizonne, est Ă  92 m d'altitude[10].

    La commune est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin et fait partie du Périgord vert.

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [11]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [12]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[13].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 17,31 km2[9] - [14] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 17,18 km2[6].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainĂ©e par la Nizonne et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 14,5 km de longueur totale[18] - [Carte 1].

    La Lizonne, appelĂ©e Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-SĂ©verin, face Ă  la commune de Bourg-du-Bost[19] - [20]. Servant Ă©galement de limite dĂ©partementale, la Nizonne borde la commune du nord-est Ă  l'ouest sur onze kilomĂštres, face Ă  Combiers, Édon — oĂč est situĂ© le chĂąteau de la Rochebeaucourt — et Blanzaguet-Saint-Cybard.

    • Au pont de la RD 939, la Nizonne marque la limite entre Édon (Charente) Ă  droite, et La Rochebeaucourt-et-Argentine (Dordogne).
      Au pont de la RD 939, la Nizonne marque la limite entre Édon (Charente) à droite, et La Rochebeaucourt-et-Argentine (Dordogne).
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de la Rochebeaucourt-et-Argentine.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 934 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ronsenac », sur la commune de Ronsenac, mise en service en 1990[29] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[30] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 878,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de ChĂąteaubernard, dans le dĂ©partement de la Charente, mise en service en 1945 et Ă  58 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,9 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  13,3 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[35].

    ZNIEFF

    La vallĂ©e de la Nizonne est protĂ©gĂ©e dans sa traversĂ©e de la commune au titre de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « VallĂ©e de la Nizonne »[36] - [37].

    Sa faune est constituĂ©e d'environ 250 espĂšces dont trente sont considĂ©rĂ©es comme dĂ©terminantes :

    Sa flore est également riche de plus de deux cents espÚces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'HélianthÚme blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lùches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

    Riveraine de la Nizonne/Lizonne et pouvant atteindre jusqu'Ă  300 mĂštres de large au sud du bourg, une mince bande s'Ă©tendant sur moins d'un kilomĂštre carrĂ© fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[38] - [39] dans laquelle ont Ă©tĂ© recensĂ©es douze espĂšces dĂ©terminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'AzurĂ© de la croisette (Phengaris rebeli), l'AzurĂ© de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie Ă  corps fin (Oxygastra curtisii), le CuivrĂ© des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laĂźches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbrĂ© (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espĂšces dĂ©terminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire Ă  feuilles en flĂšche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espĂšces animales et 156 autres espĂšces vĂ©gĂ©tales y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es.

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée[40] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[41] :

    Urbanisme

    Typologie

    La Rochebeaucourt-et-Argentine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [42] - [43] - [44]. La commune est en outre hors attraction des villes[45] - [46].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (51 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,8 %), terres arables (25,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,7 %), prairies (10,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,5 %)[47].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comporte plusueurs hameaux : Baix, Beauchaud, Beauvais, Bonneuil, Bourdeillas, les Brousses, le Chatenet, le Coderc, le Cros, les Fieux, Manoulie, les Martres, Nadaillac, SĂ©guignas, Trambouille.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de La Rochebeaucourt-et-Argentine est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Lizonne et la Belle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[50] - [48].

    La Rochebeaucourt-et-Argentine est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[51]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[52] - [53].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Rochebeaucourt-et-Argentine.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[54]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[56]. 8,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [57].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[48].

    Toponymie

    La Rochebeaucourt Ă©tait appelĂ©, rupes bovis curtis (pouillĂ© du XIIIe siĂšcle), « la roche (chĂąteau) oĂč on Ă©mascule (Ă©courte) les taureaux »[58] - [59].

    En occitan, la commune porte le nom de La RĂČcha Beucort e Argentina[60].

    Histoire

    Moyen Âge

    La Rochebeaucourt Ă©tait un fief de la baronnie de Villebois.

    En 1214, aprÚs la bataille de Bouvines, le roi Philippe Auguste dépossÚde pour félonie un sieur de Villebois au profit de Hugues de Mareuil (en Périgord), dont la famille détiendra la terre de Villebois pour des siÚcles. La famille qui habitait Villebois s'installe à La Rochebeaucourt et perpétue le nom de famille de Villebois.

    Au XIe siÚcle, Ytier de Villebois donne le terrain pour construire l'église de la Rochebeaucourt[61]. Un hommage féodal à un autre Ytier du est cité par l'archiviste départemental J.Burias.

    En 1243 les frĂšres HĂ©lie et Pierre Arnaud, de la paroisse de Rougnac, font hommage lige Ă  Ytier de Villebois, seigneur de La Rochebeaucourt.

