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Potentille ansérine

Potentilla anserina

La potentille ansérine, appelée aussi potentille des oies (Potentilla anserina) est une espèce de plantes herbacées de la famille des Rosaceae commune dans toute l'Europe occidentale ainsi qu'en Amérique du Nord, où elle est parfois appelée argentine, d'où le genre Argentina où elle est alors classée sous le nom de Argentina anserina (L.) Rydb.

DĂ©nomination et Ă©tymologie

Le nom spécifique anserina provient du latin « anser » qui signifie « oie », en raison de la similitude des feuilles avec des pattes d'oie.

Synonymes

  • Argentina anserina (L.) Rydb.

Description

C'est une plante vivace ; elle est rampante et produit des stolons qui peuvent atteindre 50 cm de long[1] et qui s'enracinent Ă  tous les nĹ“uds. On la reconnaĂ®t notamment Ă  ses longues feuilles pennĂ©es (de 10 Ă  20 cm) Ă  nombreuses folioles dentĂ©es et dont les tailles de ces folioles sont très inĂ©gales. Les fleurs, de 15 Ă  20 mm de diamètre, prĂ©sentes de juin Ă  octobre, sont jaune soufre. Les pĂ©tales sont deux fois plus longs que les sĂ©pales. Le fruit est un akène rĂ©niforme.

  • Feuilles
    Feuilles
  • Fleur
    Fleur

Variétés

  • var. anserina : feuilles vertes
  • var. sericea Hayne : feuilles argentĂ©es

Habitat

La potentille ansérine vit au bord des routes, des chemins, des étangs ou des fossés (zones piétinées et rudéralisées). Sa répartition est holarctique.

Composants chimiques

Usages

Pharmacopée

  • PropriĂ©tĂ©s : très astringente, elle serait aussi antispasmodique, hĂ©mostatique, odontalgique, analgĂ©sique par contact
  • PrĂ©paration sous forme de dĂ©coction, Ĺ“nolĂ©, teinture, extrait liquide utilisĂ© seul ou non.
  • En usage externe, sous forme de distillat elle soulage les rougeurs et irritations cutanĂ©es des bĂ©bĂ©s. La poudre calme les ulcères et donne un collutoire contre la pyorrhĂ©e.

La potentille ansérine aurait aussi été utilisée contre les calculs dans la vésicule biliaire et les coliques intestinales[2]. Joseph Pitton de Tournefort recommande son utilisation contre la leucorrhée dans un bouillon avec des écrevisses de rivières.

Selon une étude ethnobotanique de Françoise et Grégoire Nicollier (1984) concernant la localité de Bagnes (France), les bergers et la population l'utilisaient autrefois dans cette région en tisane contre les maux de ventre, les crampes d'estomac, la diarrhée ainsi que contre les maux de dents[3].

Notes et références

  1. P. Fournier, Les quatre flores de France, Ă©d. P. Lechevalier, Paris 1961
  2. Hariot, Paul, 1854-1917., Atlas colorié des plantes médicinales indigènes ..., Paris, Éd. Bibliomane, , 221 p. (ISBN 978-2-36743-016-4, OCLC 897653067, lire en ligne), p. 10-11
  3. Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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