Sains-en-Amiénois
Sains-en-Amiénois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Sains-en-Amiénois | |||||
Mairie de Sains-en-Amiénois | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Amiens Métropole | ||||
Maire Mandat |
Pierre Lepoetre 2020-2026 |
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Code postal | 80680 | ||||
Code commune | 80696 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sainois Sainoises |
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Population municipale |
1 213 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 49′ 04″ nord, 2° 19′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 117 m |
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Superficie | 9,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-6 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | sainsenamienois.fr | ||||
Géographie
Localisation
Sains-en-Amiénois, village dont la proximité d'Amiens explique partiellement son appartenance à l'intercommunalité d’Amiens Métropole, se situe à une distance de 10 km au sud de cette capitale départementale et régionale, juste à mi-chemin vers Ailly-sur-Noye.
Nature du sol et du sous-sol
Le sous-sol de la commune est de nature calcaire recouvert par le limon des plateaux[1].
Relief paysage, végétation
Le relief de la commune est celui d'un plateau culminant à 110 m d'altitude. Sur les coteaux se trouvent les bois[1].
Hydrographie
Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. La nappe phréatique est située à une centaine de mètres au-dessous du niveau du sol[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,2 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[2].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[3].
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitant groupé. La croissance démographique actuelle est liée à la proximité d'Amiens et à l'appartenance de Sains à la communauté d'agglomération d'Amiens Métropole.
Activité économique et de services
L'activité économique de Sains est encore marquée par l'agriculture même si la majorité de la population active travaille hors de la commune, dans l'agglomération amiénoise. La vie des habitants est donc rythmée par les migrations pendulaires.
Les services se composent de commerces de proximité et d'établissement scolaire maternelle et primaire.
Communes limitrophes
Saint-Fuscien | Boves | |||
Rumigny | N | |||
O Sains-en-Amiénois E | ||||
S | ||||
Grattepanche | Cottenchy |
Urbanisme
Typologie
Sains-en-Amiénois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Toponymie
A l'époque romaine, le lieu se nommait Sama. On rencontre à partir du Moyen Age : Sayns, Sayns-en-Amiénois, Sayns-lès-Amiens, Sains puis Sains-en-Amiénois[1]
Sains viendrait, semble-t-il, du latin Sanctus (saint), dans le sens de « reliques de saint » pour désigner un lieu où l'on conservait des reliques [9].
L'Amiénois est une partie de la Haute-Picardie, qui occupe aujourd'hui le milieu du département de la Somme.
Histoire
Antiquité
Nommé à l'origine Sama, le village existait peut-être avant l'occupation romaine. Jules César, en 57 av J. passa l'hiver à Samarobriva et une partie de ses troupes cantonna à Sama. Un lieu-dit Camp-César semble en témoigner[1].
En 1863, fut retrouvé comme pierre de réemploi dans l'église, un autel romain à quatre personnages sculptés : Hercule, Fortuna, Mars, Cybèle, daté du IIe -IVe siècle. Cet autel est mis en dépôt par le Musée de Picardie dans l'église de Sains depuis 2006.
Moyen Âge
En 555, on découvrit les reliques des trois martyrs et le roi Childebert aurait ordonné la construction d'une église pour abriter leur tombeau[1].
Au Moyen Âge, à une date non connue, s'effectua le changement de nom du lieu, et Sama devint Sains - villa de Sanctis - (première mention en 1105).
Dreux de Boves, seigneur de Coucy et comte d'Amiens, était seigneur de Sains. Au (XIIe siècle), Engerrand de Boves fit construire le tombeau des trois martyrs, le pèlerinage à Sains se développa. Il octroya la moitié du village à l'abbaye de Saint-Fuscien.
Epoque moderne
Le roi François Ier vint à Sains, en . Le roi Henri IV y passa en 1597[1].
La famille du Gard possédait un fief à Sains et y construisit son château en 1749.
Guerre de 1870-1871
Le , Sains-en-Amiénois était le sommet d'un triangle Dury-Boves-Sains[10]. En face des Prussiens, la 1ère brigade du général Lecointe était retranchée au sud d'Amiens mais elle fut déployée en soutien à la 3e brigade à Gentelles, Cachy et Villers-Bretonneux. Les combats débutèrent le à 8 h 30 sur le territoire de la commune de Villers-Bretonneux et amenèrent les forces françaises à faire retraite dans la soirée.
Le général von Goeben était à la tête de la division prussienne au sud d'Amiens et le service santé des armées allemandes était installé à Sains[11].
Lors de l'occupation prussienne, l'abbé Messio, curé de Sains, fit face aux soldats prussiens mais fut mis en garde à vue et subit des vexations[10].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2020, la commune comptait 1 213 habitants[Note 3], en augmentation de 2,1 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
C'est surtout depuis l'an 2000 que la commune a vécu une véritable explosion démographique. En effet, le développement des nouveaux lotissements à l'est de la commune, l’aménagement du parc, des terrains de tennis et la rénovation du terrain football ont sûrement contribué à augmenter la population (à la fin de 2006, Sains-en-Amiénois comptait environ 1 250 habitants).
