Combiers
Combiers (Combier en limousin, dialecte de l'occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Combiers | |||||
Ăglise de Combiers. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente | ||||
Arrondissement | AngoulĂȘme | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Patrick Ăpaud 2020-2026 |
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Code postal | 16320 | ||||
Code commune | 16103 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
122 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,1 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 29âČ 36âł nord, 0° 24âČ 56âł est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 217 m |
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Superficie | 23,96 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.combiers.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation et accĂšs
SituĂ©e au bord de la Lizonne (appelĂ©e aussi Nizonne) sur sa rive droite et en limite avec le dĂ©partement de la Dordogne, Ă 2 km Ă l'est de La Rochebeaucourt, Combiers est aussi en lisiĂšre de la forĂȘt d'Horte.
Combiers est aussi Ă 11 km de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, 13 km de Dignac, 20 km de Montbron et de Nontron, 30 km d'AngoulĂȘme et 42 km de PĂ©rigueux[1].
Combiers est principalement accessible par la D 939 entre AngoulĂȘme et PĂ©rigueux, qui passe au sud de la commune sur la rive gauche de la Lizonne (dĂ©partement de la Dordogne).
Des routes dĂ©partementales de moindre importance traversent la commune. La D 25 dessert le bourg et va au nord en direction d'AngoulĂȘme par Charras et Sers. La D 41 dessert aussi le bourg et va en direction de Rougnac et Dignac. La D 87 Ă l'ouest de la commune relie La Rochebeaucourt Ă Rougnac et Sers. Les D 163, D 93, D 444 et D 109 passent aussi dans la commune[2].
Communes limitrophes
Combiers est limitrophe de six autres communes, dont la moitié dans le département de la Dordogne.
GĂ©ologie et relief
Combiers est situé sur un plateau calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Cénomanien au Campanien, plus crayeux, bien que la limite avec le Jurassique passe tout prÚs, au nord-est de la commune (anticlinal de Mareuil).
Ce plateau est toutefois entiĂšrement couvert dans une grande partie de la commune par des dĂ©pĂŽts d'origines tertiaire et dĂ©tritique (galets, sable), altĂ©rites du Quaternaire (glaciations). Les apports du Tertiaire en provenance du Massif central sont plus importants dans une petite partie orientale (la Grange de la ForĂȘt). Les sables provenant du Santonien recouvrent une grande partie de la commune. Toutes ces zones sont boisĂ©es[3] - [4] - [5].
On trouve d'anciennes mines de fer dans les environs de chez MĂ©tayer, du Temple et de la Grange de la ForĂȘt[6] et une carriĂšre de sable au Maine au Loup.
Le relief de la commune est celui d'un plateau boisé assez vallonné d'une altitude moyenne de 170 m, bordé au sud-est par la vallée de la Lizonne, et entaillé par trois petites vallées qui y affluent. Le point culminant de la commune est à une altitude de 217 m, situé prÚs du Clédou. Le point le plus bas est à 90 m, situé le long de la Lizonne au pont de La Rochebeaucourt. Le bourg, situé dans la vallée au bord de la Lizonne sur sa rive droite, est à 96 m d'altitude[2].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Lizonne, la Belle, la Manore et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La commune est bordée au sud par la Nizonne, un affluent de la Dronne. Le territoire communal est presque entiÚrement dans le bassin versant de la Dordogne, la ligne de partage des eaux avec la Charente (bassin du Bandiat) passant à son extrémité nord-est.
La Belle, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la Dordogne, dans la commune de Mareuil en Périgord, et se jette dans la Lizonne dans la Dordogne, à La Rochebeaucourt-et-Argentine, aprÚs avoir traversé 3 communes[9].
Arrosant toute la partie sud de la commune, la Nizonne, appelée Lizonne en aval de La Rochebeaucourt, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source en Dordogne, dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne à Bourg-du-Bost, aprÚs avoir traversé 21 communes[10]. Elle a deux petits affluents qui prennent naissance dans la commune. à l'est, le ruisseau de la Lande prend naissance prÚs de Lasfonds[Note 1], et se jette dans la Lizonne prÚs du bourg. à l'ouest, un autre petit ruisseau descend de Rozet.
Sur la limite sud-ouest, la Manore descendant de Rougnac se jette dans la Lizonne, au pied du chĂąteau de la Rochebeaucourt[2].
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Combiers.
- La Nizonne en amont du pont de la RD 25.
- La Nizonne entre Combiers (Ă gauche) et La Rochebeaucourt.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[11]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [13].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
ZNIEFF
Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[14] concerne la commune de Combiers. Dans les faits, les communes du dĂ©partement de la Charente mentionnĂ©es par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intĂ©gralement comprise dans le dĂ©partement de la Dordogne, comme le montre la carte du site[15]. Ces communes de Charente, dont Combiers, sont traitĂ©es dans une autre ZNIEFF dĂ©crite ci-dessous.
à Combiers, la vallée de la Nizonne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[16] - [17].
Vingt-deux espÚces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16] :
- un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
- un crustacĂ©, l'Ăcrevisse Ă pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
- cinq insectes dont trois lépidoptÚres : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laßches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
- sept mammifĂšres : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin Ă moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la SĂ©rotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pĂȘcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prĂ©s (Saxicola rubetra) ;
- trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Vingt-neuf autres espÚces animales (quatre mammifÚres et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].
