AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Combiers

Combiers (Combier en limousin, dialecte de l'occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Combiers
Combiers
Église de Combiers.
Blason de Combiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement AngoulĂȘme
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Patrick Épaud
2020-2026
Code postal 16320
Code commune 16103
DĂ©mographie
Population
municipale
122 hab. (2020 en diminution de 2,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 29â€Č 36″ nord, 0° 24â€Č 56″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 217 m
Superficie 23,96 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Tude-et-Lavalette
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Combiers
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Combiers
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Combiers
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Combiers
Liens
Site web www.combiers.fr

    GĂ©ographie

    Localisation et accĂšs

    La forĂȘt d'Horte Ă  Combiers en arrivant de Charras.

    SituĂ©e au bord de la Lizonne (appelĂ©e aussi Nizonne) sur sa rive droite et en limite avec le dĂ©partement de la Dordogne, Ă  km Ă  l'est de La Rochebeaucourt, Combiers est aussi en lisiĂšre de la forĂȘt d'Horte.

    Combiers est aussi Ă  11 km de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, 13 km de Dignac, 20 km de Montbron et de Nontron, 30 km d'AngoulĂȘme et 42 km de PĂ©rigueux[1].

    Combiers est principalement accessible par la D 939 entre AngoulĂȘme et PĂ©rigueux, qui passe au sud de la commune sur la rive gauche de la Lizonne (dĂ©partement de la Dordogne).

    Des routes dĂ©partementales de moindre importance traversent la commune. La D 25 dessert le bourg et va au nord en direction d'AngoulĂȘme par Charras et Sers. La D 41 dessert aussi le bourg et va en direction de Rougnac et Dignac. La D 87 Ă  l'ouest de la commune relie La Rochebeaucourt Ă  Rougnac et Sers. Les D 163, D 93, D 444 et D 109 passent aussi dans la commune[2].

    Communes limitrophes

    Combiers est limitrophe de six autres communes, dont la moitié dans le département de la Dordogne.

    GĂ©ologie et relief

    CarriĂšre de sable du Maine au Loup.

    Combiers est situé sur un plateau calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Cénomanien au Campanien, plus crayeux, bien que la limite avec le Jurassique passe tout prÚs, au nord-est de la commune (anticlinal de Mareuil).

    Ce plateau est toutefois entiĂšrement couvert dans une grande partie de la commune par des dĂ©pĂŽts d'origines tertiaire et dĂ©tritique (galets, sable), altĂ©rites du Quaternaire (glaciations). Les apports du Tertiaire en provenance du Massif central sont plus importants dans une petite partie orientale (la Grange de la ForĂȘt). Les sables provenant du Santonien recouvrent une grande partie de la commune. Toutes ces zones sont boisĂ©es[3] - [4] - [5].

    On trouve d'anciennes mines de fer dans les environs de chez MĂ©tayer, du Temple et de la Grange de la ForĂȘt[6] et une carriĂšre de sable au Maine au Loup.

    Le relief de la commune est celui d'un plateau boisĂ© assez vallonnĂ© d'une altitude moyenne de 170 m, bordĂ© au sud-est par la vallĂ©e de la Lizonne, et entaillĂ© par trois petites vallĂ©es qui y affluent. Le point culminant de la commune est Ă  une altitude de 217 m, situĂ© prĂšs du ClĂ©dou. Le point le plus bas est Ă  90 m, situĂ© le long de la Lizonne au pont de La Rochebeaucourt. Le bourg, situĂ© dans la vallĂ©e au bord de la Lizonne sur sa rive droite, est Ă  96 m d'altitude[2].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainĂ©e par la Lizonne, la Belle, la Manore et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 15 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    La commune est bordée au sud par la Nizonne, un affluent de la Dronne. Le territoire communal est presque entiÚrement dans le bassin versant de la Dordogne, la ligne de partage des eaux avec la Charente (bassin du Bandiat) passant à son extrémité nord-est.

    La Belle, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la Dordogne, dans la commune de Mareuil en PĂ©rigord, et se jette dans la Lizonne dans la Dordogne, Ă  La Rochebeaucourt-et-Argentine, aprĂšs avoir traversĂ© 3 communes[9].