Enseignement
L'école primaire publique La Sentelette compte 138 élèves pendant l'année scolaire 2016-2017. Elle est classée en zone B, dans l'académie d'Amiens[18].
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Fuscien, Saint-Victoric et Saint-Gentien
L'église de Sains-en-Amiénois, dédiée aux trois saints (Fuscien et Victoric, évangélisateurs, et Gentien, habitant les ayant aidé) arrêtés sur place puis martyrisés dans le village ou à proximité, date du XVe siècle. Contre la face nord de la nef fut ajouté un bas-côté au XVIe siècle.
Vers 1900, le clocher était « surmonté d'une flèche aiguë »[19].
- L'église abrite le tombeau des trois saints (XIIe siècle). Il s'agit d'une pierre plate sculptée, soutenue par six petits piliers, à l'endroit où leurs trois corps reposèrent jusqu'au IXe siècle. Longue de 2,36 m, cette dalle est divisée en deux parties sur son dessus. La zone supérieure représente, à taille réelle, un peu comme des gisants, les trois saints (portant cheveux longs et barbe) côte à côte. Celui à gauche et celui à droite ont le visage légèrement tourné vers celui du centre. La zone inférieure illustre leur exécution, réalisée à l'épée par un bourreau et en présence d'un homme à cheval, le gouverneur romain, Rictiovare. Large de 1,10 m, son épaisseur de 20 cm[20] est ornée sur les quatre faces d'une guirlande végétale.
- La cuve baptismale date aussi du XIe siècle.
- Quant à la Vierge en grès blanc (XIIIe siècle) et le maître-autel (XVIIIe siècle), ils étaient à l'origine dans l'abbaye de Selincourt.
- L'église de Sains.
- Le cadran solaire de l'église.
- La dalle du tombeau des trois saints.
La Roseraie
La Roseraie et son parc sont inscrits au titre des Monuments Historiques par arrêté préfectoral du .
La Roseraie a été construite en 1866 à Sains-en-Amiénois par Bénoni Vagniez-Fiquet (1800-1873), riche marchand de rouenneries et étoffes en gros à Amiens. À l'époque, M. Vagniez réalise un placement financier : la Roseraie est une gendarmerie concédée à l’État français.
On remarque la maison principale, dotée d’une tour d'observation (sans toit), les écuries face à la maison, et les trois prisons dans la cour. La Roseraie restera une gendarmerie pratiquement jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Début 1900, la Roseraie appartient à sa fille, Jeanne Vagniez-Renon, sœur de Marie-Louise Vagniez-Renon (1884-1944) qui épousera André Bouctot (1882-1972), rentier rouennais, le . André Bouctot construit une luxueuse résidence principale à Amiens, rue des Otages, avec l’architecte Duthoit : l’hôtel Bouctôt-Vagniez. Aujourd’hui, cet hôtel, qui abritait la chambre régionale de commerce et d’industrie d’Amiens, a été revendu à la Compagnie de Phalsbourg qui prévoit de les transformer en un hôtel de luxe.
Il est probable que les aménagements du parc de la Roseraie, invisibles sur les cartes postales de 1903, ont été réalisés vers 1906 pour Jeanne par les mêmes artisans : un bassin est creusé avec des canaux, au centre du parc. Une grotte, au fond du parc, abrite des jets d’eau. Il y a aussi un labyrinthe de verdure, avec un kiosque (toujours présent), au centre du parc. Le parc, à cette époque, couvre plus de quatre hectares. Après le décès de Jeanne, sans descendance, André Bouctot rachète la Roseraie aux héritiers Vagniez en 1930 et quitte définitivement son hôtel particulier pour s'y installer avec son épouse en 1936.
En 1940, la Roseraie héberge le P.C. du commandant Junin (cf. plaque sur la maison) pendant quelques jours. Grâce à la vision panoramique offerte par la tour, les artilleurs ajustent les tirs de cinq batteries sous les directives d'un observateur haut placé, et mettront hors de combat une vingtaine de chars allemands avant de se replier. À partir de 1942, la Roseraie est occupée par les Allemands, et ce jusqu’à la Libération. Ce sont les Allemands, certainement échaudés par les faits de guerre du commandant Junin, qui ont démonté la tourelle d'observation…
À la mort de Marie-Louise Vagniez en 1944, André Bouctot – ivre de chagrin – se retire à la Roseraie et laisse la propriété à l’abandon. Il se referme sur lui-même et devient un « original », avec de longs cheveux blancs et une grande barbe. On le voit errer dans les bois avec ses chiens. Il vit dans la cuisine et dans une pièce. Le charbon est entreposé près de l’escalier. Il pleut dans le grand salon sur les meubles anciens…
André Bouctot meurt en 1972 sans héritiers directs. La maison est entièrement vidée, et quasiment ouverte à tous vents. En 1975, Béatrice Lecomte-Vagniez (1936-1983) et son époux, Pierre Lecomte (1928-2008) achètent, puis entreprennent la restauration de la maison, en très mauvais état. Ils redonnent aussi vie au parc qui était devenu une jungle. La Roseraie appartient aujourd'hui à leur fils cadet, un descendant direct de Bénoni Vagniez-Fiquet, 6e génération.