Natura 2000
Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée[18] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[19] :
- sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laßches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- dix mammifÚres : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le MinioptÚre de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Combiers est une commune rurale[Note 2] - [20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (72,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,4 %), terres arables (11,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %), prairies (2,6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Hameaux et lieux-dits
La commune assez Ă©tendue comporte de nombreux petits hameaux et fermes, principalement Ă la lisiĂšre de la forĂȘt d'Horte. On peut citer Rozet, Lasfonds et la Peyre, les Roudiers, chez Bernard, la Chapelie, le Maine au Loup, Moulin Neuf[2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Combiers est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par ruissellement et coulĂ©e de boue, notamment la Lizonne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[28] - [26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 87,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 108 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 66 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].
Toponymie
Les formes anciennes sont Comberiis, Comberio (non datés)[32], Comberio au XIIIe siÚcle, dont l'identification avec Combiers est incertaine[33].
Selon Dottin, cumborios signifierait « le Confluent ». En effet, Combiers est au confluent de la Lizonne et du ruisseau de la Lande. Cumborio- est un terme de nom gaulois, venant de comboro, qui pourrait avoir le mĂȘme sens que l'irlandais commor : rencontre, confluent[34].
Selon Dauzat, le nom de Combiers viendrait de combe, employé dans tout le grand Sud de la France et en particulier en Charente, signifiant petite vallée, avec le suffixe collectif -arium[35].
Histoire
Sous l'Ancien RĂ©gime, l'histoire de Combiers est liĂ©e Ă celle des seigneurs de La Rochebeaucourt, la famille Galard de BĂ©arn depuis le XVIe siĂšcle, ainsi qu'Ă celle de la forĂȘt.
La forĂȘt a attirĂ© au Moyen Ăge les religieux du prieurĂ© de Rauzet.
Grùce aux mines de fer de la commune et à l'eau de la Lizonne, une forge a été construite par les Galard de Béarn au XVIIe siÚcle. Ce haut fourneau a été reconstruit en 1853 et possédé par la famille Cordebart. Le sable a été exploité pour faire des moules de fonderie. En 1870, la forge a été reconvertie en distillerie d'alcool de betteraves, puis tout récemment en une discothÚque[38].
Vers cette mĂȘme Ă©poque, le domaine du chĂąteau, devenu forĂȘt de La Rochebeaucourt, en grande partie sur la commune de Combiers mais aussi sur les communes d'Ădon, Rougnac, Charras et La Rochebeaucourt, appartenait Ă une sociĂ©tĂ© chargĂ©e de son exploitation (prĂ©sident : Jean Claret).
La commune possédait aussi au début du XXe siÚcle une petite minoterie sur la Nizonne, au Moulin Neuf[39].
HĂ©raldique
Blason | De sinople Ă la bande ondĂ©e d'argent accompagnĂ©e de deux croisettes du mĂȘme; au franc-quartier de gueules chargĂ© d'une enclume d'or surmontĂ©e de deux marteaux adossĂ©s en chevron du mĂȘme. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
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DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].
En 2020, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en diminution de 2,4 % par rapport Ă 2014 (Charente : â0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 16,9 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 41,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 67 hommes pour 56 femmes, soit un taux de 54,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[47].
Lieux et monuments
- Ăglise de Rauzet ou Rozet, Ă©difice roman de la seconde moitiĂ© du XIIe siĂšcle, ancien prieurĂ©, Ă©levĂ© par l'ordre de Grandmont; classĂ©e monument historique le 14 dĂ©cembre 1992[48] - [49].
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Fiacre, Ă©difice massif de style roman, avec extension de la nef d'un cĂŽtĂ© comme on en trouve parfois dans la rĂ©gion (par exemple Ădon ou RouzĂšde). Elle dĂ©pendait du chapitre cathĂ©dral de La Rochebeaucourt. La chapelle grandmontaine de Rauzet servit d'annexe Ă la paroisse de Combiers et le cloĂźtre de cimetiĂšre.
- Arboretum du ClĂ©dou, partie de la forĂȘt d'Horte, occupe une surface de 6 ha et comporte 35 essences[50]
- La discothÚque la Forge était l'ancienne forge mentionnée dÚs le XVIIe siÚcle[38] (voir Histoire).
- L'Ă©glise de Rauzet.
- La nef principale de l'Ă©glise Saint-Fiacre.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Las fonts signifie les sources en occitan.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Combiers » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous GĂ©oportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Nontron », sur Infoterre, (consulté le )
- Combiers sur charente.free.fr
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Combiers », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- Sandre, « la Belle »
- Sandre, « La Lizonne »
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- [PDF] 720020064 - Marais alcalins de la vallée de la Nizonne, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- Carte du site FR7200663, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] FR7200663 - Vallée de la Nizonne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne)
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Combiers (16103) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Charente (16) », (consultĂ© le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Ăglise de Rauzet », notice no PA00104324, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture
- Mairie de Combiers, « Association de Rauzet », Catillus Carol Corp., (consulté le )
- F.Vayeur, « Arboretum du ClĂ©dou », L'Ă©cho des ChĂȘnaies, (consultĂ© le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Catillus Carol, « Combiers », (consulté le )