    En 1304 Ytier GĂ©rard, clerc d'Édon, reconnaĂźt tenir fief de ce seigneur des biens au bourg et paroisse de Combiers.

    De nombreux autres hommages avec aveu et dénombrement datés de 1271 à 1365, rendus par ou à un Villebois, figurent dans le fonds Galard de Béarn[62].

    En 1345, Ytier de Villebois refuse d'ouvrir le chĂąteau aux Anglais. En 1349, le chĂąteau, occupĂ© par les Anglais, est livrĂ© Ă  Aimeri de La Rochefoucauld[63]. Les bandes anglaises assiĂšgent le chĂąteau en 1360, mais en 1372 Ytier de Villebois profite de la rĂ©volte d'AngoulĂȘme pour dĂ©livrer la place et en chasser la garnison anglaise.

    En 1450, en la paroisse d'Édon, chĂątellenie de Villebois, Arnauthon de SĂ©chal vient faire foy et hommage au seigneur de la Rochebeaucourt.

    Une longue lignée de seigneurs

    Au XVe siĂšcle, le seigneur ayant pris le parti des Anglais, sur ordre du roi et du comte d'AngoulĂȘme, la forteresse fut « dĂ©molie et rasĂ©e ».

    La dynastie s'Ă©teint vers 1391 avec Guy, dernier Villebois possesseur de La Rochebeaucourt, qui sans hĂ©ritier direct, fait de sa sƓur Marguerite et de son Ă©poux Ytier Bernard, seigneur de Lavaure, ses hĂ©ritiers universels, d'oĂč rĂ©union dĂ©finitive des terres de La Rochebeaucourt et de Lavaure.

    Le couple n'a qu'une fille, Jeanne († 1429), Ă©pouse d'HĂ©lie Gombaut, seigneur de Dizout († 1434) ; sans enfants, celle-ci lĂšgue la nue-propriĂ©tĂ© de ses biens Ă  sa cousine germaine Marguerite Puyvivier, Ă©pouse de Jean de La Roche, seigneur de Soubran, et leur usufruit Ă  son mari, qui deux ans aprĂšs transporte, sous l'influence de son rĂ©gisseur, La Rochebeaucourt Ă  son puissant voisin Geoffroy de Mareuil, « sĂ©nĂ©chal du Roi en Saintonge, qui entretenait gens de guerre et garnisons dans ses chĂąteaux de Mareuil et de Villebois ». Trois Mareuil s'y succĂ©deront.

    Jean Ier de La Roche, au service du roi, fut tuĂ© lors de la reconquĂȘte de la Guyenne, ainsi que son fils HĂ©lie ; c'est son petit-fils Jean II, seigneur de Soubran, qui revendiqua les terres qui auraient dĂ» Ă©choir aux siens, et attaqua en justice leur possesseur, Guy de Mareuil.

    AprĂšs une longue procĂ©dure judiciaire entamĂ©e devant la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Saintes en 1458, continuĂ©e devant les Parlements de Bordeaux (1464) et de Paris, une transaction est signĂ©e en 1475 au chĂąteau de Villebois, lui accordant les deux tiers de la seigneurie initiale de La Rochebeaucourt - et les trois quarts de la forĂȘt de Rougnac - l'autre tiers restant aux Mareuil.

    Le conflit rebondira avec une contestation sur la dĂ©limitation des forĂȘts de La Mothe et de Combiers, d'oĂč en 1503 enquĂȘte et dĂ©position de 21 tĂ©moins du bornage de 1475 (confirmĂ© en 1527), suivi d'un arrĂȘt du Parlement de Paris de 1551 confirmant les limites des deux seigneuries.

    En 1548, à la suite des émeutes liées à l'extension de la gabelle à l'Angoumois, les Pitauds révoltés pillent et incendient des bùtiments du chùteau de François de La Roche, gouverneur de la province, « attachant ses serviteurs à des planches et leur brisant les membres à coups de bùton ».

    Ce seigneur fit raser les tours et chĂąteaux de Baffoux, Lavaure et Hautefaye pour ne garder qu'un des deux chĂąteaux qu'il fit embellir et meubler plus richement ; l'antique tour carrĂ©e, au midi du chĂąteau moderne disparaĂźt alors pour ĂȘtre remplacĂ©e par la terrasse encore visible.

