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Busserolles

Busserolles est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Busserolles
Busserolles
La place du Puits, dans le bourg de Busserolles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Nathalie Andrieux
2020-2026
Code postal 24360
Code commune 24070
Démographie
Gentilé Busserollais
Population
municipale
505 hab. (2020 en diminution de 1,17 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 35″ nord, 0° 38′ 29″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 303 ou 305 m
Superficie 32,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Busserolles
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Busserolles
Liens
Site web www.busserolles.fr

    Commune la plus au nord du département, elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités

    La commune de Busserolles est localisée en Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne.

    Le bourg de Busserolles, à la jonction des routes départementales (RD) 88 et 90, est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest de Piégut et onze kilomètres à l'est de Montbron.

    La commune est également desservie au nord et au nord-ouest par les RD 90E1 et 699, et brièvement, au sud, par les RD 91 et 91E2. Entre Bussière-Badil et Piégut-Pluviers, le sentier de grande randonnée GR 4 traverse le territoire communal sur environ quatre kilomètres.

    Communes limitrophes

    Carte de Busserolles et des communes avoisinantes.

    Busserolles est limitrophe de sept communes dont une en Haute-Vienne et deux en Charente.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Busserolles est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 710 - Montbron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Busserolles.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 m[5] à l'ouest, près du lieu-dit Paugnac, là où la Tardoire quitte la commune pour s'écouler entre celles d'Écuras et de Bussière-Badil, et 303[5] ou 305 m au sud-est, dans le bois de Puyrocher[Note 1] - [6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 32,46 km2[5] - [12] - [Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 33,5 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Tardoire, le Trieux, la Planche, le ruisseau de l'Étang Grolhier et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 50 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Tardoire, d'une longueur totale de 114,05 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Pageas et se jette dans la Bonnieure en Charente à Saint-Ciers-sur-Bonnieure en rive gauche[17]. Elle borde le territoire communal au nord-ouest sur près de neuf kilomètres, face à Roussines et Écuras.

    Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[18] - [19]. Il traverse la commune du nord-est à l'ouest sur onze kilomètres et demi, bordant le bourg à l'ouest ; il sert de limite territoriale sur plus de cinq kilomètres et demi en deux tronçons, face à Champniers-et-Reilhac et Maisonnais-sur-Tardoire au nord-est, et à Bussière-Badil à l'ouest.

    Le ruisseau de l'Étang Grolhier, affluent de rive gauche du Trieux, baigne le territoire communal sur plus de quatre kilomètres et demi, formant la retenue de l'étang Grolhier, réserve ornithologique d'une superficie d'environ 27 hectares[20] dont la moitié nord se situe sur la commune ; il passe au sud du bourg.

    Autre affluent de rive gauche du Trieux, la Planche traverse le sud de la commune sur cinq kilomètres.

    Le territoire communal est parsemé de nombreux étangs.

    • La Tardoire en limite de Busserolles et de Roussines.
      La Tardoire en limite de Busserolles et de Roussines.
    • Le Trieux à l'ouest du bourg de Busserolles.
      Le Trieux à l'ouest du bourg de Busserolles.
    • Le ruisseau de l'Étang Grolhier en aval de l'étang du même nom.
      Le ruisseau de l'Étang Grolhier en aval de l'étang du même nom.
    • L'étang Grolhier à Busserolles.
      L'étang Grolhier à Busserolles.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Busserolles.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 6] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 7] : 983 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cheronnac_sapc », sur la commune de Chéronnac, mise en service en 1995[29] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[30] - [Note 8], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 107,3 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 51 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 11,4 °C pour 1981-2010[34], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Busserolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (0,8 %), eaux continentales[Note 10] (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[41].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Busserolles proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[42] :

    • la Barrière
    • Beaulieu
    • Bellevue
    • Bois de Puyrocher
    • Bost Pertus
    • la Brousse
    • le Buisson
    • le Chalard
    • Chantalouette
    • les Chareyroux
    • la Chataignolle
    • le Chêne Blanc
    • chez Bigot
    • chez Gabarier
    • chez Garot
    • chez Gauchou
    • chez Giraudeau
    • chez la Lyre
    • chez Levraut
    • chez Nadaud
    • chez Peynaud
    • Clargourt
    • Cluzance
    • Coiraud
    • Croix de Rougier
    • le Cros de l'Ouvrage
    • le Dagois
    • l'Étang Grolhier
    • Fargeas
    • les Fontenelles
    • la Forêt
    • la Forge de Lavallade
    • Forge-Neuve
    • le Fraisse
    • la Garenne
    • le Graffeuil (hameau au nord-est)
    • le Graffeuil (lieu-dit à l'ouest)
    • le Grand Bost
    • le Grand Clos
    • le Grand Villotte
    • l'Isle
    • les Joncs
    • Lacaud
    • Lamandeau
    • Langlade
    • Leymeronie
    • Ludieras
    • la Maillerie
    • Malègue
    • le Mangot
    • les Meynieux
    • Mirambeau
    • le Moulin de Coiraud
    • le Moulin de Grolhier
    • Moulin de Leymeronie
    • le Moulin de Ludieras
    • Nanteuil
    • Paugnac
    • le Petit Villotte
    • le Poirier
    • les Potences
    • le Reclos
    • la Ribière
    • le Roc
    • Trepeix
    • Varachaud
    • le Verger
    • le Villard
    • Villautrange
    • Villeneuve.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Busserolles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trieux, le ruisseau de Montizon, la Tardoire et le Nauzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[45] - [43].