    Arrosant toute la partie sud de la commune, la Nizonne, appelĂ©e Lizonne en aval de La Rochebeaucourt, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source en Dordogne, dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne Ă  Bourg-du-Bost, aprĂšs avoir traversĂ© 21 communes[10]. Elle a deux petits affluents qui prennent naissance dans la commune. À l'est, le ruisseau de la Lande prend naissance prĂšs de Lasfonds[Note 1], et se jette dans la Lizonne prĂšs du bourg. À l'ouest, un autre petit ruisseau descend de Rozet.

    Sur la limite sud-ouest, la Manore descendant de Rougnac se jette dans la Lizonne, au pied du chĂąteau de la Rochebeaucourt[2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Combiers.
    • La Nizonne en amont du pont de la RD 25.
      La Nizonne en amont du pont de la RD 25.
    • La Nizonne entre Combiers (Ă  gauche) et La Rochebeaucourt.
      La Nizonne entre Combiers (Ă  gauche) et La Rochebeaucourt.

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[11]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [13].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    ZNIEFF

    Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[14] concerne la commune de Combiers. Dans les faits, les communes du dĂ©partement de la Charente mentionnĂ©es par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intĂ©gralement comprise dans le dĂ©partement de la Dordogne, comme le montre la carte du site[15]. Ces communes de Charente, dont Combiers, sont traitĂ©es dans une autre ZNIEFF dĂ©crite ci-dessous.

    À Combiers, la vallĂ©e de la Nizonne fait partie de la ZNIEFF de type II nommĂ©e « VallĂ©es de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[16] - [17].

    Vingt-deux espÚces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16] :

    Vingt-neuf autres espÚces animales (quatre mammifÚres et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].

    Natura 2000

    Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée[18] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espÚces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[19] :

    Urbanisme

    Typologie

    Combiers est une commune rurale[Note 2] - [20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (72,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,4 %), terres arables (11,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %), prairies (2,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Hameaux et lieux-dits

    La commune assez Ă©tendue comporte de nombreux petits hameaux et fermes, principalement Ă  la lisiĂšre de la forĂȘt d'Horte. On peut citer Rozet, Lasfonds et la Peyre, les Roudiers, chez Bernard, la Chapelie, le Maine au Loup, Moulin Neuf[2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Combiers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par ruissellement et coulĂ©e de boue, notamment la Lizonne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Combiers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 87,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 108 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 66 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă  comparer aux 81 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Comberiis, Comberio (non datés)[32], Comberio au XIIIe siÚcle, dont l'identification avec Combiers est incertaine[33].

    Selon Dottin, cumborios signifierait « le Confluent ». En effet, Combiers est au confluent de la Lizonne et du ruisseau de la Lande. Cumborio- est un terme de nom gaulois, venant de comboro, qui pourrait avoir le mĂȘme sens que l'irlandais commor : rencontre, confluent[34].

    Selon Dauzat, le nom de Combiers viendrait de combe, employé dans tout le grand Sud de la France et en particulier en Charente, signifiant petite vallée, avec le suffixe collectif -arium[35].

    Langues

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[36]. Elle s’écrit Combier en occitan[37].

    Histoire

    Plaque apposée sur la façade occidentale de l'église.

    Sous l'Ancien RĂ©gime, l'histoire de Combiers est liĂ©e Ă  celle des seigneurs de La Rochebeaucourt, la famille Galard de BĂ©arn depuis le XVIe siĂšcle, ainsi qu'Ă  celle de la forĂȘt.

    La forĂȘt a attirĂ© au Moyen Âge les religieux du prieurĂ© de Rauzet.

    Grùce aux mines de fer de la commune et à l'eau de la Lizonne, une forge a été construite par les Galard de Béarn au XVIIe siÚcle. Ce haut fourneau a été reconstruit en 1853 et possédé par la famille Cordebart. Le sable a été exploité pour faire des moules de fonderie. En 1870, la forge a été reconvertie en distillerie d'alcool de betteraves, puis tout récemment en une discothÚque[38].