    En , Ă  la suite de dĂ©vastations de ses forĂȘts et bois, principale richesse du domaine, François de La Roche les fait placer sous la protection de l'administration royale, dont le sergent se transporte Ă  la halle de la Rochebeaucourt, Ă  Villebois, etc., pour proclamer Ă  haute voix et cri public cette sauvegarde, marquĂ©e par l'apposition de « bĂątons et panonceaux royaux ».

    Jean II de La Roche († 1485) s'opposa au chapitre des chanoines de La Roche, qui profitant d'une Ă©poque troublĂ©e, avaient usurpĂ© des rentes et un moulin de la chĂątellenie et « avaient assemblĂ© six ou sept paillardes dans une de leurs chambres, y tenaient un bourdelle ».

    Jean III de La Roche (1485-1545), son fils aĂźnĂ©, fut proche des Valois, dont il obtint titres, honneurs et charges : lieutenant gĂ©nĂ©ral et gouverneur de l'Angoumois (1515), conseiller et chambellan ordinaire du Roi, Grand SĂ©nĂ©chal de Saintonge et d'Angoumois (1517), ministre plĂ©nipotentiaire prĂšs la Cour d'Espagne (1517-1519), capitaine des ville et chĂąteau d'AngoulĂȘme (1524) oĂč en 1529 il fit bĂątir une tour fortifiĂ©e dans les remparts ; il fut chargĂ© de restaurer le chĂąteau royal de Saint Germain en Laye (1526).

    Un contrat du indique que le seigneur fait déplacer et rebùtir trois moulins « sur la chaussée du petit étang, entre les deux chùteaux » - qu'il fera réparer.

    Par acquisitions successives, il constitue le « Grand Parc », formé d'une centaine d'hectares, qui s'ajoute au « Petit Parc », et fait ensuite démolir et raser les villages cités dans les actes, sauf « la Grande Métairie ». DÚs avant 1526 il fait commencer un long mur de clÎture de sa propriété.

    En , il échange avec Louise de Savoie, mÚre du Roi, des domaines et rentes sur la paroisse de Fléac contre le droit de péage sur le pont de la Nizonne séparant la ville et le chùteau.

    En 1586 les juges de l'Ă©lection d'AngoulĂȘme se prononcent sur les prĂ©tentions de Gabrielle de Mareuil de « contraindre les manants et tenanciers des quatre paroisses Ă  faire le guet et la garde Ă  son chĂąteau, seule place forte du pays... »

    Au XVIIe siÚcle, Gédéon Tallemant des Réaux consacra une de ses Historiettes aux Brassac de Galard de Béarn.

    Les archives

    Tous les titres de propriété, inventoriés au XVIIe siÚcle. à chaque changement de seigneur, étaient conservés dans la chambre du Trésor contenant le chartier du chùteau.

    En , on brĂ»le dans le bourg devant l'arbre de la libertĂ© des titres de rentes seigneuriales ; en mars le domaine entier avait Ă©tĂ© mis sous sĂ©questre par le district d'AngoulĂȘme, et ses revenus fonciers versĂ©s Ă  la Nation.

    Les sépultures familiales

    Jean II de La Roche († 1485) avait fait construire pour lui et ses descendants un caveau sous le maĂźtre-autel de l'Ă©glise collĂ©giale de la Roche.

    Dans une lettre de , le régisseur Dussoulier, qui en fut chargé, décrit la cérémonie du transfert des restes des Béarn dans la chapelle funéraire construite dans le nouveau cimetiÚre de La Rochebeaucourt sur un terrain cédé par le comte à la municipalité, en présence du clergé des quatre paroisses, du personnel et des familles des exploitants de la terre.

    Gaston de BĂ©arn, "un naufrageur exemplaire"

    En , une fĂȘte fut organisĂ©e Ă  La Rochebeaucourt en l'honneur du lieutenant Laure Henri Gaston de BĂ©arn (1840-1893), « un des officiers les plus distinguĂ©s de notre armĂ©e du Mexique »[64].

    AprĂšs avoir dĂ©fendu en 1867 les États pontificaux, il quittera l'armĂ©e en tant que capitaine en 1869 pour gĂ©rer en sa qualitĂ© d'aĂźnĂ© le patrimoine foncier familial, agrandi par de nombreuses achats de terres - 116 actes recensĂ©s entre 1829 et 1870 - et qui comptait encore 1 801 hectares en 1880.

