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Tombeau (architecture)

Un tombeau, en architecture, est un monument funéraire élevé sur la tombe d'un mort et qui sert de sépulture. Il s'agit d'un édifice — plus ou moins imposant, bâti sur un terrain mausolée, ou creusé dans la roche (hypogée) — dans lequel se trouve une sépulture.

Ce terme s'applique plus particulièrement pour désigner la tombe d'une personnalité publique, d'une famille importante ou d'édifices funéraires indépendants comme les chapelles funéraires.

Histoire

Les tombeaux du Moyen Âge peuvent être divisés en trois séries : la première comprend les sarcophages proprement dits, plus ou moins décorés de sculptures, mais sans représentation du défunt. Les sarcophages sont apparents et placés au-dessus du sol.

La deuxième est constituée par les socles posés sur une sépulture, portant parfois l’effigie du mort, et placés soit dans une sorte de niche ou petite chapelle, soit sous un édicule en forme de dais.

La troisième série recouvre les tombes plates posées au niveau du pavé des églises, gravées ou en bas-relief, et formant comme le couvercle de la fosse renfermant le cercueil.

Dans les cathédrales, les évêques étaient ensevelis sous le pavé du chœur ou entre les piliers du sanctuaire. Des princes profitaient du même privilège. C’était principalement dans les églises abbatiales que les princes se faisaient ensevelir. Les fondateurs d’abbayes se réservaient le droit d’être enterrés, eux et leurs successeurs, dans l’église érigée avec leurs dons.

Exemples d'architecture tombale

La pyramide de Karlsruhe, sur la place du marché de la ville.
Tombe pyramidale de Philippe-Louis Mangay Ă  Freyming-Merlebach.
  • Tombeau de Christophe Colomb dans la cathĂ©drale Notre-Dame du Siège de SĂ©ville.
  • La pyramide de Karlsruhe est une pyramide de grès rouge situĂ©e au centre de la place du marchĂ© Ă  Karlsruhe, en Allemagne. C'est le tombeau du fondateur de la ville, le margrave Charles-Guillaume de Bade-Durlach. Elle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e entre 1823 et 1825, sous la direction de l'architecte Friedrich Weinbrenner, Ă  la place de la Konkordienkirche, l'Ă©glise luthĂ©rienne baroque Ă  colombages qui accueillait la dĂ©pouille de Charles-Guillaume depuis 1807. La pyramide a une assise carrĂ©e et une hauteur extĂ©rieure de 6,5 mètres. C'est un exemple de l'Ă©clectisme Ă©gyptien, un style en vogue au dĂ©but du XIXe siècle, Ă  la suite de la campagne d'Égypte menĂ©e par NapolĂ©on. Les successeurs du margrave ne reposent pas dans la pyramide, mais dans une chapelle funĂ©raire construite au nord-est du centre-ville, dans le parc du château.
  • La pyramide de Philippe-Louis Mangay. Ă€ Freyming-Merlebach, Philippe-Louis Mangay (1782-1842), riche avocat Ă  la cour royale de Metz, se fait inhumer dans une tombe de forme pyramidale, square Saint-Maurice[1]. Cette tombe est situĂ©e près du chĹ“ur (XVIIIe siècle) de l'ancienne Ă©glise paroissiale de Feyming.
Tombeau en pierre de taille et marbre blanc de la famille Ciciarelli.
  • Le mausolĂ©e Anıtkabir en Turquie Ă  Ankara. Le mausolĂ©e contient le tombeau de Mustafa Kemal AtatĂĽrk, le fondateur et premier prĂ©sident de la rĂ©publique de Turquie, mort le . Il est situĂ© Ă  Ankara sur la colline d’Anıttepe.

En France

Références

  1. Metz 2013, Le Petit Futé, ouvrage collectif, p. 308.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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