Oratoire à la Vierge
L'oratoire de la Vierge est situé rue de la Vierge-Marie[21].
Héraldique
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Lors du concours régional de auquel l'orchestre d'harmonie de Sains était convié, il fallut composer des armoiries. Le , le conseil municipal vota leur adoption comme blason officiel de la commune. Blasonnement :
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Personnalités liées à la commune
- Saint Lupicin (VIe siècle) : ce pieux personnage nous est connu par la découverte qu’il fit, en 555, des reliques des saints Fuscien, Victoric et Gentien.
- La tradition qualifie le bienheureux Lupicin de curé de Sains, tandis que le récit de l’invention des reliques des trois saints lui donne le titre de prêtre amiénois (ambianensum urbis presbyter). C’était à l’époque d'Honoré, évêque d’Amiens, que Lupicin creusa la crypte sur un terrain boisé situé à Sains et aperçut les ossements des saints martyrs. Il entonna un hymne d’allégresse qui se fit entendre par saint Honoré qui célébrait la messe à Amiens, à deux lieues de là .
- Geoffroy d'Amiens, évêque d’Amiens, procéda à l’élévation du corps de Lupicin le et le déposa dans une châsse (Sanctus Geofridus Ambianensis episcopus e terra levavit corpus beati Lupicini presbyteri). Saint Lupicin est représenté sur le portail de la Vierge dorée de la cathédrale d'Amiens, tenant une houe (sorte de bêche).
- André Bouctot (1882-1972) : riche rentier rouennais, il épouse Marie-Louise Vagniez-Renon (1884-1944) le .
- André et Marie-Louise Bouctot-Vagniez ont fait édifier un remarquable hôtel particulier, situé rue des Otages à Amiens (Somme), qui abrite aujourd'hui la chambre régionale de commerce et d'industrie de Picardie. L'architecte Louis Duthoit a réalisé la construction en 1907. Remarquable par son architecture originale et sa décoration somptueuse, ce bâtiment témoigne de la richesse économique amiénoise au début du XXe siècle.
- En 1930, après le décès de Jeanne Vagniez, André Bouctot rachète la Roseraie, et s’y installe avec son épouse en 1936. Il s'agit d'une ancienne gendarmerie à cheval, située à la sortie du village, construite en 1966 par Bénoni Vagniez-Fiquet (1800-1873), grand-père de Marie-Louise. Après le décès de son épouse en 1944, très éprouvé par le chagrin, André Bouctot reste à la Roseraie et vivra en ermite à Sains-en-Amiénois jusqu'à son décès, en 1972.
- Marie-Louise Vagniez (1884-1944) : née en 1884, elle épouse André Bouctot le . Pendant la Première Guerre mondiale, elle s’est engagée comme infirmière bénévole à la Croix-Rouge, et elle est décorée de la Légion d'honneur[22] pour son courage et son dévouement aux malades. Marie-Louise Vagniez est une femme pieuse et généreuse qui soutient des œuvres de bienfaisance. Elle accueille de nombreux enfants dans le parc de la Roseraie, à Sains-en-Amiénois, avec le regret de n’avoir jamais pu enfanter. Elle éprouve aussi une passion des chiens épagneuls papillon – dits « Xivette des Bégonias ». Présidente d’une association qu’elle a créée, elle organise des concours canins au niveau national.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Notice géographique et historique sur la commune de Sains-en-Amiénois, rédigée par G. Brailly, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme Lire en ligne
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France. Page 1653.
- Extrait du Le Progrès de la Somme
- « Sains en 1870 -1871 - Sains en amienois », sur Sains en amienois (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Procès-verbal du conseil municipal du 25 mai 2020 » [PDF], Documents du Conseil-Municipal, sur http://www.sainsenamienois.fr/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Lire en ligne, sur le site de l'éducation nationale.
- G. de Witasse et A. Graire, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome I, Canton de Boves, page 237 (1909 ; reprint Éditions Culture et civilisation, Bruxelles, 1979)
- Petite documentation d'une feuille (au format A4 plié en deux, datée de décembre 2006) disponible lors de la visite chaque samedi matin de 10 à 12 heures.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 200 (ASIN B000WR15W8).
- Journal officiel du 31 octobre 1920