    Or, en moins de 20 ans le nouveau « prince de Viana » - nom d'une terre espagnole mais titre non reconnu en France - improvisé capitaine d'industrie, introduit dans le monde des affaires par le baron Digeon et le banquier Delamarre, secondé pendant sept ans par le comte Henry de Croy-Chanel, son frÚre et d'autres affairistes, dilapida la fortune ancestrale, ponctuellement accrue par des riches mariages, et ruina quasiment son épouse, en s'aventurant dans maintes entreprises industrielles et bancaires souvent chimériques : la Compagnie de la Nouvelle-Calédonie (1872-1877), des Chemins de Fer Méridionaux (1878-1881), le Canal Européen (1880-1881), La Compagnie Générale de Métallurgie (1882), etc.

    Le syndicat de la premiĂšre sociĂ©tĂ©, mise en faillite en , lui demanda d'intervenir auprĂšs de son beau-frĂšre le duc de Broglie, alors prĂ©sident du Conseil, afin de l'empĂȘcher en agissant sur les ministĂšres de la Marine et des Finances.

    En 1868-1869 Gaston de Béarn avait investi dans la construction de trois grands immeubles de rapport parisiens, boulevard Haussmann et rue du Faubourg Saint-Honoré.

    Cécile de Talleyrand-Périgord (1854-1890), son épouse depuis , malgré une séparation de biens prononcée à sa demande fin 1885, dut vendre à l'amiable et par lots de 1884 à 1889 ses grands domaines nivernais ainsi que l'hÎtel particulier du 39, rue Saint-Dominique à Paris.

    Surendetté - entre autres auprÚs de 26 notaires - le couple, aprÚs avoir démeublé et quitté le chùteau en 1877 pour s'installer dans une villa à Pau, tenta ensuite de vendre ce patrimoine familial, finalement cédé au comte d'Oksa en 1891.

    Les chĂąteaux

    Une transaction datée du intervenue avec les héritiers d'un maçon qui construisait le mur de clÎture du « Grand Parc », indique que celui-ci est inachevé ; aprÚs plusieurs des achats en 1528 et l'échange du Repaire de Goulmard et ses dépendances en 1573, il sera continué pour faire quatre kilomÚtres de long.

    L'ancienne route d'AngoulĂȘme Ă  PĂ©rigueux le sĂ©para du Petit Parc, « du cĂŽtĂ© du vieux chĂąteau dĂ©moli ».

    La demeure seigneuriale fut modifiée au fil des générations qui s'y succédÚrent.

    Le donjon fut rasé par François de La Roche, replié sur ses terres aprÚs ses échecs de gouverneur de l'Angoumois et sa disgrùce ; à son emplacement, dans le « Petit Parc » (à l'ouest) une trÚs grande terrasse surélevée protégea les jardins.

    En 1691, un inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs donne ces chiffres : « 2 658 livres 19 (sols) pour le mobilier du chĂąteau - dont beaucoup de tapisseries - 699 livres pour l'argenterie, 3 077 livres pour les bestiaux et outils aratoires des mĂ©tairies »[65].

    À l'extrĂȘme fin du XVIIe siĂšcle, bĂątiments et jardins seront embellis et amĂ©nagĂ©s par Marthe Madeleine FoullĂ© de Prunevaux († 1747) Ă©pouse en 1691 de François-Alexandre, comte de Brassac († 1713), qui se retire au chĂąteau en 1694 ; depuis l'incendie du chĂąteau en 1941, la façade de l'orangerie est le seul tĂ©moin visible de cette campagne de travaux.

    En , la comtesse de Brassac écrit : « je voudrais retrouver pour longtemps ma chÚre Roche et y respirer un air doux et tranquille »[66]... puis, devenant en dame d'honneur de la duchesse de VendÎme et devant aller vivre à la Cour : « je ne pensais guÚre à quitter mes carreaux et mes simple gazons... M. de Brassac et moi sommes plus que jamais en dettes des embellissements que nous avons fait ici »[67].

    Louis XIV aurait offert en cadeau de mariage Ă  leur fils Guillaume-Alexandre (1693-1768), qui Ă©pousa en Ă  Paris Luce Françoise Cotentin de Tourville († 1756), fille du cĂ©lĂšbre marĂ©chal, la fontaine de marbre qui orna l'orangerie[68].

    Du fait de l'achat de nouveaux meubles pour le chĂąteau, la prisĂ©e du mobilier de s'Ă©lĂšve Ă  34 525 livres; la mĂȘme annĂ©e, l'inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs du comte de Brassac mentionne "une grande salle neuve Ă  cĂŽtĂ© d'une escalier neuf"[69].

