Boves
Boves est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Boves | |||||
Ruines du château féodal. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CA Amiens Métropole | ||||
Maire Mandat |
Maryse Vandepitte 2020-2026 |
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Code postal | 80440 | ||||
Code commune | 80131 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bovois | ||||
Population municipale |
3 335 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 131 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 46″ nord, 2° 23′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 110 m |
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Superficie | 25,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Amiens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-5 | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-boves.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Boves est située au confluent de l'Avre (affluent de la rive gauche de la Somme) et de la Noye.
Elle est située à neuf kilomètres au sud de la ville d'Amiens et fait partie de la communauté d'agglomération Amiens Métropole.
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est crayeux sur la rive droite de l'Avre et siliceux et argileux sur la rive gauche.
Relief, paysage, végétation
Le paysage de la commune revêt deux aspects, celui des plaines et celui des vallées. Prairies, étangs et tourbières alternent dans les vallées. La plaine est accidentée. La vallée de la Noye se caractérise par des falaises calcaires. L'altitude oscille de 28 m dans les vallées à 105 m à la ferme de Cambos.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), forêts (25,8 %), eaux continentales[Note 1] (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones urbanisées (6 %), prairies (3,2 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Urbanisme est aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé avec un centre bourg reliant l'église, la mairie et la route Amiens-Moreuil.
- Panneau à l’entrée de la localité, sur la route d'Amiens.
- La rue principale vue depuis l'église.
- Mairie de Boves.
- Monument dédié à la Guerre de 1870.
- Monument aux morts.
Transports en commun
- transports inter-urbains : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens et ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[3].
- transports ferroviaires : Boves est située a une bifurcation de voies ferrées, la ligne Amiens-Paris d'une part et la ligne Amiens-Compiègne d'autre part. La gare de Boves est desservie par des T.E.R. reliant la gare d'Amiens à la gare de Creil et à la gare de Compiègne.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Boves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[7] et 164 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bova en 1044 ; Botua en 1105 ; Bothua en 1147 ; Bobæ (castrum Bobarum) en 1184 ; Bove en 1212 ; Boue en 1247 ; Terra de Bovis en 1255 ; Boves en 1292 ; Bosve en 1397 ; Bouves en 1483 ; Bona super Ambianis en 1492 ; Boulles en 1634 ; Boués en 1753[12].
- On trouve plusieurs formes pour désigner Boves dans les textes anciens : Bova, Bovea, Bobe, Bovas, Boshua, et enfin Boves[13].
- Sens du toponyme : Bove (souterrain), ou bovel. Dans les départements du Nord de la France, on retrouve cette association graphie/sens. Par exemple, les boves d'Arras ou du canton de Vailly-sur-Aisne, de bova (souterrain en forme de boyau), sont des grottes allongées en forme de boyau. Elles ont servi d'habitat depuis le néolithique et pendant toute l'époque gauloise au moins, creusées dans le massif calcaire. Les Bovettes (ou bovelles) sont des petites fermes construites autour des boves et qui comportent toutes un souterrain.
- Interprétation locale du toponyme : aucun souterrain ou grotte sur la commune qui est pourtant très calcaire. Il reste donc à interpréter le toponyme.
Histoire
Préhistoire
Des silex taillés et de grosses pierres en grès ont été trouvés sur le territoire de la commune, peut-être des restes de dolmens ou de menhirs[13].
Antiquité
On a retrouvé des monnaies d'époque romaine sur le territoire de Boves[13].