    Busserolles est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Busserolles est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de l'occitan boissiera désignant un lieu planté de buis[50].

    En occitan, la commune porte le nom de Bussairòla[51].

    Les habitants de Busserolles se nomment les Busserollais[52].

    Histoire

    Le territoire communal a été occupé dès l'époque gallo-romaine[50].

    La première mention du lieu, sous la forme Buxerolla remonte à la fin du XIIIe siècle, postérieurement à l'édification de son église[50]. Au siècle suivant, il est mentionné comme Buysserola[50].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Buxerolles[53].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Busserolles est rattachée au canton de Bussière-Badil (nommé canton de Bussière dans un premier temps) qui dépendait du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais.

    Intercommunalité

    Fin 2000, Busserolles intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    La mairie de Busserolles.
    Plaque mortuaire de Martial Faurie-Laroche, maire de Busserolles.
    Liste des maires successifs[57]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1813 Jean-Marie Moreau de Saint Martin
    (1880 ou avant) mai 1884 Jean Lavoix
    mai 1884 juin 1917 Martial Faurie-Laroche[Note 11] Propriétaire
    juin 1917 décembre 1919 Jean Fernand Morellet Adjoint faisant fonctions de maire
    Maître d'hôtel
    décembre 1919 mai 1929 Jean Fernand Morellet Maître d'hôtel
    mai 1929 mai 1935 François Lavoix Cultivateur
    mai 1935 octobre 1937 Georges Larousserie Cultivateur
    octobre 1937 mai 1945 Jean Cheminade[Note 12] Sabotier
    mai 1945 mai 1953 Antoine Morellet Rad.soc. Cultivateur
    mai 1953 mars 1965 Georges Maveyraud Rad.soc. Boulanger
    mars 1965 juin 1995 Guy Michelin DVG Boulanger
    juin 1995[58] mai 2020 Guy Beauzetier UMP[59] puis LR Agriculteur
    mai 2020 En cours Nathalie Andrieux

    Équipements et services publics

    Enseignement

    En 2013, Busserolles est organisée en regroupement pédagogique intercommunal[60] (RPI) avec les communes de Bussière-Badil et Varaignes au niveau des classes de primaire. La commune se charge des classes de cours moyen. Le cours préparatoire a lieu à Bussière-Badil et les classes de cours élémentaire s'effectuent à Varaignes.

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Busserolles relève[61] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

    En 2020, la commune comptait 505 habitants[Note 13], en diminution de 1,17 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7661 6261 6552 1532 1872 1092 1712 2412 207
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1171 9502 0221 8741 9371 9462 0192 0331 923
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8291 8501 7621 5451 5211 3071 3081 1231 090
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    941818728616569507540548560
    2014 2019 2020 - - - - - -
    511506505------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'usine de « Périgord farine ».

    Emploi

    En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 202 personnes, soit 39,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 72 établissements[66], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[67].

    Entreprises

    Dans le secteur de l'agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Périgord farines minoterie Allafort » (fabrique de produits alimentaires) située à Buserolles se classe en 6e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 19 196 k€[68].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martial.
      L'église Saint-Martial.
    • Les deux nefs de l'église.
      Les deux nefs de l'église.
    • Le logis de Chalard.
      Le logis de Chalard.

    Parc naturel régional Périgord-Limousin

    Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Busserolles[73], confirmée en 2011[74].

    ZNIEFF

    Sur le territoire communal, les vallées de la Tardoire, du Trieux et du ruisseau de l'Étang Grolhier appartiennent à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, remarquable pour sa flore et la qualité des eaux[75] - [76].

    Site remarquable

    Au sud-est du territoire communal, l'étang Grolhier est un site naturel inscrit depuis 1979[77].

    Patrimoine environnemental

    • Étang Grolhier, aménagé en espace de détente
    • Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.
    • L'étang Grolhier à Busserolles.
      L'étang Grolhier à Busserolles.
    • Un étang au bord du GR 4, entre les Chareyroux et la Forêt.
      Un étang au bord du GR 4, entre les Chareyroux et la Forêt.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Le Géoportail affiche deux valeurs différentes : 303 mètres dans la boîte « Communes » et 305 mètres sur la carte.
    2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    4. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Nauzon, affluent de rive droite du Trieux, n'arrose pas la commune de Busserolles située en rive gauche à leur confluence.
    5. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    6. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    7. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    8. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Décédé en fonctions.
    12. Élu maire en octobre 1937 après que François Lavoix, précédemment élu, refuse la fonction.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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