    Guillaume-Alexandre fut Premier Gentilhomme de la Chambre, puis chambellan de Stanislas Leczinski, roi de Pologne et beau-pÚre de Louis XV. En 1766 il est « admis à monter dans les carrosses du Roi », et en 1771 nommé "inspecteur des Chasses et Plaisirs" à la capitainerie de Saint-Germain.

    René, dit le Chevalier de Brassac (1698-1771 ou 1772) géra La Rochebeaucourt d' à sa mort ; ce militaire qui commanda les cÎtes de Normandie, auteur de musique, composa un ballet, une tragédie qu'il mit en musique, et des cantates, et fut cité par Voltaire dans Le Temple du goût.

    Anne-Hilarion de Béarn (1715-1788), époux en 1739 d'Olympe Caumont de La Force, fille du dernier duc du nom, fut premier gentilhomme et écuyer de Madame Victoire, une des filles de Louis XV, et Adélaïde Luce Madeleine de Béarn, la gouvernante des enfants du comte d'Artois, frÚre de Louis XVI et futur Charles X.

    En 1790 le plafond de l'orangerie est dit "cassé et tombé en plusieurs parties"[70].

    En mai-, alors que le mobilier du chĂąteau est vendu Ă  la requĂȘte de Me Cousin au nom d'un mineur, le manoir est ainsi dĂ©crit par le rĂ©gisseur Boulland : « un des plus consĂ©quents par sa forme et son Ă©tendue...flanquĂ© de deux tours dont une garnie de crĂ©neaux, en entier couvert d'ardoises (...) 12 piĂšces grandes et petites, Ă  chaque Ă©tage, dont 9 Ă  feux et les deux tours appelĂ©es donjons ont une chambre haute avec une jolie chapelle au premier et un des plus beaux escaliers qu'on puisse voir (...) en dernier lieu a Ă©tĂ© construit un corps de bĂątiment de six piĂšces basses Ă  cheminĂ©es » (l'orangerie ?).

    Le , sous la conduite de la municipalitĂ© en Ă©charpe, les habitants d'Édon, manƓuvrĂ©s par Thibaut Seguin, dit "l'AmĂ©ricain", rĂ©volutionnaire chassĂ© de Saint-Domingue, installĂ© dans la commune, viennent dĂ©truire et arracher les parterres de l'orangerie et des terrasses.

    Jusqu'en 1795 violations de la propriĂ©tĂ© et pillage des bois et forĂȘts se succĂšdent. En le comte de Brassac perçoit 2 000 livres en numĂ©raire pour la vente de « 71 gros orangers et citronniers ».

    Fin 1797 l'intendant évoque les réparations urgentes des bùtiments « qui sont tous dans un triste état », travaux qui seront entrepris en 1799 et 1800[71].

    La "vie de chĂąteau" reprend au XIXe siĂšcle

    Les jardins du parc et l'ancien chĂąteau, Ă  l'ouest.

    AprĂšs 1824, les BĂ©arn s'installent dĂ©finitivement Ă  La Rochebeaucourt et animent de nouveau le chĂąteau et la ferme du Parc ; la seigneurie acquiert alors le statut de grande propriĂ©tĂ© domaniale, oĂč le chĂątelain se comporte en exploitant terrien.

    Entre 1853 et 1859, Louis Hector (1802-1871), diplomate et sĂ©nateur d'Empire, fit bĂątir « Ă  l'emplacement des vieilles ruines » pour la somme de 637 572 francs un grand chĂąteau de style nĂ©orenaissance par l'architecte parisien Pierre-Charles Dusillion "spĂ©cialiste de l'architecture historiciste" selon VouhĂ©, qui en 1845 ajouta une tour de mĂȘme style au chĂąteau d'Azay-le-Rideau, modifia vers 1850 les intĂ©rieurs du chĂąteau de Commarin (CĂŽte-d'Or), et remania dans le style gothique celui de Torcy (Pas-de-Calais), et l'entrepreneur angoumoisin Nicolas - Ă  qui il fit ensuite un procĂšs pour malfaçon - avant d'en faire Ă©difier un autre du mĂȘme goĂ»t de 1863 Ă  1867 Ă  ClĂšres (Seine-InfĂ©rieure), propriĂ©tĂ© de sa seconde Ă©pouse, Marguerite de Choiseul-Praslin (1820-1891).

    Le style de la construction est d'un bon style Renaissance, comme le montre la photographie du décor mural en pierre sculptée du "passage aux voitures" percé sous la terrasse du chùteau, publiée par Vouhé.

    En un certain Rousseau de Bordeaux, donne les plans d'un parc paysager qui ne paraissent pas avoir été réalisés.

