Église Saint-Martin de Champeaux
L'église Saint-Martin de Champeaux est une église catholique située à Champeaux, en France.
Église Saint-Martin | ||||
La façade occidentale de l'église Saint-Martin. | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse de Périgueux et Sarlat | |||
Début de la construction | XIIIe siècle | |||
Fin des travaux | XIXe siècle | |||
Style dominant | Roman et gothique | |||
Protection | Inscrit MH (1948) | |||
GĂ©ographie | ||||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | |||
DĂ©partement | Dordogne | |||
Commune | Mareuil en PĂ©rigord (Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier) |
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Coordonnées | 45° 28′ 28″ nord, 0° 34′ 46″ est | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Localisation
L'église Saint-Martin[1] est située dans le nord du département de la Dordogne, en Ribéracois, sur la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, dans le petit bourg de Champeaux, à une soixantaine de mètres au sud de la Nizonne.
Historique
La première mention écrite connue du lieu, Champeaux, est relevée au XIIIe siècle dans un pouillé, sous la forme Champeus[2] - [3], postérieurement à la construction de l'église.
Au XIVe siècle, la paroisse de Champeaux dépend de la châtellenie des Bernardières[4].
Le portail est édifié au XIVe siècle et l'oculus qui le surmonte est réalisé au XIXe siècle[5].
L'église est remaniée au XVe siècle, à la Renaissance[6], notamment avec l'ajout d'une chapelle latérale nord. Les culs-de-lampe des ogives de cette chapelle, ornés d'écussons de la famille Fayolle, sont martelés en 1793, lors de la Révolution française[7].
En 1863, le cimetière qui entourait l'église, devenu insalubre et trop exigu, est déplacé[8], sur la rive droite de la Nizonne, exempte de bâtiments.
L'Ă©glise est inscrite au titre des monuments historiques le [9].
Architecture
L'église est orientée est-ouest. Le pignon occidental, éclairé par un oculus[5] et sommé d'une croix en pierre, présente un portail à quatre voussures[9], décoré de chaque côté d'une tête sculptée.
La nef unique de quatre travées s'ouvre au nord sur une chapelle gothique[9] dont les culs-de-lampe des ogives sont martelés[7]. Nef et chapelle sont couvertes de toits à deux pans[8].
Au droit de cette chapelle, le clocher de forme rectangulaire surmonte la nef, reposant sur une coupole soutenue par quatre piliers sculptés de feuillages[9]. Ce clocher est épaulé au sud par deux contreforts différents, celui de l'ouest étant plus haut et plus massif que celui de l'est. Le clocher est couvert d'un toit à quatre pans[8], qu'ornent deux croix métalliques. Les baies du clocher, en plein cintre[8], deux sur chaque côté, sont de style roman.
Le chœur, éclairé de trois baies romanes, se termine par un chevet plat et une sacristie a été ajoutée à son angle sud-est.
Mobilier
Plusieurs objets sont inscrits en date du au titre des monuments historiques :
- la porte de la sacristie est ornée d'une peinture à l'huile du XVIIe siècle représentant une religieuse qui pourrait être sainte Radegonde[10], ou une abbesse de l'abbaye de Ligueux, de la famille de Beaupoil de Saint-Aulaire ; la porte pourrait alors provenir du proche château des Bernardières[7] - [8] ;
- une croix de procession du XVIIIe siècle en cuivre[11] ;
- un calice et une patène du XIXe siècle en argent[12].
Photothèque
- Le clocher et ses contreforts.
- Les croix du pignon occidental et du clocher.
- Le portail.
- Décor du portail : tête sculptée.
- Le chevet plat avec une baie romane.
- L'angle du chœur (à gauche), avec une baie romane, et de la chapelle nord, avec une baie gothique.
Références
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 235.
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 22 octobre 2019.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 95.
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Bernardières (les) », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 22 octobre 2019.
- La boucle de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Office de tourisme Périgord Dronne Belle, consulté le 31 janvier 2021.
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du PĂ©rigord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 154.
- « Champeaux et la Chapelle Pommier », Ma Dordogne cachée, consulté le 31 janvier 2021.
- Église Saint-Martin, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le 31 janvier 2021.
- « Église de Champeaux », notice no PA00082468, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 janvier 2021.
- « porte de sacristie », notice no PM24001100, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 31 janvier 2021.
- « croix de procession », notice no PM24001098, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 31 janvier 2021.
- « calice et patène », notice no PM24001099, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 31 janvier 2021.