Moyen Âge
- Au début du Xe siècle, fut construite la motte castrale de Boves. Dans la basse cour du château, fut construit le prieuré Saint-Ausbert rattaché à l'Ordre de Cluny et qui au XIIe siècle dépendait du prieuré de Lihons-en-Santerre[14]. La famille féodale de Boves émerge alors, possédant aussi Caix, Harbonnières, Fouencamps, Parpes ; Hugues de Boves, fl. vers l'an mil, est sans doute le père de Dreux de Boves alias Dreux de Parpes (Papiriacum, sans doute Pav(e)ry à Thézy-Glimont ; né au début du XIe siècle et †vers 1071/1076), vicomte de Corbie, avoué de l'évêque d'Amiens et/ou de l'abbaye de Corbie (ces titres resteront attachés à la seigneurie de Boves), un fidèle des comtes d'Amiens et de Vexin. Le fils de Dreux, Enguerrand de Boves (†1116), devient un personnage important en devenant comte d'Amiens en 1085 et en s'emparant par la force en 1079 de Coucy dont il épouse l'héritière, Ade/Adèle/Adélaïde de Marle et Coucy, très probablement la nièce du comte-archevêque Ebles de Roucy. Le couple fonde la dynastie des seigneurs de Coucy avec Thomas de Marle, fils d'Ade et fils putatif d'Enguerrand.
- Juillet 1185 : Philippe-Auguste signa un traité qui mettait fin au conflit entre le roi et le comte de Flandre Philippe d'Alsace au sujet de l'héritage d'Élisabeth de Vermandois et qui permit au roi d'acquérir 65 châteaux du Vermandois, la ville d'Amiens et l'expectative de l'Artois[15].
La seigneurie de Boves est donc possédée depuis le XIe siècle par la Maison de Coucy, en fait par une branche cadette car elle fut héritée par un fils puîné de Thomas de Marle, Robert, frère d'Enguerrand II ; puis elle passe aux Florennes-Rumigny par le mariage d'Elisabeth/Isabelle/Isabeau de Boves, petite-fille de Robert (voir l'article Boves pour la filiation), avec Nicolas V de Florennes-Rumigny, d'ailleurs un lointain cousin puisqu'il descendait en lignée féminine du comte-archevêque Ebles.
En 1255, Nicolas V de Florennes-Rumigny (†1257), aussi seigneur d’Aubenton, Martigny et Pesche (et de Château-Porcien), devient donc également seigneur de Boves par sa femme Isabelle. À ce titre, il confirme une libéralité de son frère Jacques en faveur de l’église de Foigny. Sa veuve Isabelle, confirme, en 1259, une charte de son mari qui accordait à l’abbaye de Chaumont depuis 20 ans la moitié de sa pêche dans l’Aisne.
Comme Florennes et Rumigny, Boves échoit ensuite en 1270 à la Maison de Lorraine par le mariage d’Isabelle de Rumigny, petite-fille d'Isabeau de Boves et Nicolas V de Florennes, avec Thibaut de Lorraine, fils aîné du duc Ferry III [16] ; elle y restera jusqu’au commencement du XVIIe siècle, passant notamment à la branche cadette de Vaudémont depuis Ferry (fils puîné du duc Jean), branche qui accéda à son tour au duché en 1473 avec René II. Comme les autres possessions françaises de la Maison de Lorraine, la baronnie de Boves va à la branche cadette de Lorraine-Guise : au duc Claude (†1550), fils puîné de René II ; le dernier titulaire héréditaire est le duc d'Aumale Charles (†1630), petit-fils de Claude.
- 16 octobre 1415 : le roi d'Angleterre, Henri V, négocia le passage de son armée contre des vivres en cherchant à traverser la Somme, 9 jours avant la bataille d'Azincourt. Ses soldats y volèrent du vin et demandèrent à Henri pourquoi il leur interdisait de remplir leurs bouteilles. Henri se fâcha, en disant qu'ils allaient prendre leurs estomacs comme leurs bouteilles et devenir trop ivres[17].
Époque moderne
Pendant la Ligue et les Guerres de Religion, le château de Boves servit d'arsenal aux Ligueurs. Pendant le siège d'Amiens, en 1597, le roi Henri IV séjourna à plusieurs reprises au château de Boves.