    En 1862 le rĂ©gisseur Julien est effrayĂ© devant l'ampleur des dĂ©penses faites au chĂąteau pour rĂ©parer les malfaçons, les murs (...), travaux d'agrĂ©ment aux jardins, plantations de toutes sortes ; en mai, 50 personnes sont employĂ©es Ă  la journĂ©e. « (...) Votre splendide chĂąteau, votre parc et les alentours de 2 500 hectares m'ont stupĂ©fiĂ©. C'est une province, c'est un royaume. Comme artiste, viticulteur et colonisateur, j'y passerais volontiers ma vie, j'y installerais 500 familles... en en tirant 250 000 livres de rentes nettes... On pourrait y vivre et y mourir sans Ă©prouver le besoin d'en sortir. »[72].

    En 1867 on procÚde encore à des travaux de consolidation et de réfection du chùteau.

    Subsiste de cette Ă©poque dans l'AllĂ©e Verte du parc plantĂ©e en 1826 de platanes alternant avec des peupliers d'Italie, l'arche dite de la Vertu, dont VouhĂ© publie (op.cit.) une photographie d'ensemble. Cet petit arc de triomphe fut Ă©difiĂ© en 1840 par Alexandre LĂ©on Luce de BĂ©arn (1771-1844), chambellan de l'ImpĂ©ratrice (1809), puis comte d'Empire ; en 1807, il prĂ©sida le collĂšge Ă©lectoral de l'arrondissement d'AngoulĂȘme et en 1818 il fut maire de Boves (Somme), oĂč sa belle-famille Ă©pouse possĂšde des biens.

    Ce monument fut dédié à la Vertu en souvenir de son épouse depuis 1797, Marie Elisabeth Pauline du Bouchet de Sourches de Tourzel, fille de celle qui fut succéda en à la duchesse de Polignac comme gouvernante des Enfants de France, jusqu'aux prisons du Temple () et de La Force ; les deux femmes furent ensuite tour à tour incarcérées ou cachées, sans jamais quitter le pays.

    Madame de Tourzel mĂšre accompagna, sous le nom de baronne de Korff, la famille royale dans sa tentative de fuite jusqu'Ă  Varennes[73]; Pauline de BĂ©arn devint dame d'honneur de la duchesse d'AngoulĂȘme.

    En 1861 furent édités ses Souvenirs de 40 ans 1789-1830, qui furent réédités en 1868 par son fils Hector.

    Un ensemble de clichés photographiques sur plaques de verre de Léo Justin Laffargue[74] montrent le chùteau à cette époque.

    Les importantes archives de cette famille, s'Ă©tendant sur six siĂšcles - et 21 mĂštres linĂ©aires - furent acquises en 1952 par les archives dĂ©partementales de la Charente; elles comprennent entre autres documents deux "Ă©lĂ©vations gĂ©nĂ©rales gĂ©omĂ©trales du XVIIIĂšme siĂšcle"[75].

    Seconde Guerre mondiale

    Anciens soubassements, tourelle et bassin, Ă  l'est.

    La ligne de démarcation passait à La Rochebeaucourt, et on peut encore voir les restes d'une barriÚre de douane juste au-dessus du cimetiÚre de part et d'autre de la voie féodale.

    À la suite de l'incendie de par l'occupant allemand, ne restent que les terrasses au niveau du chñteau et des soubassements trùs importants[76].

    Propriété privée, il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1990[77].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    De 1790 à 1801, la commune de Larochebeaucourt (orthographe de l'époque) est le chef-lieu du canton de Larochebeaucourt qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Mareuil dépendant de l'arrondissement de Nontron[9].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[78]. La commune de La Rochebeaucourt-et-Argentine est alors rattachée au canton de BrantÎme, renommé canton de BrantÎme en Périgord en 2020.

    Intercommunalité

    Fin 1995, La Rochebeaucourt-et-Argentine intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[79] - [80].

    Liste des maires

    La mairie de La Rochebeaucourt-et-Argentine.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 Ludovic de Ruffray
    1971 mars 2008 Yves Rousseau
    mars 2008 mars 2014 Jean-Noël Lefranc SE[81] Ingénieur agronome
    mars 2014[82]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Michel Bosdevesy

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, La Rochebeaucourt-et-Argentine relĂšve[83] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de La Rochebeaucourt-et-Argentine se nomment les Beaucourtois[84].

    Jusqu'en 1827, les communes d'Argentine et de La Rochebeaucourt étaient indépendantes.