    Vers cette mĂȘme Ă©poque, le domaine du chĂąteau, devenu forĂȘt de La Rochebeaucourt, en grande partie sur la commune de Combiers mais aussi sur les communes d'Édon, Rougnac, Charras et La Rochebeaucourt, appartenait Ă  une sociĂ©tĂ© chargĂ©e de son exploitation (prĂ©sident : Jean Claret).

    La commune possédait aussi au début du XXe siÚcle une petite minoterie sur la Nizonne, au Moulin Neuf[39].

    HĂ©raldique

    Blason de Combiers Blason
    De sinople Ă  la bande ondĂ©e d'argent accompagnĂ©e de deux croisettes du mĂȘme; au franc-quartier de gueules chargĂ© d'une enclume d'or surmontĂ©e de deux marteaux adossĂ©s en chevron du mĂȘme.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Mairie de Combiers

    .

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Guy Thivaud
    2001 mars 2014 Raymond Borderon SE Agriculteur
    mars 2014 En cours Patrick Épaud
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026 [40]
    DVD Dirigeant de société

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en diminution de 2,4 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    619679700630638675627631609
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    624558558542504506445444407
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    386379341342319325360271242
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    214154145127115116116123124
    2020 - - - - - - - -
    122--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  16,9 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 41,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 67 hommes pour 56 femmes, soit un taux de 54,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    3,6
    10,3
    75-89 ans
    17,9
    20,6
    60-74 ans
    32,1
    32,4
    45-59 ans
    25,0
    13,2
    30-44 ans
    10,7
    8,8
    15-29 ans
    1,8
    13,2
    0-14 ans
    8,9
    Pyramide des ùges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrÎlée du cognac[47].

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Fiacre, Ă©difice massif de style roman, avec extension de la nef d'un cĂŽtĂ© comme on en trouve parfois dans la rĂ©gion (par exemple Édon ou RouzĂšde). Elle dĂ©pendait du chapitre cathĂ©dral de La Rochebeaucourt. La chapelle grandmontaine de Rauzet servit d'annexe Ă  la paroisse de Combiers et le cloĂźtre de cimetiĂšre.
    • Arboretum du ClĂ©dou, partie de la forĂȘt d'Horte, occupe une surface de 6 ha et comporte 35 essences[50]
    • La discothĂšque la Forge Ă©tait l'ancienne forge mentionnĂ©e dĂšs le XVIIe siĂšcle[38] (voir Histoire).
    • L'Ă©glise de Rauzet.
      L'Ă©glise de Rauzet.
    • La nef principale de l'Ă©glise Saint-Fiacre.
      La nef principale de l'Ă©glise Saint-Fiacre.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Las fonts signifie les sources en occitan.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Combiers » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    4. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Nontron », sur Infoterre, (consulté le )
    6. Combiers sur charente.free.fr
    7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    8. « Fiche communale de Combiers », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    9. Sandre, « la Belle »
    10. Sandre, « La Lizonne »
    11. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    12. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    14. [PDF] 720020064 - Marais alcalins de la vallée de la Nizonne, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    15. Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    16. [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    17. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    18. Carte du site FR7200663, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    19. [PDF] FR7200663 - Vallée de la Nizonne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    20. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Combiers », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Combiers », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. Jean Nanglard, PouillĂ© historique du diocĂšse d'AngoulĂȘme, t. III, AngoulĂȘme, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 96
    33. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, Ă©vĂȘque d'AngoulĂȘme [« Liber feodorum »], t. 5, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Charente, (1re Ă©d. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 56
    34. Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne)
    35. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 203.
    36. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    37. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
    38. « Haut-fourneau », notice no IA00066244, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    39. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Chùteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 140-141
    40. https://reader.cafeyn.co/fr/1980733/21598706
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Combiers (16103) », (consultĂ© le ).
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Charente (16) », (consultĂ© le ).
    47. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    48. « Église de Rauzet », notice no PA00104324, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture
    49. Mairie de Combiers, « Association de Rauzet », Catillus Carol Corp., (consulté le )
    50. F.Vayeur, « Arboretum du ClĂ©dou », L'Ă©cho des ChĂȘnaies, (consultĂ© le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.