En 1606, le château de Boves, qui appartenait comme on l'a vu à la famille de Lorraine-Guise, fut confisqué sur le duc ligueur Charles d'Aumale avec la baronnie de Boves, la vicomté de Corbie et l'avouerie de Boves (sur l'Eglise d'Amiens et/ou l'abbaye de Corbie), et adjugé à Bénigne Bernard, maître d'hôtel d'Henri IV, †en 1626.
S'ensuivirent, par acquisition ou liens de parenté, plusieurs possesseurs[18] :
- Nicolas de Moÿ/de Moüy/de Mo(u)y de Riberpré (issu des sires de Moÿ et Mouy en Picardie ; cité en 1657 ; marquis de Boves, gouverneur d'Amiens), puis son fils Charles de Mouy (cité en 1660, marquis de Riberpré et de Boves, lieutenant-général, gouverneur de Ham, †sans postérité en 1681), dont la veuve Elisabeth-Françoise (de) Gruyn transmit Boves et Riberpré à sa sœur Louise-Henriette (de) Gruyn (deux filles de Charles Gruyn/Grain/Groin des Bordes et de sa 1re femme, commissaire de l'Artillerie de France, conseiller du roi, financier, bâtisseur de l'Hôtel de Lauzun, qui semble avoir été le beau-frère de Charles de Moüy par sa 2e épouse, Geneviève de Mouy[19]), épouse en 1672 de Jean Leclerc de Grandmaison, prévôt de l'Ile, Trésorier général et extraordinaire des Guerres, †vers 1698 ; Suivit alors un certain Denis d'Aubourg de Montigny, puis :
- Jean II de Turmenies/Turmenyes de Nointel et son frère Edme-François de Turmenies/Turmenyes de Montigny, deux gardes du Trésor royal, fils de Jean Ier de Turmenies de Nointel, lèguèrent Boves à leurs petites-nièces la duchesse d'Ancenis et la duchesse de Biron (la sœur des deux frères, Marie-Marguerite de Turmenies-Nointel, avait épousé Alphonse-Denis Huguet de Sémonville, d'où Marguerite-Elisabeth Huguet de Sémonville, épouse en 1711 de François IV de La Rochefoucauld-Roye, comte de Roucy, d'où les deux sœurs - Marthe-Elisabeth (1720-1784), comtesse de Roucy, épouse de François-Joseph de Béthune-Chârost, duc d'Ancenis, et - Françoise-Pauline de La Rochefoucauld (1723-1794), femme du maréchal-duc Louis-Antoine de Biron), aux dépens de leur autre sœur Marie-Anne de Turmenies de Nointel (x 1° Mathieu de La Rochefoucauld-Barbezieux-Bayers, puis 2° Guy-André comte de Laval-Montmorency-Lezay) qui fut déboutée par le Parlement de Paris le 1er septembre 1746[20] - [21].
La dernière propriétaire du château et de la terre de Boves fut donc la maréchale de Biron, détenue en tant que suspecte sous la Révolution, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire le , et exécutée dès le lendemain[13].
Époque contemporaine
- Août 1835 : Victor Hugo visite les ruines du château.
- Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, lors de la bataille d'Amiens des combats se déroulèrent sur le territoire de la commune de Boves les 26 et 27 novembre 1870. L'insuffisance des moyens humains et matériels ne permirent pas de faire reculer l'ennemi.
- Le 8 septembre 1944, peu après la Libération d'Amiens et de sa région, les FFI de Boves découvrirent, à la lisière du bois de Gentelles, les cadavres de 26 Résistants fusillés par les Allemands, déposés dans deux fosses, anciennes cagnats de la Première Guerre mondiale[22].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2020, la commune comptait 3 335 habitants[Note 4], en augmentation de 7,27 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les écoliers locaux sont accueillis au sein de l'école maternelle Les Capucines et de l'école primaire des Deux Vallées[32].