    DĂ©mographie d'Argentine

    Évolution de la population d'Argentine
    1793 1800 1806 1821
    653700664774
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[85])

    DĂ©mographie de La Rochebeaucourt, puis de La Rochebeaucourt-et-Argentine

    En 1827, Argentine fusionne avec La Rochebeaucourt qui devient La Rochebeaucourt-et-Argentine.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[87].

    En 2020, la commune comptait 332 habitants[Note 10], en augmentation de 4,4 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3293393153191 0391 1361 0801 0391 225
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2061 0671 006897892868911912797
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    746742776651621674590546515
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    479459408411424396398398326
    2018 2020 - - - - - - -
    329332-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    En 2015[90], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 136 personnes, soit 44,2 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (vingt-cinq) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (seize) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  18,3 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-trois Ă©tablissements[91], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, six dans l'industrie, deux relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et un dans la construction[92].

    Entreprises

    Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la « SARL Leggett immobilier » (agence immobiliĂšre) implantĂ©e Ă  La Rochebeaucourt-et-Argentine se classe en 7e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 10 912 k€[93].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise de La Rochebeaucourt
    • La façade avec rosace.
      La façade avec rosace.
    • L'intĂ©rieur.
      L'intérieur.
    • Le clocher.
      Le clocher.
    • La chapelle Saint-Martin d'Argentine, ancienne Ă©glise de la commune d'Argentine. Mi-romane, mi-gothique, elle est situĂ©e sur le plateau d'Argentine, site protĂ©gĂ©, c'est une petite Ă©glise romane solitaire que longe un cimetiĂšre, ancienne voie de passage pour les pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle contrĂŽlĂ© par les moines de Cluny. Elle est classĂ©e monument historique depuis 1974[97]. Elle possĂ©dait encore quelques traces de peintures polychromes sur enduits Ă  la chaux au niveau de l'autel avant sa rĂ©cente restauration. Sur le cotĂ© longeant le cimetiĂšre on aperçoit un cadran solaire dans les moellons.
    • L'Ă©glise d'Argentine
    • L'intĂ©rieur restaurĂ©.
      L'intérieur restauré.
    • Vue extĂ©rieure depuis le cimetiĂšre.
      Vue extérieure depuis le cimetiÚre.
    • Le plateau d'Argentine est un site protĂ©gĂ© de par sa flore de pelouse calcaire, on peut y voir aussi d'anciennes carriĂšres souterraines de pierre de taille parfois reconverties autrefois en champignonniĂšres longeant l'ancienne voie ferrĂ©e, et un aĂ©roclub. On peut aussi voir des traces de l'ancien chemin fĂ©odal (appelĂ© improprement voie romaine de la Bretagne Ă  l'Espagne), des sarcophages mĂ©rovingiens, les vestiges du chĂąteau, du pigeonnier et du couvent ; tout un ensemble troglodytique dit cluzeaux : pigeonnier souterrain, souterrain-refuge (du VIIe au XIe siĂšcle) amĂ©nagĂ© en nĂ©cropole par la suite, grotte des Anglais ou grotte dite des silos, et au niveau infĂ©rieur une grotte amĂ©nagĂ©e en Ă©table[98].
    • Le reposoir situĂ© sur la gauche en quittant l'aĂ©rodrome pour aller vers l'Ă©glise est d'Ă©poque rĂ©cente puisqu'Ă©rigĂ© en 1973 par les Scouts d’Europe.
    • Un dolmen a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©voquĂ© par A. de Ruffrey mais il s'agit plus vraisemblablement d'un montage d'Ă©poque rĂ©cente, les blocs assemblĂ©s provenant des carriĂšres du plateau.
    • Le plateau d'Argentine
    • L'aĂ©rodrome vu du nord (le site est dorĂ©navant clos).
      L'aérodrome vu du nord (le site est dorénavant clos).
    • L'aĂ©rodrome vu du sud.
      L'aérodrome vu du sud.
    • Falaise des cluzeaux.
      Falaise des cluzeaux.
    • Cluzeau ouest.
      Cluzeau ouest.
    • La grotte des Fadettes Ă  l'ouest du lieu-dit Nadaillac remonte elle aussi au Haut Moyen Âge et elle est trĂšs intĂ©ressante aussi par les marques rĂ©vĂ©latrices de la civilisation de l'Ă©poque ; des lĂ©gendes intĂ©ressantes sont attachĂ©es Ă  ces sites, fadette voulant dire petite fĂ©e en occitan.
    • La voie fĂ©odale, appelĂ©e Ă  tort voie romaine de par sa rectitude, ancienne route d'AngoulĂȘme Ă  PĂ©rigueux, montait depuis le bourg pour aller vers Mareuil directement, sans emprunter la vallĂ©e de la Lizonne, route rĂ©cente construite au XIXe siĂšcle pour Ă©viter les cĂŽtes.
    • Une rue encercle le bourg de La Rochebeaucourt, c'est la rue des FossĂ©s, du nom d'une ancienne fortification gauloise ; une ancienne porte de cette ville est devenue maison du Chapitre, y abritant dix-sept chanoines. Le Pape Anastase IV, en 1154, est venu y sĂ©journer une semaine pour rĂ©gler un diffĂ©rend avec les moines de Cluny qui habitaient Argentine, ces deux monastĂšres se querellaient car ils vivaient du passage des pĂšlerins de Saint Jacques de Compostelle et les chanoines souffraient de la concurrence des moines de Cluny. Au bout d'une semaine les chanoines irascibles ont jetĂ© le Pape dehors, il a Ă©tĂ© hĂ©bergĂ© dans une communautĂ© religieuse de Mareuil, actuellement magasin boucherie[98].
    • Le chĂąteau de Lasteyrie, au Nord-Est de la commune, surplombe la Lizonne et le village de Combiers.
    Le chñteau des Fieux vu de la falaise d'Édon
    • Le chĂąteau des Fieux surplombe la Lizonne d'une faible hauteur, Ă  l'Ouest d'Argentine.

