Accueil🇫🇷Chercher

Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle

Les Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle sont une zone naturelle, composĂ©e de près de quarante petits sites, s'Ă©tageant entre 110 et 175 mètres sur des coteaux calcaires qui bordent la Nizonne, et la Belle, son affluent. Il s'agit administrativement d'une zone naturelle d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) française du dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle
Image illustrative de l’article Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle
La falaise au niveau du pont du Râteau, à Beaussac.

Pays France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
CoordonnĂ©es 45° 28′ 48″ nord, 0° 30′ 43″ est
Superficie approximative 2,86 km2
Relief coteaux et plateaux calcaires autour de la Nizonne et de la Belle
Flore remarquable Fragon petit-houx,
Sabline des chaumes
Classement ZNIEFF de type I
Régions et espaces connexes Vallée de la Nizonne (ZNIEFF),
Vallée de la Belle
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle

Situation

Dans le nord du département de la Dordogne, majoritairement à l'intérieur du parc naturel régional Périgord-Limousin[Note 1] le site « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle »[1] - [2] s'étend sur 286,43 hectares, sur le territoire d'une commune (Rudeau-Ladosse), et cinq anciennes communes (Beaussac, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Mareuil, Saint-Sulpice-de-Mareuil et Vieux-Mareuil) intégrées à la commune nouvelle de Mareuil en Périgord depuis 2017.

Près de 40 % de la superficie de cette zone se trouve sur le territoire de Vieux-Mareuil, environ 30 % sur Rudeau-Ladosse, près de 20 % sur Mareuil, de 5 à 7 % pour Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier et Beaussac et moins de 2 % pour Saint-Sulpice-de-Mareuil.

La zone, morcelĂ©e en près de quarante petits sites, s'Ă©tage entre 110 et 175 mètres d'altitude sur certains coteaux calcaires qui bordent les cours de la Nizonne, et de son affluent, la Belle[2].

  • Coteaux de la Belle Ă  Vieux-Mareuil
  • Au nord de la RD 939, Ă  l'ouest du lieu-dit les Chambarrières.
    Au nord de la RD 939, à l'ouest du lieu-dit les Chambarrières.
  • Au Moulin du Roc.
    Au Moulin du Roc.
  • Au nord du lieu-dit la Salle, sur le GR 36.
    Au nord du lieu-dit la Salle, sur le GR 36.
  • Idem.
    Idem.
  • Carrière de calcaire abandonnĂ©e en bordure du GR 36, au nord du lieu-dit la Salle.
    Carrière de calcaire abandonnée en bordure du GR 36, au nord du lieu-dit la Salle.

Description

La falaise près du pont du Râteau à Beaussac.

Le site « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[1], c'est-à-dire c'est-à-dire qu'elle est de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elle abrite au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.

Cette ZNIEFF est incluse dans une autre ZNIEFF de type II bien plus étendue « Vallée de la Nizonne », tout en restant à l’intérieur du département de la Dordogne, et qui concerne les vallées de la Belle, de la Pude et de la Nizonne (ou Lizonne) jusqu'à la confluence de cette dernière avec la Sauvanie, ainsi que certains de leurs affluents et certains coteaux qui les bordent[3] - [4].

La ZNIEFF « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » est composée de coteaux ou plateaux calcaires qui bordent la Belle et la Nizonne ; son intérêt majeur réside dans la présence de vingt-six espèces déterminantes de plantes, dont dix-huit orchidées[1].

Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique entre 1995 et 2013[1].

Faune recensée

Six espèces de Lépidoptères y ont été recensées en 1996[1] : l'Aurore (Anthocharis cardamines), le Demi-deuil (Melanargia galathea), le Flambé (Iphiclides podalirius), le Fluoré (Colias alfacariensis), le Myrtil (Maniola jurtina) et le Sylvandre (Hipparchia fagi).

  • Aurore (mâle).
    Aurore (mâle).
  • Demi-deuil.
    Demi-deuil.
  • FlambĂ©.
    Flambé.
  • Myrtil.
    Myrtil.

Flore recensée

Espèces déterminantes

Vingt-six espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur la ZNIEFF en 1996 et 2013, dont dix-huit orchidées[1] : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), la Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges tombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème d'Italie (Helianthemum oelandicum), l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), la Laîche humble (Carex humilis), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca)), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis verdâtre (Platanthera chlorantha), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum).

  • Cardoncelle.
    Cardoncelle.
  • Euphorbe de SĂ©guier.
    Euphorbe de SĂ©guier.
  • Ophrys abeille.
    Ophrys abeille.
  • Orchis pyramidaux.
    Orchis pyramidaux.
  • Orpin de Nice.
    Orpin de Nice.

Autres espèces

Par ailleurs, 141 autres espèces vĂ©gĂ©tales y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es entre 1995 et 2005[1] :

  • Arbre Ă  perruque.
    Arbre Ă  perruque.
  • ChicorĂ©e sauvage.
    Chicorée sauvage.
  • Fragon petit-houx.
    Fragon petit-houx.
  • Phalangère ramifiĂ©e.
    Phalangère ramifiée.
  • RĂ©sĂ©da jaune.
    Réséda jaune.

Espèces protégées

Parmi les plantes présentes sur le site, le lichen Cladonia arbuscula et le Fragon petit-houx sont protégés au titre de la Directive habitats de l'Union européenne[1] et une autre espèce, la Sabline des chaumes, est protégée sur l'ensemble du territoire français[5].

Notes et références

Notes

  1. Hormis les coteaux situés sur le territoire de Mareuil, tous les autres de cette ZNIEFF sont situés à l'intérieur du parc naturel régional Périgord-Limousin.

Références

  1. [PDF] 720020065 - Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  2. Carte de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  3. [PDF] 720008181 - Vallée de la Nizonne, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  4. Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  5. Arrêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire, Légifrance, consulté le .

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.