Un service de restauration, Aux délices des marais, a été mis en place par la commune[33].
Vie associative
Les 44 associations locales permettent des activités variées liées au caritatif, à la musique, au sport[34]...
Économie
En 2016 , le groupe américain Amazon.com fait part de l'implantation d'un Hub logistique de 121 000m2 de traitement des commandes, couvrant plusieurs hectares, sur la commune de Boves, avec, à la clé, la création de plusieurs centaines de postes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Château de Boves :
Motte castrale et ruines du château fort (IXe siècle - XVIe siècle)[35], dont une nouvelle campagne de fouilles est réalisée en été 2008[36].
- Vestiges d'une tour au milieu de la végétation couvrant la motte (vue depuis le chemin des Voiries, vers l'est).
- Les deux pans de muraille visibles depuis la route de Sains-en-Amiénois, vers le nord-est.
- Mise au jour d'un alignement de blocs de grès lors de la campagne de fouilles 2008.
- Emplacement du donjon principal, dans l'angle au fond.
- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité[Note 5]
L'église, partiellement classée monument historique, a été construite de 1805 à 1818 par l'architecte Etienne-Hippolyte Godde, en style néoclassique[37].
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ;
Route de Fouencamps, la statue de bois a été mise en lieu sûr[38].
- Mémorial du bois de Gentelles, construit à l'initiative de l'Union des Anciens de la Résistance de Corbie et environs en 1947, en bordure de la route de Roye à Amiens, sur un terrain donné par monsieur de Thézy.
Il honore la mémoire de 27 résistants (dont 5 non identifiés), assassinés par les Allemands en mai et . Les cadavres déposés dans deux fosses - anciennes cagnats de la Première Guerre mondiale - furent découverts le . Les corps identifiés ont été inhumés et le charnier a été laissé en l'état depuis lors.
- Monuments de la guerre de 1870 :
Dans un enclos se trouvent les monuments suivants :- monument « À la mémoire des Français morts pour la défense de la Patrie 26-27 novembre 1870 », en forme d’obélisque sur base quadrangulaire, surmonté d'un christ en croix ;
- monument en forme de borne à la mémoire de Jean Blary ,« mort pour la défense de la patrie le » ;
- calvaire avec croix en fer forgé.
- Ancien moulin de la fin du XIXe siècle, transformé en bâtiment industriel[39].
- La réserve naturelle nationale de l'Étang Saint-Ladre. C'est la première réserve naturelle de Picardie, créée en 1979.
Personnalités liées à la commune
- Godeberthe de Noyon (Sainte-Godeberthe) : elle serait née vers 640, à Boves, d’une famille noble et pieuse. En 657, elle reçut le voile des mains de saint Eloi alors évêque de Noyon. Elle fonde ensuite un couvent de femmes, qui suivit la règle de saint Eloi.
- Enguerrand de Boves (1042-116), comte d'Amiens, seigneur de Boves, Coucy et La Fère, véritable fondateur de la Maison de Coucy. Marié en premières noces avec Ade de Marle, il est le père de Thomas de Marle.
- Jean de Boves, auteur de plusieurs fabliaux au XIIe siècle.
- Henri de Lorraine-Vaudémont né à Boves en 1425?, évêque de Thérouanne puis de Metz, mort en 1505.
- Patrick Lefèvre, auteur de plusieurs chansons, dont Terre de Boves.
- René de Obaldia, poète, romancier et dramaturge. membre de l'Académie française.
- Jean-Claude Olry (1949-), céiste, médaillé olympique.
Pour approfondir
Bibliographie
- Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy : repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Le Livre d'histoire, (réimpr. 1993), 233 p. (présentation en ligne)
- Inventaire général du Patrimoine culturel. Églises et chapelles des XIXe et XXe siècles (Amiens métropole). Textes : Isabelle Barbedor. Photographies : Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine no 331). Lyon : Lieux-Dits, 2008, 72 pages. (ISBN 978-2-914528-47-4).