    Personnalités liées à la commune

    • Le comte RenĂ© Marie Hector de Galard de Brassac de BĂ©arn (1862-aprĂšs 1920), lieutenant de cavalerie, fut de 1890 Ă  1920 l'Ă©phĂ©mĂšre Ă©poux de Martine-Marie-Pol de BĂ©hague (1870-1939), fille d'un des plus grands bibliophiles du XIXe siĂšcle, elle-mĂȘme cĂ©lĂšbre mĂ©cĂšne et collectionneuse d'art ; le couple, sĂ©parĂ©, fut sans postĂ©ritĂ© ; l'hĂŽtel de BĂ©hague (123, rue Saint-Dominique Ă  Paris, ) qui a conservĂ© une partie de son riche dĂ©cor intĂ©rieur, dont la bibliothĂšque, est devenu Ă  sa mort l'ambassade de Roumanie en France.

    HĂ©raldique

    Blason de Rochebeaucourt-et-Argentine (La) Blason
    ÉcartelĂ© au 1) d’or aux trois corneilles de sable becquĂ©es et membrĂ©es de gueules, au 2) et au 3) losangĂ© d’argent et de gueules, au 4) d’or aux deux vaches de gueules accornĂ©es, colletĂ©es et clarinĂ©es d’azur, passant l’une sur l’autre.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Fonds Galard de BĂ©arn (AngoulĂȘme, Archives de La Charente - sĂ©rie J, no 1007 Ă  1401)
    • Papiers divers de la famille de BĂ©arn-Chalais (Paris, Archives Nationales, 9 dossiers donnĂ©s par la veuve du comte Henri de BĂ©arn en 1947 - cote 69 AP)
    • Jean Burias, GĂ©ographie historique du comtĂ© d'AngoulĂȘme, mĂ©moire de 1957 de la sociĂ©tĂ© des Archives Historiques de la Charente (Paris, Archives Nationales)
    • Jean JĂ©zĂ©quel, Du chĂąteau d'Angoumois Ă  la faillite parisienne - Six siĂšcles autour de La Rochebeaucourt - d'aprĂšs le fonds Galard de BĂ©arn (Le CroĂźt-Vif, collection Documentaires, 1996, ill. de photographies du chĂąteau avant 1941)
    • GĂ©nĂ©alogie de la Maison de Villebois-Mareuil (Angers, 1901 - traduit en hollandais, corrigĂ© et augmentĂ©, 2003, pour l’histoire du fief)
    • Serge Avrilleau, « Les cluseaux de la falaise d'Argentine », dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique du PĂ©rigord, 1987, tome 114, p. 111-116 (lire en ligne)
    • Henri Mazeau, La chĂątellenie de La Rochebeaucourt, AngoulĂȘme, 1995

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[15] - [16]
    3. Contrairement Ă  ce qu'indique le Sandre, la Belle n'arrose pas la commune de La Rochebeaucourt-et-Argentine car elle conflue avec un bras de la Nizonne sur la commune de Sainte-Croix-de-Mareuil, face Ă  Combiers, une centaine de mĂštres en amont du territoire de La Rochebeaucourt-et-Argentine.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[25].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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