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Vocable à vérifier : divergence dans les sources, certaines donnant par contre « Saint-Nicolas »
Références
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Amiens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 160 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Notice géographique et historique sur la commune de Boves, rédigée par Messieurs Douzinelle et Corblet, instituteurs, 1899, Archives départementales de la Somme
- « La construction du prieuré sur Google-books ».
- Traité de Boves
- Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, pp 214, 225 et 237..
- (en) Ian Mortimer, 1415 : Henry V's Year of Glory, Random House, , 656 p. (lire en ligne).
- « Seigneurie de Boves, p. 394-405, par Charles Salmon », sur La Picardie, t. IV, 1858, chez Lenoel-Herouart à Amiens.
- « Transaction entre le maréchal de Biron et le Paraclet de Cottenchy, p. 417 sq., notamment p. 431 », sur Recueil de Documents inédits concernant la Picardie, par Victor de Beauvillé, 2e partie, Imprimerie impériale, à Paris, 1867.
- « Jean Ier de Turmenies », sur Geneanet Pierfit.
- « Extraits des testaments des deux frères Jean II et Edme-François de Turmenyes », sur Worldcat Identities.
- « Résistants assassinés au Bois de Gentelles - Picardie 1939 - 1945 », sur picardie-1939-1945.org (consulté le ).
- « Boves : Le maire passe la main mais reste dans la course », sur L'Union Champagne-Ardenne-Picardie, (consulté le ).
- Christophe Berger, « Daniel Parisot tourne la page à Boves : À moins de quatre mois des élections municipales, nous vous proposons une série d’articles dressant le bilan de plusieurs maires de la métropole amiénoise. À Boves, après 19 années comme élu, dont 12 en tant que maire, Daniel Parisot ne se représentera plus et souhaite confier les clés de la mairie à Maryse Vandepitte, son adjointe chargée des finances », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Âgé de 74 ans, il y a été adjoint chargé des finances en 2001 avant d'être élu maire en 2008. « Avant, j'ai été 33 ans dans l'armée. Je pense avoir beaucoup donné pour la République... » L’élu a déjà désigné sa successeure : Maryse Vandepitte, son adjointe chargée des finances ».
- Estelle Thiebault, « Maryse Vandepitte est candidate aux municipales de Boves : Adjointe au maire chargée des finances depuis 2014, Maryse Vandepitte, 59 ans, conduira une liste lors du scrutin du 15 et 22 mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).« Elle avait déjà été sur les rangs en 2008. Conseillère municipale de 2001 à 2008, puis adjointe au maire chargée des finances dans l’équipe de Daniel Parisot, Maryse Vandepitte, 59 ans, est candidate aux municipales. Maire depuis 2008, Daniel Parisot a décidé de ne pas briguer de nouveau mandat et de « passer la main » à son adjointe, comme il l’a dit lors de ses vœux ».
- Bakhti Zouad, « Maryse Vandepitte renverse la situation à Boves : Arrivée deuxième lors du premier tour derrière Nathalie Coppens, Maryse Vandepitte, soutenue par le maire Daniel Parisot, a renversé la situation à Boves », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deuxième à l’issue du premier tour, Maryse Vandepitte (Agir ensemble pour Boves), soutenue par le maire Daniel Parisot, est finalement parvenue à renverser la vapeur en devançant Nathalie Coppens avec 52,36 % pour l’une et 47,64 % pour l’autre ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les écoles sur le site du ministère de l'Éducation nationale ».
- « La cantine sur le site de la ville de Boves » (consulté le ).
- « Les associarions locales sur le site de la ville » (consulté le ).
- Notice no PA00116106, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de l'Université de Picardie
- Notice no PA00116107, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 201 (ASIN B000WR15W8).
- Notice no IA00076418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le blason dans l'Armorial de France ».
- <La banque du blason.